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Salut toutétous,

 

Il y a une question qui me turlupine (acothèque) depuis belle lurette.

 

Quand un clocher d'église sonne les coups de l'heure, est-ce que ça commence à l'heure, est-ce que ça fini à l'heure, ou alors c'est réglé de sorte que l'heure tombe exactement au milieu des tintements?

 

C'est pour régler l'horloge atomique de mon goto.

 

Patte.

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A mon humble avis, et mon avis est souvent celui auquel je me réfère lorsque je veux obtenir une réponse sincère et objective, à mon avis, je dirais que ça commence pile au moment où l'on atteint l'heure. Genre : 18h59m59s, rien. Mais 19h00m00s, ça bling bling de la ferraille.

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L'inspecteur BaF mène l'enquête...

 

Dans un clocher "classique", pas informatisé, c'est un mécanisme qui commande le déclenchement du marteau et de la cloche. Ensuite, rien ne permet de prévoir à quel(s) moment(s) précis le marteau cognera sur ladite cloche, à cause des frottements et inerties qui changent en permanence, et donc l'instant exact de la fin est imprévisible, mécaniquement.

 

Donc le clocher sonne l'heure au début ;)

 

 

 

Pfffiouuu... Vais aller prendre un Efferalgan, moi...

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Houlàààà, cela se complique!

 

Faudra également tenir compte de la vitesse de propagation du son (pour cela il faudra avoir une idée précise de la distance du clocher, de la direction et vitesse du vent, voire même de la température/pression atmosphérique)

 

Pas sorti de l'auberge là.

 

Patte.

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A mon avis, et je le partage, c'est la seconde série qui donne l'heure exacte. Car pourquoi y a t-il deux séries de cloches? Oui, hein, pourquoi? Et d'abord, pourquoi les cloches?

Parce qu'on les entend de loin! Et parce que, dans le temps (:be:), les gens aux champs n'avaient pas de montre. Triste époque où, la nuit, les mêmes gens étaient plongés dans le noir...

Donc, la première série de coups étaient destinée à attirer leur attention. Tiens, c'est l'heure... Mais comme ils étaient pris au dépourvu, tout accaparés par le dur labeur de la terre, ils n'avaient pas pu compter. Et donc, le curé, magnanime, resonnait une deuxième série de coups que, cette fois, ils avaient le temps de compter....

 

Ah mais! J'en sais, des choses!

 

:be:

 

PS: finalement, aucune des deux ne doit être exacte, parce que le curé, il s'en moque du goto de Patte!

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Oui mais bon avec ou sans tout ça comment régler mon gode où?? Il fait encore ce que bon lui semble le coquin!

 

Alors maintenant je suis en train de me peaufiner un clepsydre et les cloches n'ont qu'à revenir pleines de chocolat au début du printemps, quand aux douze coups de minuit les galaxies Coma-Virgo culmineront plein Sud...

 

Patte.

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Salut toutétous,

 

Il y a une question qui me turlupine (acothèque) depuis belle lurette.

 

Quand un clocher d'église sonne les coups de l'heure, est-ce que ça commence à l'heure, est-ce que ça fini à l'heure, ou alors c'est réglé de sorte que l'heure tombe exactement au milieu des tintements?

 

C'est pour régler l'horloge atomique de mon goto. Patte.

 

Bonjour Patrick, :)

 

Tu me fais très plaisir en posant cette question, une des deux fondamentales dans l'histoire de l'astronomie !… Non, c'est très sérieux ce que je dis ;) : si l'astronomie en est là où elle est aujourd'hui c'est qu'elle a réussi a résoudre les deux défis fondamentaux qui bloquaient tout calcul mathématique de la position d'un astre dans le ciel :

 

*1°) avoir un calendrier stable et précis sur plusieurs millénaires ;

 

*2°) avoir des instruments pouvant donner l'heure exacte au moins à la seconde près.

 

Le premier défit fut réglé en 46 avant Jésus-Christ par l'empereur romain Jules César selon les recommandations de l'astronome égyptien Sosigène d'Alexandrie qui a introduit notre calendrier presque actuel dit "Julien" (légèrement amélioré en 1582 par le pape Grégoire XIII qui a institué le calendrier actuel dit "grégorien").

 

Le deuxième défit ne put être réglé que vers 1845 avec la transmission par télégraphe électrique de l'heure calculée à l'observatoire de Paris avec celle de l'observatoire de Greenwich. Tu notes, Patrick, que ton horloge atomique pour ton "go to", ne procède pas autrement…

 

Mais pour le bon peuple, il était vital, dans les pays chrétiens, d'être au courant de l'heure des offices religieux sous peine d'encourir les châtiments divins pour ne pas avoir loué le Seigneur à trois moments précis de la journée : d'où les trois sonneries de l'Angélus, à sept heures du matin, à midi, et à sept heures du soir. Ces sonneries devaient être audibles en pleine campagnes, d'où le fait que les cloches des églises sont situées au sommet des clochers, lesquels ont été battis le plus en hauteur possible compte tenu des possibilités du bâtiment de l'époque.

 

Dans mon Auvergne jolie, dans mon chef-lieu de canton de Maurs-la-jolie (2 253 habitants) j'ai la chance de pouvoir toujours entendre, en février 2008, les sonneries de l'Angélus, à deux clochers équidistants de ma demeure : celui de l'abbatiale Saint Cézaire à Maurs (bâtiment du onzième siècle, remanié depuis), et celui plus modeste de l'église Saint Étienne (bâtiment très récent, du seizième siècle seulement) à Saint-Étienne-de-Maurs.

 

Saint Étienne est une toute petite commune (622 habitants), mais ses sonneries de l'heure (de 7 heures du matin à dix heures du soir, pour s'adapter au rythme de vie actuel les cloches ne sonnent plus la nuit depuis les années soixante-dix) sont précises à la seconde près car réglées par l'émetteur radio-piloté de Francfort-sur-le-Main en Allemagne "DCF77" (qui émet sur 77 kilohertz). Et pour répondre à ta question Patrick, c'est à seize heures zéro minute et zéro seconde que retenti le premier des quatre coups annonçant quatre heures de l'après-midi. Ses cloches ne sonnent qu'une fois.

 

Les cloches de l'abbatiales Saint-Cézaire, également radio-pilotées par "DCF77", sont plus capricieuses : parfois on ne les entend pas, parfois si, et dans ce cas elles re-sonnent l'heure deux minutes après…

 

Ça va peut-être vous paraître curieux, mais à la belle saison j'ai souvent entendu des touristes d'un certain âge venus de l'Ile-de-France dire chez les commerçants maursois : « Ah, c'est merveilleux ici d'entendre la sonnerie des cloches, comme en région parisienne dans notre jeunesse !… ».

 

Patrick, figure-toi que dès que j'ai eu ma première montre (c'était bien sûr une montre à ressort) pour ma communion solennelle (donc à douze ans), j'ai toujours voulu qu'elle indique l'heure précise à la seconde près !… Et pour cela je devais la régler chaque matin car j'avais constaté une "dérive" de six secondes en avance par jour. N'ayant pas le téléphone à la maison pour appeler l'horloge parlante de l'observatoire de Paris (Odéon 84.00), je prenais les quatre tops de l'horloge parlante transmis par l'émetteur 1 829 mètres grande ondes situé à Allouis dans le Cher, retransmettant le programme "France 1 - Paris Inter" devenu le 8 décembre 1963 "France Inter".

 

Et grâce à ma montre réglée à la seconde près j'ai pu constater que les Anglais n'avaient pas les mêmes conventions horaires que nous : sur 1 500 mètres grandes ondes le poste radiophonique de la BBC (émetteur de Droitwich) faisait entendre à 15 heures 59 minutes 45 secondes la première note mélodieuse de "Big Ben" et c'est à 16 heures zéro minute zéro seconde que l'horloge de Westminster faisait retentir le premier des trois coups de trois heures de l'après-midi, car à seize en France il était quinze heures à Londres vu que la Grande-Bretagne restait fidèle au Temps Universel…

 

Et puis, Patrick, il y aura quarante ans cette année, au printemps 1968, j'ai été très malheureux : ces crétins de syndicalistes télécommunicants français (j'ignorais alors que je serai un jour leur collègue) ont coupé les lignes téléphoniques de l'horloge parlante, plus moyen d'avoir d'heure de référence !… J'ai alors constaté avec indignation qu'au bout de deux semaines il y avait plus de quarante cinq secondes d'écart entre l'heure du carillon d'Europe n°1 et l'heure de la première chaîne de la télévision. Et sais-tu Patrick comment j'ai réussi à déterminer que c'était l'heure de la "pendule à l'escargot" de la télévision française qui était exacte et non celle d'Europe n°1 ? C'est grâce au poste de radio "Bruxelles 1" sur petites ondes, qui continuait; lui, à diffuser à chaque heure les six tops horaires internationaux, le sixième indiquant précisément seize heures zéro minute zéro seconde. Comme quoi, vive la Belgique !…

 

Roger le Cantalien (dingue de la précision horaire…). :rolleyes:

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!ph34r!Putain de pollution sonore !!!

 

Bonjour Moebius 9, :)

 

J'ignore l'âge que tu as, mais si tu avais comme moi entendu des témoignages sur la sonnerie des cloches le lundi 11 novembre 1918 à onze heures du matin, tu penserais peut-être autrement…

 

Voici ce que ma mère, qui avait huit ans (née le 21 juillet 1910) m'avait raconté au sujet de cette mémorable matinée :

 

Ça faisait plusieurs années que les rumeurs annonçaient que la fin de la "Grande Guerre" (qui a débuté dans toute la France avec la sonnerie du tocsin le samedi 1er août 1914 entre quatre et cinq heures de l'après-midi) était imminente, et puis chaque fois ces rumeurs s'estompaient, et le nombre de morts et de mutilés dans cette affreuse boucherie innommable augmentait sans cesse..

 

Au matin du jour de la Saint-Martin, le lundi 11 novembre 1918, ma mère était en classe comme d'habitude à l'école primaire d'Antony (Seine) lorsqu'elle voit à onze heures moins vingt la porte de la classe s'ouvrir : mon grand-père déclare à la directrice « Je viens chercher ma fille Charlotte, l'Armistice a été signé ce matin à cinq heures par les Boches, il entrera en vigueur à onze heures !… ». La directice, Madame Bernard, lui répond sèchement qu'elle n'a pas été informée que l'Armistice avait été signé. Et puis, pour le ridiculiser devant les autres élèves, elle lui déclare : « On va bien voir si ce que vous avez dit est exact, je vais téléphoner à l'Inspection académique de Paris ». Elle va donc dans le bureau directorial où trônait un combiné téléphonique (appareil encore très peu répandu à cette époque) et demande à l'opératrice des PTT (à cette époque il n'y avait pas encore l'automatique) de lui passer tel numéro à Paris. Deux minutes après elle l'obtient, et devient blanchâtre !… L'Inspection académique lui confirme la signature de l'Armistice et lui ordonne même de libérer tous les élèves pour qu'ils apportent la bonne nouvelle chez eux !…

 

Et au moment de quitter l'école les cloches de l'église Saint-Saturnin d'Antony, reprises rapidement par les clochers des deux couvents de cette bourgade se mettent à sonner à toute volée !… Et ma mère m'a raconté que les cloches ont ainsi sonné pendant VINGT MINUTES sans s'arrêter !… Ce fut sans doute pareil dans toutes les communes de France, du coup les Paysans ont abandonné leurs travaux des champs pour aller au bourg obtenir la confirmation de la fin des hostilités, ce fut alors partout une fête mémorable qui dura tout l'après-midi et même très tard dans la soirée. Ça ne s'est plus jamais reproduit en France !… Ma mère m'a en effet dit que lors de la Libération de Paris en août 1944 la fête ne fut pas aussi grande…

 

Comment mon grand-père, un brave maraîcher, titulaire du seul certificat d'études primaires, avait-il su avant tout le monde que l'Armistice était signé ? Eh bien, c'était tout simplement qu'il revenait par le chemin de fer (l'actuel RER B ) des Halles de Paris où il était allé vendre ses fruits. Et là, il avait entendu cette excellente nouvelle que tout le monde s'échangeait sous le manteau. Lors du trajet le ramenant à Antony il s'était empressé de la faire savoir aux autres voyageurs de ce train à vapeur…

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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ben le clocher, c'est là qu'on sonne.

 

Bonsoir Patrick, :)

 

Tu as presque trouvé : la lettre "i" c'est la voyelle, alors que le clocher c'est la consonne (là qu'on sonne). N'est-ce pas Toutiet ? ;)

 

Roger. :rolleyes:

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Effectivement Roger,

 

mais je n'ai pas cru nécessaire d'expliciter.

 

Cependant il y a toujours un truc qui cloche avec mon gotoù à clepsydre atomique: je n'arrive pas à savoir comment le connecter à un PC pour regarder le ciel avec un logiciel.

 

Patte.

 

PS: fort bien Jeff!

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