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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. À propos des Maksutov en ciel profond... J'ai déjà observé dans un Maksutov 127 mm. C'était lors d'une soirée d'observation où j'étais venu avec mon Dobson 200/1200. J'avais bien apprécié les nébuleuses au Maksutov : on avait observé les vedettes de l'été : Lagune, Trifide, Oméga. Elles étaient un peu plus faciles au 200 mm, mais la différence n'était pas tellement importante et le 127 mm se débrouillait déjà bien. Bien sûr, c'est en grande partie grâce à la transparence du site. Il me semble que l'oculaire était un Panoptic 24 mm, le grossissement était donc 1500/24 = 62x, ce qui donnait un peu plus de 1° sur le ciel (vu que le champ apparent fait 68°), c'est très bien pour observer les nébuleuses, mais aussi l'essentiel des objets du ciel profond. (On ne voit pas les Pléiades en entier ? Pour ça mieux vaut des jumelles.) Pour cette raison, je ne trouve pas qu'un Maksutov 127/1500 est déconseillé en ciel profond. Ou alors parce que, à budget égal, on peut avoir un plus grand diamètre (un Dobson 200 mm notamment). Mais sa relativement longue focale n'est pas embêtante. Elle est la même que dans un Dobson 300 mm chinois , instrument réputé justement pour le ciel profond. C'est plutôt avec les gros Maksutov, je pense notamment au 180/2700 chinois, qu'on aura une très longue focale (le 180/2700 ne permet pas d'avoir la Lune en entier au coulant 31,75 mm, ça c'est dommage). Disons qu'il faut regarder si la focale est adaptée, mais c'est vrai pour tout instrument.
  2. Un télescope de 1 m avec de la pollution lumineuse ne sera jamais au top de son potentiel, mais montrera néanmoins plein de choses intéressantes. J'extrapole mon expérience avec un 495 mm : avec ce télescope, je préférais avoir un ciel un peu voilé mais très stable plutôt qu'un ciel bien transparent mais turbulent. Le diamètre permettait de capter suffisamment de lumière pour me contenter d'un ciel un peu voilé, mais j'avais besoin d'un ciel stable pour ne pas voir les objets danser. La NGC 2261 dans la vignette sous mon pseudo a été dessinée lors d'une soirée magique : depuis ma terrasse dans un village un peu éclairé, sous un ciel brumeux, mais d'une stabilité parfaite. Si j'extrapole, donc, je crois que un 1 mètre en ville permettra d'observer des objets comme NGC 2261 grâce à son diamètre, et montrera plein de détails grâce à son pouvoir de résolution supérieur, à condition que le ciel soit stable. Or comment fait-on pour maximiser les chances d'avoir un ciel stable ? Il faut observer le plus souvent possible. C'est là où avoir une terrasse à côté de la maison m'a bien aidé. C'est pour ça que l'idée d'un télescope de 1 mètre à la maison me paraît bonne : ça aide à observer souvent, ce qui augmente les chances d'observer sous un ciel bien stable, indispensable pour profiter du pouvoir séparateur de l'engin. (Ce serait mieux si le 1m était près d'une résidence secondaire au fin fond de nulle part, bien sûr.)
  3. Bonjour ! Je t'encourage à regarder les photos postées sur les forums et à noter avec quel matériel elles sont prises, ça te donnera une idée de ce qui est faisable. Un C8 a une longue focale, pas très bien adaptée aux petits pixels des capteurs actuels, mais il existe des réducteurs de focale. C'est ce genre de détail qu'on peut vérifier en voyant si les gens utilisent ce matériel et ce que ça donne.
  4. Merci MatEX pour ces précisions !
  5. Le Soleil (ou le système solaire, c'est pareil) tourne autour du centre de la Galaxie tout en restant dans le disque de la Galaxie. Donc il se déplace à l'horizontale (si on définit l'horizontale à partir du plan de la Galaxie).
  6. S'il n'y a pas de lentille entre le miroir secondaire et le porte-oculaire, c'est peut-être que le miroir secondaire est convexe (au lieu d'être plan) ? Est-ce que le miroir secondaire est un miroir plan ? Ou alors il y a une lame de fermeture (comme sur les Schmidt-Newton) ? Je regarde des photos, on ne dirait pas. (Ou alors c'est un télescope d'occasion et l'ancien propriétaire à enlevé la lentille de Barlow intégrée ?)
  7. J'avais en tête un petit Newton sur EQ5 mais tu parlais plutôt d'une lunette. Si la lunette est légère, on peut déplacer l'ensemble trépied + lunette, pourquoi pas. De plus on peut en effet observer assis, effectivement en jouant sur le renvoi coudé. C'est avec un Newton qu'il faut souvent observer debout. Concernant les mouvements, voilà comment ça se passe avec une monture équatoriale allemande : on desserre les axes (ascension droite et déclinaison), on pointe une étoile (par exemple), et lorsqu'on pense avoir l'étoile an centre du chercheur (ou pile dans le viseur), on serre les axes (pour ne pas perdre le pointage). Bien sûr, l'étoile n'est pas pile centrée à l'oculaire comme on le voudrait. C'est là où on a besoin des molettes, ou de la raquette de commande : il faut un mouvement fin pour centrer l'étoile à l'oculaire, ou la placer là où on veut. Si le tube est bien réglé, on pourrait se passer de serrer les axes et d'utiliser le mouvement fin, on ferait tout à la main. En théorie du moins. En pratique, ça ne marche pas bien, ce n'est pas précis. Je le sais, parce qu'une nuit les piles de ma EQ6 étaient déchargées (ça s'est passé en pleine observation) et comme cette monture n'a pas de molettes (tout à la raquette), j'ai dû me déplacer « à la main » en poussant et tirant le tube. Mais ce n'était pas précis du tout et on ne pouvait pas vraiment garder le pointage. Ce n'est pas fait pour. Une monture Dobson (classique), au contraire, est faite pour pousser et tirer à la main. Par exemple le matériau est choisi pour.
  8. La différence essentielle avec la monture Dobson n'est pas là. Avec une monture équatoriale utilisée sans mise en station, il y a toujours un montage à faire, puis l'équilibrage, et pour déplacer le tube il faudra desserrer les vis de serrage et utiliser des molettes ou une raquette, sans parler de tourner le tube dans ses colliers de temps en temps, et l'observation debout. À vrai dire c'est une très mauvaise idée d'utiliser une monture équatoriale sans viser la Polaire car tu perds l'intérêt du suivi sur un seul mouvement. En fait tu cumules l'inconvénient de la monture Dobson (elle est azimutale) avec les inconvénients de la monture équatoriale (le montage, les réglages, les vis à desserrer...) Ce que font les gens lors d'une séance de visuel (et je l'ai fait), c'est orienter l'axe de la monture en gros vers la Polaire. Ça prend cinq secondes et, en visuel, on a une précision suffisante pour avoir un suivi en ascension droite. Ce qui fait que la monture Dobson (manuelle) est vraiment pratique, ce n'est pas qu'elle est azimutale (ça c'est un inconvénient !), c'est qu'il n'y a pas de montage (on pose, point), pas de réglage, pas de vis à serrer/desserrer, on observe assis,bref on ne se prend pas la tête.
  9. Et c'est bien pour ça qu'il ne faut pas parler de vitesse d'expansion, juste de vitesse de récession, laquelle dépend de la distance des objets.
  10. Je dirais : on parle de la zone d'espace-temps telle qu'on l'observe, qui contient des objets tels qu'on les observe. Bref, l'univers observable fait 13,6 Gal de rayon. Mais tu n'as pas remarqué que certains considèrent qu'il fait une quarantaine de Gal de rayon ? (Parce qu'ils parlent de la zone d'espace présente qui correspond à l'espace observé.)
  11. Ah, je n'ai pas été clair. Je voulais parler de l'univers observable tel qu'il est aujourd'hui (j'ai oublié d'écrire observable, zut). On lit souvent que l'univers observable fait 40 milliards d'années-lumière de rayon, quelque chose comme ça. Mais qu'appelle-t-on l'univers observable ? Il me semble que c'est une région de l'espace-temps, et pas de l'espace tout court, qui fait 13,6 Gal (milliards d'années-lumière) de rayon par définition. Après, du fait de l'expansion, la région de l'espace présent qui correspond à l'univers observable fait 40 et quelques Gal. Mais en s'intéressant à une région qui vit au même instant, on dissocie le temps de l'espace. Et on parle de quelque chose d'absolument inobservable (comment peut-on appeler ça l'univers observable ?). C'est cette région qui me paraît artificielle puisqu'on ne peut pas l'observer. Or j'ai l'impression qu'on en parle trop souvent (sur le forums en tout cas)...
  12. Bonjour ! Je note que tu t'ajoutes des contraintes principalement pour deux choses : 1) Faire de la photo plus tard. Ça complique tout ! Je propose de faire de la photo plus tard avec un autre instrument, spécialisé (quitte à revendre le premier). Sans la photo les choix sont plus simples et moins coûteux. Du haut de mon expérience (je me la pète...), l'expression « vouloir faire évoluer le matériel » sonne bizarrement, puisque je sais que pour évoluer, il faut changer d'instrument. Par exemple, après quelques années d'apprentissage avec un télescope d'initiation, on enrichira ses observations en passant au diamètre supérieur, ou en acquérant une optique de haute qualité, et pour se lancer dans la photo, on acquerra un instrument spécialisé. Évoluer avec le même instrument, ça me fait bizarre de lire ça. (Je ne dis pas que c'est impossible mais plutôt que ça complique tout.) 2) Emmener l'instrument en voyage avec la famille. J'ai peur que ça ne se produise pas souvent, et donc que tu t'imposes une contrainte très forte juste pour 10 % des observations (en gros). Prenons les vacances. Tu penses faire de l'astronomie en vacances ? Le ciel profond, ce sera à condition de n'avoir pas la Lune dans le ciel, une chance sur deux. Normalement, les vacances sont l'occasion de faire des activités en famille, auras-tu le temps de sortie le télescope ? Et puis est-ce que le ciel sera correct ? Les endroits touristiques sont souvent saturés de lumières parasites. Je suis assez sceptique sur l'astro pendant des vacances en famille. Voilà quelques réflexions qui me viennent à l'esprit.
  13. Histoire de papoter... La sphère que nous observons est une sphère de l'espace-temps : elle contient différentes régions de l'espace, et différentes régions du temps. Mais l'espace-temps est le cadre dans lequel nous vivons (il n'y a pas d'un côté l'espace et de l'autre le temps), donc je ne trouve pas que cette sphère soit si artificielle que ça. Ce que je trouve artificiel, c'est lorsqu'on parle de l'univers tel qu'il est aujourd'hui (l'ensemble des régions de l'espace observable au temps présent) puisque c'est quelque chose qu'on ne peut pas observer. On essaie en quelque sorte de dissocier l'espace du temps...
  14. Ah OK, c'était une recherche avec les cercles. Dans ce cas Mirach est suffisamment proche. Les cercles sont petits sur cette monture, donc il faut partir de près, mais je crois que Mirach l'est suffisamment.
  15. Je confirme : M31 sous un ciel lumineux ne montre que la partie centrale, qui n'est pas bien grande. Note que si tu avais vu M32, tu aurais forcément vu M31 juste à côté (M32 est nettement plus discrète que M31). Il reste maintenant à apprendre à pointer avec précision, car partir de Mirach à l'oculaire est trop imprécis. Si tu as un chercheur optique, tu peux partir de Mirach afin de repérer Nu Andromède au chercheur. Et à l'oculaire, tu pars de Nu Andromède : il ne reste plus qu'à aller un peu à droite (à droite par rapport au ciel, à l'oculaire ce n'est jamais orienté pareil...). Sous un ciel noir ce sera plus facile : si tu as un chercheur optique M31 sera bien visible dedans, et si tu as un pointeur M31 sera visible à l'œil nu.
  16. Je pense qu'il est faux d'affirmer qu'une lunette à courte focale n'est pas adaptée au planétaire et qu'une lunette à longue focale n'est pas adaptée au ciel profond (et pareil pour les télescopes). Les lunettes ED ont des F/D relativement courts afin d'être adaptés à l'imagerie du ciel profond, et ont une qualité optique haut de gamme qui les rend particulièrement adaptées à l'observation planétaire. Mais elles ont un diamètre relativement petit, et c'est ça qui explique que les plus belles images planétaires sont prises avec des télescopes de plus grand diamètre. Si tu parles uniquement de lunettes achromatiques, c'est simple : pour faire du planétaire il faut un F/D relativement long qui n'empêche pas de faire du ciel profond dans de très bonnes conditions. J'ai un excellent souvenir d'une 127/1200 qui permettait l'observation à grand champ dans la Voie Lactée.
  17. J'ai vérifié sur le Sky Catalogue, qui est un catalogue sérieux (extrait des catalogues des astronomes professionnels) : pour les nébuleuses il indique entre autres le nom de l'étoile responsable de son éclat, et la magnitude de cette étoile. Pour NGC 2024 c'est Alnitak, en effet de magnitude 2,0. Donc les sites qui annoncent une magnitude de 2 pour la nébuleuse ont simplement copié la donnée sans réfléchir.
  18. Oui mais ça vient d'où ? Ça vient pas de Google, qui est juste un moteur de recherche. Ah, on dirait que c'est Wikipédia. Quoique... Sur le Wikipédia français la magnitude V n'est pas donnée, et sur la version anglaise ils donnent la magnitude 10. Du coup je repose ma question : tu as vu ça sur quelle site ? (Sûrement un site pas fiable, c'est juste pour savoir où ne pas aller. En tout cas je suis rassuré par Wikipédia.)
  19. La nébuleuse de la Flamme n'est pas de magnitude 2. Ou alors tu parles de l'étoile brillante juste à côté.
  20. Je ne connais pas le code de couleurs, mais je sais qu'avoir un meilleur ciel vaut vraiment le coup. Si par exemple tu habites en périphérie d'une petite ville, tu devrais avoir une magnitude limite de l'ordre de 4½. En rase campagne, loin des villes, on peut atteindre la magnitude 6. Eh bien gagner 1,5 magnitude est équivalent à multiplier le diamètre par 2. Avec mon 115/900, il y avait deux objets vraiment spectaculaires : le Double Amas de Persée et la nébuleuse d'Orion. La nébuleuse d'Orion, je la voyais verte, mais je sais que la majorité des observateurs ne voient cette couleur qu'à travers un plus grand diamètre, plutôt 200 mm. C'est peut-être une question d'âge. Si tu la vois en noir et blanc, je ne serais pas étonné que, néanmoins, ton fils perçoive sa teinte verte. Ou pas...
  21. OK, c'est un abus de langage qui est aussitôt explicité : ça signifie que les vitesses de récession des galaxies les plus lointaines dépassent celle de la lumière. (C'est le cas aujourd'hui.) Drôle d'expression, en tout cas, vu que par ailleurs les vitesses de récession des galaxies les moins lointaines ne dépassent pas la vitesse de la lumière. Je déconseille cet abus de langage qui me paraît trompeur (on pourrait croire qu'il existe une vitesse constante d'expansion).
  22. « L'expansion va plus vite que la lumière » ne veut rien dire. Il n'y a pas de vitesse d'expansion, ça n'existe pas, ça n'a pas de sens. Quant à la vitesse de récession, elle est proportionnelle à la distance : V = H × d. Donc même lorsque H sera très très grand, il y aura toujours des choses qui s'éloigneront moins vite que la lumière. Mais peut-être qu'en effet il y aura un moment où on ne pourra plus voir de galaxies...
  23. Le « hem » ne vient pas de là. Relis la phrase citée...
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