Aller au contenu

'Bruno

Animateur Observation
  • Compteur de contenus

    25 567
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    17

Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. J'ai le modèle William Optics : https://www.astronome.fr/accessoires/3101-tete-binoculaire-william-optics.html Déjà avec les deux oculaires 20 mm livrés avec, les images planétaires sont très intéressantes. Le grossissement est faible, mais il y a une espèce d'impression subjective que ça grossit deux fois plus (en tout cas c'est ce que je ressens).
  2. Bon à confirmer. Quand je dis que c'est possible, c'est donc une hypothèse.
  3. Tout à fait ! C'est vrai que la bino au Dobson, c'est compliqué. Mes X-Cel n'ont que 60° de champ, et en effet on observe surtout quand la planète est au milieu, donc ça défile vite... mais c'est tellement beau
  4. Il faut toujours pointer avec le plus faible grossissement disponible. Donc c'est pareil. Ensuite tu observes l'objet avec ce faible grossissement. Puis tu essaies les autres grossissements. Si tu manipules les oculaires assez vite, l'objet est toujours dans le champ, sinon essaie d'anticiper en fonction de son mouvement de défilement à l'oculaire.
  5. Je pense qu'il ne faut pas 1 mais 2 grossissements dans la gamme des forts grossissements : 1 grossissement « assez fort », utilisable le plus souvent ; 1 grossissement « très fort », utilisable de temps en temps. Attention qu'on parle d'un Dobson chinois, pas d'une bête de course optiquement, et que mettre des oculaires très lourds va le déséquilibrer. Une Barlow + un Pentax, ça me fait déjà un peu peur vu la taille des Pentax de courte focale. N'oublions pas, aussi, l'intérêt des têtes binoculaires en planétaire. La mienne a coûté dans les 300 € et je lui ai ajouté deux X-Cel à 120 €, donc un coût total d'un peu moins de 600 €. Eh bien je préfère (en planétaire) l'image obtenue avec la tête binoculaire que celle que m'offrent mes Pentax ou Nagler. C'est pourquoi, si c'était moi, jamais je ne viserais un Ethos pour du planétaire : pour le même prix, je viserais la tête binoculaire. Bref, ce serait moi je prendrais : un 6 mm ou à la limite un 5 mm (mais attention au trou avec le 12 mm), un 4 mm ou à la limite un 3,5 mm. 100° de champ, c'est spectaculaire en ciel profond, mais pour un fort grossissement je trouve que c'est moins important. Bon, à la fin je crois que je partirais sur du Pentax XW 5 mm et 3,5 mm : ces oculaires sont gros et lourds, mais sans Barlow ni correcteur de coma ça devrait passer. La qualité optique est top, et en plus ils ne sont pas chers en ce moment. Il y a alors un trou entre 12 mm et 5 mm, peut-être qu'il serait judicieux remplacer le Delos 12 mm par un très grand champ de 9 mm (si ça existe chez Ethos par exemple). Donc, conclusion finale : Pentax XW30R --> à conserver Explore Scientific 20mm (dont je prévois de me débarrasser) --> oui, il fera double emploi avec le 17 mm Nikon NAV HW 17mm avec convertisseur 14mm --> excellent oculaire, à conserver pour le ciel profond Tele Vue Delos 12mm --> focale mal adaptée, trop proche du 17 mm, trop loin du 5 mm, à remplacer par un grand champ de 9 mm pour le ciel profond détaillé. Fujiyama HD-OR 9mm --> petit champ, inadapté sur un télescope non motorisé, intrus dans la gamme, à revendre Deux Meade HW 9mm et 12.5mm (que je vais également lourder) --> évidemment Nouvel oculaire : grand champ de 6 ou 5 mm (ex. XW 5) Nouvel oculaire : grand champ de 4 ou 3,5 mm (ex. XW 3,5) Au final : 30 - 17 - 9 - 5 - 3,5. Je trouve ça bien équilibré.
  6. Je ne vois pas bien le rapport. La démultiplication permet d'avoir une mise au point précise sur les télescopes à F/D court. Le coulant 50 mm permet d'avoir un grand champ sur le ciel. J'en ai sur ma lunette Bresser. C'est un porte-oculaire à crémaillère haut de gamme (par rapport aux crémaillères des instruments d'initiation). D'ailleurs il est possible qu'un tel porte-oculaire aide à se passer de démultiplication.
  7. Excellente idée de regarder comment font les autres ! Mais tu peux le faire toi même : tu regardes les photos exposées dans le forum en question, il y a toujours le détail du matériel qui servi. Ça te permettra de savoir quelle genre de photo on fait avec tel matériel, et peut-être de découvrir avec horreur le budget nécessaire... Quand tu parles de « package tout fait », ça me fait penser aux télescopes qui font de l'astrophoto automatiquement : le Seestar de ZWO, l'Evscope, le Stellina, etc. (je confonds les noms de modèles et les marques, je sais qu'il y a comme marque Vaonis, et je ne me souviens plus de l'autre). Mais je ne suis pas sûr que c'est ce que tu appelles « package tout fait ». Mais je suppose que c'est juste pour t'informer. Ce serait bizarre de se lancer dans l'astrophoto si vite (après, chacun fait ce qu'il veut...)
  8. Ah oui, les astrophysiciens n'observent pas dans un télescope, ils analysent des images, et ça peut être passionnant. Mais je ne parlais pas de ça, je parlais des (relativement) nombreuses occasions de quitter son bureau, comme les congrès (souvent à l'étranger).
  9. J'ai trouvé (facilement) ce petit cours : https://ceti.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_ccd/ccd-signal-bruit-apprendre.html (le début ici https://ceti.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_instrumentation/introduction-instrumentation.html ) Je l'ai relu, donc je corrige : le bruit de lecture n'est pas dû qu'à la conversion analogique/numérique (d'après ce cours, c'est négligeable) mais aussi au transfert de charge. Ce cours utilise un vocabulaire différent de celui auquel je suis habitué (mais qui m'a l'air mieux choisi), en particulier parle de courant d'obscurité pour ce que j'appelais le signal thermique.
  10. Bonjour ! Qu'est-ce que tu sais déjà concernant le bruit ? Vu l'intitulé du thème, j'imagine que tu as pensé au bruit de lecture ? (Je ne sais pas si les autres bruits ont un rapport avec ce thème.) Au cas où, quelques notions de base : Le bruit, c'est un écart-type. Additionner du bruit ne se fait pas par l'opérateur d'addition usuel, mais de la façon suivante (due au fait que c'est un écart-type) : A (+) B = racine carrée de A² + B² A (+) B (+) C (+) D = racine carrée de A² + B² + C² + D² Il y a trois types de bruits : 1) Le bruit de photon. Chaque astre nous envoie des photons, qui sont transformés en signal numérique ou je ne sais quoi par le capteur. La quantité de photons dépend de la luminosité de l'astre (qu'on va supposer constante le temps de la prise de vue). Mettons par exemple que cet astre envoie 400 photons par seconde. Eh bien en réalité c'est une moyenne. Il va envoyer : 408 photons, puis 379, puis 402, 412, 399, 395, 361, 418, 390, 403, etc. En moyenne 400. Autre info : ce processus est aléatoire, mais suit une loi de probabilité précise, la loi de Poisson, et on sait que l'écart-type est alors égal à la racine carrée de la moyenne. Ici, le bruit de photon est donc de 20. 2) Le bruit de lecture. Les photons, c'est un signal analogique. Ils sont ensuite transformés en je ne sais plus quoi, qui est toujours un truc analogique, puis arrivent dans un convertisseur analogique/numérique qui convertit ce signal en nombre. Cette conversion analogique/numérique n'est jamais exacte. L'erreur est modélisable par un écart-type appelé le bruit de lecture. Chaque fois qu'on passe par le convertisseur analogique/numérique, donc chaque fois qu'on enregistre une image, on ajoute ce bruit de lecture (avec l'addition décrite ci-dessus). 3) Le signal thermique. C'est une lumière parasite due à la chaleur du milieu dans lequel baigne le capteur. Si le capteur était dans un milieu à zéro kelvin, le signal thermique n'existerait pas. De mémoire, il me semble que le signal thermique est divisé par deux si on retranche 6 degrés, quelque chose comme ça. Ce signal thermique dépend des pixels, et donc on le retire en utilisant les "darks" : des images prises en l'absence de signal lumineux. Mais ce signal thermique a un bruit, similaire au bruit de photon, le bruit de lecture. Le bruit de lecture, c'est le bruit de photon du signal thermique. Le bruit total sur une image, c'est la racine carrée de Bp² + Bl² + Bt² où Bp est le bruit de photon (dépend de la quantité de lumière enregistrée), Bl est le bruit de lecture (dépend du nombre de photos prises car 1 photo = 1 conversion analogique/numérique) et Bt est le bruit du signal thermique (dépend du signal total des darks). Bon, j'ai été plus long que prévu... Si tu cherches des infos techniques de ce genre, fouille dans les pages qui décrivent l'imagerie CCD. J'ai appris tout ça grâce au livre de Ch. Buil, donc peut-être que tu pourrais aller voir son site.
  11. Par rapport à de nombreux autres métiers, ce que tu décris, c'est quand même pas mal. Mais c'est sûr que tout dépend ce qu'on entend par bouger. Merci pour ton message détaillé qui permet d'aller au-delà d'un simple mot.
  12. Pareil : je trouve que l'oculaire de 40 mm est un bon choix (vu que tu as déjà un 25 mm), surtout pour aider à trouver les objets. Pour les observer, il ne faut pas hésiter à grossir (en fait il faut utiliser tous les grossissements disponibles). Pour le choix des objets, je pense qu'il est inutile de se casser la tête : au début de la séance, on regarde quelles constellations culminent au sud, et on choisit des objets dans ces constellation (il suffit d'avoir préparé une petite fiche avec quelques objets par constellation, ou de les avoir mémorisés). Comme le ciel tourne, si on reste assez longtemps, on pourra observer dans plusieurs constellations.
  13. Je trouve que c'est faux. Solfra l'a d'ailleurs signalé quelques messages plus haut (message du 14/02). Le métier de chercheur (astrophysique ou autre) est un métier ou on bouge beaucoup, et souvent à l'étranger.
  14. Et ce sont des photos sans suivi. Donc, pour récapituler : − En courte focale (35 mm par exemple) : poses de 5-10 secondes, pas besoin de suivi vu la courte focale, et on obtient des résultats intéressants en les additionnant. − Au foyer du télescope : la longue focale nécessite un suivi précis, donc motorisé.
  15. Bonjour ! Autrefois, du temps de l'argentique, on faisait du suivi manuel à très courte focale (genre 50 mm), mais plus personne n'en fait aujourd'hui, je crois. Mais ça ne coûte rien d'essayer.
  16. Je pense qu'il faut chercher les objets qui ont deux qualités : − des objets brillants (regarde la magnitude) ; − et faciles à pointer (proche d'une étoile visible à l'œil nu par exemple). Exemple : la nébuleuse du Crabe est proche de l'étoile ζ Tauri.
  17. Merci pour ce retour ! Il faut dire que la lunaison était parfaite : juste après le Premier Quartier, je trouve que c'est là où elle est la plus spectaculaire. J'espère vous pourrez l'observer tous les soirs et ainsi la voir évoluer peu à peu (pas besoin de veiller tard, c'est pratique).
  18. Comme tu as un bon ciel, tu devrais accéder à un gros millier d'objets. J'ai fait une liste qui vise 200 mm de diamètre (mais elle sous-estime un peu), j'ai 2234 objets dedans pour l'ensemble du ciel (donc de l'ordre de 1500 visibles depuis nos latitudes, je dirais). La Tête de Cheval est célèbre, mais c'est un objet photographique (qui n'est pas dans ma liste). Après, le souci est que la majorité des objets sont très faibles. Si par exemple on peut apercevoir des galaxies jusqu'à la magnitude 12, celles entre 11 et 12 sont très faibles. Or, quand on gagne 1 magnitude, on multiplie le nombre d'objets par 2,5 (exemple : si on voit 400 objets jusqu'à la magnitude M, on en verra 1000 jusqu'à la magnitude M+1). Ça veut dire que 60 % des objets sont très faibles (les 600 entre M et M+1).
  19. En général, quand on parle de transparence, c'est à la fois les conditions météo (ciel parfaitement dégagé) et la pollution lumineuse (pas de pollution lumineuse). Sous un ciel transparent, la Voie Lactée apparaît facilement à l'œil nu, en plaine on voit des étoiles de magnitude 6 à l'œil nu, etc.
  20. Ce qui pèse, c'est le miroir. Donc bien sûr que l'intérêt n'est pas de gagner du poids (ou alors un tout petit peu). C'est de gagner du volume : un télescope démontable prend beaucoup moins de place.
  21. BlancBim : si j'ai bien compris c'était ta première séance avec le 200 mm, et tu es déjà en train de réfléchir à acheter des filtres et des oculaires ? Je pense que c'est prématuré. C'est vrai que sur les forums on parle trop d'achats de matériels, ne te laisse pas influencer... Si tu n'as pas d'atlas, c'est peut-être l'achat le plus urgent : https://laclefdesetoiles.com/cartes-et-atlas/798-pocket-sky-atlas.html NGC 4565 : très bonne idée, mais ce n'est pas la saison, à moins de faire l'observation à 2h du matin ? Attention, il faut observer les astres quand ils sont le plus haut possible dans le ciel, donc plein sud, mais pas à leur lever. Celle-ci n'a pas l'air super facile à aborder non plus d'après ce que je lis ça et là. Je pense que tu confonds (avec la nébuleuse du Cône ?) Si tu n'es pas encore trop à l'aise avec le pointage, choisis des objets brillants et faciles à pointer, donc proches d'étoiles visibles à l'œil nu, comme M35 par exemple. Et quand tu trouves un objet, essaie tous les grossissements disponibles. Pas de préjugé !
  22. Je trouve qu'un filtre OIII et un fltre UHC sont tous deux utiles pour un télescope de 200 mm, mais je pense qu'on peut étaler les dépenses car ils ont quand même des fonctionnements proches. Je commencerais par un UHC puis, quelques années plus tard, un OIII. Après, tout dépend de ses moyens. Et puis avec l'inflation pas prête de s'arrêter, mieux vaut peut-être tout acquérir d'un coup... Effectivement, attention à ne pas se tromper de cibles. Ce qui je vais dire est peut-être un peu caricatural, mais je pense qu'il y a du vrai (voire plus) : plus une nébuleuse est photogénique, moins elle sera facile à observer. En fait c'est vrai surtout pour les grandes nébuleuses, qui ont une faible brillance de surface. Je ne parle pas de M42, qui est un objet unique, mais plutôt de la Rosette, du Cône, et bien sûr de la Tête de Cheval. À part M42, quelles sont les plus belles nébuleuses du ciel d'hiver ? Je miserais bien sur NGC 2261, qui n'est pourtant pas si connue (et bien moins photographié que les trois précédemment citées). Du coup il y aura encore une découverte à faire : la nébuleuse d'Orion en gros plan !
  23. Ah ben ça change tout !!!! Les réponses données avant cette précision risquent de ne plus être pertinentes...
  24. Ah ! Donc ça ne fait pas pareil. Est-ce que tu as noté dans quel sens c'est mieux ? En approchant l'oculaire du tube, ou bien en l'éloignant ? C'est seulement dans le deuxième cas qu'il manque une bague.
  25. C'est un excellent, excellent et excellent conseil ! Ici ce n'est évidemment pas un problème de collimation (la collimation est un réglage pour optimiser ; un télescope décollimaté permet de voir des détails sur les planètes, mais pas aussi contrastés que si c'est collimaté). Maxdgdg : la première chose à faire est de vérifier ceci. Tu dis qu'il ne se passe rien lorsque tu tournes les molettes. Soit l'hypothèse d'Adrien est bonne, soit tu n'as pas été assez attentif (ça arrive au début).
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.