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LucaR

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Tout ce qui a été posté par LucaR

  1. Si tu parles du vignetage - le fait que le disque baisse en intensité sur les bords par rapport au centre, comme sur mes photos et celles de quelque uns - ça ne correspond pas vraiment à une réalité physique et ce n'est pas vraiment recherché, c'est plus un artéfact de la méthode de traitement et on fait avec pour pas avoir à trop s'embêter 🙂 Moi par exemple je règle l'histogramme sur IMPPG pour faire ressortir les protus en même temps que le disque, et le fait que ça rende sombre le bord du soleil est un effet secondaire de la méthode employée. Je pourrais tenter d'en trouver une autre mais pour le moment je cherche surtout le plus efficace, afin d'avoir un workflow rapide qui me permette de me motiver à sortir le matos le plus souvent possible quand il y a du soleil 😄 Au début avec les toutes les galères ça me prenait une matinée entière pour la prise de vue, et une soirée entière pour un traitement, du coup je réservais ça aux jours où j'avais le temps! Maintenant j'arrive à faire toute la prise de vue (installation et rangement compris) en 1h20 environs et à traiter une image en quelques minutes, ça permet d'en faire plus souvent.
  2. Merci! Oui j'en était très content avec mon APN, et apparemment elle ne passe par trop mal le cap de la 2600mm (c'est sa première avec cette caméra!) 🙂
  3. Voici la nébuleuse de l’aigle – une des rares bien nommée, tant sa forme peut facilement évoquer un aigle qui déploie son envergure pour prendre son envol ! EDIT: nouvelle version avec détails renforcés et recherche d'un équilibre entre détails et bruit. Merci à @*Axel* pour ses conseils. Précédente pour comparer : https://storage.googleapis.com/dso-browser.com/astrophotography/picture-d4422c01523d2f1ffc09278cb585dd3d-original.png En soit cette cible n’a rien de particulier par rapport aux nombreuses nébuleuses qui parsèment notre ciel. Il s’agit d’un gigantesque nuage de gaz et poussières qui, secoués par des courants gravitationnels, s’effondrent parfois localement sur eux-mêmes pour former une boule de matière tellement dense que des réactions de fusion nucléaires s’y déclenchent : une nouvelle étoile s’allume ! C’est donc une véritable pouponnière d’étoiles qui, une fois allumées, éclairent et font luire les gaz et poussières de la nébuleuse, mais aussi les sculptent en les dardant de particules énergétiques qu’on nomme les vents stellaires, nous offrant in fine ce beau spectacle. Pourtant cette nébuleuse tient une place toute particulière dans l’histoire contemporaine : c’est son cœur que Hubble a photographié en avril 1995 pour produire une photographie célèbre, restée iconique, et qui a changé la donne : les fameux « piliers de la création ». Si vous zoomez dans le cœur de ma photo, vous les verrez… évidemment, pas avec la même qualité :-D Hubble et la Nasa sortaient alors de quelques années bien chaotiques, notamment une erreur de conception qui avait rendu myope le télescope spatial lors de son lancement en 1990. Trois ans plus tard, une couteuse mission de maintenance avait enfin permis de le chausser de lunettes pour lui rendre sa vue. Hubble était alors la risée du grand public, cible d’attaques récurrentes : les gens ne comprenaient pourquoi de telles fortunes étaient dilapidées dans des projets qui ne semblaient servir à rien ! Bien sûr ce n’était pas vrai. La communauté scientifique profitait de résultats fantastiques du télescope, malgré ses défauts, et des découvertes importantes étaient déjà faites grâce à lui. Mais rien de très vendeur pour le grand public… Il fallait trouver un moyen de réconcilier les gens avec le processus, surtout si on voulait à l’avenir obtenir d’autres financements pour d’autres projets (tel que le James Webb !). C’est surtout pour ça – une opération de séduction/communication – que cette image à été produite. Et elle a largement dépassé cet objectif ! Les techniques pour la réaliser n’étaient pas nouvelles (bien que rendues un peu compliquée du fait que tout se passait à distance en orbite :-D) pourtant le soin donné à sa prise et son traitement, et les choix de colorisation à la foi scientifiques et esthétiques, en ont fait une image tel qu’on n’en n’avait jamais vraiment vu auparavant. L’impact culturel de cette photo à été particulièrement fort (voir cet article si vous voulez en savoir plus). Non seulement elle a fait taire la plupart des critiques à l’égard de Hubble, mais plus profondément elle nous a fait découvrir une nouvelle façon de voir l’univers. Plus que jamais auparavant, cette photo nous a fait prendre conscience de l’immensité de ce qui nous entoure en dehors de ce minuscule caillou sur lequel nous évoluons. Et bien sûr elle a fait naître des vocations, dont sans doute la mienne - même si j’ai mis un peu de temps derrière à la concrétiser 😊 Elle a créé un nouvel étalon standard pour la photographie astronomique, donnant des orientations pour les caméras, filtres, etc… que les astrophotographes amateurs utilisent de plus en plus aujourd’hui. Et comme justement je viens d’acquérir cet été du matériel me permettant de faire des photos « à la Hubble » comme dit – à mon échelle, évidement, qui n’est largement pas la même !), c’est tout naturellement que j’ai voulu pointer cette cible dès qu’elle a pointé le bout de son nez ! Quant aux « piliers de la création », on pense qu’ils n’existent probablement plus, soufflés il y à 6000 ans par l’explosion catastrophique d’une supernova à proximité. Mais comme ils sont situés à 7000 années lumières de nous, on ne sera fixé sur leur sort que dans 1000 ans… Si on est encore là ! EXIFS (données techniques) : Fait pendant 12 nuits de canicule la première moitié d'aout 🙂 Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 15h de pose, 2/3 Ha, 1/6 Oiii, 1/6 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4
  4. Rachète un niveau, un vrai de bricoleur, pour le coup c'est pas cher 🙂 Faut pas trop se fier au niveau intégré de la monture qui est minuscule, pas hyper visible (impossible de mettre son oeil juste au desssus ya la monture qui cache) et peu précis... Or en effet faire un niveau précis est essentiel pour avoir une bonne MES ! Attention d'ailleurs à ne pas déterminer ta verticale de VP au jugé... Si t'es sûr d'avoir fait un bon niveau, tu peux utiliser cette méthode pour orienter le VP: tu centre d'abord la polaire dans le VP, puis tu bouge une des deux vis AZ ou ALT seulement pour mettre l'étoile sur le cercle, enfin tu tourne sur l'axe RA pour poser la graduation zéro (ou verticale selon que t'as bougé AZ ou ALT) sur l'étoile - et là tu sais que ton VP est bien orienté. Mais donc faut être sûr de son niveau sinon c'est foireux 🙂 Après t'as plus qu'à utiliser les AZ et ALT pour mettre l'étoile au bon endroit sur le disque.
  5. Les autres ont déjà répondu 🙂 Je te recommande également Nina, c'est ce qui se fait de mieux en gratuit sous Windows (Sharcap semble pas mal aussi mais jamais essayé). Moi je suis passé sous Linux avec le logiciel KStars/Ekos qui est équivalent. Avec Ekos ma procédure de démarrage et pointage est on ne peut plus simple: 1) Mise à niveau du trépied, installation de l'AZEQ6 et des contre-poids puis de la lunette, équilibrage, branchement de l'ensemble du setup. 2) Mise au point grossière au jugé 3) Mise en station d'abord manuelle au VP pour dégrossir puis affinage avec l'aide à la mise en station de Ekos (qui fonctionne comme celle de Nina, ça a déjà été décrit ci-dessus) 3) Goto vers les coordonnées de ma cible sur Ekos. Il tombe systématiquement à côté, mais s'en approche quand même - il vise au moins dans la bonne direction quoi (c'est important pour que l'astrométrie fonctionne). Aussi Ekos active automatiquement le suivi quand on fait un goto. 4) Centrage de la cible à l'astrométrie. Moi je n'ai qu'à cliquer sur un bouton dans Ekos et il fait le reste tout seul: il prend une photo, reconnait où il est grace à l'astrométrie, corrige sa position avec la monture, reprend une photo et recommence jusqu'à centrer ma cible avec une marge d'erreur maximale qui est configurable. En général il y arrive en 3 coups, rarement 4. 5) démarrage de l'autoguidage (j'utilise PHD2 par habitude mais je pourrais aussi bien utiliser le guideur interne à Ekos) 6) Mise au point fine - avec le module de mise au point auto de Ekos si on a une focuseur électronique, sinon au bathinov avec un outils d'Ekos qui calcule la précision de l'alignement des branches de la figure de Bathinov. Et voilà, plus qu'à lancer la séquence de poses! Comme tu peux voir pas de raquette, pas d'alignement sur trois étoiles, c'est toujours très simple et rapide. => important: pour que l'astrométrie fonctionne il ne faut pas être trop loin de la cible quand on l'active: à minima pointer dans la bonne direction, et ne pas avoir un trop petit champs non plus. En fait pour se repérer il va partir de la position où il pense être et tourner en spirale dans son catalogue pour reconnaitre le pattern d'étoile qu'il voit sur la photo. Plus on est loin à la base, plus la spirale va devenir grande et donc le temps de calcul long. Si on est vraiment trop loin, au bout d'un moment le logiciel à un timeout et il abandonne. Pareil si on a un trop petit champs: déjà on risque de ne pas avoir assez d'étoile dans le champs pour ses comparaisons, mais même dans ce cas la spirale est plus resserré et donc très longue à parcourir, et donc une plus forte chance de tomber en timeout.
  6. Je vais pas vraiment pouvoir t'aider bien que j'ai une azeq6: je ne l'utilise que pour la photo et je pointe à l'astrométrie - je n'ai même jamais sorti la raquette de la valise! Et je n'ai pas spécialement de souci de pointage du coup. Mais dans ta liste d'étapes de démarrage quelque chose m'interpelle: tu fais une mise en station? Comme tu ne cite pas les vis AZ et ALT je me pose la question 🙂
  7. 12/08/2022 : Sans doute mon dernier soleil avant le retour des nuages ce weekend. EXIF: APO 102mm diaphragmée à 70mm f/7.5 - Daystar Chromo - Zwo 2600mm Vous vous demandiez comment on prend des flats en solaire? Bin... avec des pinces à linges, pardi! 😄
  8. Soleil du jour, bonjour! 🙂 10/08/2022 J'ai diaphragmé ma lulu pour avoir plus de contrastes sur mon Quark. Ca marche pas mal! Explications ici: Très jolie protu en bas à droite !
  9. Bon bah voici la chose heu... système D quoi 😄 (Je vais définitivement l'appeler le "Black hole sun" :-D) Le trou fait 70mm de diamètre. Une photo avec: Et tout juste après une photo sans, pour comparer: Traitement exactement identique entre les deux. Comme on s'y attendait, ça donne clairement plus de contraste mais moins de détails: Les protus sont quand même incomparablement mieux sans le diaphragme : Du coup j'ai combiné les deux: disque de la version diaphragmée, et protus de la version non diaphragmée, combinées avec un masque sous Toshop: Bref ça marche pas mal! Faudra que je test avec un trou de 50mm. Mais on risque de perdre trop de détails pour que ça vaille le coup à un moment donné..
  10. Joli @jpb37 ! Tiens une question: comment on trouve les numéros des tâches? Ya un site de référence?
  11. Cornélien 🙂 Tant qu'on ne zoom pas trop dans l'image je pense que j'ai un peu de marge sur la résolution vu celle des images que j'arrive à produire en ce moment. Mais à voir quand même si je peux tenter une combinaison en post de deux images, une diaphragmée pour le contrate, et une a plein résolution... A tester! J'en ai une 3x déjà, mais si j'en mets une 4x ou 5x je perdrais le disque entier dans mon champs, ce que je voudrais éviter.
  12. Petite question aux experts du soleil 🙂 J'aime bien ce que j'obtiens quand je compare avec d'autres ce n'est pas clairement pas au top de ce que je devrais avec mon Daystar Quark, question contrastes je veux dire. Je pense avoir un F/D trop petit en fait pour le Quark qui demande au moins F/15 - je dois y être, mais tout juste. Cependant je ne voudrais pas augmenter la focale (genre avec une barlow plus grosse) car je n'aurais plus le disque entier... Du coup, est-ce qu'à l'inverse réduire le diamètre en diaphragmant - en plaçant un cercle troué devant la lulu quoi - aiderait? Théoriquement ça devrait réduire le diamètre donc augmenter le F/D...
  13. Pas mieux 🙂 APO 102 f/5 - Daystar Quark - Asi2600mm
  14. Même image que ci-dessus mais retraitée de zéro. Il semble que j'obtienne de bien meilleurs résultats sur la déconvolution dans IMPPG qu'avec Astrosurface ! C'est beaucoup plus fin au final.
  15. Ouais nan ne rouvrons pas ce débat ici 😄 Mon point était surtout que quelque soit son niveau à soi on trouve toujours mieux, donc faut pas "se faire mal" avec les photos des autres 🙂 Le bon côté de la chose c'est qu'on a toujours moyen de s'améliorer, ya pas vraiment de sommet!
  16. C'est mieux oui bravo! On trouve toujours mieux que soit Caméra refroidie ici! Celà dit son niveau de détail exceptionnel fait penser au très décrié Topaze...
  17. Soleil du jour, bonjour! Le 06/08/2022, rien de bien particulier aujourd'hui - la protubérance exceptionnelle de l'autre jour s'est déjà délitée. Mais c'est toujours un spectacle en soi! APO 102 f/5 - Daystar Quark - Asi2600mm
  18. Un petit peu de bruit c'est pas dramatique hein, des fois vaut mieux en laisser pour éviter de trop supprimer de détails, que vouloir à tout pris s'en débarrasser. Avec un APN on ne fait pas non plus des miracles, j'en sais quelque chose j'ai longtemps posé à l'APN avant ma toute nouvelle caméra 🙂 Ton vrai gap au niveau bruit ce sera ton passage à la caméra refroidie!
  19. Faut regarder le diagramme de la session et éventuellement les logs pour comprendre pourquoi il s'est arrêté. Regarde aussi les cases qui sont cochées dans ton scheduler : est-ce qu'il n'est pas réglé pour s'arrêter à une certaine heure rapport à l'aube par exemple? Ou selon la hauteur de la cible? Ou en cas de perte de guidage? Etc...
  20. Très chouette cette image bravo! Impressionnant le nombre d'heure de pose par filtre... Si j'osais, peut-être un fond de ciel un peu trop noir non? Ca te clip complètement de jolies nébuleuses obscures qui se trouvent juste à droite de la tête du lion: Non sur cette cible j'étais encore à l'APN (non débayerisé, donc couleur :-)) et je n'ai pas fait de Sii, seulement Ha et Oiii avec un duobande 10nm sur les deux bandes, et beaucoup moins de temps de pose ! : Je viens à peine de passer à la caméra mono (zwo 2600mm) et filtre très étroits (3nm) et c'est clair que le gap est énorme 🙂
  21. Pour le traitement j'utilise toute une chaîne: 1) Autostakkert pour l'empilement 2) IMPPG et ses réglages d'histo fin pour faire ressortir les protus 3) Astrosurface pour déconvolution et/ou ondelettes + local constrat 4) Photoshop pour colorisation et ultimes retouches si besoin.
  22. Je me doute 🙂 J'ai ptet aussi foiré la MàP, ou le traitement... Mais bon le résultat n'est pas très différent de ce que j'obtenais d'habitude. En fait ce résultat me surprend car avec la 178 comparé à la 2600 j'ai un peu de tirage en plus pour la bague de tilt (donc + De grossissement à priori) et les pixels sont plus petits. On s'attendrait donc à un échantillonnage plus fin... Or visuellement sur le résultat c'est au contraire plus grossier. Ca indique peut-être que j'arrive à la limite de mon pouvoir de résolution et que je n'échantillonne plus que du flou!? ... Bref je pige pas trop 🙂 Oui j'ai le disque au débotté avec la 2600mm. Un peu de mal à déterminer la focale entre la succession de tubes allonge, filtres, barlow, réducteurs... 😄 Mais si je fais le calcul inverse en partant de la taille angulaire du disque solaire comparé à la hauteur de l'image (vu que ça rentre quasi pil poil)j'arrive à environs 1700mm de focale au total et un échantillonnage de 0.45"/px.
  23. Après une petite pause suite à un roulement cassé dans mon focuser, je peux enfin reprendre le solaire et tester ma Zwo 2600mm avec le Daystar (sur une TS 102 F/5) - juste le jour de cette incroyable protubérance que nous offre le soleil! Quand à la 2600 bah ça le fait franchement bien ! N'hésitez pas à plonger dans la full, il y a une bonne définition. Histoire de comparer j'ai remis ensuite ma précédente caméra solaire 178mc sur le setup, en me disant que j'allais pouvoir récupérer plus de détails, mais en fait... A gauche avec la 178mm et un peu plus de tirage pour la bague de tilt, je n'avais que ce détail dans le champs. A droits un zoom dans l'image du disque complet ci-dessus à la 2600mm. Ya pas photo... C'est là qu'on voit la différence entre une caméra à 3000 balles et une 10 fois moins chère 🙂
  24. Après faut calculer les rapports d'échantillonage... mais la 662 MC a l'air bien oui. Elle est nouvelle de juin et apparement c'est un upgrade de la 462 qui était plutôt apprécié pour ce type d'usage. Moi sur un setup très similaire j'avais opté pour la 178MC (qui semble upgradée en 678MC depuis juin): plus grand capteur plus défini et plus petits pixels mais du coup moins de sensibilité et sans doute plus de bruit. J'avais dans l'idée de faire du solaire avec aussi, mais c'était un peu idiot car il faut du monochrome pour ça 🙂 Depuis je suis passé à la 178mm très bien du coup pour guidage+solaire, mais je garde quand même la mc pour le peu de planétaire que je fais.
  25. Et voici ma première SHO, après avoir finalement reçu mes filtres Sii et Oiii 🙂
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