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MatEX

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Tout ce qui a été posté par MatEX

  1. Un tir vite fait sur Jupi ce soir au 150 par -2°C mais un ciel encore dégagé. Dommage que je m'y suis pris un peu tard. La planète commençait à décliner dans les basses couches. J'observais la dégradation progressive à chaque longueur d'onde. Comme à l'accoutumée, d'abord de l'UV avec la 533, puis de la couleur avec la 662, retour à la 533 pour le R+IR 642 et enfin, CH4 avec la 662. Powermate x5 pour toutes les prises. Bon, ça a l'air de bien le faire pour la CH4... Pas mal de remue-ménage encore depuis ma dernière visite. Notamment, cette vaste "jetée claire" dans la NEB, plus grande que ce qu'on avait l'habitude de voir ces derniers temps, mais encore cette grosse "coupure" anticyclonique dans la STrZ au N-E de l'Oval BA...
  2. Ciel totalement dégagé toute la journée. Vent léger à modéré de N-E. Seeing plutôt bon sans être parfait. Et une pause octroyé le midi pour couper le boulot. Que rêver de mieux pour une bonne séance solaire ?
  3. Bonsoir à tous. Les éclaircies s'attardaient hier soir. J'ai sorti le matos juste pour une animation couleur sur Jupiter. 0°C, vent de nord-est prononcé, seeing moyen. Des conditions qui ne donnaient pas envie de s'attarder... Pas de GTR en vue. Celle-ci s'est couchée 1h30 avant ma mise en place. Par contre, un beau duo avec la lune Callisto et une autre étoile en arrière-plan. Une interrogation cependant en analysant un peu plus attentivement mes images concernant une anomalie que je n'ai pas remarqué jusqu'à présent. Toujours la fameuse barge dans la NEB. Toujours un vaste anticyclone blanc local à la ZTN. Mais une nouveauté dans la SEB, on dirait... Un truc brun-rougeâtre qui me paraît une petite barge à première vue, un événement qui serait nettement moins courant que dans la NEB ...
  4. Je rends ma copie du jour après une belle éclaircie cet après-midi mais aussi et toujours, cette absence remarquable du seeing...
  5. Cette soirée du 29 décembre aurait dû être parfaitement dégagé ... Mais la météo locale s'est trompée chez moi et impossible de demander un remboursement pour le préjudice causé. Oui car était prévu dans mon programme une session complète dédiée full-spectre sur Jupiter. Finalement, je n'aurai pu sortir que de l'UV et à l'extrême limite une couleur avant un déferlement de brouillard totalement imprévu. Bon, la transparence n'était déjà pas terrible dès le départ mais j'ai été surpris d'être submergé par un tsunami de brouillard à couper au couteau d'un seul coup alors que le vent soufflait régulièrement et assez fort. Habituellement, le brouillard ne monte que lorsque l'atmosphère est parfaitement stable. Bref, on en apprend tout les jours et comme je me suis autorisé d'insister en espérant un miracle, j'en ai obtenu un demi avec une vague trouée qui m'a donné l'occasion de finir par une IR642. Il aura quand même fallut complètement oublier le CH4 et autres IR(s) prévus ce soir-là. Enfin, gardons le côté positif de la chose puisque le seeing était clairement en ma faveur ( Et vive les oppositions hivernales !!! ). Le tout, bien sûr, au 150/750 avec l'imx 533m pour l'UV et l'IR642 et la 662c pour la couleur, les deux étant couplées à ma powermate x5. FireCapture pour les acquisitions, AS!4 pour les stacks et AstroSurface pour un rééquilibrage de l'histo, de la balance des blancs, un 'tit coup de sharpen, des ondelettes, et c'est tout ! Juste un problème de stack à signaler sur la luminance sans doute causé par un histo qui a beaucoup joué au yoyo lors de l'acquisition. Impossible de passer par le mode "planet" dans la stabilisation d'image pour l'analyse que ce soit sous AS!3 ou AS!4. Le stack foirait systématiquement. J'ai donc été obligé d'analyser en mode "surface" ( pour être certain de ne garder que les images les plus claires dans les premières meilleures )... Bon week-end à chacun et passez de bons moments avec vos proches tout en n'oubliant pas raison et modération gardées ! Matthieu, l'explorateur du ciel.
  6. Bravo à mes prédécesseurs ! Effectivement un rendez-vous du week-end inespéré avec notre astre diurne. Mes images sans prétention avec un dépit de plus en plus grand de ne plus réussir à retrouver mes belles hautes résolutions d'antan. Au point où je me pose la question de l'origine de ces échecs à répétitions. Beaucoup évoque la position stationnaire du jet-stream actuel qui dure dans le temps. Je n'y crois qu'à moitié ou bien je joue de malchance depuis maintenant plusieurs mois successifs. D'un autre côté, ma collim me paraît pourtant n'avoir jamais été aussi bonne. On va continuer d'insister en espérant que le miracle s'opère...
  7. Un ciel dégagé et un seeing très bon hier soir... au prix d'une forte humidité de basses couches qui m'a obligé à nettoyer mon secondaire sans exagération toutes les 2 minutes. Pointage initial et premières acquisitions sur Neptune qui se sont finalement avérées foireuses ( plus qu'à jeter car échec systématique du stack que je suppose causé par un changement de valeur offset suite à une récente suggestion d' @exaxe ). Direction, ensuite, Jupiter pour ce qui s'apparente à ma meilleure acquisition UV sur cette planète. Les détails fourmillent ce qui en dit pas mal sur l'état du ciel. D'ailleurs, je n'ai appliqué qu'un traitement léger puisque l'image stackée brute est une pure merveille à elle seule. Remarquez notamment la barge près du méridien centrale dans la NEB... Après une image visible et IR à 642 nm, c'est au tour d'Uranus d'y passer ! Un ciel presque parfait pour cette bille minuscule de par son éloignement abyssal. Là encore, une image visible ( malheureusement, à part sa couleur émeraude, elle ne dévoile aucun détail de surface ) suivi d'une image IR642. Et là, si vous êtes attentifs, la calotte polaire se dévoile sous forme d'un éclaircissement sur le bord droit ( de par la position de la caméra, le Nord est en haut ). Mais pas l'artefact central de la dernière fois ! Faudra que je me renseigne quand même vraiment sur la configuration de ce soir-là si par hasard des plus gros diamètres l'ont pointé au même moment... Bon ciel à tous.
  8. Ça pourrait être intéressant de le leur emprunter. Defiltré, par contre, faudrait savoir comment. Pas top d’avoir du signal pollué par les IR(s). Pour les miennes, oui, il y’a empilement sous AutoStakkert!3 et étirements des ondelettes sous Registax6 après avoir préalablement transformé le fichier vidéo brute de l’apn en .ser sous PIPP. Que des logiciels libres, gratuits et assez simples à prendre en main. Au besoin, il y’a foisonnement de tutos sur YT dont le mien complet sur ma chaîne.
  9. Merci pour ton retour. Je ne suis pas du tout spécialiste de la lune mais j’ai quand même pris le temps d’analyser un minimum mon image après coup. Même si j’ai préférer m’attarder sur des généralités que je comprenais plutôt que sur des phénomènes que je ne saisis pas complètement dans ce post, j’ai particulièrement remarqué la différence flagrante d’albédo autour de certains cratères brillants comme Aristarque ou Tycho. Reste que je suis curieux de connaître l’explication des spécialistes sur l’origine de ces spécificités. J’attribuerai les différences de contraste dans les mers à la composition chimique mais j’ai un doute sur les cratères. Pourquoi sont-ils aussi brillants en UV et aussi éteints en IR ? Transmission quasiment équivalente mais à nuancer ! L’atmosphère absorbe fortement l’UV, certes, mais dans le cas de l’IR, il s’agit plutôt d’une tendance à l’opacité du capteur cmos. Je retiens l’idée du masque flou. Attention cependant au fait que la résolution est fondamentalement nettement supérieure en UV qu’en IR. D’où le piqué apparent plus fort bien qu’il ne s’agisse pas de haute résolution ici. Cette dernière aurait nécessité nettement plus de travail pour constituer une mosaïque et, au vu de la météo actuelle, je ne pouvais pas me le permettre. Deuxième point important, il faudrait ajouter dans l’équation l’impact de transmission de la lumière d’une barlow ajouée sur le chemin optique. Et là, malgré toutes les performances d’un capteur 533 dans le domaine couplées aux capacités naturelles d’un système type réflecteur, c’est la lentille de la plupart des barlows qui pêcherait.
  10. Dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on pu admirer la lune caracoler haut dans le ciel au moment de sa phase pleine. L'occasion pour moi d'enfin réaliser un fantasme germé depuis plusieurs mois malgré un ciel charriant des masses nuageuses à grande vitesse. Heureusement, j'ai pu profiter de quelques courtes mais belles trouées aux alentours de minuit alors que j'étais sur le point d'abandonner. Fondamentalement, la Lune est un astre qui ne m'intéresse guère et que je ne shoote qu'occasionnellement car un astre mort qui ne bouge pratiquement pas faute à une atmosphère et une tectonique absentes. Cela dit, son riche relief et ses structures topographiques constituent un vaste sujet d'étude. Un second point d'intérêt réside dans la diversité chimique de son sol qui se traduit par une différenciation des constituants minéraux abondants en fonction du type de terrain. C'est ainsi qu'un oeil exercé ou qu'un appareil photo couleur réussiront à capter des couleurs sur notre satellite naturel. Car, surprise, la lune n'est pas gris monochrome ! Selon la nature du sol, des teintes allant du rouge au bleu en passant par le jaune, le vert ou d'autres encore deviennent évidentes en poussant la saturation d'une image couleur. Elles correspondent par exemple pour le brun rougeatre à du minerai de fer ( rouille ) ou encore pour le bleu à de l'oxyde de titane. Mais qu'en est-il maintenant lorsque l'on sort du spectre visible ( oui, bon, vous avez remarqué que j'aime bien sortir du spectre visible... ) ? Autrement dit, à quoi ressemble la Lune en ultraviolet ou en infrarouge ? Les couleurs en tant que telles n'existent plus puisque c'est en-dehors des capacités de l'oeil humain que d'en percevoir. Mais l'on voit très nettement les contrastes à l'origine de ces teintes. Et ce ne sont pas les mêmes entre l'UV et l'IR. En superposant les images, on voit clairement la différence. Pour ne pas faire les choses à moitié, j'ai choisi de faire mes prises de vues entre l'UV proche, autour 380 nm,... ... et l'IR autour un micron... Mais on peut rester plus proche du spectre visible dans le bleu ou le rouge profond. Il n'y a plus d'apport de contraste en allant plus loin. Ci-après, un gif animé des 2 images précédentes pour obtenir une superposition plus confortable. Setup utilisé : SW 150/750 sur HEQ-5, caméra ZWO ASI 533MM, filtres Chroma Bessel U et SLOAN Y'. Logiciels : AS!4, Astrosurface, GIMP, PIPP.
  11. Oui, merci. Inutile de te dire que j’ai précieusement conservé ce petit Sony HX60. C’était l’un des meilleurs compacts d’entrée de gamme en son temps quand il est sorti il y’a 10 ans. Et j’estime, que ça le reste encore aujourd’hui.
  12. Felicitations pour tes progrès ! Au cas où tu en posséderais déjà un, tu peux encore aller plus loin avec un apn ( compact ou reflex ). Avec un bon jeu d’oculaires et/ou de barlow, tu peux obtenir des images qui commenceront à s’approcher de celles rendues par une caméra planétaire. Ci-joint des images faites il y’a quelques années respectivement avec un Sony HX60 et un EOS 90D, à chaque fois sur un 150/750.
  13. Deux petits derniers pour la route. Le H-bêta, à 480 nm, Et l'UHC de chez Omegon, utilisé pour le visuel CP Conclusion ? La bande étroite pour le solaire, c'est bien ! et oubliez l'infrarouge : ca sert à rien. Enfin, quelques hautes résolutions dans le vert sur les régions actives principales, mais sérieusement cahutés par un seeing capricieux...
  14. Un samedi idéal pour se lancer le défi d'imager le Soleil sur tout le spectre accessible. Pour l'occasion, j'ai sorti pratiquement toute ma panoplie de filtres dédiés solaire, planétaire ou bien même CP. J'espère pouvoir par là en aider certains à choisir le meilleur filtre pour de l'imagerie de la photosphère solaire. Et on commence par de l'UV bande large avec le Chroma U-Bessel... Le Cak 3nm de chez Antlia... On ressort même le vieux Baader k-line ( commencait à moisir celui-là ! ) Le petit dernier, Gband 2 nm de chez Altaïr Baader continuum, 10nm ( vous avez l'habitude... ) On passe à l'infrarouge. Sans surprise, la résolution et le contraste s'effondre progressivement. Aucun intérêt sauf pour le test. Pire : de la trame s'invite insidieusement sur les images au traitement et monte d'autant plus fortement que la longueur d'onde augmente. Je m'en étais déjà aperçu avec le capteur 178 mono. J'ai la confirmation que ce n'est pas une question de capteur avec l'utilisation de la 533. Je réussi à la contrôler partiellement grâce à une transformée de Fourrier. Ici, IR-pass 642nm de chez Astronomik, ZWO IR 850nm CH4 889 nm, habituellement utilisé efficacement sur les géantes gazeuses. Ici, encore chez ZWO. A 1 micron, frontière ultime des capteurs cmos dans l'infrarouge.
  15. Alors AS!3, c’est fini. Ce qui vient de sortir, il y’a une petite semaine maintenant, c’est AS!4. Version plus performante à plusieurs égards. Plus rapide d’un facteur deux à trois dans l’analyse des séquences vidéos. Le noise robust peut enfin être placé en mode automatique, un sacré confort quand on ne savais jamais quelle valeur entrer. Pour du planétaire, on a également le logiciel ´Detect’ de Marc Delcroix qui est intégré. Reste qu’il ne s’agit encore que de versions bêta. Une version stable sortira sans doute plus tard. Mais ça marche super bien pour le moment…
  16. La maigre moisson de ce soir entre cirrus, cirrocumulus et turbulence très variable... Matériel : SW 150/750 sur HEQ-5, ASI 662 couleur et ASI 533 mono, powermate x5, filtres uv/ir cut omegon et ir-pass Astronomik 642 nm. Logiciels : FireCapture, Autostakkert!4 bêta, Astrosurface. Uranus dans le visible... Avec ses satellites... Et en IR... ( Il est fort à parier au vue de mon ouverture que les "détails" visibles n'en sont pas en réalité )
  17. Activité en hausse. Timide éclaircie cet après-midi avec nuages de moyens et hauts étages. Seeing très mauvais. Mais une bonne bonne excuse pour tester AS!4 et puis, entre nous,... on commençait à être en manque...
  18. Wikipedia te l’expliquera mieux que moi mais il s’agit du point noir observable en plein milieu du disque de Ïo. Un phénomène que l’on retrouve régulièrement sur d’autres satellites. Ça ne correspond à rien de concret sur leur surface. Il ne s’agit pas d’un détail ou d’une nuance d’albédo à proprement parler mais d’un artefact tout à fait normal même avec une optique bien réglée. Un mélange de diffraction et de traitement. D’ailleurs, en poussant dans le bleu, la résolution augmente et l’effet gibbs est moins prononcé…
  19. La qualité du post compense le retard accumulé. La résolution est au rendez-vous. Beaucoup de détails sur Jupiter. Ïo vaut aussi le coup d’œil malgré le petit effet Gibbs. Merci pour ce partage.
  20. Une superbe matinée. Pas même un petit mouton dans le ciel. Puis, un petit troupeau d'agneaux qui arrive en catimini l'après-midi suivi de près par de plus gros moutons . J'étais parti pour me faire une série complète du Soleil sur toute la plage des longueurs d'onde accessible. C'était sans compter sur un cumulo-nimbus isolé qui m'a pris à revers. Le matos a fini au car-wash avant de rentrer prématurément. Bref, 3 images quand même avant la douche, respectivement en UV, Cak et Gband...
  21. Pour du 250, je trouve que c’est une bonne image. Un petit peu de grain de fond à retirer en effet mais c’est pas mal. On voit la planète à travers la division de Cassini. Ça veut en dire beaucoup sur la réussite de cette image.
  22. Belle image. Encore un peu bruitée mais, ayant eu la 120 mc-s entre les mains un moment donné, je connais un peu ses limites ( c’est drôle, comme par hasard, j’étais en train de retravailler des images de l’année dernière prise avec cette cam, juste avant de passer faire un tour ici… ), et je trouve que tu as quand même su bien gérer le truc.
  23. Très belle série. Le diamètre a été exploité avec maîtrise. Beaucoup de fins détails sur Jupiter et une Division de Cassini complète ( ça devient difficile à obtenir avec le basculement de l’axe de Saturne ) !
  24. Tout comme moi alors ! Pour le week-end près d’Ancenis, je ne sais pas si tu parles des EuroAstros de Liré au mois de mai, mais j’y suis allé également. Il se peut bien que l’on se rencontre un jour puisque nous sommes l’un à côté de l’autre.
  25. Très bien, Elgood ! Belle animation. Je ne savais pas que tu étais proche d’Angers. Tu fais parti d’un club du coin ? Si oui, l’AAA ?
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