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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. (Je réponds en supposant que l'objectif principal est l'astrophoto.) Pour moi, c'est un meilleur choix afin de ne pas avoir une usine à gaz pénible à utiliser. J'ai fait de l'imagerie autrefois avec un Newton 200/800, donc un tube court, eh bien j'ai vite chagé de tube : l'ensemble était trop pénible à manipuler en imagerie, j'ai préféré poursuivre avec un C8 + réducteur de focale. Le 150/750 sera plus facile à manipuler, donc plus souvent utilisé, donc tu feras des progrès plus facilement. Mais si tu comptes observer depuis un poste fixe, ce que je viens de dire ne s'applique pas.
  2. Si ce « jet » prend une direction perpendiculaire quand on dépasse la mise au point, c'est l'astigmatisme. C'est comme ça qu'on le reconnaît. Mais ça peut venir des optiques. Si tu tournes l'oculaire de 45° (pas 90° !) et que le jet a tourné aussi, c'est un défaut d'astigmatisme de l'oculaire (ça peut arriver il paraît). Ça peut aussi venir du miroir, mais tu ne peux pas tourner le miroir de 45°... Si ça ne tourne pas avec l'oculaire ni avec le miroir, il y a fort à parier que c'est ta vue. Si c'est ta vue, normalement il est plus prononcé à faible grossissement (voir témoignage de Polorider (*)). Ceci devrait t'aider à tester cette hypothèse. ----- (*) Souvent, l'astigmatisme n'apparaît que dans la partie périphérique de la pupille, qu'on utilise uniquement en vision nocturne, ce qui explique qu'on ne s'en rend pas compte dans la vie de tous les jours. Et comme la partie périphérique n'est éclairée qu'à faible grossissement, il suffit alors de grossir pour ne plus être gêné.
  3. Donc il y a débat : on en a débattu. Oui mais tu dois être un des seuls et les candidats n'ont pas rebondi. Oui, dans le sens où en théorie c'est possible avec un instrument de 1 km de diamètre, en pratique c'est impossible car on ne sait pas construire un monstre pareil, et encore moins l'envoyer dans l'espace. En fait, ce que je voulais dire, c'est que la possibilité de voir un homme sur la Lune avec un instrument donné dépend en théorie de sa résolution, mais pas en pratique, à cause de l'atmosphère. Mais en fait on est d'accord !
  4. Les étoiles « éclatées », c'est à tous les grossissements ? Effectivement les étoiles doivent être ponctuelles (à très fort grossissement : de minuscules disques). Il y a un problème et il faut le diagnostiquer. Surtout, ne crois pas sur parole ceux qui vont te dire qu'il faut collimater l'appareil ou que c'est un défaut optique : ce ne sont des hypothèses parmi d'autres. Questions pour diagnostiquer le problème : Regarde les composants optiques : miroir primaire, lame de fermeture, renvoi coudé. Est-ce qu'ils sont en bon état. (Hypothèse : le renvoi coudé est fendu, quelque chose comme ça.) Quand tu pointes une étoile, au début elle n'est pas nette. Alors tu fais la mise au point. Expérience : dessine l'étoile 1) lorsqu'elle est presque nette, 2) lorsqu'elle est au mieux, et 3) lorsque tu continues à tourner la molette de mise au point et qu'elle redevient presque pas nette (attention : je n'ai pas écrit « pas du tout nette » mais « presque pas »). Montre les dessins, ça donnera une idée. C'est pour savoir si c'est un problème de collimation (mais cette histoire d'étoile « éclatée » suggère autre chose). Quand tu fais la mise au point et que tu dépasses l'endroit où elle est à peu près correcte, est-ce que le défaut change de direction et devient perpendiculaire ? (Si oui c'et de l'astigmatisme.) (Tu parles d'un petit jet, donc peut-être quelque chose d'allongé ? Si oui, regarde dans quelle direction il est allongé, et si la direction change lorsque tu dépasses la mise au point.)
  5. Je ne suis pas sûr que tout ait été dit. Dans ce sujet, il me semble qu'il y a 4 points qui font débat : 1. Le grossissement. 2. La résolution . 3. La quantité de lumière. 4. L'atmosphère. C'est le premier point qui a été le plus largement abordé. Le point 2 a été un peu abordé, les deux autres ne l'ont pas été à part une ou deux allusions au point 4. Or, fondamentalement, l'impossibilité théorique de voir un homme sur la Lune est un problème de résolution, pas de grossissement, et l'impossibilité pratique vient de l'atmosphère. J'imagine que les examinateurs jugeront selon le travail réalisé, même s'il n'aborde que le point 1. (C'est en tout cas un sujet très intéressant car il permet d'aborder pas mal de notions.)
  6. ZZZzzz : si ton but à terme est de faire de l'astrophoto facile, effectivement l'evscope a l'air d'un bon choix. Mais je ne rejetterais pas pour autant le petit Dobson (le 200 mm), qui apporte la facilité dont tu parlais, car l'evscope est limité en résolution, notamment en planétaire. Je pense que ces deux instruments sont complémentaires. (Et puis le petit Dobson coûte beaucoup moins cher.)
  7. Bonjour ! J'ai du mal à visualiser. Tu veux dire que tu vois plusieurs points ?
  8. Ce n'est pas primordial puisqu'on est très très très loin de pouvoir observer un homme sur la Lune. --------- LH44 : le pouvoir séparateur est lié à l'observation des étoiles doubles. Je préfère me baser sur la taille de l'image de diffraction, et ça permet de se raccrocher au cours de physique.
  9. Oui. Je choisirais plutôt dans les 500 nm mais ce n'est pas primordial.
  10. En cherchant des cours de physique de terminale, j'ai trouvé cette formule pour le rayon de la tache de diffraction (paragraphe "diffraction d'un laser avec une fente") : où λ est la longueur d'onde de la lumière et a est la dimension de la fente. Si on assimile l'ouverture d'une lunette à une fente, on n'est pas loin de la formule réelle (non vue au lycée, voir par exemple https://fr.wikipedia.org/wiki/Tache_d'Airy ) θ (rad) = 1,22 λ / a. La différence est que la formule du cours suppose que a n'est pas trop grand par rapport à λ. N'empêche, en négligeant cette supposition, on n'est pas loin. Si c'était moi, je prendrais la formule exacte avec 1,22 en citant une source et en l'admettant, parce qu'après tout la formule de la fente est admise elle aussi (j'ai vérifié).
  11. Je préconisais de partir de la taille de l'image de diffraction d'une source ponctuelle. Ça n'a pas été vu en cours ? (Je n'en sais rien.)
  12. Le pouvoir séparateur de l'œil, on s'en fiche. Calcule le pouvoir séparateur de la lunette de 1,25 m et compare-le avec la taille d'un homme sur la Lune.
  13. Tnemelc : OK, donc tu as montré l'impossibilité à partir d'une petite lunette du commerce. Elisa66 : prend le temps de lire cette discussion. Il y a plusieurs facteurs qui limiteront la visibilité d'un homme sur la Lune : − L'atmosphère qui brouille les images (mais il existe l'optique adaptative, et puis on peut envoyer un télescope en orbite). − La quantité de lumière reçue. La Pleine Lune a une magnitude de -12,7. Si un homme présente une surface angulaire x fois plus petite que la Pleine Lune, il brillera x fois moins. On peut ainsi calculer sa magnitude. Or il existe un lien entre le diamètre d'une lunette et la magnitude limite, on pourra donc calculer le diamètre de la lunette. Cet aspect (assez compliqué) n'a pas été abordé dans la discussion. − Le pouvoir séparateur de l'instrument. C'est sûrement le point le plus important. Ce serait moi, je partirais de la taille de l'image de diffraction d'une source ponctuelle, qu'on peut considérer comme la plus petite taille angulaire détectable par l'instrument (un objet plus petit fournirait une image de la même taille que la source ponctuelle, on ne pourrait donc pas le distinguer). Le pouvoir séparateur dépend du diamètre, on pourra donc calculer le diamètre d'une lunette ayant le pouvoir séparateur en question. C'est le calcul le plus facile, mais il a été peu abordé ici, peut-être parce que le concept de diffraction n'est pas facile. − Le grossissement. Là aussi le calcul est facile, mais moins intéressant car ce problème n'est pas un problème de grossissement (on peut toujours changer le grossissement d'une lunette on monter en série des multiplicateurs de focale − lentille des Barlow) : grossir plus une image ne montre pas plus de détails ; c'est la même image, avec les mêmes détails, mais plus grosse. ------------------------- Du coup je fais le calcul de la magnitude d'un homme à la distance de la Lune, je suis vraiment curieux de savoir combien ça fait... Je vais faire les calculs de surface angulaire en secondes d'arc au carré, que je note s². − La Lune est à 375.000 km de la Terre en moyenne. À cette distance, une longueur de l = 1 m est vue sous un angle a = l / D (radians), soit (après conversion) 5,5E-04 seconde d'arc. − La Lune fait 32' de diamètre en moyenne, donc 16' de rayon, soit R_L = 960". Surface angulaire : S_L = π × R_L² = 2,9E+06 s². − L'homme fait en gros 2x0,5 m, donc est vu sous une surface angulaire S_H = 11E-04 × 2,75E-04 = 3,025E-07 s². − Le rapport des quantités de lumière est égal à S_L / S_H ~ 10^12. − Quand on ajoute +5 magnitudes, on divise la quantité de lumière par 10². Donc pour diviser la quantité de lumière par 10^12, il faut ajouter 6 fois +5 magnitudes, soit 30 magnitudes. − Magnitude de la Pleine Lune : -12,7. On en déduit (sauf erreur de calcul) que l'homme est de magnitude 17,3. C'est la magnitude atteinte par un télescope d'un peu moins de 1 mètre de diamètre. Une telle magnitude est tout à fait observable avec un instrument terrestre suffisamment gros. Reste à savoir si on distinguera autre chose qu'un petit point lumineux... (Sauf erreur de calcul)
  14. Bonjour ! Tes calculs ne sont pas très clairs, tu devrais indiquer ce que tu calcules précisément. Par exemple pourquoi utilises-tu un grossissement de 45 fois ? Si j'ai bien compris, tu calcules la taille sur la Lune qui, grossie 45 fois, fera un angle égal au pouvoir séparateur de l'œil. Du coup, quelle est ta conclusion ? Que grossir 45 fois est insuffisant pour voir un homme sur la Lune ? En quoi ça répond à la question de départ ? (Dans ce cas il n'y a qu'à grossir plus, peut-être...)
  15. Comme l'a dit quelqu'un plus haut (je ne sais plus qui, mais c'était une des interventions les plus importantes !), il faut éviter de faire les calculs intermédiaires avec des valeurs numériques. Au contraire, on emploiera le calcul littéral, et il n'y a pas besoin d'unités jusqu'au calcul final (où, là, il faut faire attention). Exemple : 1ère version Une homme sur la Lune mesure 1,7 m. Si la Lune est située à 3,75E+08 m, l'homme fera un angle égal à arctan(1,7 / 3,75E+08) = 2,60 E-07 rad, etc. etc. --> pas bien 2ème version Taille d'un homme sur la Lune : h = 1,7 m. Distance moyenne Terre-Lune : d = 3,75E+08 m. Angle que fait l'homme sur la Lune vu depuis la Terre : a. On a : tan(a) = h/d, donc a = arctan(h/d). Et ainsi de suite... C'est du calcul littéral, pas besoin de se poser des questions sur les unités, sauf à la fin lors de l'application numérique. --> bien !
  16. Ce que je proposais, c'est le produit complet.
  17. Si c'est pour utiliser avec un trépied photo, donc sans mouvement lent, il ne faudra pas compter grossir. Donc autant choisir une lunette courte. Est-ce que cette lunette est transportable ? https://www.astronome.fr/produit-medtp43-lunette-perl-alhena-102-500-az3-Prix-428-euro-id-1462.html (C'est une « vraie » monture, c'est quand même mieux qu'un trépied photo, mais c'est moins léger.)
  18. Peu importe, le calcul est correct. Et ta réponse est probablement celle attendue.
  19. La nébuleuse diffuse la plus spectaculaire de l'été, c'est la sous-estimée M17, et elle est plus haute que la Lagune. Mais je ne sais pas si ce sera suffisant. Sinon, en effet il y a les amas globulaires, dans l'ordre d'ascension droite : M3, M5, M13 et M92. Pour les amas ouverts, il y a surtout M11, aussi spectaculaire que M13 si le ciel est noir (tu as un 250 mm, c'est bien ça ?), mais en deuxième partie de séance, juste avant M17. Entre temps, les deux nébuleuses planétaires incontournables : M57 et M27. Expliquer que pour M27, on ne voit pas l'anneau car il est orienté de profil et non de face. Avant la tombée de la nuit, il y a les étoiles doubles : Izar si ça ne turbule pas, Ras Algethi, Albiréo, sans oublier la Polaire ! Les galaxies, c'est difficile avec du public. Et celles de la Grande Ourse commenceront à être un peu basses.
  20. Si les contours sont nets, c'est bon : il n'y a pas de problème de mise au point, collimation, mise en température, etc.. Ce week-end la Lune était presque pleine, son disque était donc peu contrasté. Il faut regarder uniquement du côté du terminateur : c'est là qu'on voit le relief, les ombres des cratères, tout ça. Le reste du disque est à peu près lisse et peut en effet donner une impression de flou.
  21. Normalement tu dois savoir calculer l'angle que fait un astronaute sur la Lune vu depuis la Terre. Mais ça se fait avec un dessin (je trouve). Dessine un triangle ABC rectangle en B, avec A à gauche, B à droite, et C au-dessus de B à la verticale. On aplatit le triangle : A est tout à gauche, AB est beaucoup plus grand que BC. A, c'est l'observateur sur Terre. B, c'est les pieds de l'astronaute, et C est sa tête. AB = distance de la Terre à la Lune (en gros). BC = taille de l'astronaute. L'angle cherché est Â, et on sait que tangente  = côté opposé sur côté adjacent. On en déduit Â. La difficulté, c'est de ne pas s’emmêler avec les unités d'angles.
  22. Bonjour ! Ce qui me gêne, c'est le 2) : les céphéides sont un peu hors-sujet ici, sauf cas particulier (observation de céphéide, ou d'un amas d'étoile contenant une céphéide). En fait, les céphéides sont utiles pour déterminer la distance d'amas d'étoiles et de galaxies (en trouvant des céphéides dedans). Pour trouver la distance d'une étoile, on utilise la parallaxe si elle proche, sinon son type spectral : de son type spectral on en déduit sa magnitude absolue, et de sa magnitude absolue et sa magnitude apparente, on en déduit sa distance. Par exemple Deneb, trop lointaine pour avoir une parallaxe précise, est une supergéante bleue d'après son spectre, or on connaît la magnitude absolue d'une supergéante bleue, on en déduit une valeur approchée de sa distance : m - M = 5 log d (ou le contraire). (Et comment connait-on les magnitudes absolues en fonction des types spectraux ? Ça a été calibré à partir d'étoiles dont on connaît la distance grâce à la parallaxe, ou bien à partir d'amas ouverts. Les étoiles dans un amas ouvert ont un mouvement propre qui diverge depuis un point que l'on peut déterminer, et la façon dont elles divergent donne leur distance.) Oui si l'étoile est au début de sa vie ou bien en fin de vie. Si elle n'est ni l'un ni l'autre, elle est sur la séquence principale et on ne peut pas en dire plus. Par exemple le Soleil va rester près de 10 milliards d'années sur la séquence principale. Mais la spectroscopie permet d'en savoir plus, peut-être en mesurant l'abondance des éléments lourds ou quelque chose comme ça. Oui, on déduit plein de choses à partir du spectre... Oui : il existe des relations masse/luminosité et diamètre/luminosité. Voir par exemple Clefs pour l'astronomie, de J.-C. Pecker, un vieux livre qu'on trouve peut-être dans les bibliothèques et qui est lisible par un élève de terminale motivé (il y a quelques formules, mais pas de calculs).
  23. Adamckiewicz : ton correcteur ne connaît pas Albiréo...
  24. Merci pour le retour ! Finalement tu as un peu dépassé le budget initial... Le court F/D ne doit pas être trop gênant parce que le diamètre n'est pas tellement grand. Attention : l'aberration chromatique ne se voit pas forcément, elle se manifeste sous la forme d'une perte de contraste, par exemple les détails lunaires seront moins tranchés, mais tu ne t'en apercevras qu'en comparant avec une lunette sans chromatisme (une 100/900 ED par exemple, qui est nettement plus chère). Bref, en attendant d'être riche tu vas pouvoir bien t'amuser. En particulier j'espère que tu as l'occasion de découvrir la Lune en ce moment (elle est dans une configuration très intéressante !)
  25. Protéger l'observateur n'est pas l'essentiel, c'est le ciel que l'on observe, c'est le ciel qu'il faut protéger. Après, oui, il faut que les yeux soient parfaitement accoutumés à l'obscurité. Mais ce dont tu parles ne fait que ça. (Si on veut observer depuis chez soi, je dirais que le plus simple est de déménager... )
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