-
Compteur de contenus
26008 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
17
Tout ce qui a été posté par 'Bruno
-
Oui, je crois que tu as vu Vénus, qui est très esthétique en ce moment. Tu dois aligner le chercheur : il doit pointer au même endroit que le télescope. Pour ça, tu vises un objet lointain directement au télescope, et ensuite tu régles le chercheur avec les petits vis de façon à centrer (dans le chercheur) l'objet en question.
-
L'explication a déjà été donnée par DarkSyde. Les nébuleuses émettent surtout dans le rouge profond, et sinon dans le bleu-vert. Mais elles sont trop faibles pour exciter les cônes, qui restituent la couleur ; elles excitent les bâtonnets, qui ne restituent que du noir et blanc. En fait, quelques nébuleuses sont suffisamment lumineuses, et comme les cônes sont peu sensibles au rouge profond, on voit alors du bleu-vert. Exemples : la nébuleuse de l'Émeraude (NGC 6572), la Boule de Neige Bleue (NGC 7662), la nébuleuse de l'Éclair Bleu, qui doivent leurs surnoms précisément à la couleur perçue en observation visuelle (avec des instruments pas trop petits).
-
Il y en a qui exagèrent un peu... L'astronomie n'est pas une galère mais un plaisir. Quand j'ai débuté, j'ai mis quatre soirées avant de − enfin − trouver la galaxie d'Andromède. Mais c'était du bonheur. J'étais dehors sous la nuit, peinard, à observer le ciel (le rêve !) et j'ai appris : appris qu'il faut savoir s'orienter, qu'il faut avoir une idée de la taille de ce qu'on voit à l'oculaire, qu'une galaxie est une petite tache floue... J'avais des difficultés à trouver les objets, mais j'avais surtout la sensation de « jouer » à l'astronomie, c'est-à-dire de faire de l'astronomie. C'est peut-être une question de tempérament. Ceux qui veulent voir de belles images ne veulent peut-être pas « jouer » à l'astronome, et auront l'impression de galérer s'ils ont des difficultés ? Moi je voulais juste être dehors, la nuit, peinard, pour parler aux étoiles (en gros, hein ) Mes débuts en astronomie sont parmi les meilleurs souvenirs de ma vie.
-
Pareil. Pour moi le meilleur chercheur est le chercheur chinois (que j'avais sur un Dobson Kepler). À présent j'ai le système avec collier et trois vis, c'est plus compliqué à régler.
-
quels oculaires en 6 mm pour une bino ?
'Bruno a répondu à un sujet de jean 07 dans Matériel général
Un appareil de mise au point motorisée va ajouter du poids. Est-ce que tu as un chercheur optique ? Si oui, le remplacer par un pointeur type point rouge pourrait un peu alléger. (Encore qu'un chercheur n'est pas très lourd, mais 100 g par ci, 200 g par là...) À mon avis, même si c'est un peu juste pour la monture, tu as bien fait d'augmenter le diamètre. Et puis les C9 ont plutôt bonne réputation en terme d'optique, il me semble. -
Tu as bien mis le joint ? Normalement c'est lui qui empêche le chercheur de bouger dans son collier. (Je dis ça au cas où le chercheur bouge dans son collier.)
-
quels oculaires en 6 mm pour une bino ?
'Bruno a répondu à un sujet de jean 07 dans Matériel général
Elle est si lourde, la Barlow ? Si oui, cherche peut-être une Barlow plus légère. Sur ma tête binoculaire, j'utilise une Barlow ×2 particulièrement compacte : (https://www.astronome.fr/accessoires/542-barlow-2x-william-optics-pour-tete-binoculaire.html) Les Pentax XF sont particulièrement légers pour des oculaires à assez grand champ (~60°). J'ai peur que tu ne trouves pas plus léger que Barlow + 2 XF avec les oculaires grands champs modernes même sans Barlow. -
Les filtres montrent les couleurs du filtre. Par exemple Jupiter vue avec un filtre rouge sera toute rouge, tandis qu'une nébuleuse restera grise parce qu'elle n'émet pas assez de lumière. Le but d'un filtre est de sélectionner certaines longueurs d'onde précises pour améliorer le contraste par rapport à ces longueurs d'onde, pas de révéler les couleurs. Il faut savoir que concernant la vision nocturne des couleurs, il y a de grandes disparités individuelles. C'est pourquoi tu risques de lire des témoignages différents Aucun filtre n'est indispensable, mais certains sont utiles. Est-ce que tu as un ciel bien transparent ? Si oui, le 115/900 peut montrer quelques nébuleuses, et un filtre UHC peut être utile. Mais c'est quand même un petit télescope, j'ai peur que ça ne vaille pas trop le coup. De plus, l'effet de ces filtres est tellement subtil qu'il vaut mieux économiser qu'acheter un filtre bas de gamme (où l'effet risque d'être indétectable). Après, ce genre de considération reste quand même très subjectif. Pour les planètes, un petit filtre lunaire permet d'observer la Lune à faible grossissement sans être ébloui. Du temps où j'utilisais un 115/900, je trouvais que c'est utile. Mais ça dégrade un peu l'image (du moins les filtres bas de gamme), ce qui ne me semble pas embêtant si c'est pour du faible grossissement. Avec un 115/900, je pense qu'aucun filtre n'est utile sur les planètes. Peut-être un filtre bleu sur Vénus ? Au 200 mm ça marche bien (Vénus est en quelque sorte « trop brillante », le filtre coloré l'affaiblit, et la couleur bleu préserve sa couleur naturelle, ça reste esthétique), mais je n'ai jamais essayé dans un 115/900. Voilà, c'est mon point de vue, mais attention : le sujet est très subjectif.
-
Si tu as du mal avec la couleur des étoiles carbonées, je suis pessimiste pour J 900.
-
C'est compatible avec le fait que tous nos gênes proviennent d'une toute petite population (genre 1000 individus − je ne me souviens plus exactement).
-
Pour moi, avant de collimater, il faut vérifier si le télescope est décollimaté (lorsqu'il y a un problème, ça peut avoir d'autres origines que la collimation). Et avant de collimater, il faut s'assurer que les éléments optiques sont bien en place. C'est la première partie de ceci : https://www.webastro.net/forums/topic/59324-comment-régler-son-télescope-avec-méthode/ (paragraphe 3). Ça se fait de jour, à la maison, sans outil. Si le réglage du paragraphe 3 est fait (et c'est facile), le réglage sera quasi correct, le reste tient de l'optimisation (mais c'est utile !)
-
Je reviens d'une soirée d'observation au Dobson 495 mm. En fait ça a été très court : de 22h00 à 23h00. Avant, la mise en température a été trèèès longue, d'ailleurs je crains qu'elle n'était pas terminée quand j'ai commencé, et vers 23h le ciel s'est voilé. D'ailleurs j'ai eu de la chance, les Gémeaux ont été la dernière constellation à se voiler. J'ai donc observé 1 objet : J900. Eh bien je l'ai vue ronde, uniforme, avec des bords bien nets, et c'est tout : pas de détail à l'intérieur (j'ai cherché, mais quand il n'y a pas, pas la peine d'en inventer). Le ciel était particulièrement humide et c'est probablement la raison pour laquelle la teinte verte était difficile à détecter (quand c'est humide, ça « blanchit » les objets...) En tout cas, c'est étonnant comme cet objet est brillant, autant à ×100 qu'à ×400. D'ailleurs même à ×400 c'est tout petit. Et toujours cet aspect lisse particulier, pas comme les nébuleuses diffuses ou les galaxies.
-
La station debout est apparue bien avant l'Homo sapiens, et même avant l'Homo tout court, il me semble.
-
Le célèbre amas du Grand Chien. : NGC 2362.
'Bruno a répondu à un sujet de Gildas974 dans Les dessins
Ah, NGC 2362, une des vedettes du ciel d'hiver !... mais un peu bas chez nous. (Attention − pour ceux qui voudraient utiliser la carte pour le repérer : sur la carte, le nord est à droite. On voit que l'amas commence à être résolu, mais ça manque un peu de diamètre... L'étoile « centrale » ne ressortait pas mieux que ça ? -
Avant de faire la collimation, il faut la vérifier. Et c'est on ne peut plus simple : pointer la Polaire (parce qu'elle ne bouge pas), la centrer et essayer de faire la mise au point jusqu'à obtenir une minuscule tête d'épingle. Si c'est impossible, c'est que le télescope n'est pas réglé (ou que la turbulence est très forte). On peut alors défocaliser un tout petit peu (j'ai dit "un tout petit peu"... non ! moins que ça !) et voir si l'image obtenue est allongée ou circulaire. Si elle n'est pas circulaire, c'est la collimation (ou un défaut optique, ce qui serait surprenant). Et comment tester la turbulence ? Pointer la Polaire (parce qu'elle ne bouge pas), la centrer, et la défocaliser à fond (oui, cette fois à fond). On voit le primaire éclairé par la Polaire et l'ombre du miroir secondaire au milieu. Si cette image ne cesse de danser, la turbulence est forte. Au contraire, si l'image est comme figée, la turbulence est faible. En cas de turbulence, il est normal que les images planétaires soient mauvaises. Un miroir de 400 mm a forcément une assez longue durée de mise en température, donc il suffit peut-être juste de patienter : dans une heure, ça se trouve, ça ira mieux.
-
Je n’arrive pas à voir des objets lumineux
'Bruno a répondu à un sujet de winsortstela dans Support débutants
S'il vous plait, ne pourrissez pas la discussion de Winsortstela, ce n'est pas ainsi qu'on l'encouragera à revenir. -
Étoilesdesecrins : très intéressante observation, puisqu'au 300 mm tu as vu des débuts de détails, sans doute grâce à la bonne qualité optique. Lune cendrée : cela dit, je crains qu'à 100 mm de diamètre le seul intérêt de voir cet objet, c'est de l'avoir vu.
-
Wan186, Pyrene : merci pour ces précisions !
-
Très intéressant, l'article de Ph. Harrington : la nébuleuse est visible même à 100 mm de diamètre. Mais il ne parle pas de sa couleur, et c'est ça qui fait son charme. Par contre, au 300 mm, j'ai juste vu un disque uniforme (avec des bords bien nets, ce qui est inhabituel). Je ne me souvenais plus pourquoi elle avait d'abord été cataloguée comme étoile double : c'est à cause de ses lobes, mais pour les voir il faut un plus gros diamètre encore. Si tu la trouves (j'estime que c'est un des astres les plus difficiles à pointer du ciel), tu seras un des rares à venir nous la décrire... Quant à moi, j'aimerais la revoir, mais au 495 mm cette fois. J'ai pris des congés pour cette Nouvelle Lune, pour sortir enfin le 495 mm en hiver, et J900 est ma cible prioritaire n°1. L'article m'encourage à chercher si le disque est vraiment régulier et à peut-être distinguer les lobes. Mais bon, les prévision météo ne sont pas du tout encourageantes...
-
Ah, ce CROA me plaît !, notamment parce qu'il décrit des amas ouverts, souvent négligés... L'objet méconnu des Gémeaux, pour moi c'est la nébuleuse planétaire Jonchkeere 900. Elle est plutôt brillante (donc aucun problème avec un 250 mm) mais toute petite (cela dit il y a pire) et, surtout, perdue au milieu d'une région du ciel remplie d'étoiles (on est en pleine Voie Lactée). Il faut une carte précise ! Et alors on apercevra un truc bizarre : un tout petit rond bien contrasté avec une curieuse teinte bleu-vert (surtout pas de filtre). Je la décris comme une sorte de pastille fluorescente perdue au milieu des étoiles.
-
Merci ! C'est l'article 13 auquel je pensais.
-
Je n’arrive pas à voir des objets lumineux
'Bruno a répondu à un sujet de winsortstela dans Support débutants
Le problème que tu décris n'est pas un problème de collimation mais probablement de mise au point. La collimation est un réglage pour optimiser. À travers un télescope décollimaté, on peut voir les cratères de la Lune et, si on n'est pas expérimenté, on ne verra pas immédiatement la différence avec un télescope collimaté. Est-ce que tu fais la mise au point correctement, et est-ce que le dispositif fonctionne ? Par exemple, quand tu pointes une étoile, est-ce que son image change de taille quand tu tournes la molette de mise au point ? N'oublie pas que tu dois obtenir une image ponctuelle. Si c'est impossible à obtenir, il faut nous décrire avec précision ce qui se passe, par exemple est-ce que l'image est la plus petite quand l'oculaire est complètement rentré, ou bien complètement sorti (dans ce cas il y a peut-être une bague-allonge à retirer ou au contraire à ajouter), ou bien entre les deux (là c'est autre chose). -
Il n'y a pas plus timide que moi. Je suis le type, quand un cercle de personnes se forme autour de celui qui parle, et que quelqu'un vient se joindre au cercle, eh bien je suis le type qui est sorti du cercle parce que le nouveau venu s'est mis devant moi et ça n'a perturbé personne. (Je pourrai écrire un article sur la sociologie des cercles de conversation tellement j'ai observé ça. Par exemple quand quelqu'un arrive, je m'écarte exprès pour lui laisser une place, et alors mon voisin de l'autre côté referme le cercle et du coup m'en exclut puisque j'ai laissé ma place.) Sauf en astro, parce que l'astro, c'est ma passion. Les CROAs de débutant sont en général appréciés. Moi, ça me rappelle mes débuts. Mais un CROA n'est pas un compte-rendu scientifique. C'est un récit de la séance d'observation à la première personne. Il faut raconter ce qu'on a ressenti, à quoi on a pensé, mettre des anecdotes... (Pas besoin de jargon technique pour ça.)
-
Ce n'est pas à cet article que je pensais, mais à un article plus détaillé qui, je crois, ne provient en fait pas de la revue mais qui était sur son ancien site. Ça reprenait ce qui est dans cet article, mais en le détaillant par type d'objet. Mais cet article est très bien, merci de l'avoir trouvé ! (Quand je cherche quelque chose, de peur de ne pas le trouver rapidement, je commence par la fin. Là j'aurais perdu un sacré temps... )
-
Excellent sujet de réflexion ! ... et excellente idée ! Je trouve qu'effectivement il est pratique de choisir certaines étoiles pour estimer la qualité des images. La Polaire (sur un télescope non motorisé) aide à vérifier / faire la collimation, mais ce sont les étoiles doubles, je trouve, qui sont les plus pratiques pour estimer. Il faut avoir une petite liste d'étoiles doubles avec deux composantes de magnitudes similaires, et avec des écartements suffisamment serrés pour que ce soit difficile mais pas trop (quand ça turbule). En été, j'utilise souvent π Aql (pi de l'Aigle). Quand je vois deux petites billes bien séparées (c'est rare !), je sais que non seulement la collimation est bonne, mais le ciel est stable. Pour estimer la qualité du ciel, je fais certaines observations précises, toujours les mêmes, de sorte que je peux dire « c'est mieux que d'habitude » ou « c'est moins bien ». Ce ne sont pas des estimations absolues mais relatives, donc. Et je trouve que c'est utile, par exemple pour réaliser que le ciel est plus stable que d'habitude et que c'est le moment de pointer Mars. − Pour la transparence du ciel, au printemps : l'amas Coma (l'amas ouvert). Il comporte une douzaine d'étoiles entre les magnitudes 5,5 et 6,0 − c'est parfait pour un bon site de plaine. Qu'on gagne un dixième de magnitude et deux ou trois étoiles supplémentaires deviennent visibles. Au printemps, je jette un œil rapide à l'amas Coma et je vois combien d'étoiles sont visibles (rapidement, hein). Je sais assez finement si la transparence est meilleure que d'habitude. L'été j'utilise la Voie Lactée : selon comment elle est structurée, ça permet aussi une estimation assez fine. Une autre solution serait d'utiliser un amas globulaire tout juste résolu, ça aurait le même effet que l'amas Coma. En hiver, je regarde jusqu'où descend la Voie Lactée. Si elle descend jusque le Grand Chien (rarissime chez moi), c'est très bon signe. − Pour la stabilité du ciel, je reviens sur la Polaire (qui a servi à vérifier la collimation). Je regarde comment est agitée l'image déflocaisée. À force de faire cette manipe, j'ai mes repères, je sais reconnaître un ciel plus stable que d'habitude, un ciel à faire du planétaire. Mais il faut répéter et répéter cette manipe pour avoir le repère. Pour ça, il faut que tu te poses des question. − La tache floue est allongée. Mais dans quel rapport (1 sur 2, 1 sur 3, à 75 %?) et dans quelle direction (ça nécessite de pouvoir trouver les points cardinaux ; si on n'est pas précis on regarde par rapport au défilement du ciel. On peut alors écrire dans son compte-rendu : « le disque de la galaxie a un allongement de 50 % dans la direction nf (= north following, abréviation courante des observateurs anglais). − La tache floue est ronde. C'est sûr ? Regarde bien, elle ne serait pas un poil allongée (presque) verticalement ? − La tache floue est uniforme. C'est sûr ? Regarde bien, elle ne serait pas un poil plus difficile (donc plus faible) sur la droite ? Il n'y a vraiment pas de détail par dessus ? − Pense à regarder les alentours de l'objet : tiens, il y a une petite étoile double juste au nord. Ensuite, on peut ajouter à la description un croquis, c'est ce que je fais souvent (pas un dessin, juste un croquis). Tout ça peut s'apprendre en parcourant le Night sky Observer's Guide. Il y a aussi un article de Yann Pothier dans Ciel Extrême, je ne sais plus à quel numéro (les numéros sont disponibles sur son site : http://www.astrosurf.com/cielextreme/archives-ce.html ) qui répertorie tout ce qu'il faut examiner, par type d'objet. Si Yann passait par là...