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LucaR

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Tout ce qui a été posté par LucaR

  1. Deuxième d'une série de trois photos que j'ai pris en mars dernier (2022) lors d'une exceptionnelle séquence de 9 nuits consécutives de beau temps. La première était ici. Contrairement à la cible précédente qui brillait par sa banalité, la nébuleuse de la Méduse (IC433) est assez exceptionnelle. Il s'agit d'un des plus grands et beau rémanent de supernova de notre ciel, en bonne compagnie avec les dentelles du Cygne ou la nébuleuse du Crabe. Bien qu'elle soit très étudiée, son âge (estimée quelque part entre 3 000 et 30 000 ans) et sa distance (estimées dans les 5 000 années lumières) sont mal connues. Un rémanent de supernova est à la fois le cadavre d'une étoile, et le terreau fertile duquel naitront d'autres étoiles, planètes... et peut-être la vie. Au fond c'est comme sur Terre: ce qui meurt nourrit ce qui naît ! Les très grosses étoiles (pas le soleil, dont le destin sera plus sobre) brûlent leur vie flamboyante en d'à peine quelques centaines de millions d'années - oui, c'est très peu aux échelles de l'univers. Puis elles meurent dans un immense "drama" intersidérale, une explosion gigantesque, l'un des phénomènes les plus violent et brillant de l'univers: une supernova ! Le cœur de l'étoile morte implose, se densifie jusqu'à devenir une étoile à neutron - sans doute l'objet le plus étrange de l'univers - voire, pour les plus gros, un trou noir où il est englouti à tout jamais. Les couches externes de l'étoile, quand à elles, sont expulsées par la gigantesque explosion avec une force et une vitesse inimaginable. Ainsi une bulle de matière déchiquetée grandit autour du dernier lieu d'existence de l'étoile et vient percuter les nuages de gaz et poussières interstellaires environnants. Cette interaction crée des phénomènes de ionisation qui font luire les lambeaux d'étoile, les rendant visibles sur terre aux instruments photos à longue pose (plus de 10h ici!) des astrophotographes. Au cours des millions et milliards d'années qui suivent, toute cette matière riche d'éléments variés que l'étoile à synthétisé en son cœur pendant toute sa vie, par des réactions de fusion nucléaire, va se disperser autour de la galaxie au gré des courants gravitationnels. Elle viendra enrichir les nuages de gaz et poussières qui, à l'origine, n'étaient formés que d'hydrogène et d'un peu d'hélium. C'est ainsi que née la diversité des éléments composant notre matière, la fameuse table de Mendeleïev, ainsi que... les éléments qui nous constituent nous-même! C'est ce que voulait dire Hubert Reeves par sa célèbre maxime: "Nous sommes faits de poussières d'étoiles". Le cœur de la Méduse a longtemps été recherché au milieu de tous ces débris d'étoile. Car il n'est pas resté en place : lui-même à été éjecté au loin par sa propre explosion en supernova ! Il a finit par être repéré au début des années 2000, une petite étoile à neutron filant rapidement hors du champs de bataille, déjà arrivé à la périphérique des volutes qu'on voit sur la photo... et découvert par trois lycéens stagiaires dans un observatoire américain! C'est la relève 🙂 Tout comme la Tête de Singe, cette nébuleuse est l'une des dernières de la saison hivernale, visible jusqu'en mars donc même si elle se couche déjà en milieu de nuit. Je l'ai visé en début de nuit 5 fois de suite pendant cette séquence rare de beau temps, puis vers 2h du matin je passais à une troisième cible que je montrerais bientôt. EXIFS (données techniques) : 206x180s =10h18 de pose en 5 sessions 19-23 mars 2022 Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800, filtre duobande STC Astroduo Lunette TS Photoline triplet 102mm, f/d 5,3 avec réducteur. Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mc Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, bonne qualité de ciel dans l'ensemble, pleine lune sur la première session, puis en descente ensuite. Températures nocturnes autour des 5°C les premières sessions, 7/8° les dernières.
  2. Tu utilise un Daystar? Pour info j'ai découvert récemment que si, les protus sont bien là même quand on a réglé le temps d'expo pour la surface, et ya une bonne méthode pour les faire apparaitre très correctement afin d'avoir les deux - surface et protu - sur la même image, en évitant d'avoir à faire un montage fastidieux (et hasardeux, j'ai testé...) entre deux images donc... Ca utilise le petit logiciel gratuit IMPPG qui est vraiment très bien pour manipuler finement l'histogramme d'une image solaire: https://greatattractor.github.io/imppg/ Si tu parles anglais c'est ici à partir des 35 minutes:
  3. Première d'une série de trois photos que j'ai pris en mars lors d'une exceptionnelle séquence de 9 nuits consécutives de beau temps. La nébuleuse de la Tête de Singe brille par... sa banalité 🙂 Elle n'a rien d'exceptionnel comparé aux autres nébuleuses, rien de très spécial à en dire donc si ce n'est rappeler ce qu'est une nébuleuse: un gigantesque nuage de gaz et poussières, où se forment des étoiles en groupes, qu'on nomme amas. Pendant les premiers millions d'années de vie, de par leur intense rayonnement les "bébés" étoiles des amas soufflent les gaz et poussières environnant: la nébuleuse se désagrège ainsi progressivement, tout en émettant des lueurs de couleur différente selon leur composition - soit par réflexion de la lumière des étoiles, soit par ionisation. C'est ainsi qu'on est capable de les photographier, moyennant des heures de pose étant donné leur faible luminosité. L'amas qui s'est créé dans cette nébuleuse, située à environs 5300 années lumières de nous, est encore jeune: 9 millions d'années selon les dernières estimations. Quand la nébuleuse aura disparue dans des millions d'années, les étoiles navigueront encore ensemble pendant quelques centaine de millions d'années avant de se retrouver dispersées par les courants gravitationnels autour de la galaxie. Notre propre étoile le soleil, qui va quand même sur un âge vénérable de 5 milliards d'années, a été séparé de ses compagnons de jeunesse depuis fort longtemps déjà. Cette nébuleuse est l'une des dernières de la saison hivernale, visible jusqu'en mars donc même si elle se couche déjà en milieu de nuit. Je l'ai visé en début de nuit 4 fois de suite pendant cette séquence rare de beau temps, puis vers 2h du matin je passais à une autre cible que je montrerais bientôt. EXIFS (données techniques) : 186x180s =9h18 de pose en 4 sessions 24-27 mars 2022 Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800, filtre duobande STC Astroduo Lunette TS Photoline triplet 102mm, f/d 5,3 avec réducteur. Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mc Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, bonne qualité de ciel dans l'ensemble, pas de lune Températures nocturnes autour des 10/11°C
  4. Merci! Moins de poses aussi non? En tout cas la tienne à un beau piqué qui manque à la mienne Ce qui montre bien la diff de piqué entre une caméra monochrome et une simple couleur avec filtre duobande, avec pourtant des photosites de taille équivalente (bon certes un peu plus de focale chez toi aussi). Ca laisse deviner ce que donnera la asi2600mm avec plus de pose et sans lune! Un duobande, le STC Astroduo.
  5. La nébuleuse dite des "Spaghetti" - quelle poésie 😅 - est ce qu'on nomme un rémanent de Supernova. Il y a 200 000 ans, à environs 2 000 années lumières de la Terre, s'est déroulé un évènement catastrophique: la mort d'une grosse étoile! A court de matière première, n'ayant plus rien à fusionner en son cœur, les réactions de fusion thermonucléaires qui s'y déroulent ont vacillé. Or c'est l'énergie gigantesque dégagée par ces réactions qui empêche une étoile de s'effondrer sur elle-même sous l'effet de sa propre gravité. Plus rien ne retenant la quantité phénoménale de matière composant l'étoile, elle est simplement... tombée! Tout d'un coup, en se précipitant vers le centre. Le cœur de l'étoile a été compressé comme nul part ailleurs dans l'univers, au point que les atomes se sont cassés, déstructurés et réorganisé, fusionnant les protons et les électrons en un seul genre de particule: des neutrons. Or il s'agit là d'une structure de la matière bien plus solide que tout ce qui existe ! La matière des couches externes de l'étoile continuant à tomber vers le centre à une vitesse folle, elle a soudain rencontré un mur totalement infranchissable, brusquement apparue devant elle. Ne pouvant le transpercer, elle a rebondit dessus et est reparti dans l'autre sens avec une force et une vitesse dépassant l'entendement, entrainant avec elle tout le reste de matière de l'étoile - une quantité pharaonique de plasma s'est ainsi vu dispersé dans l'espace en s'échauffant comme jamais et se mettant à briller de mille feux. Tout ceci s'est déroulé en quelques secondes à peine ! Nos ancêtres d'alors (du moins de 2 000 ans plus tard le temps que la lumière de l'évènement leur parvienne) on été témoins d'une immense explosion, l'un des phénomènes les plus puissants que l'univers connaisse: une Supernova. Celle-ci étant assez proche de nous, en terme cosmologiques, elle a dû offrir un spectacle incroyable : une nouvelle étoile plus lumineuse encore que la pleine lune, mais qui n'a duré que quelques semaines dans le ciel avant de s'éteindre, la matière s'éloignant et se refroidissant dans le vide de l'espace. La bulle de filaments que l'on voit sur l'image est le résidu de cette explosion, qui continue de s'éloigner et se disperser dans l'espace tout autour. De la matière qui rejoint les gaz et poussières interstellaires, les enrichissant de tous les éléments créés au cœur de l'étoile pendant sa vie flamboyante, et qui se retrouveront un jour peut-être dans une nouvelle étoile, une nouvelle planète, voir même de la vie. Ce sont des résidus d'étoiles de ce genre qui nous constituent, nous-même: comme le disait Hubert Reeves, nous ne sommes que poussières d'étoiles. C'est le cycle de l'univers! Quand au cœur de l'étoile morte, il est devenu un bien étrange objet qu'on nomme une étoile à neutron, elle aussi éjectée par l'explosion - elle n'est donc déjà plus au centre de la bulle, mais on l'a quand même retrouvé! Car non contente d'avoir été expulsée, elle s'est mise à tourner comme une toupie à très, très grande vitesse et à "illuminer" l'univers d'un jet d'ondes radios invisibles, comme un phare dans la nuit. C'est ce qui nous a mis sur sa piste. Elle n'a pas vraiment à se plaindre: son destin aurait pu être encore plus tragique! Eut-elle été un peu plus massive, elle aurait continué à se contracter malgré la solidité de la matière neutronique, jusqu'à former un trou noir dans lequel elle aurait été engloutie à tout jamais. C'est un cible bien difficile. J'atteins vraiment là les limites de mon matériel, du moins de mon capteur photo - un simple APN Canon 650D. J'ai eu beaucoup de mal à faire ressortir un signal très ténu malgré... presque 20h de poses cumulées à f/2 ! Pour donner une idée, voici la tête de couche Oiii : Plus chaud encore que le Calamar, je pense 🙂 Je n'ai pas réussi à obtenir un résultat qui me satisfasse vraiment, mais je ne pense pas être capable de faire mieux à ce stade. Je crois avoir atteint les limites de mon setup, il faudra que je la retente quand j'aurais enfin une nouvelle caméra astro! EXIFS (données techniques) : 386x180s =19h18 en 7 sessions fin février et début mars 2022 Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800 Samyang 135mm ouvert à f/2 Monture AZEQ6 Pas de guidage Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, pas de lune, qualité de ciel moyen. Températures nocturnes autour des 3°C, sauf a dernière session 8°C.
  6. Ca dépend de la quantité de pollution. Je shoote sous un ciel à Bortle 4 et je n'utilise aucun filtre pour les galaxies, 180s à f/5 sur un APN 650D à 800 ISO. Ca passe, ya pas mal de gradient à retirer mais Siril s'en sort encore. Mais à mon avis c'est pas loin de la limite: avec un ciel un poil plus pollué (genre Bortle 5) je pense que je prendrais un filtre.
  7. Merci. Yep on me l'a déjà fait remarquer car je ne le vois absolument pas 😄 Sans doute mon daltonisme. Mais je vais corriger 🙂 EDIT: à priori c'est corrigé mais comme j'y vois rien j'espère ne pas avoir fait de bêtise 😅
  8. Les IFN sont des volutes de poussières qui parsèment notre galaxie entre les étoiles, faite de la même matière que les nébuleuses mais pas assez dense pour faire naître des étoiles, et n'ayant pas la chance d'en avoir assez proche pour les ioniser ou les éclairer. Du coup elles ne sont éclairées que par la lueur générale de voie lacté elle-même, ce qui les rend difficile à capter - il faut cumuler des heures de poses pour y arriver. Ici, plus de 21h! Les deux galaxies qui trônent au centre de l'image sont bien, bien plus loin - environs 12 millions d'années lumières. En fait on les voit à travers les rideaux de poussière des IFN. M81 ou Galaxie Bode (du nom de son découvreur) est une galaxie spirale assez semblable à la notre, M82 ou Galaxie du cigare (pour sa forme allongée) lui papillonne autour depuis des centaines de millionnaires, voir plus encore - mais elle s'en brûle les ailes, montrant des déformations dues à leurs interactions gravitationnelles. M82 est une des galaxies les plus actives que l'on connaisse: des étoiles y naissent et meurent sans arrêt, souvent sous forme de supernovas visibles jusqu'à chez nous. C'est une photo que j'avais commencé ici l'an dernier: https://www.webastro.net/forums/topic/191257-bode-et-son-cigare-dans-un-grand-champs-de-poussières-m81-m82-et-ifn Pis là ces dernières semaines on a eu 7 nuit de beau temps (enfin!) en deux salves, où j'ai shooté le plat de Spaghetti (à venir donc!) - mais comme à 2h il disparaissait derrière mon jardin j'enchaînait sur M81/M82 histoire de compléter. Je suis arrivé jusqu'à... 21h21 d'intégration en cumulant les deux! 319x180s (cette année) + 216x90s (l'an dernier) =21h21 en 8 sessions Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800 Samyang 135mm ouvert à f/2 Monture Star Adventurer l'an dernier, AZEQ6 cette année. Pas de guidage Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, pas de lune, qualité de ciel moyen. Températures nocturnes autour des 0°C, sauf a dernière session 5°C.
  9. Moi je ne fais pas de synchro du tout, avec l'astrométrie ça n'est plus nécessaire et ça entraine plus de complication qu'autre chose... Je fais ma MES d'abord manuelle que je peaufine avec l'outils de MES d'EKOS. Je remet en station et je m'assure que la coordonnée DEC affichées dans l'onglet de la monture de Ekos est bien 90° ou pas loin (ce qui veut dire qu'il sait qu'il pointe bien au nord). Si ce n'est pas le cas, ou si la mise en station foire, je clique sur les trois boutons de réinitialisation de la monture dans ce même onglet. (et si malgré ça DEC n'est toujours pas bon, c'est rare mais c'est arrivé, j'etteint et rallume tout après avoir à nouveau cliqué sur les boutons de réinitialisation, là ça finit toujours par être ok). Après je fais mon goto vers les coordonnées de ma cible en utilisant la petite raquette virtuelle de Ekos. Vu que je n'ai rien synchronisé il rate la cible bien sûr mais pointe globalement la bonne direction. Du coup je n'ai plus qu'à affiner avec l'astrométrie: je vais dans l'onglet correspondant de Ekos et je clique sur "capture and solve" avec l'option "Slew to target" cochée. Il me centre mes coordonnées voulues en trois ou quatre mouvements. Bien sûr il faut que tout soit minutieusement bien configuré: position de l'observateur, heure du système (attention à ça si le RPI n'est pas connecté à Internet il ne se met pas à la bonne date/heure et ça fait tout foirer!! Auquel cas faut lui donner la bonne heure manuellement, ou bien acheter une petite pile en plus pour son horloge, ce n'est pas vendu d'origine avec), caractéristiques des instruments (diamètre, focale, caméra...) etc... La moindre config mal fichue risque de tout faire foirer.
  10. Alors moi j'ai pas encore tout pigé des diff entre les versions 😄 J'ai sauté sur une occasion qui me semblait bonne (et j'ai l'impression que je n'ai pas à regretter) sans trop me poser la question. Est-ce que "Combo" n'est pas en fait une sorte d'entre-deux entre Chromosphere et Prominence? Ceci expliquerait celà, et puis ça collerait avec ce nom 🙂
  11. C'est le bordel en effet Je commence le solaire également. J'ai commencé par une simple feuille astrosolaar devant ma Lulu - on peut voir la photoshophère avec les cellules de convection ainsi que les tâches. Faut juste s'assurer qu'elle n'a pas de trou en la regardant en transparence devant le soleil à l'oeil nu, et que le support est solidement fixé - que ça ne risque pas de valdinguer sur un coup de vent. Solution qui a l'avantage d'être très peu couteuse, chose rare en solaire! Puis je suis passé au Halpha pour la chromosphère: protubérances, filament, fibrilles et spicules, etc... J'ai pris un Daystar Quark chromosphère (d'occase) à cet effet, c'est un filtre actif (alimenté électriquement) qui a l'avantage d'être très simple d'utilisation, bien plus cher que l'Astrosolaar mais ça reste dans les premiers prix en filtre Halpha solaire! Au cul de la lunette on met un filtre UV-IRcut, une barlow télécentrique + éventuelle bague allonge (il faut arriver à f/d 15 minimum pour avoir les meilleurs résultats), et le DayStar Quark alimenté, et enfin soit un renvoi coudé + oculaire (pour observation) soit une caméra planétaire (pour la photo). Pas besoin d'ajouter quelque chose devant la lunette. Je vérifie qu'il est OK avant de le monter en regardant le soleil au travers, à l'oeil nu. Récemment le fameux Sol'ex est sorti: solution pas chère à imprimer 3D soi-même (ou faire imprimer) et qui donne de très bons résultats d'après ce qui circule sur les forum. Après tu as d'autres types de solutions, parfois complexe, souvent très chères mais je ne m'y suis pas trop aventuré...
  12. Je l'ai eu d'occase, mais le gars avait l'air d'avoir bien choisi à la base 🙂 Je ne savais pas qu'il pouvait exister autant de disparité selon les modèles.
  13. Voici mes premiers pas en photo solaire Ha - j'avais déjà fait un peu de Astrosolaar auparavant notamment pour l'éclipse de juin. Je serais ravi de connaître vos avis et les axes d'amélioration possibles! J'ai encore du mal à bien savoir quels réglages sont les meilleurs. Notamment je n'ai pas encore bien compris l'effet du petit curseur sur le Daystar Quark? Et j'ai aussi toujours un peu de mal à gérer les flat. Je sais déjà qu'il vaudrait mieux utiliser une caméra monochrome. Et je sais aussi que j'ai mal orienté ma caméra 🙂 (Si j'ai bien compris le standard c'est de mettre le nord en haut c'est bien ça?) Mon train optique: Lunette triplet TS 101/702 mais avec un réducteur inamovible qui le ramène à 525mm de focale avec focuser Baader Steeldrive, monté sur AZEQ6 - les deux commandés par Ekos sur RPI. Bague allonge + Filtre UV-IR-Cut Barlow télécentrique ES x3 Daystar Quark chromosphère Combo Caméra zwo178 mc Pour l'image du disque complet: Chercheur skywatcher Barlow télécentrique ES x3 Daystar Quark chromosphère Combo Caméra zwo178 mc Prises de vues sous Firecapture, traitements avec Autostakkert (je garde chaque fois 5% des images pour l'empilement), AstroSurface et Photoshop. D'abord un peu de surface le 28/02 : gain 0 et des temps de pose autour de 5ms. Idem pour les tâches le même jour: Pour les protu, j'élève le gain à 225 ce qui me permet de rester à moins de 10ms de temps de pose: Enfin le disque complet c'est un peu la même chose mais sur mon chercheur SW sans focuser auto, du coup bien plus compliqué de faire la MàP: Sur cette dernière image je n'ai pas réussi à faire des flats... Autant quand le champs est serré j'ai réussi à la faire en visant le centre du soleil et en défocalisant un max (et ça marche ensuite dans Autostakkert), autant quand il est large ça ne marche pas comme ça, ça fait du mauvais vignetage... Avez-vous une bonne méthode dans le cas d'un champs aussi large? En pratique j'avais installé ma monture la nuit précédente avec une mise en station. De jour jour j'ai monté le setup, visé le soleil, branché le focuser sur le RPI et la caméra sur un PC portable avec Firecapture. Je suis rentré dans mon salon et me suis connecté aux deux machines via TeamViewer. L'avantage est que ça me permettait de voir quelque chose à l'écran pendant que je réglais la MàP via Ekos!! En revanche pas de focuser sur le chercheur SW donc tâtonnements à la main... Pour l'anecdote, j'ai eu droit à un photobombing pendant les poses 🙂
  14. LucaR

    Siril et PixInsight

    Oui on pourra sortir une image convenable avec uniquement Siril, en effet. Mais derrière il y a moyen de faire bien plus que juste "parfaire", du moins si on veut soutirer le max du potentiel de l'image empilée. Dans mon process ce que je peux faire sous Siril après l'empilement n'est que le tout début du traitement: retrait de gradient, délinéarisation et photométrie - trois process que je ne saurais pas faire sous Photoshop. Et pour des images au duobande Siril me sert aussi à construire mes quatre briques de base : couche Halpha, couche Oiii, composition HOO et composition HHO. Mais derrière le gros du travail est sous Photoshop: travail de la luminance, réduction d'étoile, débruitages luminance et chrominance, travail des couleurs et saturations, réintégration des couleurs d'étoiles, retouches éventuelles, etc.. le tout avec utilisation intensive de masques. Toutes choses qui, si j'ai bien compris, sont aussi faisables sous PIX mais pas sous Siril seul. Toutefois Siril évolue, je crois que les devs travaillent déjà à un débruiteur par exemple pour une prochaine version, j'ai vu passer des discussions là dessus.
  15. LucaR

    Siril et PixInsight

    Siril et Pix ne sont pas comparable sur le traitement, uniquement sur le prétraitement où ils sont d'un niveau similaire - Siril est même plus rapide. Mais Siril s'arrête là (ou presque), tandis que Pix propose toute une boite à outils très complète pour le traitement derrière. Des process qui peuvent souvent se faire sous Photoshop mais pas toujours, et même quand elles le peuvent, elles sont optimisées pour l'astro dans Pix ce qui n'est pas négligeable. Après je parle un peu sans savoir: je ne suis pas passé sous PIX J'en suis resté à Siril et Photoshop avec quoi j'ai assez pour me débrouiller. Si on maitrise bien Photoshop on peut quand même en faire beaucoup, ça reste un outils extrêmement puissant. Mais peut-être que je passerais un jour sous PIX, je ne sais pas!
  16. Idas a bonne réputation, mais les duobande Optolong aussi alors c'est un peu comme tu veux Attention toutefois si tu prend le IDAS d'occasion: il y avait une ancienne version, le NBX, qui donnait des halos assez prononcé à certains F/D. Il a été remplacé par le NBZ qui corrige ce souci. Donc ne te fait pas vendre un NBX au prix d'un NBZ quoi
  17. Bin pas forcément 🙂 Le prix de la simplicité est souvent très cher: il faut sacrifier le contrôle sur la machine, et la complétude (pouvoir accéder à toute la gamme d'options, etc...). "On" ne trouve pas toujours que ça en vaille ce prix, moi par exemple je préfère l'inverse, sacrifier un peu de simplicité et devoir me casser un peu plus la tête ne me gène pas si ça me permet, in fine, de gagner un plus grand contrôle sur l'objet que j'ai acheté. Si le libre ne propose pas des solution aussi user-friendly que les systèmes fermés, c'est aussi parce qu'il s'adresse à un public qui ne place pas les priorité au même endroit que celui de Zwo ou autres Apple. La simplicité n'est pas nécessairement un objectif. Il faudrait faire des stats mais à en croire les échanges j'ai le sentiment que ce sont les solution windows ASCOM, surtout Nina mais aussi Sharpcap et un peu APT, qui sont majoritairement utilisées au sein de la communauté aujourd'hui, et d'assez loin. Cette sorte de conflit entre l'ASIAIR et les solutions Linux RPI ne concerne probablement qu'une minorité d'entre nous. Ceci juste pour remettre en perspective ton expression "la comunauté astro" sur ce sujet 🙂
  18. Chez moi elle s'affiche sur une fenêtre "Fit viewer" a part, qui s'ouvre une fois la photo prise. C'est peut être un setting quelques part en effet...
  19. Je pense que ce genre de filtre est de toute façon meilleurs à f/5 qu'à f/2. Le l-extrème par exemple est assez mauvais à f/2. Le STC ça va encore, mais mécaniquement ça ne peut pas être aussi bon qu'à f/5, on est d'accord. Celà étant dit, sur les deux étoiles du centre ce sont pas des halos mais bel et bien de la nébulosité, comme tu peux voir sur toutes les photos de cette zone, ainsi que ici: http://www.irida-observatory.org/CCD/VdB140/VdB140.html Sur celle de gauche ça se nomme "VDB 140". Celle de droite il y a peut-être un mélange de halo et de nébulosité en revanche, je ne sais pas trop.
  20. Quand j'ai commencé ma pêche au Calamar cet été mes compétences en traitement étaient encore très basiques... Depuis je me suis amélioré, du coup j'ai repris de zéro: traitement plus doux, moins bruité bien que faisant ressortir plus de détails et de finesse, couleur des étoiles. J'en ai par ailleurs profité pour rajouter la dernière session de pose que j'avais faite cette été - la septième! On en est à 469x180s soit pas loin de 24h de pose tout cumulé. Pour mémo, c'est fait au Canon 650D sur Samyang 135mm ouvert à F/2 avec filtre STC Astroduo, sous mon ciel Bortle 4. Une moitié des poses à la SA, ensuite j'ai monté mon setup sur mon AZEQ6 pour avoir moins de pertes quand même et pouvoir monter plus vite en temps d'intégration. Version précédente pour comparaison:
  21. Il est defiltré ton apn? Si oui prend plutôt un filtre duobande. Tu auras Ha et Oiii. La plupart du temps c'est Ha qui sert de luminance. Il est rare que l'Oiii soit plus détaillée, parfois dans certaines régions de certaines cible ça peut être intéressant d'en récupérer un peu de signal pour le mélanger à la luminance venant du Ha, mais c'est peu fréquent. Et s'il n'est pas defiltré bah fais le defiltrer ou achète un defiltré d'occase pas cher 🙂
  22. Tu as raté la patience? 🙂 Si le traitement était quelque chose de facile ça se saurait. Tout le monde rate plus ou moins ses premières images, c'est le processus normal ya pas à s'en inquiéter. On s'améliore peu à peu. Par ailleurs, autant Siril est un outils très complet pour le prétraitement, et même dans le top 3 des logiciels dédiés , autant au niveau traitement il est assez limité. On en tire une image honnête quand on a de bonnes brutes, mais si on veut tirer le max possible de son image il faut passer sur un autre outils pour poursuivre le travail - typiquement Photoshop, mais ça peut être The Gimp, et même PIX, etc... Si tu donne un lien vers ta brute d'empilement on peut ptet regarder rapidement ce qu'il est possible de faire.
  23. Elle est là: Et si tu n'es pas trop familier avec Siril tu peux même commencer avec celle d'encore avant, qui abordait les bases de Siril:
  24. Ha oui tout à fait, en effet. Sur la mienne j'ai aussi une petite RGB 20x60s juste pour la couleur des étoiles.
  25. @Cocatrix Cette cible fonctionne très bien sans RGB, en HOO mélangé à HHO avec H en luminance, c'est ce que j'ai fais ici: https://www.webastro.net/forums/topic/199463-le-cheval-de-feu-tête-de-cheval-ic434b33-et-flamme-ngc-2024 La seule chose qui manque, et qu'on voit mieux en RGB pour le coup, ce sont les détails dans la petite nébuleuse bleue en dessous du Canasson - je suppose que celle-ci doit être en réflexion du coup et non en émission: Après je ne sais pas encore comment je travaillerais ça donc je peux pas t'aider plus 🙂 Mais je pense qu'il faut travailler ça dans cette direction: la RGB étant ajouté surtout pour cette nébuleuse, et peut-être pour aider à la couleur de l f lamme en effet.
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