Aller au contenu

Seisme japon


José9

Messages recommandés

N'oublie pas en plus du nombre leptonique, les formule d'Euler et de Rankine (celle touchant la RDM puisqu'ils ont plusieurs formules attachées à leur nom chacun) que Lasilla aime bien.

Modifié par jarnicoton
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 1,5k
  • Créé
  • Dernière réponse

Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

D'après ce que j'ai pu entendre dire sur ce procédé, ils attendent le feu vert pour développer cette énergie (et aussi les $$$). Seulement, en face il y a le pétrole donc c'est pas encore gagné. Et j'ai une idée sur les investisseurs potentiels... quand il n'y aura plus assez d'argent à gagner dans l'or noir bien sur!

 

M'est avis que c'est encore un de ces pétards mouillés avec un cout mal calculé.

30E ça doit juste être le cout au kilo des algues qui font un baril et encore avec des ouvriers sous payés au noir.

 

En admettant que ça marche et que ce soit rentable, on met en culture 30km2 en butant tout ce qui pourrait étouffer en dessous ou gêner les cultures ?

On débouche ensuite sur du carburant à base d'huile de poisson... double effet kiss kool :D

 

L'énergie à partir de plantes...

On nous a déjà fait le coup avec les biocarburants.

Ca débouche sur de gros effets de bord bien connus dus à la monoculture intensive et actuellement ça aurait un ascendant transgénique pour plus d'efficacité.

 

Les plantes à huile et à sucre sont pourtant à gros rendement énergétique dans le monde végétal mais bien insuffisant pour contrebalancer les surfaces et le travail de production.

 

A se demander si ceux qui parlent d'énergie de source végétale ont la moindre idée de la différence de puissance entre une ampoule et une machine à laver.

C'est plus facile de crier au lobby que de voir les bogdas de l'énergie.

Le premier qui trouvera une énergie alternative viable se fera des c:censuré:les en or.

Evidement les bogdas énergétique parlent toujours de lobby quant ils font faillite :be:

 

Bon ciel

Modifié par Leimury
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Non , il y avait un clampin avec un éteignoir qui se fadait toutes les bougies , au lever du soleil ! ;)

 

Et le soir un "allumeur de réverbères" qui rallumait tout en criant : "dormez , braves gens !"

 

:D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si , et je dis bien SI , le nucléaire et ses risques n' avaient pas , depuis 40 ans alimenté nos besoins en énergie , et SI nous nous étions contenté des énergies d' alors ( charbon - pétrole) , où en serions nous du point de vue du réchauffement de la planète et de la respirabilité de nos airs ?

 

je pense déjà avoir répondu à cette question, à plusieurs reprises, mais je résume : Non, il n'y a pas aujourd'hui, pas plus qu'il n'y avait il y a 40 ans, d'alternative au nucléaire si on maintient notre modèle ridicule de société en "croissance" éternelle de production de marchandises, avec une constante croissance de la consommation énergétique.

 

Il ne fallait pas entrer dans le nucléaire.

 

Il faut maintenant décider d'en sortir, et étudier comment cela peut se faire, sachant que l'objectif n'est pas négociable avec notre survie à court/moyen terme. :refl:

 

Poser la question sous la forme où tu la poses, sans remettre en question ces fameux "besoins en énergie" (qui ne sont des besoins que dans la mythologie libérale du développement technique) est forcément biaisé. c'est encore une variante du "le nucléaire ou l'âge de pierre". :cool:

 

Moi, je reprends la phrase de Beam que j'aime bien. Je veux la préhistoire sans radiations.

 

IND_11_13_02.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Trouvé aujourd'hui sur http://www.lepoint.fr (j'adore le dernier paragraphe) :

 

Ces experts français au chevet de la centrale de Fukushima

 

L'appel à l'aide de Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, confronté à une situation toujours plus complexe après la détection de plutonium dans le sol du site et la découverte d'importantes quantités d'eau très fortement radioactive, a été entendu. Deux spécialistes français du nucléaire ont été chargés de lui prêter main forte.

 

Il s'agit de deux experts de la société Areva, dont l'un travaille également pour le Commissariat à l'énergie atomique (Cea) au démantèlement et à l'assainissement de la première usine française de retraitement des combustibles usés de réacteurs nucléaires, à Marcoule, dans le Gard. Tous deux sont des spécialistes du traitement des effluents radioactifs et notamment de l'eau contaminée. Ces deux employés d'Areva ont quitté la France lundi et sont d'ores et déjà arrivés à Tokyo au Japon.

 

 

Sur place, ils doivent rencontrer les équipes de Tepco afin de les aider à trouver la meilleure méthode pour récupérer l'eau radioactive découverte dans les installations de la centrale et qui gêne les interventions des employés de l'opérateur. Toutefois, Areva précise que les deux experts ne se rendront pas sur le site de Fukushima. Pour l'heure, il n'est pas non plus prévu que l'entreprise française prenne elle-même en charge l'évacuation des eaux contaminées.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Poser la question sous la forme où tu la poses, sans remettre en question ces fameux "besoins en énergie" (qui ne sont des besoins que dans la mythologie libérale du développement technique) est forcément biaisé. c'est encore une variante du "le nucléaire ou l'âge de pierre".
Je veux la préhistoire sans radiations.

 

ce ne sont peut-être que des besoins dans la mythologie libérale du développement technique, mais personnellement, étant sûrement moralement faible et de santé un peu fragile, je l'avoue, je préfère être un peu (tout petit peu) chauffé l'hiver, et étant myope et astigmate, je préfère la lumière d'une ampoule électrique à celle d'une bougie.

je mange peu de viande et j'aime le poisson cru, mais de temps en temps j'apprécie assez de me faire un bon petit plat et j'ai honte de l'avouer : allumer simplement la gazinière me facilite la tâche.

ceci étant, j'ai des loisirs simples : je n'ai pas d'ipad, d'ipod, d'itruc mais un ordinateur que j'alimente en le branchant simplement sur le secteur.

 

alors la préhistoire, même sans radiations : non merci :) .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je veux la préhistoire sans radiations.

 

tu serais chouette en Cromagnon, vêtu en peau de bête que tu aurais chassé, dans ta grotte... :D

dis la préhistoire ok mais après la découverte du feu hein, parce qu'en hiver sinon on va se les geler... :p

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ces experts français au chevet de la centrale de Fukushima

 

:b: Vraiment quelle étrange idée de la part des Japonais, d'aller demander de l'aide à Areva, à Anne Lauvergeon (j'ai vu qu'elle était du voyage). Qu'est-ce qu'ils vont pouvoir leur apporter comme aide ?

 

C'est aux Russes et aux Ukrainiens qu'il fallait faire appel. Eux, ils savent, ils ont déjà affronté l'ennemi. :refl:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Scopy

Il y avait des avions et des voyages dans les années 70s, il me semble...

Je ne qualifierais pas les années 70s de "préhistoire" :) .
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour reprendre la question de Human Go To: "Avions nous de le choix ?" je crois bien que nous avions le choix!!! :)

 

Il faut quand même se souvenir que la France et le Japon sont les deux seuls pays à avoir choisi une politique énergétique fondée en très grande majorité sur le nucléaire. Il faut rappeler que les autres pays occidentaux n'ont pas fait ce choix la.

 

La plupart des autres pays européens tout comme les USA (qui ont un moratoire sur toute nouvelle centrale depuis plus de 20 ans), n'ont pas du tout eu cette stratégie du "tout nucléaire". Cela ne les a pas empêché de suivre ou même conduire les évolutions économiques depuis 35 ans, et cela souvent bien mieux que la France, me semble t'il.

 

Je n'ai pas en effet souvenir que la France ait particulièrement brillé durant ces derniers 35 ans en matière économique du fait de son indépendance énergétique consécutive au nucléaire à bas coûts... Ce serait même plutôt le contraire, non ?

 

La manière dont les décisions ont été prises en France à ce sujet sont connues: Le choix français du tout nucléaire a été dans les années 70 un choix technocrate, sans débat public et dans un climat de répréssion de toute idée alternative, assimilée à un discours gauchiste. La décision a été prise par le Président Giscard et un lobby de superpolytechniciens désireux de créer une énorme filière industrielle justifiant et pérénisant leur propre main mise technique, politique et économique sur le pays. C'est pas plus compliqué que cela...

 

Comme par hasard, c'est un système analogue, controlé par l'élite de Todai, l'université de Tokyo (Super X-Ena), qui prévaut au Japon...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour rappel, part de l'électricité nucléaire dans la production nationale:

 

France: 75%

 

Japon: 29%

Allemagne: 26%

UK: 18%

USA: 20%

Canada: 15%

Espagne: 17%

 

 

De 99 à 20009,

 

L'Allemagne a baissé de 31 à 26¨%

L'UK de de 29 à 18% !!

L'Espagne de 31 à 17 % !!!

 

Sources:

http://www.world-nuclear.org/info/nshare.html

 

La France, elle, a maintenu ses 75% ... Dans le monde occidental, c'est une aberration...

Modifié par PierreDesvaux
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le plus fou, c'est que, avec une production énergétique à bas coûts et une filière industrielle nucléaire forte incluant formation, recherche, sous traitance, diffusion des techniques, etc, la France aurait dû largement outperformer et dépasser tous les autres pays d'Europe et d'ailleurs, durant ces dernières 35 années...

 

Résultat ? la France a simplement maintenu ou se traine, avec une désindustrialisation accélérée. La filière nucléaire a tout simplement largement masqué l'appauvrissement global...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui, enfin...

 

L'Allemagne qui d'ici quelques années nous importera 10% de sa consommation energétique...

 

L'Espagne qui importe 80% de ses besoins energétiques primaires, dont 50% de la production energétique provient de combustibles importés (3% du PIB), qui a vu sa filière photovoltaïque entière se casser la gueule...

 

Sinon, on peut aussi parler de l'Australie qui a zéro nucléaire mais 40% charbon, 30% pétrole...

 

Le plus fou, c'est que, avec une production énergétique à bas coûts et une filière industrielle nucléaire forte incluant formation, recherche, sous traitance, diffusion des techniques, etc, la France aurait dû largement outperformer et dépasser tous les autres pays d'Europe et d'ailleurs, durant ces dernières 35 années...

 

Du coup, si on compare à l'Espagne, c'est bien le cas. Face à l'Allemagne non, mais il y a d'autres choses qui entrent en jeu (comme le fait que leurs entreprises soient deux fois moins taxées qu'en France, par exemple).

 

Bref, les parts du nucléaires en elles-mêmes ne veulent pas forcément dire grand chose, du moins si on estime que le charbon n'est pas cool. Si on regarde la production energétique par le charbon, il y a de bonnes chances que la France soit très bien placée (vers le bas)

 

Et de fait c'est bien le cas: source : la France n'est même pas dans le classement, par contre les pays que tu as cité comme ayant diminué leur nucléaire, eux...

(à noter cependant une "bonne" performance du Japon)

 

Bref, tout est question de choix. En France, on a simplement fait celui du nucléaire face au charbon/gaz/pétrole... On peut apprécier ou détester, mais pas dire que ça n'a servi à rien.

Modifié par Créateur de bugs
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a une question que je me pose. On parle bien des réserves de pétrole qui ne sont pas inépuisables (bon ok on a encore le temps de voir venir). Quid des réserves mondiales de combustible nucléaire ? Je tombe sur ça extrait de Wikipedia (encore ;) ):

 

Les réserves prouvées correspondent à cent quarante ans de production6 ce qui est un ordre de grandeur courant en matière de prospection minière ; l'équilibre se faisant quand les conditions ne justifient pas un effort de prospection supplémentaire7. Cette évaluation est très fortement dépendante des conditions économiques. Selon l’Agence pour l'énergie nucléaire, il y a encore assez d’uranium pour répondre à la demande mondiale pendant au moins un siècle8 à condition que cette demande n'augmente pas. La consommation d'uranium représente 5,8 % de la production énergétique contre 33,2 % pour le pétrole9, si l'uranium devait remplacer le pétrole il faudrait diviser par six cette durée.

 

Il est peut-être là notre Salut ! Allumons tout à fond les ballons, et d'ici 50 ans plus de combustible ? :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Euh, quand on compare 75 à 25, il est difficile de dire que les chiffres ne veulent pas dire grand chose.. ;) On ne parle plus de quelques % de différence...

 

C'est tout simplement de deux choix fondamentaux qu'il s'agit, d'un coté, le choix "raisonnable" de la plupart des pays européens et occidentaux, celui de panacher les différentes sources d'énergie, et de l'autre, celui absolument étonnant de la France fait il y a 35 ans, (c'est aussi celui des ex pays communistes), de privilégier de manière massive un seul modèle energétique, le nucléaire.

 

Le hic, c'est que quand le choix du tout nucléaire a été fait en France, c'était précisément que cela devait donner à la France un avantage comparatif décisif, en générant une énergie à bas coût et en créant un pôle puissant de haute technologie... Or, ce que l'on a vu, c'est que ces deux éléments n'ont pas permis à la France de dépasser plus qu'une simple moyenne de croissance européenne.

 

Donc, en effet, ce choix à l'encontre de tout ce qu'ont fait les autres, eh bien, il faut oser le dire, cela n'a servi absolument à rien puisqu'il n'y a pas eu d'avantage décisif et que la France n'est pas sortie du peloton!

 

(en ce qui concerne l'Espagne, ce pays a bien évidemment sur 35 ans progressé incroyablement plus vite que la France. Il y a 35 ans, l'Espagne, c'était la dictature et le moyen age économique).

 

Il est aussi à noter que depuis dix ans, la plupart des pays européens et occidentaux ont réduit de manière significative leur part nucléaire, alors que la France est restée fierement arqueboutée à ses 75%...

 

Alors, pourquoi ? pourquoi cette exception française ? pourquoi cette volonté française de conserver à tout prix un modèle que tous les autres n'ont jamais adopté, ou réduisent drastiquement depuis des années ? pourquoi toute véléité de discuter à ce sujet est elle immédiatement écrasée sous pretexte de gauchisme ou de volonté de retourner à la bougie ?

 

Parce que cela touche à un problème français de fonds ? parce que le nucléaire est désormais un trop gros gateau, prébende d'une élite (...)technicienne décisionnaire ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est tout simplement de deux choix fondamentaux qu'il s'agit, d'un coté, le choix "raisonnable" de la plupart des pays européens et occidentaux, celui de panacher les différentes sources d'énergie, et de l'autre, celui absolument étonnant de la France fait il y a 35 ans, (c'est aussi celui des ex pays communistes), de privilégier de manière massive un seul modèle energétique, le nucléaire.

 

Ok, on est d'accord alors. ;)

Je voulais juste relativiser ça effectivement, parce que ce problème du choix entre différentes sources polluantes n'est pas forcément toujours pris en compte.

 

 

Le hic, c'est que quand le choix du tout nucléaire a été fait en France, c'était précisément que cela devait donner à la France un avantage comparatif décisif, en générant une énergie à bas coût et en créant un pôle puissant de haute technologie... Or, ce que l'on a vu, c'est que ces deux éléments n'ont pas permis à la France de dépasser plus qu'une simple moyenne de croissance européenne.

 

Je ne suis pas d'accord. Pas parce qu'on est la Xe puissance économique, mais parce que ce dont tu parles dépend d'infiniment plus de choses que les sources d'énergie. Je citais plus haut l'Allemagne, qui taxe deux fois moins ses entreprises que nous (on pourrait prendre aussi les USA). Le problème est bien plus politique et social-économique qu'énergétique.

A la rigueur, le nucléaire a t-il peut-être à peine compensé certains problèmes franco-français ? C'est également trop rapide pour dire qu'il n'a servi à rien.

 

Alors, pourquoi ? pourquoi cette exception française ? pourquoi cette volonté française de conserver à tout prix un modèle que tous les autres n'ont jamais adopté, ou réduisent drastiquement depuis des années ? pourquoi toute véléité de discuter à ce sujet est elle immédiatement écrasée sous pretexte de gauchisme ou de volonté de retourner à la bougie ?

 

Parce que les Français aiment les gros trucs ?

Rien de mal tourné là dedans, mais c'est une constatation: si on reprend la comparaison avec l'Allemagne, tandis qu'eux ont développé un vaste réseau industriel composé de petites PME adaptatives et dynamiques, la France se concentrait sur d'énormes entreprises en oligarchies concentrant tout un tas d'activités. Economiquement et socialement, notre pays a une tendance très forte à la concentration, par rapport à pas mal d'autres.

 

Je ne pense pas que ce soit la seule cause, mais ça a certainement joué. Et c'est partie directe de cette fierté française à se prévaloir être fleurons du nucléaire: cocorico.

Modifié par Créateur de bugs
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Poser la question sous la forme où tu la poses, sans remettre en question ces fameux "besoins en énergie" (qui ne sont des besoins que dans la mythologie libérale du développement technique) est forcément biaisé. c'est encore une variante du "le nucléaire ou l'âge de pierre"

 

La partie en gras montre que TU biaises ma/mes questions !

 

Je me demandais juste SI nous n' avions pas (nous , tous les pays ) un peu redescendu le taux de l' effet de serre en employant peu ou prou cette énergie moins polluante que le charbon ou le pétrole !

 

Je ne vois pas là , la trace d' une incitation à continuer , ou à creuser des grottes !

 

Mais Julie m'a répondu avec un lien qui "prouve" de manière indiscutable que le réchauffement/dérèglement n' a JAMAIS existé , sauf pour le GIEC !

 

Donc ma question ne vaut rien ! ( et comme il n' y a pas eu de réaction à ce lien , je suppose que vous l' approuvez tous ! )

 

Modifié par HUMAN GO TOO
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le plus fou, c'est que, avec une production énergétique à bas coûts et une filière industrielle nucléaire forte incluant formation, recherche, sous traitance, diffusion des techniques, etc, la France aurait dû largement outperformer et dépasser tous les autres pays d'Europe et d'ailleurs, durant ces dernières 35 années...

 

Résultat ? la France a simplement maintenu ou se traine, avec une désindustrialisation accélérée. La filière nucléaire a tout simplement largement masqué l'appauvrissement global...

 

C'était aux infos A2 d' hier soir :

 

Les investissements étrangers dans l'Hexagone ont augmenté de 22 % l'an dernier !

 

L'Agence française pour les investissements internationaux (AFII) a ainsi recensé 782 projets d'investissements qui ont permis de créer ou de préserver (dans le cas des entreprises en difficulté) 31.815 emplois en 2010. "Un nombre inégalé au cours des quinze dernières années", note Les Echos.

 

La France, 4e pays d'accueil des investissements étrangers

 

2010 "est une année record pour le nombre de projets et d'emplois créés", s'est félicité la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. Pour le gouvernement en tout cas, "la stratégie d'ouverture de la France porte ses fruits". "La France est un pays ouvert aux investissements, à tous ceux qui veulent créer de l'emploi", a affirmé le ministre de l'Agriculture et de l'Aménagement du territoire.

 

L'an dernier, l'Hexagone a été le quatrième pays d'accueil des investissements directs étrangers derrière les Etats-Unis, la Chine et Hong Kong, avec un montant total de 57,4 milliards de dollars investis, selon la CNUCED, la Conférence des nations unies pour le commerce et le développement.

 

Dénigrer en permanence , est peut être UN des éléments du frein dont tu parles !

 

C' est effectivement le sport National que de toujours TOUT critiquer , mais c'est vrai que c' est pour cette particularité que nous sommes sans doute le plus "connus dans le monde" !

 

A l' étranger , on entends souvent dire que le Français est une "grande gueule" , un "fainéant" , un "dragueur" , mais j' ai jamais entendu dire que nous étions "imbus et fiers de notre énergie nucléaire" ou des "assassins de l'humanité en puissance" !

 

Nous aimons nous auto-flageller et nous auto-critiquer et nous rabaisser ( le tout à tort ) !

 

Quel dommage , un pays que ses habitants critiquent , descendent en flamme , et qui s' étonnent de "moins bien rayonner dans le monde" ! ! ! !

 

Et si l'on changeait de mentalité , AVANT de changer autre chose !

 

Cocorico ( voix enrouée! ) :confused:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

...

Je me demandais juste SI nous n' avions pas (nous , tous les pays ) un peu redescendu le taux de l' effet de serre en employant peu ou prou cette énergie moins polluante que le charbon ou le pétrole !

...

 

La pollution atmosphérique, générée essentiellement par la combustion des hydrocarbures est responsable de plus de 300000 décès prématurés par an en Europe (source: OMS, à vérifier, ou académie de médecine), et celà ne parait pas poser de problème d'acceptation sociale particulier, je n'ai jamais vu quelqu'un renoncer à prendre sa bagnole pour ça, ni les écolos se coucher sur les autoroutes pour arrêter le trafic et protester contre ces meurtres.

(par contre, on s'inquiète beaucoup du temps qu'il pourrait faire dans 100 ans).

J'ai vu un chiffre de 10000 décès par an en France (pareil, source à vérifier, je n'ai retenu que l'ordre de grandeur), dû surtout à la pollution du trafic automobile. Bien plus dans des pays comme l'Allemagne ou la Pologne, utilisant massivement le charbon pour la production électrique.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Encore une fois, je n'ai jamais eu une opinion bien établie sur le nucléaire. J'ai fait partie de ces français qui ont suivi le discours ambiant et cru ce qu'on leur disait. Les événements actuels, le fait que j'ai vécu indirectement mais de près la crise japonaise, m'ont donné à réfléchir...

 

- Il y a 35 ans, on nous a parlé des impératifs d'une indépendance énergétique. C'était la crise du pétrole, la crainte d'une hausse des prix catastrophique, la main mise des pays arabes (si si, déjà!! ) sur l'énergie du monde occidental. Il s'agissait d'un impératif stratégique, d'un choix destiné à donner à la France un avantage compétitif incomparable. C'est ce que l'on nous a dit.

 

- On nous a dit aussi que le nucléaire était la panacée, énergie propre et sure. On nous a dit que l'industrie nucleaire serait la plus sécurisée qui soit. Que jamais une centrale ne sauterait, etc...

 

- On nous a dit que nous n'avions pas le choix, et il n'y a pas eu débat. La gauche comme la droite a maintenu le programme pendant toutes ces années.

 

- On ne nous avait quand même pas dit que nous irions aux 3/4 de notre production électrique par le nucléaire et surtout, que nous serions les seuls dans le monde à faire ainsi!

 

- Tchernobyl a été passé à l'as, tout simplement parce que le nuage se serait gentiment arrêté à nos Frontières, et que d'autre part, la catastrophe ukrainienne était surtout le symptôme de la déliquescence communiste, et que jamais au grand jamais cela n'arriverait dans un pays occidental et surtout en France.

 

- Ce que nous voyons après 35 ans:

 

* Le nucléaire n'a rien de l' industrie ultra sécurisée que l'on nous avait promis: on le voit, un événement imprévu, un problème de plomberie et de tuyauterie, un générateur de secours qui ne marche pas, une soupape qui bloque, une erreur humaine (Tchernobyl, c'est un test de maintenance qui a foiré...), et il apparait impossible de reprendre le controle et c'est la catastrophe.

 

* Il suffit d'un relachement dans les normes de sécurité et de maintenance (Tchernobyl, ce fut cela, mais Fukushima, c'est cela aussi, c'est à dire, une centrale trop ancienne, pas aux normes, pas même assurée, gérée dans la compromission et l'opacité avec une direction deliquescente devant la catastrophe ) pour que tout merde.

 

* Les conséquences d'une catastrope sont incalculables: Outres les morts directs et immédiats, combien de décés, de cancers, de malades de la thyroide dans toute l'Europe après Tchernobyl ? Combien d'obèses ou d'anorexiques dus aux déréglements thyroidiens ? Les chiffres sont difficiles à trouver mais cela doit faire des centaines de milliers...

 

* la catastrophe japonaises, ce sera à terme, une zone d'exclusion énorme à l'échelle du pays, le grenier à blé et à cultures vivrières de Tokyo interdit, l'arrête dorsale de communication nord sud mise à mal...

 

* La dessus, la question de l'étrange l'exception française mérite réflexion:

 

Le choix du TOUT nucléaire, soit disant générateur de l'indépendance énergétique et d'une électricité à bas prix, n'a pas créé en 35 ans, l'élan technologique et économique que l'on aurait pu espérer. Nous n'avons pas fait la différence avec nos voisins. Certes, les raisons sont multiples, mais on aurait pu attendre d'un tel investissement, un retour plus conséquent.

 

Pire, le choix d'une filière nucléaire forte, dite de "haute technologie", a syphonné les investissements, et surtout, la matière grise: combien de X, centraliens, docteurs en physique, etc, ont travaillé pour la filière, plutôt que de développer les vraies hautes technologies que les autres pays occidentaux ont développées ? Ou tout simplement fabriquer des machines outils comme nos voisins ? (je le conçois, c'est moins prestigieux...)

 

Le tout nucléaire est symptomatique du mal français: collusion entre état et industrie, politique colbertiste, parachutages des grands corps, illusion techniciste, volonté de construire des cathédrales modernes à la gloire du pays, etc...

 

Nous vendons au Japon de la bouffe, des fringues, et du retraitement nucléaire (30% de nos exportations vers le Japon!). Pas grand chose d'autre. C'est symptomatique, non ?

 

Faut il se glorifier de vendre à l'Allemagne de l'electricité, c'est à dire prendre tous les risques pour permettre à nos voisins de fabriquer les machines outils à hautes valeurs ajoutées qu'ils vendent partout dans le monde?

 

Tout le monde ou presque s'accorde à dire que l'exception française du tout nucléaire n'est désormais pas viable, qu'il faudra aller vers une réduction progressive au profit d'autres sources énergétiques. Donc, un effort économique, technique, énorme pendant 35 ans, dévoreur d'investissements et de matière grise au détriment d'autres secteurs, tout cela pour un modèle sans avenir qu'il va falloir abandonner?

 

Les tenants du nucléaire en France ont beau jeu de dire que si on arrête on retourne à l'age du pierre ou à la bougie. Avec les 3/4 de notre électricité dans les mains du nucléaire, certes, cela va être difficile d'effacer 35 ans d'erreurs. Cela s'appelle mettre dans un "corner". Ou bien une prise d'otages...

 

Ce qui est intéressant avec ce sujet, c'est qu'il n'est pas politique... Jamais en France, la question nucléaire n'a été une question politique...;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A ma connaissance, le niveau actuel de production nucléaire en France résulte initialement d'erreurs de prévision : l'objectif était plutôt d'arriver à 40-50%, mais dans les années 70, on a surestimé les besoins futurs en électricité (d'où aussi quelques polémiques actuelles sur l'intérêt réel de l'EPR).

Modifié par Alcofribas
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tchernobyl a été passé à l'as, tout simplement parce que le nuage se serait gentiment arrêté à nos Frontières, et que d'autre part, la catastrophe ukrainienne était surtout le symptôme de la déliquescence communiste, et que jamais au grand jamais cela n'arriverait dans un pays occidental et surtout en France.

 

 

Ben ! Pour le moment , cela se vérifie , non ?

 

Les conséquences d'une catastrope sont incalculables: Outres les morts directs et immédiats, combien de décés, de cancers, de malades de la thyroide dans toute l'Europe après Tchernobyl ? Combien d'obèses ou d'anorexiques dus aux déréglements thyroidiens ? Les chiffres sont difficiles à trouver mais cela doit faire des centaines de milliers...

 

 

Voir la réponse ci-dessus d' Alcofribas ! Très édifiant !

 

Nous vendons au Japon de la bouffe, des fringues, et du retraitement nucléaire (30% de nos exportations vers le Japon!). Pas grand chose d'autre. C'est symptomatique, non ?

 

Symptomatique de quoi ?

 

Que le Japon s' auto-suffit "presque" à lui même !

 

Tu voudrais quoi ? Leur vendre 100 % de leur besoins ?

 

Tout le monde ou presque s'accorde à dire que l'exception française du tout nucléaire n'est désormais pas viable, qu'il faudra aller vers une réduction progressive au profit d'autres sources énergétiques. Donc, un effort économique, technique, énorme pendant 35 ans, dévoreur d'investissements et de matière grise au détriment d'autres secteurs, tout cela pour un modèle sans avenir qu'il va falloir abandonner?

 

 

Admettons ! Mais nous ne sommes pas en retard sur les "innovations" solaires ou éoliennes , même si c' est un peu plus long à mettre en place qu' ailleurs !

 

D'ailleurs , "ailleurs" , c' est plutôt le charbon et le pétrole qui prédominent , pas le solaire , ni l' éolien !

 

Faut dire qu' avec notre particularité de "toujours gueuler" , il faut aussi lutter CONTRE les anti-solaire et les anti-éoliennes !

 

Les tenants du nucléaire en France ont beau jeu de dire que si on arrête on retourne à l'age du pierre ou à la bougie. Avec les 3/4 de notre électricité dans les mains du nucléaire, certes, cela va être difficile d'effacer 35 ans d'erreurs. Cela s'appelle mettre dans un "corner".

 

1°) je n' en fais pas partie ( les tenants. . . )

 

2°) reste à prouver les 35 ans d' erreurs ! Ces 35 ans nous ont pourvus en énergie , le virage est effectivement en vue , il va falloir le négocier pour le prendre au mieux , mais cracher dans la soupe n' est pas forcément la trajectoire la plus "constructive" , à mes yeux !

 

3°) soyons acteurs , influons sur les décisions à venir , mais arrêtons de nous auto-flageller pour des décisions prises par nos prédecesseurs ! Jugeons NOS actions actuelles , et agissons pour qu' elles aillent dans le bon sens !

 

En conclusions , je me répète : je ne vois pas de "pro-nucléaires" dans ce fil , mais dans les "anti" il y a des intervenants qui se réfugient sur le jugement de décisions aussi vieilles que nos centrales ( donc obsolètes ) . . . . . . . . mais peu de messages d' espoirs sur ce que NOUS ferons !

 

Nous NE POUVONS PAS revenir 35 ans en arrière !

 

Il faut positiver , et nous assurer par nos choix électoraux à venir, que nous mettons bien les bonnes personnes ayant les bonnes réponses aux bons problèmes !

 

Est ce que ce genre de candidat existe est un autre débat , hors charte , celui-là !

Modifié par HUMAN GO TOO
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.