Aller au contenu

danielo

Membre
  • Compteur de contenus

    2509
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    43

Tout ce qui a été posté par danielo

  1. Si la durée des poses unitaires est identique dans les 2 cas, il y a aura une différence de rapport signal/bruit mais pas de signal il me semble ? En d'autre termes si on prend une nébulosité qui n'émet qu'en H-alpha, le signal en ADU sera le même en 12*300sec de poses avec le H-alpha ou en 100*300sec de poses avec le dual-band ? (Je mets de côté les différences éventuelles de transmission de la raie H-alpha entre les 2 filtres pour simplifier). Du point de vue de la luminance non, car tu exposes 9h en H-alpha ET en OIII simultanément au lieu de 5h en Halpha puis 5h en OIII. Pour les nébulosités qui n'émettent que en H-alpha ou que en OIII le bruit de luminance sera clairement bien plus faible avec cette méthode car tu auras quasiment doublé le temps total d'exposition. En revanche le prix à payer c'est un bruit chromatique bien supérieur, mais je ne pense pas que ce soit un gros problème. Après tout nous faisons la même chose en LRVB : mixer une luminance peu bruitée avec une image RVB très bruitée. La seule question c'est s'il est possible de reconstituer une couche OIII synthétique utilisable pour la chrominance (et pour la chrominance uniquement).
  2. Oui exactement, tu fais l'empilement des images mono d'un côté, et l'alignement des images couleur de l'autre. Le mix se passera au traitement. Ce n'est pas un problème que l'image couleur ait moins de résolution que l'image mono car l'image couleur servira uniquement à apporter l'info sur la couleur. Seule l'image mono servira à apporter l'info sur les détails. Donc tu prends l'image empilée mono comme référence, et tu alignes l'image couleur dessus. Avec Pix cela se fait automatiquement, l'image couleur va être agrandie en raison de la différence de résolution (comme je l'ai écrit au-dessus ce n'est pas grave). Avec Siril il faudra peut-être agrandir d'abord (?) et aligner en suite. Évidemment il faudra peut-être cropper. ATTENTION, je pars du principe que tu vas acquérir et traiter les images comme si tu faisais du LRVB. À l'acquisition, ça veut dire accumuler le max de poses possibles avec la caméra mono et le nombre suffisant avec la caméra couleur. Par exemple, si tu disposes de 4h, 3h avec la caméra mono et 1h avec la caméra couleur (ratio à déterminer suivant la cible et le setup). Au traitement, cela veut dire que tu vas traiter d'un côté l'image RVB, d'un autre côté l'image mono, et ensuite tu appliques l'image mono sur l'image RVB comme luminance. Dans l'image résultante tu auras alors l'info provenant de la caméra mono colorisée avec les données de la caméra couleur.
  3. Salut, l'année dernière Fuji a sorti un APN (le X-H2) avec un capteur très intéressant : APS-C, BSI, pixels de 3µm. Soit le capteur idéal pour mon télescope en termes de format et de résolution (l'IMX571 a de trop gros pixels pour mes 750mm de focale). Il est certainement d'origine Sony comme les autres capteurs Fuji, quelqu'un a des infos là-dessus ? Je rêve d'une version mono 🥰
  4. Il semble en effet que pour le narrowband les filtres dualband permettent aux cameras couleur de compenser leur handicap par rapport aux caméras mono. (je n'ai pas fait le calcul pour estimer jusqu'à quel point). Je me demande si les caméras mono ne peuvent pas creuser l'écart pour le HOO par rapport aux caméras couleurs en procédant comme en LRGB. Je m'explique : avec la caméra mono, au lieu de faire par exemple 5 heures en H-alpha et 5 heures en OIII, on pourrait faire 9 heures avec un filtre dual band, une heure avec un filtre H-alpha. Ensuite, les données dualband sont utilisées comme luminance, les données h-alpha comme couche rouge, et on fabrique des couches vertes et bleues synthétiques par l'opération dualband - Halpha. Du coup on retrouve l'avantage que la caméra mono possède en broadband lorsqu'on travaille en LRGB. Dans mon exemple, chaque photosite accumule 9 heures de données en H-alpha et en OIII. Qu'en penses-tu ? Tu peux contourner ce problème en programmant une séquence LRGB-LRGB-LRGB etc... au lieu de shooter toute la luminance, puis toute la couche rouge, etc.... Évidemment se pose la question de la différence de MAP entre les filtres. Avec mon setup cette différence est minime voire négligeable, et de toute façon une MAP parfaite est surtout importante pour la luminance donc l'autofocus est toujours fait avec le filtre L. L'autre manière de procéder c'est de mesurer une fois pour toutes l'offset entre les filtres et de décaler la map à chaque changement de filtre (pas possible avec l'ASIAIR mais avec un PC oui). Ou évidemment (ce que je fais en général) tu peux faire les poses par paquets. Par exemple, 2 heures de luminance pour assurer le minimum, 3x30 minutes en RVB puis reprise des poses en luminance aussi longtemps que possible jusqu'à l'arrivée des nuages. Autre astuce, pour les couches couleurs au lieu de faire le R puis le V puis le B, c'est mieux de faire R puis B puis V car on peut sauver les meubles avec une couche verte synthétique (pour les galaxies pas pour les nébuleuses évidemment). Même si comme tu le sais je suis partisan des caméras mono cela n'empêche pas que tes images sont superbes 🙂 Mais avec une caméra mono tu pourrais sans doute faire les mêmes en moins de temps 😉
  5. Comme l'a écrit @archange34 il faut respecter le backfocus de la caméra imageuse, du moins si ta lunette possède un correcteur (est-ce le cas ?) As-tu bien respecté la distance entre le diviseur optique et la caméra ? Comme tu n'as pas de roue à filtres tu dois avoir 27,5mm entre le DO et la face avant de la camera. Si tu laisses le nez en M42 sur la caméra ça correspond à intercaler une bague de 21mm : Dans ces conditions ça devrait marcher (le backfocus de l'Atik Titan est identique à celui des caméra ZWO à 0,5mm près).
  6. Très belle première bravo ! J'avais été surpris de voir ton 200/800 à vendre maintenant je comprends pourquoi 😉 Tu es satisfait de l'optique (Orion optics j'imagine vu le F/D) ?
  7. Si l'idée c'est de faire un voyage en avion et de rester au même endroit une semaine, pourquoi pas, une collimation c'est rapide avec les outils adéquats (enfin je parle de ce que je connais, mon newton à f/4, à f/3,3 ça doit être un peu plus délicat, encore que le correcteur de Ross sur l'Epsilon est probablement plus tolérant qu'un Wynne...). L'avantage de l'epsilon c'est de pouvoir faire plus d'objets en une nuit qu'avec une lunette avec des temps d'intégration beaucoup plus courts, donc si l'objectif c'est par exemple d'imager le max de cibles du ciel austral en un temps limité, c'est un bon choix je pense.
  8. L'OAG de ZWO a été commercialisé avant la sortie des caméra type mini, donc il doit normalement fonctionner sans pb avec une caméra en monture M42 (comme étaient les caméras de guidage ZWO avant), je suis étonné que tu n'aies pas réussi avec l'ASI 385. Ce qui n'est pas évident dans une telle configuration c'est d'ajuster la mise au point de la caméra guide (plus simple de jour) mais il ne faut le faire qu'une fois.
  9. Pourquoi voudrais-tu grossir la cible comme la turbulence qui limite la résolution de l'image ? Tu ne gagnerais rien en résolution. Peut-être avec un grandissement raisonnable (inférieur à 1,5x), et encore si la turbulence est vraiment faible, mais pas au-dessus.
  10. Il n'est de toute façon pas garanti du tout que cela ait un intérêt. Sans barlow tu as déjà un échantillonnage suffisant dans des conditions normales (0,65"/pixel). Donc même si le montage fonctionnait mécaniquement et optiquement (ce qui n'est pas du tout garanti) tu perdrais du champ (beaucoup) sans rien gagner en échange. Si vraiment tu penses être limité en résolution avec la focale native, une solution c'est utiliser un correcteur de coma avec un léger effet barlow (par exemple l'Explore Scientific, 1,15x de mémoire) sans rien derrière, et si vraiment la focale obtenue n'est toujours pas suffisante (j'en doute fortement) tu as la barlow APM 2,7x qui permet de se passer de correcteur de coma (elle la corrige elle-même) et ne coûte pas trop cher (de l'ordre de 100€).
  11. Comment ta caméra est-elle connectée au diviseur optique ? Peux-tu poster une photo ? Les camera de guidage ZWO (pas les mini) ont comme la TItan un filetage M42 en entrée et le backfocus est quasi le même : 12mm pour la Titan et 12,5mm pour la ZWO. Donc pas de raison que ça ne fonctionne pas. Ce schéma de montage pourrait aider https://astronomy-imaging-camera.com/wp-content/uploads/EN-官网1-1.jpg
  12. Le lien : https://www.instagram.com/p/CkwvrnRv1Hf/ Traduction Google Nous allons sortir des oculaires hautes performances (oculaires) pour les télescopes astronomiques "smc PENTAX XW16.5" et "smc PENTAX XW23". La sortie est prévue pour la mi-décembre. L'angle de vision le plus large de 85°, le meilleur de la série, permet une observation puissante des nébuleuses et des amas d'étoiles. Consultez la page du produit HP pour plus de détails.
  13. Salut, après m'être fait la main avec mon newton 200/800 en astrophoto du ciel profond, et connaissant en détail les limites de ce tube je souhaitais passer à un instrument plus performant, pour un usage 100% astrographe. Première chose, le choix du diamètre et du rapport f/d : le format d'un 200/800 me convient bien, sa taille raisonnable permet d'être emmené partout (même avec la famille dans la voiture) et de se satisfaire d'une monture de taille raisonnable. La focale de 800mm donne 1" d'échantillonnage avec mon ASI 1600MM, suffisant pour mon site d'observation habituel. Le rapport f/d de 4 est spécialement utile car mon jardin est situé en IdF, et je dois donc poser beaucoup (en cumulé) pour obtenir un rapport signal/bruit satisfaisant. Et finalement je reste en terrain connu 😉 Le choix du diamètre et de la focale étant acté, reste donc à établir un cahier des charges : composants d'origine européenne dans la mesure du possible mécanique bien conçue tenant la collimation et ne contraignant pas les optiques optique de qualité tube carbone pour la stabilité de la mise au point budget raisonnable (disons 2000€ max). Les solutions "clefs en main" sont peu nombreuses. Du moins cher au plus cher : l'UNC de Télescope Service, mais tout est fabriqué à Taïwan (GSO), c'est essentiellement le même instrument que j'ai déjà avec un tube carbone l'OTNC du même fournisseur, c'est un peu mieux mais les optiques restent d'origine GSO, et je ne suis pas entièrement convaincu par la conception mécanique de leur barillet (points et touches latérales en liège, etc...) Le Photo-Newton Lacerta un peu intermédiaire entre les deux En beaucoup plus haut de gamme, l'astrographe Skyvision est certainement à la hauteur mais hors-budget (et j'ai eu du mal à avoir des infos sur la conception de leur part) Évidemment, le "Newthom" présenté sur AS fait rêver, mais largement hors-budget (et Emmanuel Mallart ne fabrique pas de tubes en diamètre 200). Donc reste l'assemblage "maison" d'un tube en sélectionnant les éléments les plus adaptés. Aux critères suivants j'ai rajouté: la disponibilité, certains artisans étant assez débordés, surtout pour se pencher sur un projet relativement modeste comme celui-ci réutiliser dans la mesure du possible les composants qui ne posaient pas de problème sur mon tube actuel. En fait pas grand-chose http://www.astrosurf.com/uploads/emoticons/wink.png Les viroles avant/arrière, la plaque de support du Crayford et le Crayford lui-même, un "V-Power" tout à fait correct que je vais garder en tout cas dans un premier temps. J'ai donc commencé à faire mon marché ... Pour les optiques j'ai choisi de faire appel à Romano Zen, ses prix sont extrêmement raisonnables, la communication se passe très bien (même si je ne parle pas un mot d'italien !) et il a fourni de belles optiques dans un temps plus court que je l'aurais pensé : Ensuite pour le tube carbone, j'ai demandé à Klaus Helmerichs en Allemagne mais il est complètement surbooké (il fournit tous les tubes carbone de TS et Lacerta) j'ai donc choisi un tube "sur étagère" chez TS, du même type que les UNC et les Lacerta : Certes un tube sandwich type ONTC est a priori plus rigide mais ce choix me permettait de recycler certains éléments de mon tube précédent, et est a priori suffisant sur un 200. J'ai en plus demandé à Skymeca une plaque de renfort sous le porte-oculaire : Sur la photo on voit aussi l'araignée carbone d'origine italienne (Tecnosky), a première vue suffisamment rigide mais j'ai du changer toute la visserie pour obtenir une bonne qualité de réglage. Pour le support du secondaire, celui fourni ne convenait pas aussi j'ai commandé un support carbone à Sud Dobson, seul élément qui me manque encore avec le velours Protostar, actuellement quelque part entre l'Ohio et Paris... la seule chose qui n'est pas "Made in Europe" 😉 Évidemment il fallait un barillet à la hauteur pour héberger ce beau miroir... les seules modèles disponibles "sur étagère" ne me convenaient pas : l'ONTC me semble de conception assez rustique (peut-être à tord, n'en ayant jamais vu en vrai) et n'est pas adapté au diamètre de mon tube, aux USA on peut trouver les barillets "Aurora precision" mais assez chers sans que ce soit forcément justifié. J'ai donc choisi de me lancer dans la conception personnelle, à défaut de l'usinage lui-même car mon outillage se résume à une perceuse, une scie sauteuse et quelques tournevis 🙂 L'idée est de faire un barillet qui peut s'adapter à la virole du tube GSO sans changer la position du plan focal (donc un upgrade "plug-and-play" pour tous les tubes GSO, TS UNC, Kepler, etc... de ce type 😉) Un problème commun à beaucoup de barillets commerciaux est le jeu latéral engendré par le mouvement de l'étage supérieur du barillet (tenu par les vis de collimation) par rapport à l'étage inférieur. J'ai donc choisi de concevoir un barillet sur rotule, inspiré par certaines belles réalisations vues sur ce forum et sur AS (merci au passage à JM Béraud pour ses conseils avisés !) et les superbes mécaniques d'Axis instruments. Un autre avantage est d'éviter de bouger le centre optique lors de la collimation. Concernant la rotule elle-même, j'ai réalisé qu'un jeu de rondelles sphérique concave/convexe de grand diamètre convenait très bien, et permettait d'avoir en calculant bien le centre de courbure au centre optique du miroir (à 1mm près). D'autres points à soigner sont les points de contact avec le dos (qui doivent être bien glissants), les appuis latéraux (idéalement, ponctuels au centre de gravité) et les pattes anti-retournement qui ne doivent pas contraindre le miroir. N'ayant jamais fait de CAO (ni de conception mécanique en général) j'ai mis un peu de temps pour domestiquer Freecad, finalement ce n'est pas si compliqué et, après avoir envoyé les fichiers à un usineur trouvé sur LbC, j'ai reçu par la poste de belles pièces usinées CNC en AU4G : Un rapide assemblage avant anodisation sur le tube avec le vieux miroir GSO permet de valider les choix techniques : très bonne tenue de la collimation, pas de déviation à l'autocollimateur Catseye entre le zénith et l'horizon... en revanche j'avais laissé un peu trop de jeu latéral pour le retournement de méridien, j'y penserai lors de l'assemblage final. Le réglage des vis de collimation est plutôt agréable, mais demande un peu d'habitude en raison de la rotule : pour serrer une des vis il faut déserrer légèrement les 2 autres, et à la fin de la collimation reserrage léger des 3 vis. On s'y fait vite et après ça ne bouge plus c'est extrêmement rigide ! Trouver un prestataire pour l'anodisation n'a pas été chose facile, la plupart proposant des coûts prohibitifs pour les particuliers. Aussi j'étais très content d'avoir trouvé l'entreprise Eloxal Plus (https://www.eloxalplus.com/) à Gap, le gérant, très sympathique, m'a proposé un tarif extrêmement raisonnable pour un microbillage+anodisation noire réalisé très rapidement. Je vous le recommande vivement ! J'ai donc pu procéder à l'assemblage du barillet : On peut voir les différents choix techniques, outre la rotule : j'ai choisi un barillet à 3 points, suffisant pour un 200 de 25mm d'épaisseur, et un 6 points aurait inévitablement remonté le miroir primaire ce que je voulais éviter le 3 points sont des cylindres en Teflon encastrés pour les touches latérales, il s'agit de vis en inox terminées par une bille en POM, agissant comme un roulement multidirectionnel, situés au centre de gravité du miroir, que je réglerai finement pour ajuster le jeu latéral au lieu de pattes anti-retournement, j'ai préféré un diaphragme (POM noir découpé laser) pour éviter les aigrettes et autres reflets disgracieux visserie intégralement en inox, sauf les vis tenant le diaphragme en acier noir pour éviter les reflets Une vue latérale pour mieux voir la rotule, ainsi que les 3 vis de réglage de la collimation largement dimensionnées (et montées sur rondelles sphériques, j'y ai pris goût..) Enfin une vue en cours d'assemblage sur la virole GSO (ça rentre au millimètre) J'attends d'avoir fait le flocage du tube pour y mettre le miroir et finir l'assemblage... je vous tiendrai au courant ! Enfin je tiens à remercier tout spécialement Fred (Zeubeu) pour ses conseils et encouragements tout au long de ce projet 🙂
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.