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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. Comme l'a dit Macfly51, un oculaire de 52 mm ne sert à rien sur un télescope de 150/750. Il sert sur un télescope ayant un F/D de 10 ou plus (ou 9, oui, mais c'est peu courant). De même grossir 14 fois n'a aucun intérêt sur un 150/750. Le grossissement minimum exploitable d'un télescope de 150 mm est de l'ordre de 25 fois (diamètre divisé par 6). Pour voir la galaxie d'Andromède dans toute son étendue, il faut un ciel parfaitement noir (là, avec la Lune, bof). Sous un ciel correct mais sans plus, la partie visible fait à peine 1° de diamètre. Sous un ciel périurbain, la partie visible est encore moitié plus petite (bulbe + début du disque). Ce qu'il faut faire, c'est d'abord pointer M31 avec les oculaires dont on dispose. Il est fort probable qu'un 25 mm te sera parfaitement utile pour cette galaxie. Si tu ne l'a pas trouvée, ce n'est pas un problème de matériel mais un problème de ciel et de pointage. Il faut aussi savoir que, si M31 est très célèbre, visuellement elle n'est pas spectaculaire. J'ai débuté l'astronomie avec une lunette de 60/700, et comme j'ai toujours pris des notes je me souviens de mes premières recherches de M31. C'est à la quatrième tentative que je l'ai trouvée, après avoir appris à m'orienter, à évaluer les distances, à partir du plus près possible (μ And) et, surtout, après avoir réalisé que la petite tache floue ovale (et plutôt faible), c'était elle. Sous un ciel périurbain, la lunette ne me montrait que le bulbe.
  2. Si tu n'as pas de réponse, relance ta question, de préférence en la clarifiant ou en la précisant. C'est ta discussion, c'est à toi de la faire vivre ! Si tu ne réagis jamais à nos réponses, tu risques de ne pas donner envie de participer. (Par exemple dans la dernière discussion, celle dont Robinn a mis le lien, tu n'as pas répondu à la demande de précision de Polorider. Si tu ne le fais pas, tu donneras l'impression de ne pas lire les messages. Et même si tu as lu cette demande, pourquoi ne réponds-tu pas ? C'est top secret ? Eh ben dis-le ! Là, tu serais un robot, ce serait pareil. )
  3. (Ah oui, c'est vrai qu'il y a plusieurs types de tubes démontables.)
  4. Les Dobson actuels ont soit un tube plein, soit un tube démontable (et ouvert). La deuxième possibilité est utile pour faciliter le transport, mais tu n'as peut-être pas besoin de ça ? L'avantage du tube plein, c'est qu'il est prêt immédiatement (pas besoin de le monter).
  5. Bonjour La_Mouette ! Si tu ne vises que l'observation visuelle (la photo complique tout, laissons-la de côté), sache qu'un bon télescope pour le planétaire est un bon télescope pour le ciel profond et vice versa. Mais si tu peux te payer un Maksutov 150/1800 (sur une monture à la hauteur), ça me paraît un très bon choix. Tu comptes observer d'où ? Jardin ? Terrasse ? Balcon ? Parc public ? Ça peut compter pour le choix du télescope. Pour le ciel profond, surtout ne te trompe pas : en ville, ce sont les amas d'étoiles et les petites nébuleuses planétaires qui sont observables (et M42 qui est vraiment un objet à part). N'ambitionne pas d'étudier les nébuleuses et les galaxies. Beaucoup d'amas d'étoiles, comme les amas globulaires, s'observent plutôt à fort grossissement, pareil pour les nébuleuses planétaires, et le Maksutov est bien adapté pour ça. Je viens de lire les conseils de 22Ney44, qui me paraissent excellents, à une réserve près : il semble n'avoir pas vu que tu es citadin, donc obligé d'observer les planètes. Mais il a raison, pour le prix d'un Maksutov 150 mm on peut avoir un Dobson 250 mm. J'ai eu l'occasion d'observer les planètes plusieurs fois dans un Orion XT 10, c'était drôlement bien. Surtout si tu peux sortir souvent et avoir des chances d'être là le soir où l'atmosphère est plus calme que d'habitude. (Et j'ai déjà observé des amas globulaires au 250 mm en pleine ville : les plus grands étaient partiellement résolus. Au 150 mm il ne faudra pas y compter.)
  6. 'Bruno

    ZWO seestar

    À mon avis il veut dire que sans mosaïque on ne peut pas couvrir l'ensemble de la galaxie avec ses très faibles extensions (elle fait plus de 3° de diamètre en comptant tout).
  7. Il n'y a aucune raison que l'image soit mieux avec un oculaire plus puissant. À partir d'une certain seuil, augmenter le grossissement est juste une question de confort, mais on ne voit rien de plus en passant d'un fort grossissement à un très fort grossissement. Ce qu'on voit sur les astres ne dépend pas du grossissement mais du diamètre du télescope. L'image se forme au foyer du télescope, ses caractéristiques dépendent du diamètre du télescope, et l'oculaire est une sorte de loupe qui sert à examiner cette image. C'est la même image quelle que soit l'oculaire qu'on utilise pour l'examiner, avec les mêmes détails. C'est juste qu'un oculaire de courte focale rendra cette image plus grande (avec les mêmes détails). Mais si le ciel est turbulent, il vaut mieux modérer le grossissement (sinon la vue est moins contrastée). Si Wan186 a raison (et je suis de son avis), ça explique pourquoi c'était moins bien avec l'oculaire le plus puissant.
  8. Je confirme que, sur les télescopes d'initiation (mais je ne sais pas de quel modèle on parle dans cette discussion) les cercles de coordonnées sont à peu près inutilisables (car pas précis).
  9. Si on veut préserver les formes, si on veut par exemple qu'un cratère circulaire reste circulaire en bord de champ, on doit grossir progressivement quand on s'approche des bords (le cratère restera circulaire, mais sera dilaté). Comme le grossissement augmente en s'approchant des bords, le champ sur le ciel est légèrement inférieur à celui calculé partir de la focale de l'oculaire. Ceci trompe l'estimation du champ apparent à partir du champ réel et fait croire que le champ apparent est plus petit que prévu. C'est l'explication que j'avais lue à propos de certains oculaires grand champ.
  10. StarLord22 : tu devrais relire le premier message de Robinnn, qui explique parfaitement la manipe. Comprends bien qu'il y a deux étapes : − Étape 1 : d'abord calibrer les cercles de coordonnées avec une étoile dont on connaît les coordonnées. − Étape 2 : ensuite, une fois les cercles calibrés, les utiliser pour trouver un astre quelconque (par exemple une faible nébuleuse). Pour que ce soit précis, l'étoile de calibration doit être proche de l'objet. Si la monture n'est pas motorisée, il faut procéder rapidement car le mouvement diurne de la voûte céleste va peu à peu dérégler la calibration. Ça, c'est l'étoile pour calibrer. Étape 1. Ça, c'est l'objet à pointer aux coordonnées, étape 2, à faire après la calibration. Si tu crois qu'on peut pointer aux cercles directement, sans une calibration préalable, tu te trompes.
  11. Merci pour ton retour, ça fait plaisir de voir que tu vas enfin pouvoir profiter de ce nouvel oculaire !
  12. 'Bruno

    CROA ou journal de bord

    Le but d'un CROA est de raconter sa soirée d'observation. Donc si tu as fait des photos, tu peux le raconter (« j'ai fait une photo de NGC truc, mais j'en ai bavé parce que ceci cela...) Mais tu ne verras pas ta progression. À long terme, l'intérêt serait plutôt de se remémorer d'anciennes soirées.
  13. Bonjour ! Si tu as encore 300 € à dépenser, tu dois acheter le SLT 150 mm. Un grand diamètre est plus important que des oculaires haut de gamme.
  14. Ça alors, toi aussi ! Comme toi, je m'en souviens très bien. J'ai débuté avec une lunette de 60/700 qui avait un chercheur intégré à 45° (il y avait une sorte de prisme qui renvoyait la lumière soit vers l'oculaire de la lunette, soit vers celui du chercheur). Donc pas besoin d'aligner le chercheur : il l'était forcément puisque c'est la lunette qui jouait ce rôle. Puis je suis passé au 115/900, avec le petit chercheur 24 mm. Au chercheur je pointe la Lune, qui était presque pleine, et je ne vois rien au télescope. Je finis par comprendre que le chercheur n'est pas aligné et je vise avec le tube, puis je balaie un peu autour. Et je tombe sur la Lune ! Enfin, sur une lueur jaunâtre. Je me dis qu'il faut à présent faire la mise au point et je n'y arrive pas. Rien à faire, au mieux j'ai une lueur jaunâtre, qui me semble d'ailleurs drôlement étendue. Je ne sais plus exactement ce qu'il s'est passé, mais je crois que, accidentellement, j'ai fini par trouver la Lune − la vraie ! En fait, la lueur jaunâtre n'était pas la Lune défocalisée, c'était la lueur qui entoure la Pleine Lune lorsqu'il y a de faibles cirrus dans le ciel. La vraie Lune n'était pas nette, mais bien plus lumineuse. Cette fois, en tournant la molette de mise au point, j'ai eu une image normale, ouf !
  15. Oui. J'en parlais hier : les oculaires 31,75 mm doivent être positionnés dans un adaptateur, qui ajoute du recul.
  16. 'Bruno

    EVSCOPE 2

    C'est un traitement, pas une observation dans l'IR. Le traitement amplifie les étoiles rouges, il traite les étoiles comme si elles émettaient plus de lumière rouge, c'est dans ce sens que je parle de simulation d'observation dans l'IR. Je ne sais pas exactement comment ça marche, mais je sais qu'on peut retrouver les magnitudes du proche IR à partir des magnitudes visibles, du moins sur les étoiles (où les magnitudes B, V, R, I, etc. sont liées les unes aux autres par des relations qu'il suffit d'appliquer). Ce n'est pas le seul traitement qui détruit la photométrie. À mon avis, la plupart des traitements utilisés par les astrophotographes détruisent la photométrie (par exemple dès qu'ils traitent une portion d'image différemment d'une autre).
  17. 'Bruno

    EVSCOPE 2

    Débat intéressant. Il permet d'en savoir plus sur le traitement Vivid : c'est un traitement qui restitue des observations infrarouges, on pourrait même l'appeler « traitement IR ». Les observateurs qui utilisent ce télescope avec l'oculaire électronique pourront ainsi simuler une observation dans l'infrarouge, ce qui est impossible avec l'œil humain. C'est donc un plus, je trouve.
  18. Tu as raison, c'est plus précis dit comme ça.
  19. Si tu prends une bague trop grande, tu ne pourras pas faire la mise au point. Commence par suivre le conseil de Macfly51 : « Tout simplement en tirant l'oculaire et déterminer la longueur de la bague qu'il faut. » Je détaille : Vise une étoile, ou Jupiter, ou la Lune, ou quoi que ce soit. Ce n'est pas net. 1. Vérifions l'hypothèse comme quoi il manque du tirage. Recule au maximum l'oculaire en tournant la molette de mise au point. Est-ce que ça améliore la netteté ? Normalement oui (et ça se trouve tu pourras faire la mise au point...) Si la netteté s'est améliorée, mais que la mise au point n'est toujours pas OK, ça prouvera que notre hypothèse est la bonne : il manque un peu de tirage, il faut une bague-allonge. 2. Si l'hypothèse est vérifiée, il faut estimer la longueur manquante. Tiens l'oculaire d'une main, et de l'autre dévisse la vis de serrage de l'oculaire. Puis recule l'oculaire, lentement, jusqu'à avoir l'image nette. Regarde à quelle distance tu as dû le reculer, en gros : de quelques millimètres, ou de quelques centimètres ? Plutôt 1 cm ? ou 3 cm ? Etc. C'est cette distance qu'il te manque, et il faudra une bague-allonge permettant de gagner cette distance.
  20. Oui, mais tu n'as pas encore réglé le pointeur, donc quand tu vises l'antenne avec le pointeur, elle n'est pas dans le champ du télescope. Tu devrais relire un peu tout ce qu'on a écrit, on a déjà détaillé le réglage du pointeur. Quand tu arrivais à faire la mise au point sur les feuilles d'un arbre tout proche ou la télé, c'est avec le renvoi coudé ? Logiquement, oui (plus un objet est proche, plus il faut reculer l'oculaire). Peut-être que tu as vissé la molette à fond dans un sens ? Tiens, ça expliquerait que tu n'arrives plus à mettre au point. Je serais toi, je viserais de jour, au télescope, un élément de paysage lointain quelconque (un vague truc vert : c'est de la végétation défocaisée...) et je tournerais la molette de mise au point d'un bout à l'autre de sa course dans un sens, puis de même dans l'autre sens. Et ce avec et sans renvoi coudé. Là tu seras fixé.
  21. Bonjour ! On ne dit pas « optique » mais oculaire. On ne dit pas « Jupiter est floue » ou « je vois trouble » mais « je n'ai pas réussi la mise au point avec cet oculaire » (chaque oculaire a une mise au point différente). Quand tu pointes une étoile, est-ce que tu vois un disque blanc au lieu d'un point ? Quand tu tournes la molette de mise au point, est-ce que le disque grandit ou rappetit ? S'il y a un sens où il rappetit, c'est en éloignant l'oculaire ou en le rapprochant du tube ? C'est pour savoir s'il manque une bague allonge ou s'il faut l'enlever. (Si j'ai bien compris c'est un oculaire au coulant 50,8 mm et tes autres oculaires ont le coulant 31,75 mm. Tu dois donc démonter l'adaptateur 31,75 mm pour placer cet oculaire. Je soupçonne qu'il est alors trop en avant et qu'il faudrait le reculer. C'est juste une hypothèse, mais très simple à tester.)
  22. Le message cité par LeDob300du 83 était une ancienne réponse à un ancien message (20/07) : Mais hier, Fastball a effectivement visé une antenne télé. Comme DarkSyde, je pense qu'il s'y est pris à l'envers : il l'a visée avec le pointeur.
  23. Ah, un triplet (apochromatique je suppose), du coup ma remarque sur le chromatisme n'est plus valable. Effectivement, son F/D sera un avantage en imagerie si c'est le but. Le réducteur de focale, c'est pour l'astrophoto n'est-ce pas ? Ben autant prendre la 100/500 si tu en as les moyens. J'ai l'impression que tu vas devoir choisir si c'est une lunette spécialisée pour l'observation visuelle ou pour l'imagerie...
  24. Si le but est de faire de l'observation à fort grossissement, l'intérêt d'une grande focale pour une lunette, c'est de limiter le chromatisme, qui « floute » les images à fort grossissement.
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