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MUNSTER - Extinction des feux pendant six mois


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Mardi à minuit, les 8 000 lampes qui éclairent les rues de Munster se sont éteintes simultanément. Elles se sont toutes rallumées sur les coups de 5 heures du matin. Le cas de figure se reproduira chaque nuit ces six prochains mois, jusqu’au 16 octobre.

 

Le maire de Munster, Pierre Dischinger, inscrit cette décision de la Ville dans une double logique : le « développement durable » et la « gestion de l’énergie ». « Nous recherchons toujours de nouvelles possibilités pour réaliser des économies de fonctionnement, celle-ci mérite d’être explorée », justifie l’élu.

 

Aujourd’hui, l’éclairage public représente près de 66 000 euros de dépenses annuelles pour la commune. Avec ce nouveau dispositif, piloté par des horloges astronomiques, Munster espère économiser 15 à 20 000 euros, soit deux points de fiscalité. « On fera les bilans à la fin de l’année et on affinera ensuite rue par rue », éclaire Pierre Dischinger.

 

Depuis deux ans, la mairie planchait avec ses services sur des solutions pour faire baisser cette charge. L’option des détecteurs de présence, qui auraient illuminé les rues à chaque mouvement de piétons ou passage d’automobiles, a vite été abandonnée en raison de la « surconsommation » d’électricité qu’elle aurait générée.

 

Remplacer toutes les lampes, dont certaines ont plus de 60 ans, en diodes électroluminescentes n’était pas plus pertinent, malgré ses énormes atouts (90 % d’énergie en moins et une durée de vie entre 50 000 et 100 000 heures contre 1 000 heures pour une ampoule classique). « Changer les 8 000 lampes nous aurait coûté une fortune, avec une période d’essai qui nous aurait réservé des surprises ».

 

La Ville a donc décidé d’installer des leds progressivement, comme c’est déjà le cas pour les lumières de Noël. Question sécurité, « il semblerait aussi que les gens soient plus prudents lorsqu’il n’y a pas d’éclairage », souligne le maire. L’éclairage sera toutefois rétabli pour les grandes festivités munstériennes, la fête de la musique, le 14 juillet, et les nocturnes commerciales.

source http://www.dna.fr

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Mardi à minuit, les 8 000 lampes qui éclairent les rues de Munster se sont éteintes simultanément. Elles se sont toutes rallumées sur les coups de 5 heures du matin. Le cas de figure se reproduira chaque nuit ces six prochains mois, jusqu’au 16 octobre.

 

(...)

 

La Ville a donc décidé d’installer des leds progressivement, comme c’est déjà le cas pour les lumières de Noël.

 

Et oui, on éteint aujourd'hui, c'est bien, mais on rallumera bien plus fort demain... :cry:

 

Question sécurité, « il semblerait aussi que les gens soient plus prudents lorsqu’il n’y a pas d’éclairage », souligne le maire.

 

Alors pourquoi réallumer à fond avec des LED en octobre ? :?:

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super initiative mais les LEDS c'est une cata pour la pollution lumineuse... Les filtres anti PL ne seront plus d"aucune utilité.

Le problème c'est que l'argument économique mis en avant est imparable sauf pour la durée de vie qui est parait-il très surestimée...???

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pour la durée de vie qui est parait-il très surestimée...???

C'est super gênant cet aspect là car l'argument est mis en avant et quand ça claquera ce sera trop tard pour changer le type d'éclairage.

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Les LED, il faudra s'y faire ! Le tout est d'œuvrer afin qu'elles soient utilisées intelligemment et à bon escient : choix des longueurs d'onde (ne pas céder à la tentation du blanc : surtout pas d'émission dans le bleu), éclairer uniquement ce qui doit être éclairé (diriger la lumière vers le bas et non en l'air ou même vers les façades, ne pas illuminer les coins déserts où personne ne songerait à aller s'il n'y avait pas d'éclairage), intensités raisonnables et allumage en fonction des besoins (on peut facilement les éteindre et rallumer à volonté, contrairement aux lampes à décharge).

Bref, ne pas répéter les horreurs du passé, par simple paresse parce qu'il s'agit bien de paresse de la part des concepteurs d'éclairages quand on se contente de remplacer les ampoules.

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Bonjour à tous

 

Non les LED ne sont pas la panacée, leur rendement n'est pas meilleur que le SHP, et pour les plus performantes c'est en lumière blanche qu'elles le sont, donc mauvaises pour l'environnement et désagréables à la vue (constaté sur le terrain avec des élus).

On peut aussi se poser des questions sur la durée de vie annoncée et la garantie donnée par les constructeurs, la différence est importante.

Le prix est aussi beaucoup plus élevé que le SHP, référence en terme de qualité prix et d'atteinte minimale à l'environnement.

Les LED 2700K existent mais leur rendement est plus faible.

Par contre en éclairage intérieur c'est une solution plus efficace que les fluoro-compactes mais attention à la température de couleur, le blanc est extrêmement désagréable.

 

Je vous conseille de lire l'alerte de l'ANPCEN sur le sujet : http://www.anpcen.fr/index.php5?id_rub=90&id_ss_rub=91 et http://www.anpcen.fr/?id_rub=&id_ss_rub=127&id_actudetail=53

 

Michel, administrateur ANPCEN

 

Les LED, il faudra s'y faire ! Le tout est d'œuvrer afin qu'elles soient utilisées intelligemment et à bon escient : choix des longueurs d'onde (ne pas céder à la tentation du blanc : surtout pas d'émission dans le bleu), éclairer uniquement ce qui doit être éclairé (diriger la lumière vers le bas et non en l'air ou même vers les façades, ne pas illuminer les coins déserts où personne ne songerait à aller s'il n'y avait pas d'éclairage), intensités raisonnables et allumage en fonction des besoins (on peut facilement les éteindre et rallumer à volonté, contrairement aux lampes à décharge).

Bref, ne pas répéter les horreurs du passé, par simple paresse parce qu'il s'agit bien de paresse de la part des concepteurs d'éclairages quand on se contente de remplacer les ampoules.

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Les LED à bande étroite (dans le jaune, par exemple) existent depuis longtemps, je doute que leur rendement soit faible. Quant à l'inconvénient majeur des SHP, c'est qu'il est impossible d'en moduler l'éclairage : c'est du tout ou rien, et quand on éteint une ampoule de ce type, on ne peut la rallumer qu'une demi-heure après. Aucune souplesse donc.

 

Le mot d'ordre, c'est utiliser les LED IN-TE-LLI-GEM-MENT et non remplacer une ampoule par une LED. Il y a en plus à concevoir des sources de lumière qui la répartissent plus uniformément, et en la dirigeant uniquement vers le bas. Quelque part (est-ce ici-même ?), j'avais entendu parler de recherches faites en ce sens (pavage de petites sources disposées derrière une lentille de forme spéciale). Cela est totalement irréalisable avec des lampes à décharge.

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Salut.

Dans ma ville (Abbeville, Somme) nous venons d'éclairer une jolie place arborée (place St Jacques aménagée suite à la dé-construction d'une église en ruine) , j'ai réussi à modérer, contrôler cet aspect particulier du projet dont je suis par ailleurs l'auteur: nous avons posé des blocs leds de qualité dans des candélabres assez classiques que nous posions en ville.

Avec une répartition raisonnée, des lampes qui n'éclairent que très peu ou pas du tout les façades, un choix soigneux des matériaux au sol j'ai le plaisir de dire qu'avant hier, faisant des essais sur des éclairages de murets "mémoriels" (j'ai fait obstruer 50% de la fente de la barre led) je me suis retrouvé quasiment dans ma simulation 3D "utopique" d'il y a un an (j'avais incrusté un fond étoilé dans le montage toshop).

 

En levant les yeux nous avions la fine Lune cendrée, Vénus bien entendu mais pas que... première fois en ville que je voyais resplendir le ciel.

Le plus beau dans tout ça c'est que je crois avoir enfin convaincu notre fermier d'éclairage public, le mec sur le terrain a reconnu qu'en éclairant moins on pouvait éclairer mieux (ambiance paisible, pas d'éblouissement). Les personnes âgées qui constituent l'essentiel des riverains ont adhéré immédiatement et se réjouissent de la baisse programmée à 23h00... Tout n'est pas perdu, les mentalités évoluent!

Sincèrement si nous pouvions traiter toute la ville comme ça je signe de suite! On ne pourra pas filtrer la led mais si elle n'éclaire que ce qui doit l'être il n'y a aucun souci.

Je me souviendrais des 2700K, mieux c'est mieux que presque...! :)

 

Pour ce qui me concerne... mon quartier n'est programmé que dans une bonne dizaine d'année et c'est celui qui trimbale les plus anciennes saloperies de vasques orange posées à 8m du sol.... aucun privilège ne me sera accordé ! :cry:

Modifié par JMDSomme
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Les LED à bande étroite (dans le jaune, par exemple) existent depuis longtemps, je doute que leur rendement soit faible. Quant à l'inconvénient majeur des SHP, c'est qu'il est impossible d'en moduler l'éclairage : c'est du tout ou rien, et quand on éteint une ampoule de ce type, on ne peut la rallumer qu'une demi-heure après. Aucune souplesse donc.

 

Le mot d'ordre, c'est utiliser les LED IN-TE-LLI-GEM-MENT et non remplacer une ampoule par une LED. Il y a en plus à concevoir des sources de lumière qui la répartissent plus uniformément, et en la dirigeant uniquement vers le bas. Quelque part (est-ce ici-même ?), j'avais entendu parler de recherches faites en ce sens (pavage de petites sources disposées derrière une lentille de forme spéciale). Cela est totalement irréalisable avec des lampes à décharge.

 

Les LED jaune ont un bon rendement, supérieur à la vapeur de mercure ou aux iodures mais inférieur au SHP et d'autant plus que la composante bleue est filtrée.

 

On peut diminuer la tension des SHP de 30% avec des variateurs de puissance, en dessous elles ne s'alument pas, donc il y a bien une possibilité de gradation mais pas autant de souplesse que la LED. Par contre en terme de température de couleur yapa photo le SHP est incomparable.

Et pour pallier la demi-heure de rallumage, 20' entre 2 cycles en fait, il suffit d'éteindre le SHP quelques heures en milieu de nuit.

Tout à fait d'accord en ce qui concerne la répartition de la lumière vers le bas, ULOR 0 dans tous les cas, encore plus quand on utilise des LED car la diffraction dans l'atmosphère est plus importante (loi de Rayleigh)

 

Michel

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