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22Ney44

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Tout ce qui a été posté par 22Ney44

  1. 22Ney44

    Une crise ? Quelle crise ?

    Bonjour @charpy, Pas trop d'accord avec le graphique ci dessus qui annonce environ 12 Tonnes d'équivalent C02/an/habitant en 2016. Les chiffres officiels https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lempreinte-carbone-de-la-france-de-1995-2022 disent 25% de moins en 2016 soit 9,3 Tonnes/an/habitant : Pour celles et ceux qui en ont le temps, je vous invite à lire l'article d'où est extrait le graphique ci dessus. Il détaille à la fois le mode de calcul, et la méthode d'évaluation. Un chiffre est remarquable, c'est l'empreinte directe des ménages, elle n'est "que" de 1 tonne/an/habitant, transport familial, énergie (chauffage, électricité) compris. Ce qui finalement est peu au regard des 9,2 tonnes/an/habitant de 2022 une fois concaténées toutes les contributions. Les efforts consentis par chacun auront un effet certes, mais contributeurs sur l'amélioration du climat à la seule hauteur du rapport des consommations. Or les transports globalisés représentent près de 3 tonnes/an/habitant. Ceci veut alors dire que ce ne sont pas les transports individuels qui sont les premiers contributeurs, mais bien les transports liés à l'activité économique. C'est donc sur ce point qu'il devient nécessaire de travailler en profondeur, bien davantage que de venir culpabiliser le citoyen sur sa vie au quotidien. Bien sûr chaque gramme que chacun réussira à économiser est un pas positif vers la propreté carbone, mais je crois que les États devraient s'intéresser bien davantage à la pollution liée à l'activité économique pour un réel effet sur le climat. Et là nous revenons au cercle infernal de la nécessaire croissance économique pour préserver le modèle financier mondial de l'effondrement. Les acteurs économique dominants ne manquent pas de dire aux États : "Si vous nous imposez une réduction de consommation d'énergie, il sera impossible de maintenir la croissance. Sans croissance il y aura danger absolu sur le système financier global". Or nous savons que sans système financier stable, il ne peut y avoir d'États stables puisque la seule ressource d'un État étant l'impôt consenti (ou pas) par le citoyen, s'il n'y a plus de système financier, il n'y a plus d'impôts et par voie de conséquences directe plus d'États. Nous sommes coincés dans ce système depuis la fin du XVième siècle pour cause de crédit. Rappelez-vous des post précédents où je montrais comment, puisque nous croyons (le crédit) que demain nous serons plus riches qu'aujourd'hui, nous pouvons dès aujourd'hui profiter le la richesse de demain. C'est le fondement de la nécessaire croissance, car demain cette richesse devra être bien présente pour amortir sa déjà consommation d'aujourd'hui. Tout notre malheur est là, la touche "Pause" n'existe pas. L'économie ne peut donc pas décroitre sauf danger imminent et absolu. Le carburant de la croissance est l'accroissement de la consommation d'énergie dans l'Économie, sans laquelle tout s'arrête s'effondre, (un exemple assez représentatif est le Vénézuela richissime Pays en matière de ressources énergétiques, mais qui a choisi la décroissance un temps fut. C'est aujourd'hui un pays pauvre et violent). Voilà pourquoi les États et leurs dirigeants sont devant un mur qui ne cesse de s'élever à force d'attendre. Le choix est cornélien. Soit nous réduisons réellement la production de CO2, c'est à dire que nous passons en décroissance et dans ce cas le système financier s'effondre rapidement et les États avec, soit nous adoptons le statuquo et pour cause de bouleversements climatiques la population mondiale s'effondrera jusqu'à peut-être 10% de sa valeur actuelle dans moins d'un siècle. Je n'aimerais pas du tout être à la place de celles et ceux qui ont à choisir. Il apparait pour l'instant que c'est la deuxième attitude qui prévaut, mais pour ne pas paraitre laxistes et attentistes, les États ont choisi de mettre la pression sur les seuls citoyens afin que ceux-ci imaginent qu'il y a bien action des États. Dans tout ce raisonnement j'ai bien cité les États, et non les politiciens qui ne peuvent que subir le modèle en place depuis plus de 500 ans et eux-mêmes victimes d'un dominant majeur : le système financier mondial. Une question à laquelle je ne sais pas répondre : "A qui appartient le système financier mondial ?" Ney
  2. Plus de doutes. La réalisation est à la hauteur de la qualité de l'étude et de la réflexion. Félicitations ! Ney
  3. 22Ney44

    Reports de bugs

    Pardon @Moot, Comme je m'adressais à un spécialiste, j'ai fait au plus court. Alors voici le traducteur : Middleware = Étage intermédiaire d'une architecture informatique. FIFO = First In, First Out = Premier arrivé, premier traité. C'est mieux comme cela ? Ney
  4. Bonsoir les gens, Il faut je crois saluer le travail d'étude réalisé par @maxdgdg. Chaque point a été analysé, et ce que je trouve très intéressant est que chaque élément a été pensé pour plusieurs usages : utilisation et environnement d'observation versus transport stockage et protection, afin de réduire la quantité de matière et donc le poids à transporter en nomade. Il manquerait juste peut-être les deux bras en "S" suggérés par @Michel Boissel pour conserver le tube presque vertical lors du transport. Si les "U" de protection sont solidarisés au chariot, il n'y aura pas de basculement. Ce concept regorge d'idées astucieuses, l'idée de la table de travail, l'idée du tiroir à oculaires. Ça respire l'intelligence et la réflexion tout cela. Si la réalisation est aussi soignée que l'étude, et il y a peu de doute la dessus, ce projet va devenir une référence dans le "métier". Ney
  5. Bonjour @Glloq, En étudiant attentivement le sujet ouvert par @Colmic sur la fabrication d'un contrepoids batterie, vous allez glaner beaucoup d'informations sur le sujet. https://www.webastro.net/forums/topic/185745-projet-collaboratif-réaliser-un-contrepoids-batterie dans la pratique commencez par faire l'inventaire de toutes les consommations que vous envisagez. Cela vous donnera le devis énergie qui répondra à vos attentes. Il ne restera plus qu'à convertir ce besoin énergétique en technologie de batterie d'abord puis en modèle dans cette technologie. En tapant le mot batteries dans le moteur de recherche du forum, vous verrez que de nombreux sujets leur sont déjà consacrés ici. Ney
  6. 22Ney44

    Reports de bugs

    + 1 Ney
  7. 22Ney44

    Une crise ? Quelle crise ?

    Bonjour @Vakoran, Merci pour le compliment et les encouragements. Rassurez-vous je n'ai aucun doute sur la sincérité et la bienveillance de votre démarche. Si j'ai mal construit un raisonnement vous avez raison d'attirer mon attention afin que je m'améliore. Concernant le lien entre la progression du végétarisme et la demande d’œufs, c'était relaté dans un article vieux de plus de 20 ans que j'avais lu dans la revue "Paysan Breton" organe de presse périodique d'un syndicat agricole auquel étaient abonnés mes parents. Le premier stade du végétarisme est en général le flexivégétarisme. C'est une forme de transition douce entre une alimentation structurée autour de la viande et une progression vers la conversion au végétal. Vient ensuite traditionnellement le régime ovo-lacto végétarien. Ce régime semble être la première victoire de la personne dans la transformation de son alimentation car elle ne nécessite plus de mise à mort pour sa nourriture. Viennent ensuite les derniers stades qui voient l'abolition de toute nourriture d'origine animale dans son régime alimentaire. C'est la phase ovo-lacto végétale qui pose en fait le problème. Le nombre croissant de pratiquants, c'était l'objet de l'article évoqué plus haut, a accru la demande en œufs et en produits laitiers. Ceci veut dire accroissement de la mise en service de poulaillers et d'étables de préférence industrielles avec la production collatérale de gaz carbonique, de méthane, de monoxyde d'azote. Pourquoi construire des bâtiments nouveaux supplémentaires ? Pour abriter ces animaux dont la durée de vie est plus longue, à un instant "t" leur population est bien plus grande. En effet la vie d'un poulet destiné à la viande se mesure en jours, d'un peu plus de 30 jours minimum, 42 jours pour le standard, un soixantaine pour certains labels. Par contre la durée de vie d'une poule pondeuse sera d'environ 18 mois, le temps de produire le petit millier d’œufs que représente son potentiel. Nous avons donc à cet instant"t" environ 30 12 fois plus de volailles en vie, qu'il faut abriter et nourrir, selon la production qui leur est assignée, œufs ou viande. En production bovine nous avons le même raisonnement. Une génisse ou un taurillon destinés à l'engraissement, vont avoir une espérance de vie d'environ trois ans parqués généralement sur des pâtures en alternance avec l'atelier d'engraissement. En production laitière, une vache vivra environ 8 à 10 ans avec un besoin d'espace couvert plus important qu'à l'engraissement. L'alimentation dans ces deux filières va aussi être différente. La vitesse de croissance d'un bovin n'est pas liée à la quantité d'aliment, il faut pour cela intervenir sur le système hormonal, ce qui est interdit en France (souvenez-vous des actualités chaudes du passé liées à l'élevage des veaux aux hormones), alors qu'une vache productrice de lait, (entre 8 000 et 10 000 litres par an au stade intensif) verra sa production directement liée à son alimentation en qualité et en quantité. De là il découle que pour produire plus de lait, il faut d'abord produire plus d'aliments avec les conséquences en carbone et en énergie que nous connaissons. Voilà l'explication de mon affirmation visant à montrer que le chemin végétal de l'alimentation humaine n'est pas forcément si vertueux que cela dans tous les cas . Ce fait est d'ailleurs confirmé par Greenpeace sur son site https://www.greenpeace.fr/agir/chaque-geste-compte/alimentation/le-regime-vegetarien-pour-sauver-la-planete/ : C'est à peu près, avec des mots différents, le propos que j'ai cherché à tenir précédemment. L'excès n'est en général pas une bonne démarche, et je suis toujours tenté de dire que , bien entendu nous devons modifier en profondeur notre mode alimentaire, mais conserver toujours une part réduite de carné de bonne ou très bonne qualité. En cela toujours Greenpeace est sur cette ligne : Pour conclure, comme vous l'avez signalé, nous sommes sensiblement sur le même point de vue, c'est l'essentiel. Puisque nous sommes en accord pour modifier nos comportements alimentaires, nous ne pouvons pas faire l'économie de la réflexion sur le devenir des agriculteurs. Cette mutation alimentaire ne se fera pas sans mutation profonde de l'agriculture. Depuis plus de 70 ans, et j'en fut le témoin direct durant mon enfance et mon adolescence, les agriculteurs ont été contraints à la production de masse. Un jeune agriculteur ne pouvait pas obtenir de prêts bonifiés à l'installation,(délivrés à l'époque par le seul "Crédit Agricole" ) s'il ne s'engageait pas dans une production intensive. Le marqueur était l'investissement obligatoire dans un outil de production de masse. L'objectif du gouvernement d'alors était la recherche de l'autonomie alimentaire du Pays. Cela a tellement bien fonctionné que nous sommes arrivés aux situations de surproduction et d'effondrement des cours qu'il s'agisse du porc ou du lait et la ruine de nombreux agriculteurs entrainant la concentration des fermes et des terres. Qu'en est-il aujourd'hui ? Je ne connais pas les chiffres exacts, mais d'exportatrice nette, la France est devenues déficitaire en échange des biens alimentaires. Nous sommes en dépendance alimentaire. Que faire ? Muter certes mais tout comme l'État a poussé l'agriculture dans la voie de la production de masse à faible qualité depuis des décennies, nous devons réfléchir à un plan d'État de restructuration de l'agriculture dans le cadre de la transition climatique et écologique. L'agriculture livrée à elle-même n'y arrivera pas. Elle n'en a pas les moyens financiers, et plusieurs acteurs majeurs et dominants s'y opposeront. En effet trop d'industries vivent des volumes agricoles, Lactalis, exemple emblématique, (et totalement irrespectueux des législations, deux exemples : contamination à répétition de ses produits laitiers transformés par manque de respect des procédures sanitaires, non publication systématique de ses comptes alors que c'est une obligation légale) qui traite plus de la moitié du lait français. Comment cet industriel acceptera de réduire ses volumes alors qu'il a des investissements dont l'amortissement est programmé sur des dizaines d'années. Plus généralement toute l'industrie agro-alimentaire Nestlé, Buitonni, et combien d'autres ! L'industrie pharmaceutique aussi tient à ce que le régime alimentaire demeure. Il est producteur de pathologies qui réclament une pharmacopée colossale, sources de très grands profits, je pense aux cancers et aux maladies cardio-vasculaires, mais aussi aux pathologies annexes diabètes et cholestérol. Il me parait évident que ces acteurs majeurs de l'économie ne laisseront pas s'envoler comme cela les sources de leurs profits mirifiques. Mais ceci est un autre débat. Ney
  8. Bonjour Roger, Ça je l'ignorais, mais puisque vous le dites c'est que cela doit être vrai. En utilisant l'expression qui à l'air de vous "gratouiller", je ne parlais tout simplement que de la démarche intellectuelle, pas de la personne. Belle journée à vous. Ney
  9. Bonsoir @Le Gnou, Merci pour ce lien. En première lecture cela répondrait bien à la préoccupation de non privatisation de la Lune. Un texte sera-t-il plus fort que les envies de profits et de domination ? L'avenir nous le dira. Ce que je trouve inquiétant, ce sont les sommes folles que le privé est prêt à investir, et qui dit investissement dit aussi retour sur investissement. Ney
  10. Bonjour Roger, Ce n'est pas très honnête de couper ainsi une citation. Ce que notre ami @jackbauer a écrit est complètement vrai. D'une part c'est bien le premier vaisseau américain a se poser sur la Lune depuis 1972, il n'y en avait pas eu d'autre depuis cette date là, et l'alunissage de hier soir est une grande première, une très grande première même dans la vie de l'Humanité. C'est une société privée qui a conduit le projet avec ses moyens propres, et cela vous l'avez complètement escamoté, alors que l'exploit, à la fois technique et humain est bien là. C'est HISTORIQUE. Ceci veut dire qu'après les grands exploits spatiaux des États, avec les moyens démesurés financièrement que l'on a connu, la conquête de l'espace prend une toute autre tournure, celle de l'industrialisation. C'est une toute nouvelle ère qui démarre. Est-ce pour autant une bonne nouvelle ? Tout va dépendre de ce qui va suivre et du comportement des nouveaux conquérants. Il est évident que si l'un ou l'autre de ces nouveaux acteurs commence à revendiquer une propriété ou toute autre forme d'exclusivité de présence sur des territoires sélènes maintenant, martiens plus tard, une fois encore l’âpreté commerciale, l’appât du gain, l'exploitation irraisonnée d'une ressource ne feront que prolonger ce que nous connaissons déjà sur la Planète Mère, et seront annonciateurs d'un nouveau désastre écologique. Je ne sais pas à quelle institution internationale il appartient de se saisir de ce dossier avant que l'inéluctable se produise. J'aimerais tant que tout ce qui est extra-terrestre soit classé comme l'Antarctique, patrimoine mondial, et interdit d'exploitation commerciale. Les avocats et leurs clients ont sûrement une toute autre vision. Ney
  11. 22Ney44

    Une crise ? Quelle crise ?

    Bonjour @Vakoran, Oui bien sûr vous avez raison. Devenir végétarien réduit l'impact carbone de la personne. Ne perdons pas de vue cependant que le genre Homo est un omnivore, et que nous n'allons pas effacer des millions d'années d'évolution en quelques années. Il n'y a pas que le poids culturel qui compte dans ce choix, il y a les moteurs intimes de la physiologie. Dans l'adoption d'un régime végétarien, ce n'est pas à vous que j'apprendrai qu'il y a différents niveaux d'engagement ou de choix allant du végétalisme exclusif au flexivégétarien, et autre fructivarien. Nous savons aujourd'hui qu'un régime exclusivement végétarien induit des carences alimentaires d'autant plus impactantes sur un développement physique et mental que l'individu est jeune. La première carence significative est le manque de calcium pour le développement osseux par exemple. Un adulte mature est bien moins exposé à cet égard. La réponse vient alors de compléter son alimentation en adoptant un régime ovo-lacto-végétarien. Qu'observons-nous alors ? Devant la croissance significative, d'autant plus importante que le végétarisme progresse, de la demande en œufs et en lait, les poulaillers industriels de type 500 000 poules poussent comme des champignons, ainsi que des fermes de 1 000 vaches principalement dans le nord et l'est de l'Europe. En france ce n'est pas autorisé, d'où la colère des agriculteurs qui voient leur production limitée, donc la répartition de leurs charges fixes sur moins d'unité tout en exigeant d'eux d'accepter les prix de la concurrence en production massive. Revenons à l'équilibrage du régime végétarien. Nous venons de voir que pour atteindre l'équilibre alimentaire il est nécessaire d'avoir des apports protéiniques animaux sans mise à mort. Mais dans ce type de production, l'impact carbone est tout aussi significatif que la production avec mise à mort, davantage d'ailleurs s'agissant de la volaille. L'industrie agro-alimentaire et/ou pharmaceutique peut aussi apporter les compléments de rééquilibrage. Mais ce ne sera pas sans impact carbone assurément d'une part, et ce type de complément n'a pas de sens dans les pays peu développés où le pouvoir d'achat et l'absence d'infrastructures spécifiques en interdits la présence. Oui le végétarisme est en premier calcul, du point de vue individuel est un chemin de réduction de l'impact carbone, en deuxième calcul et pour nécessaire cause de ré équilibration du régime alimentaire le gain n'est peut-être pas aussi significatif. C'est pourquoi j'ai choisi la volaille comme complément carné. C'est une production infiniment moins impactante que la production laitière ou de viande rouge, moins impactante aussi que la production de viande porcine. Par contre une voie significative de réduction de l'impact carbone d'origine alimentaire est de réduire significativement les quantités absorbées en particulier dans les pays développés. Une viande rouge 5 ou 6 fois dans le mois, une viande blanche ou du poisson une dizaine de fois, le reste issu du végétal serait un nouveau rythme très suffisant aux professions tertiaires, et réduiraient significativement l'impact carbone. En produisant moins, la qualité nutritive s'en trouverait aussi sigificativement accrue, d'où une portion de 80 gp ou 100 gp en remplacement d'une portion de 150 ou 180 gp de qualité inférieure voire médiocre. Tout ceci demande à être réfléchi, compris, discuté sans passion ni idéologie, c'est ce pour quoi je milite aujourd'hui. Ney
  12. Le zèbre, le papillon, et les quatre questions, un délice qui a fait ma soirée. Merci @RIGEL33. Ney
  13. 22Ney44

    Une crise ? Quelle crise ?

    Bonjour @Caius, Il y a plusieurs façons de comparer des phénomènes. Selon ce qu'on veut obtenir comme résultat ou comme preuve, cela nous fait choisir tel ou tel critère. Sauf qu'un critère n'est jamais isolé dans sa verticalité, et que le phénomène qu'on observe a plusieurs contributeurs. Il est donc nécessaire de tous les prendre en compte. C'est pourquoi en sciences, mais pas que, il existe un outil intéressant que nous appelons les mathématiques. Les mathématiques nous permettent de créer un modèle représentatif du phénomène et selon la finesse du modèle, l'équation est d'ordre 1, 2, 3 ou plus, c'est à dire que nous avons des expressions en x, x2,x3 etc. C'est là que la chose devient intéressante, simple et maitrisée par la masse puisque ces notions sont enseignées au lycée( rappelons que près de 90% d'une classe d'âge est titulaire du baccalauréat) : L'étude des fonctions. Si nous dérivons le modèle par rapport au temps, une première fois, puis une deuxième fois nous obtenons la courbe de progression du phénomène avec ses minimum et maximum. En procédant ainsi, nous évitons le biais cognitif du critère unique choisi selon son objectif. Et là les résultats sont pour le moins effrayants. En effet puisque maintenant nous avons inclus le temps dans la modélisation du phénomène, nous obtenons des pentes en plus des minimum et maximum. C'est sur ce critère temps combiné aux valeurs de comptage des espèces et de leur populations que je vous propose d'examiner le phénomène. Le fameux Delta t (variation du temps impliqué par delta x variation du phénomène) pour une variation égale du Delta x( x nombre des espèces) nous constatons que la valeur du Delta t s'est effondré. Dans les faits que cela veut-il dire ? Qu'à aucun moment dans l'histoire de notre planète, pour autant que nos connaissances soient précises, il n'y a eu une même variation des espèces et de leur population en un temps aussi court. Ce que nous vivons aujourd'hui est d'une brutalité cataclysmique. Alors que l'impact du bolide il y a 65 millions d'années d'années a eu des conséquences décroissantes avec la distance, préservant ainsi de nombreux étages de la biodiversité, le cataclysme contemporain affecte TOUTE la Planète. Il n'y a quasiment plus de place pour la résilience. Aussi l'immense majorité des raisonnements même s'ils sont bien validés scientifiquement, ne peuvent s'appliquer, en particulier en contre-argumentation. Un élément factuel soutient cette démarche. Lorsqu'une extinction se déroule sur 500 000 ou 800 000 ans, la mécanique de l'évolution a le temps de régénérer une partie du vivant en créant de nouvelles espèces pour en assurer globalement l'existence par un maintien d'équilibre, certes en recherche de stabilisation, entre prédateurs et proies. Si les proies viennent à manquer la population de prédateurs chute suffisamment pour que la population de proies se reconstitue. Nous connaissons parfaitement ces mécanismes, nous l'avons observé dans le parc du Yellowstone par exemple où après avoir éradiqué le loup pour rassurer les visiteurs, nous avons constaté un effondrement de la biodiversité végétale au point que le paysage s'en était trouvé profondément modifié. Les herbivores, les bisons en particulier, n'étant plus régulés ont vu leur population croitre au point de tout ravagé. La réintroduction du loup permet de revenir à un équilibre végétal qui lui même refonde les bases de la biodiversité animale en dépendance du végétal. Ce qu'il faut comprendre par cet exemple c'est que si les phénomènes sont trop brutaux, la nature n'a pas le temps matériel de développer un nouveau rapport de force entre proie et prédateurs. De ce déséquilibre nait la disparition d'une proie et à terme de la population en dépendance : les prédateurs. Nous sommes à cette orée : par l'action anthropique il y a eu éradication brutale (le Delta t très bref) de certaines espèces, les insectes en particulier. Ce temps très bref (à l'échelle géologique) crée un vide dans la chaine du vivant. Les espèces placées sous le lien de rupture dans la pyramide alimentaire vont proliférer, puisque les espèces placées immédiatement au dessus n'existent plus pour les réguler. De proche en proche toutes les espèces situées au dessus de ce point de rupture vont décliner par épuisement de la ressource. Deux situations vont se présenter à nous : 1 ) La nourriture va vraisemblablement manquée dans des temps plus ou moins longs. Même si des discours rassurants nous disent que nous ne manquerons pas de nourriture puisque nous la produisons nous-même. En réalité nous ne la produisons pas, c'est bien la Nature qui la produit, nous ne faisons qu'orienter cette production. Que donnerions-nous à manger aux millions sinon milliards de poulets en élevage si la Terre ne produit plus de céréales. Ces céréales ont besoin des insectes pollinisateurs comme les abeilles pour produire les graines. Plus d'insectes spécialisés, plus de graines. Plus de graines, plus de poulets. Plus de poulets, plus de nourriture carnée pour les 3/4 de l'Humanité. Voilà un premier danger majeur. 2) Il y en a un deuxième qu'il ne faut pas négliger non plus. Nous venons de voir que les espèces placées sous le point de rupture dans la pyramide du vivant vont proliférer. Actuellement le moustique est placé sous ce point. Alors que cet insecte est le plus gros tueur d'hommes sur la planète ( https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-moustique-tueur-plus-dangereux-monde-91513/ ) que va-t-il en être de notre devenir une fois sa prolifération exponentielle libérée ? J'aimerais bien connaitre la réponse. Les moustiques les plus dangereux résident actuellement dans les zones chaudes. Qu'adviendra-t-il avec le réchauffement net déjà amorcé sous nos latitudes ? C'est l'invasion assurée, le moustique Tigre n'est qu'un précurseur, et le paludisme dans les marais de Couëron ou de Brière. Une bombe FlyTox ne va pas suffire. Par contre mettre en œuvre des milliards de bombes FlyTox ( entendez par là la géo-ingénierie) va entrainer par effet collatéral d'autres déséquilibres peut-être encore plus délétères et mortels pour le genre Homo. Ce point est à prendre très au sérieux. La biodiversité est un équilibre à milliers de critères, dont la rupture d'un seul remet l'ensemble en cause par modification des rapports de forces. Je pense qu'aujourd'hui, il est temps de clore les confrontations intellectuelles que nous pourrons toujours ressortir pour le plaisir du rapport de force dans quelques centaines d'années après le retour à l'équilibre de notre climat, et de conjuguer toutes nos intelligences, tous nos talents afin de définir une stratégie commune face à ce qui nous attend. Ney
  14. Don't worry, be happy ! L'essentiel est que l'information a bien circulée. Ney
  15. Bonsoir @Ygogo, En effet c'est plein de facéties ! Il y a toujours de grands mystères dans la vie des Saints et St Pixel n'échappe pas à la règle. Quelle surprise d'apprendre que ce noble moine né en 1096 et mort en 1144 avait pu partir en voyage à l'âge de 51 ans. Si si c'est fort surprenant, mais à cette époque les calculatrices étaient moins précises qu'aujourd'hui. Ney
  16. J'adore ! Merci pour la découverte. Ney
  17. Merci Roger pour le compliment. Je ne suis pas sûr de mériter tant d'éloges, il m'arrive aussi de me tromper. Belle journée à vous. Ney
  18. Désolé Roger, veuillez m'excuser d'avoir tardé à vous répondre. La réponse complète demande en effet un gros travail d'analyse des calendriers. pour mémoire : La recherche faute de temps n'est peut-être pas exhaustive, cependant voici un premier inventaire des années contenant 53 mardis en ne commençant ni par un mercredi, ni par un jeudi : Tout d'abord les années bissextiles : Les années commençant par un lundi : Au deuxième millénaire à partir de la mise en service du calendrier grégorien : XVIIIe siècle : 1720 • 1748 • 1776 XIXe siècle : 1816 • 1844 • 1872 XXe siècle : 1912 • 1940 • 1968 • 1996 Au troisième millénaire : XXIe siècle : 2024 • 2052 • 2080 XXIIe siècle : 2120 • 2148 • 2176 XXIIIe siècle : 2216 • 2244 • 2272 XXIVe siècle : 2312 • 2340 • 2368 • 2396 Les années commençant par un mardi : Au deuxième millénaire à partir de la mise en service du calendrier grégorien : XVIIIe siècle : 1704 • 1732 • 1760 • 1788 XIXe siècle : 1828 • 1856 • 1884 XXe siècle : 1924 • 1952 • 1980 Au troisième millénaire : XXIe siècle : 2008 • 2036 • 2064 • 2092 XXIIe siècle : 2104 • 2132 • 2160 • 2188 XXIIIe siècle : 2228 • 2256 • 2284 XXIVe siècle : 2324 • 2352 • 2380 Ensuite les années communes commençant par un mardi, qui contiennent donc nécessairement 53 mardis : Au deuxième millénaire à partir de la mise en service du calendrier grégorien : XVIIIe siècle : 1709 • 1715 • 1726 • 1737 • 1743 • 1754 • 1765 • 1771 • 1782 • 1793 • 1799 XIXe siècle : 1805 • 1811 • 1822 • 1833 • 1839 • 1850 • 1861 • 1867 • 1878 • 1889 • 1895 XXe siècle : 1901 • 1907 • 1918 • 1929 • 1935 • 1946 • 1957 • 1963 • 1974 • 1985 • 1991 Au troisième millénaire : XXIe siècle : 2002 • 2013 • 2019 • 2030 • 2041 • 2047 • 2058 • 2069 • 2075 • 2086 • 2097 XXIIe siècle : 2109 • 2115 • 2126 • 2137 • 2143 • 2154 • 2165 • 2171 • 2182 • 2193 • 2199 XXIIIe siècle : 2205 • 2211 • 2222 • 2233 • 2239 • 2250 • 2261 • 2267 • 2278 • 2289 • 2295 XXIVe siècle : 2301 • 2307 • 2318 • 2329 • 2335 • 2346 • 2357 • 2363 • 2374 • 2385 • 2391 Toutes ces années correspondent bien à la réponse que j'ai donnée à votre énigme qui demandait la règle qui détermine les années à 53 mardis, mais ne répondent pas à la définition que vous en proposez. Vous pouvez vérifier tous ces résultats un à un. Si l'année 2024 est selon votre expression "un loup" en matière de calendrier, avec l'information ci dessus nous avons en réalité toute une meute. La règle du Chevalier DELAMBRE n'est pas acceptée par l'Union Astronomique Internationale pour des raisons qui lui sont propres et que j'ignore. Mais en réfléchissant un peu, on peut comprendre cette noble institution. Rappelons-nous les fondamentaux du calendrier grégorien et plus particulièrement sa définition des jalons d'une année ainsi que sa définition de la durée d'une année. Le calendrier grégorien repose sur une répétition à l'identique d'une période de 400 ans. Voilà pourquoi une année tout calcul ainsi fait dure 365,2425 jours. Or la mesure précise de cette durée est de 365,2422 jours. Cette différence devra un jour être "casée" quelque part. Le calendrier grégorien est certes un calendrier solaire mais dont la base de temps, l'année donc, est donnée par la durée vernale. Ce choix a éloigné de fait les concepteurs de l'époque de la vérité astronomique, l'année tropique, qui pourtant commençait à poindre. Cependant cette définition ne pouvait être autre en 1582 puisque le principe géocentrique de l'Univers était le seul admis officiellement. Les dirigeants laïcs s'en fichaient un peu, beaucoup même, les dirigeants cléricaux y tenaient tout particulièrement. Et comme les premiers détenaient leur pouvoir des seconds, personne n'a contesté la chose jusqu'à ce qu'un certain Nicolas COPERNIC en 1513 défende une autre vision de notre système solaire. (Ici je fais une pause pour rappeler aussi la mémoire de Aristarque de SAMOS qui fut le réel tout premier scientifique à avoir imaginé notre système solaire comme héliocentrique mais sans pouvoir imposer cette vue, nous étions au IIIe siècle avant J.C.) Revenons aux bases de notre calendrier. Il repose sur le durée d'une année vernale. Or nous savons aujourd'hui que notre base de temps n'est pas l'année vernale mais l'année tropique. Cette année tropique est 15 secondes plus courte que l'année vernale. Donc chaque année nous introduisons au moins cette erreur. Aussi plutôt que de chercher à corriger les dérives de notre calendrier parti sur une base fausse, je pense que les institutions en charge apporteront un jour un correctif algorithmique au calendrier lui-même. C'est une action lourde, très lourde politiquement et économiquement. Et comme la différence est pour l'instant ténue, je pense que c'est la politique du MSSO* qui prévaut. Nous avons aussi une autre source de décalage en comparant l'écoulement du temps calendaire avec le temps astronomique. En ne prenant que le système à deux corps Terre/Lune, (la réalité est un système à trois corps beaucoup plus complexe à résoudre. Ce troisième corps pourtant le plus massif est le Soleil) à cause du transfert d'énergie afin de conserver le moment cinétique du couple, la Lune s'écarte de nous à raison de 3,8 cm par an. Ceci a pour effet de ralentir la Terre d'environ 0,9 seconde par siècle. En 1 000 ans cela fait 9 secondes de décalage en 2 000 ans 18 secondes entre l'écoulement du temps calendaire et l'écoulement astronomique. Là ce seront tous les mécanismes des montres qu'il faudra changer, ou inventer un jour universel du temps en plus une fois pour recaler le calendrier avec le temps astronomique. Bref tout ceci pour dire que le calendrier grégorien, s'il est précis à l'échelle d'une vie humaine, présente des défauts sur le long terme. Aussi, puisque vous me demandez un avis et le voici, plutôt que de prévoir des corrections à 2 ou 3 000 ans, je pense qu'il vaudrait mieux créer une évolution de notre calendrier plus proche de la réalité astronomique que nous maitrisons bien dorénavant. Mais cela c'est une autre histoire. Ai-je complètement répondu à votre attente ? Ney
  19. Oui tout à fait d'accord. Peut-être pouvons-nous demander, avec l'accord des contributeurs, à @Modération de déplacer les derniers post dans un sujet à créer. Ney
  20. Bonjour @'Bruno, Pour avoir évoluer dans le monde de la recherche en Physique Nucléaire, les astrophysiciens étaient également à côté de nous, nous ne bougions pas beaucoup et eux encore moins que nous. Nos déplacements c'était un ou deux congrès dans l'année. Un congrès c'est 10H00 chaque jour enfermé dans une salle de conférence, des tables rondes, des ateliers spécialisés éventuellement et le dernier soir un repas au restaurant quelque part en ville. Pour le travail c'est en effet un déplacement auprès d'un accélérateur pour un run expérimental d'une à deux semaines plus montage et démontage de l'expérience. Dans ce cadre là c'est une vie de moine qui vous attend, les centaines d'imprévus à résoudre, les 2 X 12 H de veille durant la manip, pas vraiment le temps pour autre chose et sûrement pas le tourisme. Les astrophysiciens eux n'avaient pas à se déplacer. Seuls deux ou trois ingénieurs et quelques techniciens se déplaçaient à l'observatoire. Ça ne faisait pas envie d'ailleurs. Passer 15 jours ou trois semaines au sommet d'une montagne où il n'y a rien d'autre que des télescopes, une cantine cantine et du froid toujours du froid, n'est pas vraiment ce qu'on appelle voyager. Ney
  21. Bonjour @Bill24, Je suis rentré dans deux boites successives comme technico-commercial en informatique. En effet l'air y était bien plus pur. J'ai pris un plaisir immense à concevoir les schémas informatiques des réseaux locaux pour des dizaines d'entreprises. C'était à l'époque, fin des années 80, une activité qui démarrait dans les entreprises qui jusque là ne connaissait que la grosse informatique centralisée, IBM, Bull, Vacs et autres pour les grosses boites et rien pour pour les moyennes ou les petites boites. L'emploi du temps c'était par exemple : Siège de la Gendarmerie trois jours, Bouygues le lendemain, TF1 toute la semaine suivante, un grossiste en peinture ensuite ou des studios de tournage TV, le Tribunal militaire aussi ainsi que tous les Palais de justice de la région parisienne.. Ce fut une époque riche en expériences et en rencontres très fructueuses. De plus le business roulait tout seul, la difficulté était de faire face à la demande, et pour notre entreprise de trouver des gens qualifiés. Ah un dernier point, un salaire sans commune mesure avec celui d'un jeune chercheur. Nous avons pu acheter une maison, mon épouse a pu arrêter momentanément son travail pour les enfants, nous étions très heureux. Après nous nous demandons encore pourquoi nos chercheurs partent à l'étranger ? (comme les derniers nobélisés français, tous hors de nos frontières) Ney
  22. Bonsoir @Sobiesky Merci du compliment. En effet j'ai connu des moments extraordinaires durant cette période dans la recherche. Notre équipe composée d'une quarantaine de personnes était un milieu fécond d'échanges humains, de partages de connaissances : il s'y trouvait des américains de Berkley et du MIT, des russes de Leningrad, un japonnais de l'université de Tokyo, un hongrois, des italiens de Turin et de Catane, des allemands de Darmstad et des français bien sûr. Sporadiquement aussi quelques chinois, là c'était un peu tendu parfois. Et puis un jour, après plus de 80 publications dans diverses revues à comité de lecture, il a fallu quitter tout ça sans trop regarder derrière soi. Je n'y trouvais plus mon compte : trop de politique, trop de contraintes et de compromissions pour exercer librement, trop de copinages malsains pour avoir les moyens. La recherche française dans toutes ses dimensions et ses coulisses malodorantes. D'autres aventures m'attendaient ailleurs. Ney
  23. 22Ney44

    Reports de bugs

    Bonsoir @astrotophe, Avez-vous déjà mis en place un moniteur transactionnel au niveau du middleware si vous y avez accès chez votre hébergeur, ou avez-vous la possibilité de lui en faire installer un moyennant finance sans doute ? Cela devrait notablement réguler l'empilement des requêtes et en particulier de veiller au bon respect du FIFO. Cependant si le ralentissement est dû au nombre de requêtes simultanées et que des temps s'allongent alors qu'il n'y a pas plus de 15 ou 20 personnes connectées, peut-être le contrat avec l'hébergeur devrait être revu à la hausse de connexions simultanées. Là aussi les finances seraient impactées. Courage et bonnes recherches Ney
  24. Bonjour @Sobiesky, J'ai très bien connu Charpak du temps où il trainait encore ses savates, et je fais soft, dans les couloirs des labos de recherche. En fait Georges CHARPAK, et nous lui devons cela, a le premier mis au point expérimentalement la chambre proportionnelle à dérive multi-fils dans les années 1950, pas la Chambre à bulles. Jusque là c'était principalement ce type de dispositif qui servait de détecteur de particules avec de très nombreuses limitations puisque seules les particules chargées, et à conditions d'être dans une gamme précise de valeur de la rigidité magnétique, étaient mesurées et de façon imprécise. En France cette chambre à bulles était connue sous le nom de Mirabelle. Avec la chambre à dérive proportionnelle, le nombre de particules détectables a considérablement augmenté, et surtout la précision de leurs caractéristiques, permettant de mieux comprendre le noyau car plus en capacité d'inventorier tous les éjectas du résultat de collision dans un accélérateur. Parmi les modèles les plus aboutis de chambres à dérive des années 1980, le détecteur 4 pi stéradians baptisé Diogène était mon "bébé" sur lequel j'ai veillé jour et nuit près d'une dizaine d'années. Composé de dix chambres à dérive, il permettait de "voir" en trois dimensions les trajectoires de tous les débris de collision d'ions lourds que nous provoquions en sortie du cyclo-synchrotron Saturne et de son injecteur Mimas. Ney
  25. Hum combien faut-il de "pattes" à l'araignée pour obtenir ces 16 aigrettes ? La dimension du champ compte ? Ney
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