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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Ce qui est sûr, c'est qu'un 400 mm, c'est mieux qu'un 300 mm. Puisque tu as déjà un C8, je pense que l'important est de savoir s'il est facile à sortir. − Si oui, tu aurais un instrument vite sorti pour les soirées « de routine », et un gros instrument moins pratique pour les week-ends ou les vacances (par exemple). Par contre, un C8 facile à sortir et un 300 mm facile à sortir, je ne vois pas trop l'intérêt. − Mais si le C8 est compliqué (il faut installer la monture, équilibrer, mettre le tube du bon côté...), il faudrait peut-être le remplacer par un petit Dobson 200 (si tu ne fais pas de photo) ? À mon avis il faut penser à ces détails.
  2. Ce terme est incorrect et ne me parle pas (pas correctement : il parle à tort d'observation visuelle). --------- Un opticien m'a dit qu'on doit parler de tirage d'anneau. Je trouve que dégagement oculaire convient parfaitement, en effet.
  3. Oups, j'ai mal lu en effet...
  4. Boube artemis t'a tutoyé (en écrivant « dit moi » au lieu de « dis-moi ») ------------- Pour récapituler, et comme l'a dit Adamckiewicz, la taille de la lentille où l'on met son œil dépend de la distance œil-oculaire (= le tirage d'anneau, en anglais eye relief, dont la traduction mot à mot est soulagement oculaire - je dis ça pour les chipoteurs comme moi), qui est une caractéristique de l'oculaire indépendante de la focale ou du champ apparent. Pour utiliser l'oculaire avec des lunettes, il faut un eye relief assez grand, typiquement 20 mm. Le champ apparent d'un oculaire est le champ de vision par rapport à l'œil. Plus il est petit, plus on a l'impression de regarder à travers un hublot. Plus il est grand, plus on a une vision panoramique. Un grand champ apparent est un avantage subjectif, ça rend la vision spectaculaire, ça ne dépend pas de l'objet observé. Mais il peut aider à avoir un plus grand champ réel sur le ciel. Le champ réel sur le ciel dépend de la focale f et du champ apparent A de l'oculaire : il est proportionnel au produit A.f. Un grand champ réel a plusieurs avantages objectifs : voir en entier un objet étendu, faciliter le suivi avec un télescope non motorisé, faciliter le pointage. À qualité égale, un oculaire coûte plus cher s'il a un grand champ apparent ou s'il a un grand eye relief (normalement).
  5. Houlà, vous êtes à cheval sur la politesse. Je trouve que le message de Boube artemis était poli, il nous avait remercié par avance. Du coup, Boube artemis : ne nous remercie plus, tu l'as fait par avance. (Eh oui, moi aussi je suis à cheval, na !)
  6. As-tu regardé ce sujet ? --> https://www.webastro.net/forums/topic/59324-comment-régler-son-télescope-avec-méthode/ Le début pourrait t'intéresser, je crois (juste le paragraphe 3, la collimation c'est autre chose).
  7. 'Bruno

    Une crise ? Quelle crise ?

    On pourrait réduire la production de CO2 mais augmenter la part du nucléaire pour compenser.
  8. 'Bruno

    Une crise ? Quelle crise ?

    Presque végétarienne. Et les carences alimentaires étaient nombreuses. J'espère que tu ne cites pas en exemple cette époque où les disettes étaient fréquentes et les famines encore possibles...
  9. Ah, tu as répondu alors que j'étais en train de modifier ma réponse. Que des focales inférieures à 10 mm ? Donc c'est pour de l'observation planétaire uniquement ? Suggestion : n'apporte pas les précisions au goutte à goutte, c'est très agaçant car on réfléchit pour rien. Bon, ben : XW 10 mm, 7mm et 5 mm. Mais à condition d'avoir un renvoi coudé solide, le 7 mm et surtout le 5 mm sont assez gros.
  10. Pour juste le pointage, pas besoin d'oculaires haut de gamme (ah, tu le dis deux phrases plus loin). Donc ce n'est pas ça, ton but. OK, donc le but c'est l'observation. Ah, dans le premier message c'était juste un seul, là je comprends mieux. Sois plus clair ! Si le budget n'est pas un problème, je te propose des Pentax XW 14 mm et 7 mm, plus un oculaire de grande focale. Comme tu veux du 31,75 mm, ce serait un bon Plössl de 32 mm.
  11. Entre les deux extrêmes (renvoyer le gros télescope ou bricoler), on pourrait imaginer de demander au SAV une solution. Même s'ils vendent des télescopes d'entrée de gamme, le matériel doit être utilisable.
  12. Ah, zut, du coup ça a l'air plus compliqué...
  13. Il n'y a pas besoin d'OCAL pour le voir. En effet le secondaire n'est pas en face du porte-oculaire, c'est le secondaire qu'il faut un peu redescendre (vers le miroir). Normalement il y a une grosse vis que l'on desserre pour faire bouger le secondaire et qu'on resserre une fois qu'il est à la bonne distance, sachant que les trois petites vis serviront ensuite à peaufiner. Mais là je me demande si le système n'est pas différent (vue la photo).
  14. C'est vrai, mais est-ce vraiment si important (ce n'est pas un inconvénient très grave, si ?), et est-ce que ça contrebalance le prix très élevé d'un Ethos ? Quitte à avoir un Ethos, je le préfère dans une focale plus souvent utilisée. Mais c'est parce que je fais beaucoup plus de ciel profond que de planétaire. Pour quelqu'un qui se spécialise en lunaire et planétaire, là oui, ça peut valoir le coup. Voilà mon raisonnement.
  15. J'ai le modèle William Optics : https://www.astronome.fr/accessoires/3101-tete-binoculaire-william-optics.html Déjà avec les deux oculaires 20 mm livrés avec, les images planétaires sont très intéressantes. Le grossissement est faible, mais il y a une espèce d'impression subjective que ça grossit deux fois plus (en tout cas c'est ce que je ressens).
  16. Bon à confirmer. Quand je dis que c'est possible, c'est donc une hypothèse.
  17. Tout à fait ! C'est vrai que la bino au Dobson, c'est compliqué. Mes X-Cel n'ont que 60° de champ, et en effet on observe surtout quand la planète est au milieu, donc ça défile vite... mais c'est tellement beau
  18. Il faut toujours pointer avec le plus faible grossissement disponible. Donc c'est pareil. Ensuite tu observes l'objet avec ce faible grossissement. Puis tu essaies les autres grossissements. Si tu manipules les oculaires assez vite, l'objet est toujours dans le champ, sinon essaie d'anticiper en fonction de son mouvement de défilement à l'oculaire.
  19. Je pense qu'il ne faut pas 1 mais 2 grossissements dans la gamme des forts grossissements : 1 grossissement « assez fort », utilisable le plus souvent ; 1 grossissement « très fort », utilisable de temps en temps. Attention qu'on parle d'un Dobson chinois, pas d'une bête de course optiquement, et que mettre des oculaires très lourds va le déséquilibrer. Une Barlow + un Pentax, ça me fait déjà un peu peur vu la taille des Pentax de courte focale. N'oublions pas, aussi, l'intérêt des têtes binoculaires en planétaire. La mienne a coûté dans les 300 € et je lui ai ajouté deux X-Cel à 120 €, donc un coût total d'un peu moins de 600 €. Eh bien je préfère (en planétaire) l'image obtenue avec la tête binoculaire que celle que m'offrent mes Pentax ou Nagler. C'est pourquoi, si c'était moi, jamais je ne viserais un Ethos pour du planétaire : pour le même prix, je viserais la tête binoculaire. Bref, ce serait moi je prendrais : un 6 mm ou à la limite un 5 mm (mais attention au trou avec le 12 mm), un 4 mm ou à la limite un 3,5 mm. 100° de champ, c'est spectaculaire en ciel profond, mais pour un fort grossissement je trouve que c'est moins important. Bon, à la fin je crois que je partirais sur du Pentax XW 5 mm et 3,5 mm : ces oculaires sont gros et lourds, mais sans Barlow ni correcteur de coma ça devrait passer. La qualité optique est top, et en plus ils ne sont pas chers en ce moment. Il y a alors un trou entre 12 mm et 5 mm, peut-être qu'il serait judicieux remplacer le Delos 12 mm par un très grand champ de 9 mm (si ça existe chez Ethos par exemple). Donc, conclusion finale : Pentax XW30R --> à conserver Explore Scientific 20mm (dont je prévois de me débarrasser) --> oui, il fera double emploi avec le 17 mm Nikon NAV HW 17mm avec convertisseur 14mm --> excellent oculaire, à conserver pour le ciel profond Tele Vue Delos 12mm --> focale mal adaptée, trop proche du 17 mm, trop loin du 5 mm, à remplacer par un grand champ de 9 mm pour le ciel profond détaillé. Fujiyama HD-OR 9mm --> petit champ, inadapté sur un télescope non motorisé, intrus dans la gamme, à revendre Deux Meade HW 9mm et 12.5mm (que je vais également lourder) --> évidemment Nouvel oculaire : grand champ de 6 ou 5 mm (ex. XW 5) Nouvel oculaire : grand champ de 4 ou 3,5 mm (ex. XW 3,5) Au final : 30 - 17 - 9 - 5 - 3,5. Je trouve ça bien équilibré.
  20. Je ne vois pas bien le rapport. La démultiplication permet d'avoir une mise au point précise sur les télescopes à F/D court. Le coulant 50 mm permet d'avoir un grand champ sur le ciel. J'en ai sur ma lunette Bresser. C'est un porte-oculaire à crémaillère haut de gamme (par rapport aux crémaillères des instruments d'initiation). D'ailleurs il est possible qu'un tel porte-oculaire aide à se passer de démultiplication.
  21. Excellente idée de regarder comment font les autres ! Mais tu peux le faire toi même : tu regardes les photos exposées dans le forum en question, il y a toujours le détail du matériel qui servi. Ça te permettra de savoir quelle genre de photo on fait avec tel matériel, et peut-être de découvrir avec horreur le budget nécessaire... Quand tu parles de « package tout fait », ça me fait penser aux télescopes qui font de l'astrophoto automatiquement : le Seestar de ZWO, l'Evscope, le Stellina, etc. (je confonds les noms de modèles et les marques, je sais qu'il y a comme marque Vaonis, et je ne me souviens plus de l'autre). Mais je ne suis pas sûr que c'est ce que tu appelles « package tout fait ». Mais je suppose que c'est juste pour t'informer. Ce serait bizarre de se lancer dans l'astrophoto si vite (après, chacun fait ce qu'il veut...)
  22. Ah oui, les astrophysiciens n'observent pas dans un télescope, ils analysent des images, et ça peut être passionnant. Mais je ne parlais pas de ça, je parlais des (relativement) nombreuses occasions de quitter son bureau, comme les congrès (souvent à l'étranger).
  23. J'ai trouvé (facilement) ce petit cours : https://ceti.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_ccd/ccd-signal-bruit-apprendre.html (le début ici https://ceti.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_instrumentation/introduction-instrumentation.html ) Je l'ai relu, donc je corrige : le bruit de lecture n'est pas dû qu'à la conversion analogique/numérique (d'après ce cours, c'est négligeable) mais aussi au transfert de charge. Ce cours utilise un vocabulaire différent de celui auquel je suis habitué (mais qui m'a l'air mieux choisi), en particulier parle de courant d'obscurité pour ce que j'appelais le signal thermique.
  24. Bonjour ! Qu'est-ce que tu sais déjà concernant le bruit ? Vu l'intitulé du thème, j'imagine que tu as pensé au bruit de lecture ? (Je ne sais pas si les autres bruits ont un rapport avec ce thème.) Au cas où, quelques notions de base : Le bruit, c'est un écart-type. Additionner du bruit ne se fait pas par l'opérateur d'addition usuel, mais de la façon suivante (due au fait que c'est un écart-type) : A (+) B = racine carrée de A² + B² A (+) B (+) C (+) D = racine carrée de A² + B² + C² + D² Il y a trois types de bruits : 1) Le bruit de photon. Chaque astre nous envoie des photons, qui sont transformés en signal numérique ou je ne sais quoi par le capteur. La quantité de photons dépend de la luminosité de l'astre (qu'on va supposer constante le temps de la prise de vue). Mettons par exemple que cet astre envoie 400 photons par seconde. Eh bien en réalité c'est une moyenne. Il va envoyer : 408 photons, puis 379, puis 402, 412, 399, 395, 361, 418, 390, 403, etc. En moyenne 400. Autre info : ce processus est aléatoire, mais suit une loi de probabilité précise, la loi de Poisson, et on sait que l'écart-type est alors égal à la racine carrée de la moyenne. Ici, le bruit de photon est donc de 20. 2) Le bruit de lecture. Les photons, c'est un signal analogique. Ils sont ensuite transformés en je ne sais plus quoi, qui est toujours un truc analogique, puis arrivent dans un convertisseur analogique/numérique qui convertit ce signal en nombre. Cette conversion analogique/numérique n'est jamais exacte. L'erreur est modélisable par un écart-type appelé le bruit de lecture. Chaque fois qu'on passe par le convertisseur analogique/numérique, donc chaque fois qu'on enregistre une image, on ajoute ce bruit de lecture (avec l'addition décrite ci-dessus). 3) Le signal thermique. C'est une lumière parasite due à la chaleur du milieu dans lequel baigne le capteur. Si le capteur était dans un milieu à zéro kelvin, le signal thermique n'existerait pas. De mémoire, il me semble que le signal thermique est divisé par deux si on retranche 6 degrés, quelque chose comme ça. Ce signal thermique dépend des pixels, et donc on le retire en utilisant les "darks" : des images prises en l'absence de signal lumineux. Mais ce signal thermique a un bruit, similaire au bruit de photon, le bruit de lecture. Le bruit de lecture, c'est le bruit de photon du signal thermique. Le bruit total sur une image, c'est la racine carrée de Bp² + Bl² + Bt² où Bp est le bruit de photon (dépend de la quantité de lumière enregistrée), Bl est le bruit de lecture (dépend du nombre de photos prises car 1 photo = 1 conversion analogique/numérique) et Bt est le bruit du signal thermique (dépend du signal total des darks). Bon, j'ai été plus long que prévu... Si tu cherches des infos techniques de ce genre, fouille dans les pages qui décrivent l'imagerie CCD. J'ai appris tout ça grâce au livre de Ch. Buil, donc peut-être que tu pourrais aller voir son site.
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