Aller au contenu

'Bruno

Animateur Observation
  • Compteur de contenus

    26274
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    18

Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Non, non, Peuchdr veut faire de l'observation sur écran avec un Pegasus Smarteye.
  2. Fouyouyouye ! Superbe dessin de Saturne ! Tu as l'air de souvent sortir ton matériel, ce qui augmente la probabilité d'être dehors lorsque le ciel est stable : bien joué !
  3. Tu confonds la sphère et la boule. La sphère est un objet bidimensionnel : pour repérer un point sur la sphère, on utilise deux coordonnées. C'est la boule qui est tridimensionnelle. L'hyper-sphère est un objet 3D, tout comme l'hyper-tore. Je ne comprends pas pourquoi tu veux obtenir un objet comme une sphère ou un tore à partir d'une feuille de papier. Pour quoi faire ? De toute façon c'est impossible sans la déformer. Un cylindre, oui. Et puis c'est l'espace-temps qui est courbé. Regarde un globe terrestre. On va utiliser sa surface (la sphère) pour représenter l'univers 4D, donc on perd 2 dimensions dans la représentation. Chaque parallèle est un cercle (1D) qui représente l'espace à un instant particulier. Les trois coordonnées x, y, z sont sur le parallèle, et la coordonnée temporelle t est sur un méridien. Le temps varie d'une certaine valeur minimale au pôle nord, à une certaine valeur maximale au pôle sud. Mettons que, au présent, on est sur le parallèle 45° N. Cette représentation permet de voir plusieurs choses : − L'espace (le parallèle) est fini et refermé. − Dans le passé (vers le pôle nord), l'espace était plus petit qu'aujourd'hui. Quand on remonte vers le temps minimal (pôle nord), il est de plus en plus petit et tend à devenir au plus un objet bidimensionnel (on perd 2 dimensions, donc un point représente au plus une surface) qu'on peut appeler le big bang. Bien sûr, cet espace initial est asymptotique. − Vers le futur, l'espace s'agrandit, mais de moins en moins vite, et finira (passé l'équateur) par rétrécir, jusqu'à tendre vers le même état qu'au début. Ceci représente un univers en expansion décélérée finissant par un big crunch. − Le temps ne peut pas être inférieur à cette valeur minimale. La question « qu'y avait-il avant ? » n'a pas de sens : « avant » le big bang n'existe pas dans l'univers. − Le temps ne peut pas être supérieur à la valeur maximale. Même chose (« après » le big crunch n'existe pas dans l'univers). − Le big bang s'est produit partout : n'importe quel point de l'espace, si on le remonte vers le pôle nord (même point de l'espace, mais temps qui diminue), atteint le pôle nord : il est issu du big bang. Voilà une représentation que je trouve intéressante, même si elle ne décrit pas le modèle d'univers actuellement accepté (elle montre l'intérêt de prendre en compte la courbure de l'espace-temps, et pas seulement de l'espace). Si on veut une représentation de l'univers compatible avec nos connaissances, il faut remplacer la sphère par une sorte de cloche : (Ici, l'espace, ce sont les cercles verticaux, et l'axe du temps est horizontal. Le pôle nord est à gauche, et il n'y a pas de pôle sud.)
  4. Je pense que vous ne devriez pas parler d'énergie pure, c'est trompeur. Les lecteurs vont s'imaginer que c'est un objet de l'univers, alors que c'est une grandeur du modèle (un nombre). L'énergie, c'est toujours l'énergie de quelque chose. Ce n'est pas l'énergie qui est concentrée, c'est ce quelque chose – et il possède une énergie. Là, en l'occurrence, c'est la radiation.
  5. Oui, oui, c'était dans ce cadre que j'ai répondu.
  6. Oui, l'espace 3D a éventuellement la forme d'une hyper-sphère (comme dans le tout premier modèle d'Einstien) ou d'un hyper-tore. Mais ça n'induit pas l'existence d'une dimension spatiale supplémentaire. Je pense que c'est impossible de se le représenter par une image, disons que c'est la conséquence de calculs mathématiques. Supposons qu'on vive dans une hyper-sphère statique (le premier modèle d'Einstein). J'envoie un faisceau lumineux dans une certaine direction. Supposons que le faiseau ne perde pas de son intensité. Eh bien au bout d'un certain temps, le faisceau reviendra par l'autre côté. Je refais l'expérience en changeant de direction. Chaque fois, quelle que soit la direction où je l'envoie, le faisceau revient par la direction opposée, et toujours après le même laps de temps. C'est la preuve qu'on vit dans une hyper-sphère (et le laps de temps en question permet de calculer sa circonférence). Je n'ai pas besoin de « sortir » de l'univers (ça n'a pas de sens) pour le constater. Est-ce que ce genre d'explication te convient ? Si tu as besoin de voir le truc de l'extérieur, ce n'est pas une bonne idée puisqu'il n'y a pas d'extérieur (ou alors il faut changer de théorie...)
  7. Si, c'est suffisant, mais ça produit une déviation négligeable (en pratique inobservable). Tout ce qui a une masse dévie les rayons lumineux, même une mouche, même un neutrino. Mais c'est vraiment vraiment négligeable (après, si c'est théoriquement inférieur à la longueur de Planck, je ne sais pas si on peut dire qu'il y a une déviation).
  8. Tout d'abord : c'est l'espace-temps qui est courbé, pas seulement l'espace. Il est bien sûr intrinsèquement courbé, pas besoin de cinquième dimension. Je pense que l'analogie de la masse qui courbe le drap est trompeuse car, dans cette analogie, l'objet est attiré vers le bas, vers l'extérieur du drap, et donc on perd l'analogie : il n'y a pas d'extérieur à l'univers. Du coup quand tu dis « la masse des objets déforme l'espace-temps à la manière de boules posée sur un draps élastique », ce n'est pas « à la manière de ». Mieux vaut abandonner cette analogie. La pomme a une vitesse initiale nulle, la lumière a une vitesse initiale pour ainsi dire infinie (dans le sens où on ne peut pas faire plus rapide) : ces deux objets auront donc des trajectoires (géodésiques) différentes, courbure ou pas. Mais ces trajectoires sont bien soumises à la courbure de l'espace-temps. (Du coup toute la fin de ton message est sans objet.)
  9. Ah zut, j'ai surinterprété le dessin. Le pire c'est que j'ai souvent ce genre d'artefact sur les miens, j'aurais dû me méfier...
  10. Wahou, un satellite qui projette son ombre sur l'anneau, ça ne doit pas être fréquent !
  11. Chez moi en Lorraine, elle était bien visible. Le ciel était entièrement dégagé en début de soirée. Une fois l'éclipse terminée, les nuages sont arrivés et il a plu dans la nuit. Très bonne organisation ! Pour une fois que c'est nous qu'il fait beau...
  12. 'Bruno

    Premiers CROAssements

    Pour cette raison, je n'aime pas savoir à l'avance à quoi m'attendre. Lorsque je relis mes notes, que je vérifie après coup (par exemple sur Internet) et que ça coïncide, le plaisir est multiplié.
  13. Justement, une très très haute température se manifeste par une agitation intense des particules. Se peut-il que les particules atteignent des vitesses proches de la lumière ? Dans ce cas, leur temps propre serait différent du notre.
  14. Ils sont réputés pour le planétaire par rapport à leur diamètre. Pas (directement) parce que ce sont des Maksutov, mais parce qu'ils ont en général une bonne qualité optique du fait que les optiques d'un Maksutov sont toutes sphériques, ce qui est plus facile (et moins coûteux) ) à fabriquer. Ainsi, je ne serais pas étonné qu'un Maksutov 127 mm donne de meilleures images planétaires qu'un Newton 150/750 chinois, car ce Newton, vu son prix, n'a probablement pas un miroir aussi bon que le Maksutov (je parle au conditionnel) vu que c'est plus compliqué à faire un miroir parabolique. Mais bien entendu qu'un télescope de 200 mm, peu importe sa formule optique du moment que la qualité est comparable, donnera de meilleurs résultats qu'un Maksutov 127 mm. En cas de turbulence il faudra modérer le grossissement et au pire ce sera pareil. Les lois de l'optique sont simples : le diamètre, la qualité optique, point.
  15. Si j'ai bien compris, il te faut un télescope et une monture équatoriale. Supposons que le radiotélescope ne pèse pas plus de 10 kg. Tu pourrais opter pour un Newton 250 mm sur EQ6 (en monture équatoriale, il faut au moins une EQ6 pour supporter le Newton 250 mm, et la monture servira aussi pour la radiotélescope), ou bien pour un Dobson 250 mm (il a une monture stable) + une monture HEQ5 (qui servira seulement pour le radiotélescope). Il me semble que la seconde solution n'est pas plus coûteuse que la première, et sera plus pratique d'emploi. (C'est un exemple.)
  16. La radioastronomie ne se fait pas avec un télescope. Tu devrais en parler dans cette section : https://www.webastro.net/forums/forum/51-lastro-autrement/
  17. En visuel, la distinction ciel profond / planétaire n'a aucun sens. En planétaire, il faut du diamètre et de la qualité optique. En ciel profond, il faut du diamètre et de la qualité optique. C'est exactement pareil. Pour la photo, c'est vrai. À budget égal, un télescope spécialisé astrophoto ne sera pas très performant en visuel (tout dans la monture, petit diamètre), et un télescope spécialisé en visuel ne sera pas très performant en photo (tout dans le diamètre, monture basique). Dans ce cas, je crains que ça ne vaille pas la peine de dépenser des sous pour un instrument. Si vraiment tu veux faire de l'observation astronomique, il faudrait commencer par trouver un site d'observation convenable, donc orienté vers le sud. (Il faut aussi penser à l'éloigner des lumières des villes.) Ce que je dis ne concerne pas la radioastronomie, je n'y connais rien.
  18. Il ne manque pas l'oculaire ?
  19. C'est loin d'être une petite question. En tout cas la réponse est très vaste. Concernant le ciel profond : Quand je n'avais pas d'expérience, j'utilisais mon cadeau de Noël de l'année de mes quinze ans, Nébuleuses et galaxies, de S. Brunier. Je ne crois pas qu'il existe, aujourd'hui, de livre équivalent, sinon Splendeurs de ciel profond de L. Ferrero, dont on peut commander une version PDF. L'expérience m'a permis de mieux comprendre les limites de mon télescope (et de l'observateur), et quelques années plus tard le Père Noël m'avait apporté le Sky Catalogue. C'est là que j'ai commencé à faire des fiches basées sur la magnitude des objets. Un an après, toujours à Noël, je me suis fait offrir l'atlas Uranometria 2000, que j'utilise toujours. J'ai beaucoup utilisé ces fichies avec mes différents instrument de 200 mm (un Arcane 205, un Mewlon 210, un C8 et enfin un Dobson Kepler 200/1200). Puis je suis passé au diamètre supérieur (300 mm d'abord). Mais j'ai observé tous les plus beaux objets avec mes télescopes de 200 mm, d'où l'idée de rédiger ce Top 200 en me basant sur mes notes d'observation (je prends toujours des notes). Aujourd'hui je fais toujours des fiches, mais thématiques. Par exemple j'ai une liste d'objets vus au 200 mm mais pas au 300 mm. Hier soir, pendant une courte éclaircie, j'ai observé NGC 7086, dans le Cygne. Très bonne surprise ! Au 200 mm, il était plutôt moyen, mais hier soir c'était un amas riche et dense, plus dense au centre qu'en périphérie, comme un amas globulaire peu condensé. Je suis aussi allé voir Dolidze 8 et 9, qui proviennent de ma liste d'amas ouverts, parce que ces deux amas sont entourés d'une nébuleuse à réflexion, mais je n'ai pas vu les nébuleuses − maintenant je le sais. Mon but est de tout voir au 300 mm, et ces listes me permettent de cocher les objets au fur et à mesure sans risque d'oublier quelqu'un ou de revoir deux fois le même objet sans le faire exprès (certaines listes sont terminées, celle des amas ouverts l'est quasiment). Ces dernières années je me suis constitué des listes d'objets sélectionnés directement à partir des catalogues des astronomes, que l'on trouve sur le site du Centre de Données Stellaires. En tout cas je trouve que c'est une bonne idée de faire ses listes personnelles. J'en ai quelques-unes sur mon site, mais aussi sur mon disque dur, pas encore terminées...
  20. Si c'est pour faire de l'observation visuelle, ne prends pas l'ordinateur sur le terrain. L'ordinateur sert à la maison pour se faire de petites fiches par exemple. Mais pour découvrir le ciel avec ce nouvel instrument, je t'encourage à viser des cibles vedettes et diversifiées. Exemple pour ce soir (en excluant les objets du Sagittaire à présent un peu trop bas) : − Les plus belles étoiles : R Lyr et V Aql qui sont des étoiles carbonées (rouges) ; ε Lyr, γ Del, Albiréo, γ And qui sont des étoiles doubles. − Les plus beaux amas ouverts : M11, NGC 6940, NGC 6819, NGC 7789, NGC 457, le Double Amas, les Pléiades. − Les plus beaux amas globulaires : M13, M92, M2, M15. − Les plus belles nébuleuses : M57, M27, NGC 7662 (planétaires) et M42 en toute fin de nuit( basse). − Les plus belles galaxies, en seconde partie de nuit : NGC 7331 (repérer le noyau : il est double − en fait c'est une supernova), M31 (détails difficiles), M33 (détails difficiles), NGC 1023. Pour une découverte, tous ces objets doivent être observés avec tous les grossissements disponibles. Prends ton temps (il y a souvent plus de choses à voir qu'au premier coup d'œil), surtout si tu as du mal au début à les pointer. Voilà un exemple de liste d'observation. Pour établir un tel programme complet, il faut se documenter. J'avais fait ça à partir de mes notes : http://www.astrosurf.com/bsalque/top.htm
  21. Du coup il y a un point essentiel qu'il faut aborder. La terrasse est-elle orientée vers le sud ? Si oui, le ciel est-il correct depuis chez toi ? Est-ce que tu auras la possibilité d'accéder à un meilleur site d'observation, quitte à prendre la voiture ? Et dans ce cas, as-tu des contraintes de transport ? (Tu l'as peut-être dit dans un message précédent mais il ne faut pas compter qu'on retienne tout )
  22. Le pointage automatique a besoin d'être calibré afin que le système sache comment la monture est orientée. Si on range la monture à la maison et qu'on la ressort sur le site le lendemain, la monture n'est plus orientée de la même façon, donc forcément qu'il faut refaire la calibration. Si le vendeur n'en a pas parlé, c'est probablement que ça ne lui serait jamais venu à l'idée qu'on puisse imaginer un « goto » qui fonctionne sans calibration lorsqu'on déplace la monture. À ma connaissance, ça n'existe pas (au mieux il y a des montures qui se calibrent toutes seules ; même si c'est transparent pour l'utilisateur, il y a néanmoins une calibration.)
  23. Moins que le télescope de 200 mm.
  24. Quel âge ont tes enfants ? S'ils ne sont pas trop petits, montre-leur comment manipuler le télescope et laisse-leur faire le suivi, voire la recherche. Je me souviens de mon neveu qui, alors qu'il avait dix ou onze ans, avait tenu à pointer lui-même Saturne après que je lui ai montré la Lune : c'était la première fois qu'il touchait à un télescope et il y est parvenu. Je soupçonne que les enfants aiment bien pouvoir « piloter » le télescope.
  25. Je pense que dans ce genre de débat, il ne faut pas chercher un configuration pour faire la photo, mais une configuration pour débuter et qui, plus tard, permettra de faire de la photo sans tout changer. Par exemple un télescope équatorial motorisable plutôt qu'un Dobson. Personnellement je trouve que c'est une mauvaise idée (de ne pas tout changer pour faire de la photo). Je peux éventuellement argumenter.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.