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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. De nos jours on trouve en effet de l'astrophysique dans les cours de physique du lycée (plus que durant mes années de lycée, d'ailleurs). Il me semble que la cosmographie d'autrefois était enseignée en cours de maths.
  2. Ne serait-ce pas plutôt un cours de cosmographie ?
  3. Non, non, pas besoin. En hiver il suffit juste de couper le chauffage. Note que, avec une lunette ou un Maksutov, pour ne pas être trop haut ou trop bas, il faut souvent basculer l'oculaire sur le côté.
  4. Je parlais des miroirs chinois, hein ! En tout cas ton message illustre bien l'importance de la qualité optique.
  5. Aucun accessoire n'est indispensable, sinon deux ou trois oculaires. Dans un premier temps, mets le paquet sur le diamètre, c'est le plus important et il n'existe pas d'accessoires pour l'augmenter. Bonne idée, le Maksutov 127 mm. C'est une valeur sûre qui donne de belles images planétaires − dans les limites de son diamètre. Si tu as l'occasion d'aller en rase campagne (pendant les vacances, peut-être ?), tu pourras aussi faire du ciel profond car, contrairement à ce que disent certains, cet instrument est tout aussi adapté à l'observation des objets du ciel profond, sauf les plus étendus (comme les Pléiades ou M44). J'ai mis en rouge la correction. Un miroir primaire de 127 mm obstrué par un miroir secondaire de 40 mm a une surface de 120,5 mm.
  6. Il ne faudrait pas tomber dans l'excès inverse... La 80 ED, même si ça ne vaut pas une « vraie » apochromatique, est certainement meilleure optiquement que les petits Newton d'initiation. Un 114/900 obstrué à 25 % a la même surface collectrice qu'un 110 mm non obstrué. La différence de magnitude limite entre 80 et 110 mm est de 0,7. Mais une lunette ED a en général un meilleur taux de transmission qu'un Newton d'initiation, et je ne serai pas surpris que ça fasse gagner pas loin de 0,7 magnitude. Et puis des étoiles plus piquées, ça améliore la magnitude limite. Ça ne me surprendrait pas que ces deux instruments aient la même magnitude limite (et même que la 80 ED l'emporte). Excellente remarque !
  7. Je pense que ce n'est pas une bonne idée d'acquérir un Dobson si on a en tête de faire de la photo. J'aime bien ce que dit Smashy dans le 3ème message, à relire !
  8. 'Bruno

    ZWO seestar

    Tu as utilisé un renvoi coudé ?
  9. Si on parle d'observation visuelle (et pas de photo), les choses sont très simples : Pour l'observation des planètes, il faut le plus grand diamètre et la meilleure qualité optique possibles. Pour l'observation du ciel profond, il faut le plus grand diamètre et la meilleure qualité optique possibles. C'est tout. (Si on veut affiner, je crois qu'on peut dire que, pour les planètes, la qualité optique est un peu plus importante et, pour le ciel profond, le diamètre est un peu plus important. Mais c'est peut-être contestable.) Plus de diamètre signifie plus de lumière, plus de résolution, plus de contraste. Plus de qualité optique permet de s'approcher de l'image théorique permise par le diamètre. Et la longueur focale ? Elle n'a aucune influence directe. Pour choisir un grossissement adapté, il suffit de choisir l'oculaire qui a la bonne focale. Ainsi, pour grossir sur les planètes avec un télescope de courte focale, il suffit de choisir un oculaire de courte focale, ou d'ajouter une lentille de Barlow pour augmenter la longueur focale. Et le rapport F/D ? Pareil : aucune influence directe en observation visuelle. Mais il existe néanmoins une influence indirecte. Exemple : une lunette achromatique de court F/D souffrira de chromatisme (malgré son nom), qui est un défaut optique. Ce n'est pas le court F/D qui cause une inadaptation aux forts grossissements, c'est le chromatisme. Mais une lunette apochromatique de court F/D serait parfaitement adaptée à l'observation à fort grossissement grâce à sa meilleure correction du chromatisme. Si pev_astro trouve que les images planétaires manquent de contraste sur un Newton ouvert à F/5, je suis presque sûr que c'est une influence indirecte : plus le F/D est court, plus le miroir est difficile à tailler, donc plus le prix augmente, du moins à qualité égale. Vu leurs prix, je suis presque sûr que les Newton chinois à F/5 ont une optique très moyenne. C'est la qualité optique moyenne qui explique ce manque de contraste. Mais un Newton d'artisan avec miroir taillé à la main donnerait de meilleures images. (pev_astro : c'est lequel, le catadioptrique ?)
  10. Oui, je crois que tu as vu Vénus, qui est très esthétique en ce moment. Tu dois aligner le chercheur : il doit pointer au même endroit que le télescope. Pour ça, tu vises un objet lointain directement au télescope, et ensuite tu régles le chercheur avec les petits vis de façon à centrer (dans le chercheur) l'objet en question.
  11. L'explication a déjà été donnée par DarkSyde. Les nébuleuses émettent surtout dans le rouge profond, et sinon dans le bleu-vert. Mais elles sont trop faibles pour exciter les cônes, qui restituent la couleur ; elles excitent les bâtonnets, qui ne restituent que du noir et blanc. En fait, quelques nébuleuses sont suffisamment lumineuses, et comme les cônes sont peu sensibles au rouge profond, on voit alors du bleu-vert. Exemples : la nébuleuse de l'Émeraude (NGC 6572), la Boule de Neige Bleue (NGC 7662), la nébuleuse de l'Éclair Bleu, qui doivent leurs surnoms précisément à la couleur perçue en observation visuelle (avec des instruments pas trop petits).
  12. Il y en a qui exagèrent un peu... L'astronomie n'est pas une galère mais un plaisir. Quand j'ai débuté, j'ai mis quatre soirées avant de − enfin − trouver la galaxie d'Andromède. Mais c'était du bonheur. J'étais dehors sous la nuit, peinard, à observer le ciel (le rêve !) et j'ai appris : appris qu'il faut savoir s'orienter, qu'il faut avoir une idée de la taille de ce qu'on voit à l'oculaire, qu'une galaxie est une petite tache floue... J'avais des difficultés à trouver les objets, mais j'avais surtout la sensation de « jouer » à l'astronomie, c'est-à-dire de faire de l'astronomie. C'est peut-être une question de tempérament. Ceux qui veulent voir de belles images ne veulent peut-être pas « jouer » à l'astronome, et auront l'impression de galérer s'ils ont des difficultés ? Moi je voulais juste être dehors, la nuit, peinard, pour parler aux étoiles (en gros, hein ) Mes débuts en astronomie sont parmi les meilleurs souvenirs de ma vie.
  13. Pareil. Pour moi le meilleur chercheur est le chercheur chinois (que j'avais sur un Dobson Kepler). À présent j'ai le système avec collier et trois vis, c'est plus compliqué à régler.
  14. Un appareil de mise au point motorisée va ajouter du poids. Est-ce que tu as un chercheur optique ? Si oui, le remplacer par un pointeur type point rouge pourrait un peu alléger. (Encore qu'un chercheur n'est pas très lourd, mais 100 g par ci, 200 g par là...) À mon avis, même si c'est un peu juste pour la monture, tu as bien fait d'augmenter le diamètre. Et puis les C9 ont plutôt bonne réputation en terme d'optique, il me semble.
  15. Tu as bien mis le joint ? Normalement c'est lui qui empêche le chercheur de bouger dans son collier. (Je dis ça au cas où le chercheur bouge dans son collier.)
  16. Elle est si lourde, la Barlow ? Si oui, cherche peut-être une Barlow plus légère. Sur ma tête binoculaire, j'utilise une Barlow ×2 particulièrement compacte : (https://www.astronome.fr/accessoires/542-barlow-2x-william-optics-pour-tete-binoculaire.html) Les Pentax XF sont particulièrement légers pour des oculaires à assez grand champ (~60°). J'ai peur que tu ne trouves pas plus léger que Barlow + 2 XF avec les oculaires grands champs modernes même sans Barlow.
  17. Les filtres montrent les couleurs du filtre. Par exemple Jupiter vue avec un filtre rouge sera toute rouge, tandis qu'une nébuleuse restera grise parce qu'elle n'émet pas assez de lumière. Le but d'un filtre est de sélectionner certaines longueurs d'onde précises pour améliorer le contraste par rapport à ces longueurs d'onde, pas de révéler les couleurs. Il faut savoir que concernant la vision nocturne des couleurs, il y a de grandes disparités individuelles. C'est pourquoi tu risques de lire des témoignages différents Aucun filtre n'est indispensable, mais certains sont utiles. Est-ce que tu as un ciel bien transparent ? Si oui, le 115/900 peut montrer quelques nébuleuses, et un filtre UHC peut être utile. Mais c'est quand même un petit télescope, j'ai peur que ça ne vaille pas trop le coup. De plus, l'effet de ces filtres est tellement subtil qu'il vaut mieux économiser qu'acheter un filtre bas de gamme (où l'effet risque d'être indétectable). Après, ce genre de considération reste quand même très subjectif. Pour les planètes, un petit filtre lunaire permet d'observer la Lune à faible grossissement sans être ébloui. Du temps où j'utilisais un 115/900, je trouvais que c'est utile. Mais ça dégrade un peu l'image (du moins les filtres bas de gamme), ce qui ne me semble pas embêtant si c'est pour du faible grossissement. Avec un 115/900, je pense qu'aucun filtre n'est utile sur les planètes. Peut-être un filtre bleu sur Vénus ? Au 200 mm ça marche bien (Vénus est en quelque sorte « trop brillante », le filtre coloré l'affaiblit, et la couleur bleu préserve sa couleur naturelle, ça reste esthétique), mais je n'ai jamais essayé dans un 115/900. Voilà, c'est mon point de vue, mais attention : le sujet est très subjectif.
  18. Si tu as du mal avec la couleur des étoiles carbonées, je suis pessimiste pour J 900.
  19. 'Bruno

    Hominisation

    C'est compatible avec le fait que tous nos gênes proviennent d'une toute petite population (genre 1000 individus − je ne me souviens plus exactement).
  20. Pour moi, avant de collimater, il faut vérifier si le télescope est décollimaté (lorsqu'il y a un problème, ça peut avoir d'autres origines que la collimation). Et avant de collimater, il faut s'assurer que les éléments optiques sont bien en place. C'est la première partie de ceci : https://www.webastro.net/forums/topic/59324-comment-régler-son-télescope-avec-méthode/ (paragraphe 3). Ça se fait de jour, à la maison, sans outil. Si le réglage du paragraphe 3 est fait (et c'est facile), le réglage sera quasi correct, le reste tient de l'optimisation (mais c'est utile !)
  21. Je reviens d'une soirée d'observation au Dobson 495 mm. En fait ça a été très court : de 22h00 à 23h00. Avant, la mise en température a été trèèès longue, d'ailleurs je crains qu'elle n'était pas terminée quand j'ai commencé, et vers 23h le ciel s'est voilé. D'ailleurs j'ai eu de la chance, les Gémeaux ont été la dernière constellation à se voiler. J'ai donc observé 1 objet : J900. Eh bien je l'ai vue ronde, uniforme, avec des bords bien nets, et c'est tout : pas de détail à l'intérieur (j'ai cherché, mais quand il n'y a pas, pas la peine d'en inventer). Le ciel était particulièrement humide et c'est probablement la raison pour laquelle la teinte verte était difficile à détecter (quand c'est humide, ça « blanchit » les objets...) En tout cas, c'est étonnant comme cet objet est brillant, autant à ×100 qu'à ×400. D'ailleurs même à ×400 c'est tout petit. Et toujours cet aspect lisse particulier, pas comme les nébuleuses diffuses ou les galaxies.
  22. 'Bruno

    Hominisation

    La station debout est apparue bien avant l'Homo sapiens, et même avant l'Homo tout court, il me semble.
  23. Ah, NGC 2362, une des vedettes du ciel d'hiver !... mais un peu bas chez nous. (Attention − pour ceux qui voudraient utiliser la carte pour le repérer : sur la carte, le nord est à droite. On voit que l'amas commence à être résolu, mais ça manque un peu de diamètre... L'étoile « centrale » ne ressortait pas mieux que ça ?
  24. Avant de faire la collimation, il faut la vérifier. Et c'est on ne peut plus simple : pointer la Polaire (parce qu'elle ne bouge pas), la centrer et essayer de faire la mise au point jusqu'à obtenir une minuscule tête d'épingle. Si c'est impossible, c'est que le télescope n'est pas réglé (ou que la turbulence est très forte). On peut alors défocaliser un tout petit peu (j'ai dit "un tout petit peu"... non ! moins que ça !) et voir si l'image obtenue est allongée ou circulaire. Si elle n'est pas circulaire, c'est la collimation (ou un défaut optique, ce qui serait surprenant). Et comment tester la turbulence ? Pointer la Polaire (parce qu'elle ne bouge pas), la centrer, et la défocaliser à fond (oui, cette fois à fond). On voit le primaire éclairé par la Polaire et l'ombre du miroir secondaire au milieu. Si cette image ne cesse de danser, la turbulence est forte. Au contraire, si l'image est comme figée, la turbulence est faible. En cas de turbulence, il est normal que les images planétaires soient mauvaises. Un miroir de 400 mm a forcément une assez longue durée de mise en température, donc il suffit peut-être juste de patienter : dans une heure, ça se trouve, ça ira mieux.
  25. S'il vous plait, ne pourrissez pas la discussion de Winsortstela, ce n'est pas ainsi qu'on l'encouragera à revenir.
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