MatEX

Ah ! Ca y'est, enfin ! WA veut bien fonctionner. Je ne sais pas vous, mais je trouve que ça plante souvent en ce moment... Ma moisson du jour entre les cirrus épais et les turbulences. Décidément, quel été ! ... Bref, j'ai quand même eu droit à un timide Soleil pour la première fois en 3 semaines. 1h30 chrono pour réaliser mes petites mosas habituelles dans le vert à 540 nm et en UV à 393 nm. Seul le vert a été exploité pour la HR. Juste un petit coup de "sharpen" sous AS et le tour est joué. Là encore, comme à l'accoutumée, au 150/750, caméra 178 mono ( pour sa potentielle dernière sortie ), et powermate x2.5. Journées ensolleillées à tous !

Très bon travail Simon. Le traitement est doux. L’animation d’une agréable fluidité et homogène. Allez, encore un petit effort et tu seras capable de nous dégoter le site d’impact de Galileo. Et puis après tout, pourquoi pas un transit de Juno devant la géante gazeuse…

Soleil du jour entre les cumulus ...

Plutôt pas mal la HR pour une petite 120ed. Ça pique plutôt bien.

Je me permets d’ajouter ceci. Si tu entends 2700 images stackées sur une acquisition de 3000 images, c’est beaucoup trop. Fonction du seeing, on tend plutôt à stacker entre 20 et 40% des images. Sur un .ser de 3000 images, par exemple, cela représente entre 500 et 1000 images ( pour arrondir ). Stacker plus et tu risques de stacker de mauvaises images avec les bonnes. Stacker moins, la montée de bruit plus rapide limitera plus vite ton traitement par la suite. Le stack est, pour moi, la partie la plus importante du traitement. AS!3 est un logiciel génial pour ce faire mais faut-il encore savoir bien l’utiliser. Selon tes propres conditions de seeing que tu jaugeras au moment de l’acquisition, commence par sélectionner le noise robust idéal avant de lancer l’analyse. Si le seeing est pourri, n’hésite pas à monter à 7 ou 8. S’il est très bon, 3 ou 4 minimum. N’hésite pas à faire plusieurs analyses pour estimer quelle est la meilleure valeur noise robust. Cette valeur idéal s’estime par rapport à la tronche de la courbe graphique affichée après analyse. Une fois l’analyse réalisée, observe attentivement ta courbe graphique. La question est : « combien d’images sont au-dessus de la ligne médiane 50% ? ». Pour affiner cette analyse, fais jouer le curseur de la timeline pour savoir à quoi correspond la valeur Q selon la valeur TOP 50%, dans ton tableau de visualisation de la séquence. Ça peut te donner une bonne idée sans toutefois être systématiquement la valeur à suivre ( surtout quand le Q dépasse 40-50% à TOP50. ) Une fois le pourcentage de stack estimé, il faut poser les points d’AP. Déjà, commencer par activer le multi-scale, qui te permettra de poser automatiquement des AP de différentes tailles. Ensuite, le choix des AP est important pour un bon stack. Trop petit, et le logiciel va mouliner sur des zones repères trop étroites avec des risques de chevauchement. Trop grands, et le stack risque d’être imparfait ( mais là, ça dépend du niveau de détail déjà visible sur l’objet. Pour Vénus qui ne présente aucun détail par exemple, on ne mettra qu’un seul AP de la taille de la planète ). Bref, l’idée, c’est qu’un bon traitement travaillé sérieusement peut vraiment impacter ton résultat final. Mais le paramètre le plus important reste le seeing sans que l’on puisse y faire quoi que ce soit. Le reste, collim, mise au point, échantillonnage, etc, ne dépendent que de notre expérience et notre niveau de patience personnel.

Bravo pour tes premiers tests, @Tyler ! Beaucoup de nuages et de turbu pour moi aussi mais à mon tour de vous présenter mes versions solaires du jour. Mosaïques faites au foyer du 150/750 avec la 178m en n/b puis colorisées pour satisfaire tous les goûts. Pour la HR, j'ajoute simplement la powermate x2.5, en plus du filtre vert Baader continuum.

Acquisitions de la veille au soir, à la 178 m au foyer du 150/750 pour mes mosas habituelles à 393 et 540 nm. Une fois de plus, du b/w ou de la couleur au choix... Et on enchaîne sur les "HR(s)" à 540-10 nm + TV PM x2.5... Houu ! La vilaine tache solaire bien méchante qui se profile... Malheureusement, rien de bien transcendant à cause du seeing généré par la position trop basse du Soleil à ces horaires indues. Pas de pot ! Je venais de recollimater mon tube. Mais, l'astro, on fait quand on peut, pas quand on veut.

Tache à ne pas louper ( note à moi-même…) ! S’agissant de la 178 mono, il semble que ce soit une fausse caméra n/b. Elle comporte une espèce de matrice de bayer. Une particularité à ce capteur qui pourrait bien être une piste dans cette affaire des trames…

Très bien joué. Je connais la difficulté de sortir ce type de résultat à l’apn. Encore, l’année dernière, je me suis sorti une petite Saturne, juste pour le fun, à l’opposition, au 150/750 + oculaire Télévue Nagler 5 mm avec l’EOS 90D. Une des plus belles faites à l’apn. Et pourtant, avant de passer à la cam, j’en avais fait des albums entiers pendant des années et des années…

J’ai également remarqué cette trame sur des acquisitions solaires infrarouge. Plus je m’enfonce dans l’IR, plus ça devient explosif. L’intérêt en IR étant très limité, je n’en fais pas souvent. Donc je n’ai pas à me plaindre d’autant que dans les autres longueurs d’onde, je n’ai pas eu ce problème à part, peut-être, la toute première fois où j’ai utilisé l’imx 178 m en solaire. Pourquoi ? Je ne sais pas…

Bon retour parmi nous Jean-Pierre ! En espérant que tes vacances se soient passées au mieux et que tu nous revenienne en forme pour reprendre le solaire.

Oui, vraiment bien cette anim ! 👌

Acquisitions réalisées le 23 juin 2023. Mais traitement terminé deux jours plus tard. Mosaïques solaires respectivement, au Baader continuum, Altaïr Gband et Antlia Cak. Versions B/W ou couleur au choix. Hautes résolutions, respectivement, au Antlia Cak, Altaïr Gband et Baader continuum.

Et moi, je ne vois pas de décalage des canaux couleurs. Sur téléphone, j’ai plutôt l’impression de voir de la trame. C’est pour ça que je pense à Fourrier. Dob250, tu peux en faire une sous Astrosurface. Essaye les 2 et dis-nous ce qui fonctionne. Après, c’est peut-être moi qui ne vois pas bien sur un si petit support…

Une petite transformée de fourrier et, hop, il n’y paraîtra plus.

Mauvaise idée ! Sur les RC ( surtout à si petite ouverture ), le secondaire obstrue tellement que tu perd en contraste. C’est très bien pour de l’imagerie CP, beaucoup moins pour le planétaire… Perso, je cherche quand même à avoir un max d’images. Je tape fréquemment sur du 2000 images voir 3000-5000 en faisant un peu de ROI. Ça passe en moins de 60 sec voir moins de 40. Après, ça dépend aussi de la cam…

Bonjour Jean-Christophe. En fait, non, c’est plus simple que cela. J’ai… triché ! Au moment du transit, j’avais le filtre Baader continuum 540-10 nm sur la caméra au foyer du tube. Mais le champ est insuffisant pour avoir le soleil en entier sur le capteur ( c’est pour cela que je fais de la mosa en 2 tuiles généralement ). Dans la foulée du transit, j’ai donc réalisé mes mosas d’abord au continuum puis en proche uv ( avec le Cak Antlia ). Plus qu’à y superposer mon transit ensuite ! ( enfin, je dis ça comme ça mais dans les faits, c’est pas une petite affaire la superposition… ).

Enfin terminée ! I am very very glad !!! Après pas moins de 4h30 d'intenses sueurs froides, je vous sort mes chapelets et animations du transit solaire de l'iss du 01 juin 2023 réalisée au foyer de mon 150/750 dans le 44, au Baader continuum 540-10 nm et au Cak Antlia 393-3 nm...

Mes mosaïques solaires habituelles du jour. Uniquement de la mosa d'ailleurs car le seeing ne passait vraiment pas pour de la HR. Mais l'occasion de tester enfin mon petit nouveau, le gband d'Altaïr. Première surprise et pas des moindres, il transmet nettement moins de lumière que le Cak. Pour un gain 0, je passe de 4 ms en cak à 6 ms en gband ( et encore, je suis largement sous-expo... ). Je ne m'y attendais clairement pas. Pourquoi ? Mystère ! D'autant que j'ai testé les 2 filtres l'un après l'autre en visuel la veille et que mon oeil percevait nettement mieux la lumière gband que cak. Malgré une plage de sensibilité plus grande que l'oeil pour une cam astro, ce qui est logique en visuel devrait aussi l'être en imagerie. Je ne m'étend pas plus en spéculation mais je vais creuser...

Tout dépend de ce que tu souhaites faire et de tes conditions moyennes d’acquisition. Plus de contraste > UV ( k-line, NUV ou Cak, selon les marques ). Plus haute résolution > continuum ou OIII, la plupart du temps. Gband pour avoir un compromis entre contraste et haute résolution par bon seeing. Pour du hight-level, le mieux est sans conteste l’uv. Tu as un contraste maximal pour une résolution théorique optimale. Problème très récurrent = très difficile à gérer dans la plupart des conditions de seeing sous nos latitudes.

C’est sûr, c’est important. Faut-il également noter une autre information qui a son importance concernant le filtre continuum 10 nm. Il existe en 2 versions. La première, la plus ancienne, fuitait dans l’IR. Impossible de faire du bon travail sans couper ces fuites par l’ajout d’un ir cut. La seconde, que je possède et qui est plus récente, ne comporte pas, ces fuites et fait du très bon boulot. Depuis peu, existe également une troisième version, cette fois à 7,5 nm fwhm. Il est encore de très bonne facture et resserre même la bande passante. Un confort presque inutile puisque cette longueur d’onde ne correspond à aucune raie spectrale importante.

Eh bien voilà ! Ca commence à devenir du sérieux tes images LB. Suffit de persévérer.

Bravo ! Un cap est franchi. Pour la granulation, il n'y a pas de secret. Filtre interférenciel à bande étroite vivement conseillé ! Le filtre de chez Player One est strictement le même que celui de Baader. 10 nm de bande passante pour un CWL à 540 nm. Aucune différence de contraste n'est attendue. Si tu souhaite plus de contraste, il existe le filtre gband 430-3 nm de chez Altaïr ou mieux, le Baader k-line ( je lui préfère maintenant la version (similaire mais pas tout à fait équivalente) d'Antlia avec son Cak 393-3 nm ). Faut-il encore avoir un seeing presque parfait pour de la haute résolution potable...

Vénus, en UV, ce soir du 5 juin, au 150/750, asi 178m, powermate x2.5, sans adc. Suivie de ce qui devrait être ma toute dernière Mars de la saison 2022-2023. Toujours à la cam mono mais en visible. J'avoue avoir forcé légèrement le traitement sur Vénus afin de faire remonter les détails en ajoutant une très légère déconvolution R-L. C'est ce qui rend le fond de l'image un chouïa granuleux.