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GeoffreyJoe

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À propos de GeoffreyJoe

  • Date de naissance 5 octobre

A propos

  • Résidence
    Ardèche rhodanienne
  • Intérêts
    presque tout, mais surtout les sciences
  • Occupation
    Lecture, rock'n'roll et astronomie
  • Matériel
    Olympus 10x50
    TS 80 Triplet APO
    Maksutov 150 Skywatcher
    Dobson 300 TS
  • A propos de vous
    Membre du club ASTROTEIL

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GeoffreyJoe's Achievements

  1. Bonjour ma chère @Lune cendrée, C'est vrai, je ne suis peut-être plus si débutant que ça. Disons un débutant assidu et passionné depuis bientôt 3 ans 😄 La passion et la fascination sont totales oui, c'est vrai. Et plus j'en apprend sur ces sujets, plus elles sont fortes !
  2. 😄 Je me suis dit la même chose quand j'ai vu le message posté ! Merci de ton message en tout cas Alexis.
  3. GeoffreyJoe

    Présentation

    Bonjour et bienvenue. Ah c'est donc toi qui l'a eu 😄 bravo pour cet achat ! En te souhaitant de bien belles observations.
  4. Bonjour ! En effet, nous y sommes passés aussi mais je ne l'ai pas mentionné. M104, M51, M81/M82, Triplet du Lion... Je dois pas être loin de la cinquantaine de galaxies identifiées également 😄 Nous avons fait aussi un rapide passage sur les cibles d'été, M13 et M57, qui étaient fabuleuses toutes les deux, vu le ciel qu'on avait.
  5. Superbes images. Arp120 est magnifique. Bravo.
  6. Bonjour, @Modération peut déplacer ce sujet pour qu'il soit lu par les sachants du forum 👍
  7. Superbe réalisation. Bravo.
  8. Bonjour, je rejoins le club, en visuel évidemment
  9. Cette phrase du célèbre petit ranger de l'espace de Pixar résume assez bien mon sentiment après cette superbe soirée d'observation d'hier soir. On le sait tous, l’observation astronomique est autant un plaisir esthétique que cérébral. Nous nous réjouissons des volutes des nébuleuses, des détails de l’atmosphère jovienne ou du relief martien. Nous restons cois devant la beauté brute de la Lune à l’oculaire, nous nous émerveillons de la richesse infinie des amas globulaires. Nous pouvons éventuellement, par très bon ciel, être subjugués par les bras spiraux de la Galaxie du Triangle… Mais prenons un moment pour penser à ce que l’on regarde, le plaisir prend immédiatement une autre dimension, sans mauvais jeu de mot. Assis sur mon confortable tabouret, seul dans l’obscurité à 1000m d’altitude, à travers quelques miroirs et lentilles – rien de bien compliqué – ce sont des milliards d’année-lumière qui m’observent, et que j’observe en retour. Contrairement à Blaise Pascal, le silence éternel de ces espaces infinis ne m’effraie pas, mais plutôt me ravit. Alors oui, le plaisir ici est avant tout cérébral. Point de volutes ou de bras spiraux (ou si peu) pour flatter la rétine, plutôt une multitude de formes – oblongues, rondes, obliques – tantôt diaphanes tantôt fantomatiques, qui viennent piquer l’esprit. Car chaque petite tachouille discrète est un univers-île à part entière, contenant son lot de soleils, de planètes, de nébuleuses et d’amas qui sont autant de ravissements complètement inaccessibles. Les distances en jeu sont folles, pensez-donc ! Des dizaines voire centaines de millions d’année-lumière. Pour nous, pauvres diables coincés sur Terre, ces dizaines de millions de milliards de kilomètres ou bien l’infini, c’est du pareil au même, si tant est que la comparaison ait encore un sens. Mon programme de ce soir est tout simple donc, et tient donc dans cette phrase : vers l’infini et au-delà. Direction les constellations de la Vierge, de la Chevelure de Bérénice et du Lion, dans le but de découvrir ce qu’il y a à découvrir, d’identifier ce qu’il m’est donné à voir, en toute humilité. Ça, c’est pour l’infini. Et au-delà ? Oui. Allons voir au-delà. Dans la constellation de la Vierge se cache une étoile insignifiante de prime abord, et même en y regardant à deux fois. Avec sa magnitude à 12.85, HIP 60936 n’attire pas l’attention. A l’oculaire, elle est assurément insignifiante. Mais il faut apprendre à la connaître, et son autre nom vous dira peut-être quelque chose : 3C 273. Un quasar. Un noyau actif de galaxie, dont le trou noir supermassif possède un disque d’accrétion d’une brillance ahurissante (magnitude absolue évaluée à… -26mag !) et qui nous nargue depuis sa place à… 2,44 milliards d’années-lumière. Des années-lumière par paquets de milliards, carrément. Pour ce programme, c’est évidemment le dobson 300 qui s’y colle et, le temps que la nuit se fasse, je ne boude pas mon plaisir d’aller saluer le relief lunaire, toujours impressionnant, notamment le cratère Petavius et sa rima parfaitement rectiligne. Bonsoir aussi à la belle Jupiter juste en-dessous, aux bandes bien nettes et colorées, quoi qu’un peu bouillonnante. 22h vient de passer, l’obscurité commence à être propice et je commence donc d’emblée par mon challenge du soir : détecter 3C 273 et l’identifier. Pour le repérer, je me suis imprimé une carte trouvée ici : https://www.deepskycorner.ch/obj/3c273.en.php que j’ai converti en « printer friendly » : La recherche s’est avérée assez difficile et j’ai eu beaucoup de mal à identifier les astérismes proposés pour me repérer. Mais finalement ça y est, je repère les trois étoiles alignées sous le quasar (en haut, dans l’oculaire) et… juste à côté les deux petits points peu lumineux, dont celui de droite est le fameux quasar. Je suis ravi, c’est un objectif que je me fixais depuis longtemps de pouvoir observer ce monstre pourtant si discret. « Ce petit point, c’est un quasar. Dingue. ». Passage ensuite dans la Vierge, avec un trajet que j’aime faire : partir de Vindemiatrix et remonter jusqu’à Denebola. Ce soir donc, j’essaie d’identifier les galaxies que je vois. Le premier duo identifié est NGC 4762 & NGC 4754, parfaitement nettes et assez brillantes. Un peu plus bas, NGC 4733 se fait discrète. Je continue ma route et tombe sur la grosse galaxie elliptique M60. Il me semble percevoir une dualité du noyau, trahissant la présence de NGC 4647. Tout à côté, NGC 4636 et NGC 4638 sont elles parfaitement visibles. M59 est là également, évidemment. NGC 4606 et NGC 4607 gardent le passage, quoique subtilement, vers M58, galaxie spirale qui ne montrera aucun détail. En-dessous se trouve la discrète NGC 4564 et les encore plus discrètes NGC 4567 et NGC 4568, duo de galaxies en interaction. Retour sur M58 et direction l’opposé, au-dessus donc, où NGC 4550 et NGC 4551 se font rapidement voler la vedette par M89, bien plus visible et évidente. Toujours plus haut, M90 est très belle, bien définie et lumineuse Je continue de monter et découvre M91, plus subtile avant de partir à droite et tomber sur M88. Ah ! Qu’elle est belle ! Petite et oblongue mais bien lumineuse (alors que les valeurs données par Stellarium semblent très faibles). Je reprends mon chemin initial et tombe sur la galaxie elliptique géante M87. Bien évidemment, ni son trou noir central – pris en photo par le consortium EHT – ni son jet relativiste ne me sont accessibles, mais je sais qu’ils sont là… Elle est accompagnée par un chapelet de petites galaxies : NGC 4486, NGC 4478 et NGC 4476. Poursuivant ma route, je tombe sur la chaîne de Markarian, et là c’est un peu le festival : M86, M84 et NGC 4388, toutes trois bien visibles et de formes très différentes, encadrent une discrète NGC 4387. Au-dessus, NGC 4402 est bien visible, juste à côté de Arp120, galaxie particulière très sympa et de forme allongée et NGC 4435. Je poursuis ma remontée de la chaîne et tombe sur NGC 4458 et NGC 4461, puis NGC 4473 et NGC 4477. Je continue et identifie trois autres galaxies : NGC 4459, NGC 4468 et NGC 4474. A côté, NGC 4446 et NGC 4447 sont ridiculement petites. L’heure tourne, la nuit est bien avancée et la fatigue de la journée se fait sentir. Je ne me sens pas continuer encore longtemps alors décide de chercher deux cibles envisagées : les amas Abell 1656 dans Bérénice et Abell 1367, dans le Lion. Ce dernier est très facile à pointer car situé tout à côté de l’étoile de magnitude 4.5 93Leo. En vision décalée, j’aperçois assez nettement les deux principales galaxies de l’amas, NGC 3842 et et NGC 3862. Peut-être aussi NGC 3816 et NGC 3821 mais sans certitude. D’autres galaxies apparaîtront et disparaîtront de manière fugace au grès de l’observation, me laissant un peu la même impression qu’un amas globulaire peu résolu… mais avec des galaxies ! Même exercice pour Abell 1656 donc, dans la Chevelure de Bérénice et également très facile à repérer car situer sur la ligne BetaCom – Al Dafirah. Le rendu est un peu le même qu’avec le précédent amas avec deux galaxies centrales discernables en vision directe cette fois : NGC 4874 et NGC 4889. La zone fourmille en limite de vision de petite taches très peu étendues, sorte d’étoiles un peu empâtées, témoignant de la richesse de l’amas. Le ciel bien noir d’une heure du matin est très coopératif, et avant de plier bagages et redescendre sur Terre, je retourne voir le quasar de tantôt. Il est toujours là, évidemment, et même plus facilement visible maintenant. Mais le bonhomme est épuisé. Ces 4h d’exploration galactique depuis ma petite montagne étaient un réel bonheur, partagé en plus avec deux amis fins observateurs, mais il est temps pour moi de tirer ma révérence, redescendre sur Terre en plaine, et rejoindre mon lit… avant de vous raconter tout ça en citant Buzz l’Éclair et Blaise Pascal. Merci de m’avoir lu.
  10. Bonjour, voici la courbe pour le mois d'avril. Il n'y a pas eu de prise de données entre le 1er et le 14 avril, et il semble que pendant cette première quinzaine le quasar ait augmenté significativement son activité. Seule 10 prises de données en avril du coup, concentrées sur la deuxième quinzaine. On voit qu'il a dépassé temporairement la magnitude 15, pour s'établir hier à une magnitude de 15,502 (+/-0,015). Affaire à suivre...
  11. Chapeau Alexis ! Je suis toujours impressionné de ce que tu arrives à voir avec de si petits diamètres. Clairement, il y a là la qualité de l'observateur qui parle. J'ai parfois l'impression que tu décris ce que je vois au télescope depuis chez moi, avec le Maksutov par exemple, alors que j'ai +2x de diamètre 😄 En tout cas tu connais bien la zone maintenant, mais attention au passage sur le 250 : le nombre de NGC visible va exploser, et il (re)devient difficile de se repérer 😅
  12. Bonjour et bienvenue. Un Mak127 avec un oculaire de 7mm, tu pourras discerner des détails sur la planète rouge. Mais c'est un cible délicate, qui nécessite vraiment un bon ciel avec peu de turbulences. En te souhaitant bien du plaisir à la découverte de notre système solaire. G.
  13. GeoffreyJoe

    Temps de m....

    Arrête plutôt les engagements repas et autres 😅
  14. En effet c'est une chance, mais comme souligné ici je crois que c'est surtout géographique. Dans le sud et loin des mégapoles il est évidemment plus facile de trouver des cieux sombres, et le nombres d'astram visuelleux, en club comme en individuels, doit forcément être plus élevé. Pas mal de clubs que je connais sont même équipés avec de gros dobson, des C14... De quoi se gratifier la rétine 😁
  15. Ah chic. Belles observations et belle prose. Vite le suite !
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