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Comment j'ai appris à reconnaître les constellations à l'œil nu.


roger15

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Voici la célèbre cloche, observée dans les même conditions que la nébuleuse Oméga:

 

ETX 70, oculaire Orion EPIC-ED 9.5mm. Depuis les massifs de l'Esterel.

 

m27uf1.jpg

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'Bruno m'a envoyé ce matin le message public suivant : « En ce qui concerne l'observation à l'œil nu, ça a sa place dans Observations (si c'est pour parler d'observation) ». Je vais donc profiter de son prestigieux patronage sur ce forum, pour tenter de lancer malgré tout un nouveau sujet, en m'excusant par avance auprès de ceux que ce sujet va de nouveau irriter… :wub:

 

Chers amis astronomes amateurs, et amateurs d'astronomie, j'en ai déjà parlé sur ce forum Webastro, c'est l'Almanach Hachette pour 1938 qui m'a fait découvrir l'astronomie. Comme c'est un des très rares livres qui a échappé aux nombreuses "purges" livresques lors de mes déménagements, je le possède toujours aujourd'hui, fort heureusement. ;)

 

J'ai décidé de vous en faire profiter, près de 70 ans après sa parution, pour que vous sachiez comment le peuple, surtout dans le monde paysan, apprenait à reconnaître les constellations à l'œil nu. :be:

 

Comme je n'ai pas d'appareil photo numérique, je ne peux hélas pas vous monter les dessins de la voûte étoilée qui agrémentaient la liste chaque mois….

 

Je vous reproduis donc les commentaires pour ces trois mois de l'été 1938 :

 

* mois de juin 1938 à 9 heures du soir : En nous tournant vers le Nord, et allant du zénith à l'horizon, nous voyons la Grande Ourse et la Petite Ourse, puis Cephée, Cassiopée, Persée qui rase l'horizon. Nous apercevons à l'Est le Dragon, puis Véga, la Croix du Cygne et l'Aigle sont dans la Voie lactée. Nous avons à l'Ouest le Cocher avec sa brillante Chèvre, puis Castor et Pollux, constellation des Gémeaux, en partie couchée, et un peu plus haut le Cancer ou l'Écrevisse à peine visible. Le Sud nous montre, en allant du zénith à l'horizon, le Bouvier, dans lequel on remarque la belle primaire jaunâtre Arcturus, puis l'Épi de la Vierge, de 1ère grandeur et de couleur blanche ; au-dessous se trouve le Corbeau, quadrilatère bien visible par un ciel clair. Nous voyons à l'Est le Cœur de Charles, la Chevelure, puis au raz de l'horizon le Trapèze.

 

Visibilité des planètes : Vénus, brille de tout son éclat à l'Ouest jusqu'à 22 heures. En conjonction avec la Lune le 30 juin. Mars, visible à l'Ouest où il se couche une heure environ avant Vénus. Jupiter se lève vers minuit dans la constellation du Verseau. Saturne, visible le matin vers 1 heure et demie. En conjonction avec la Lune le 22 juin.

 

 

* mois de juillet 1938 à 9 heures du soir : En regardant vers le Nord, et descendant du zénith à l'horizon nous voyons la Grande Ourse, le Dragon, la Petite Ourse, le Cocher, la Chèvre. Nous avons à l'Est Cephée, Cassiopée en forme de W, Persée, Andromède ; au-dessus, le Cygne avec sa croix couchée, et l'éclatante Véga. Nous voyons à l'Ouest, le Cœur de Charles, la Chevelure de Bérénice, le Lion et les Gémeaux. Au Sud, nous avons au zénith Hercule, l'Homme à genoux, Atlas avec la Couronne boréale au milieu de laquelle se trouve l'étoile alpha Margarita, la Perle, le Serpent, la Balance qui n'a guère que deux belles étoiles, alpha, étoile double dans les lunettes, de 2e et de 3e grandeur (on les appelait autrefois les Serres de l'Aigle). Nous voyons à l'Est le Bouvier avec la primaire jaunâtre Arcturus, la Vierge avec son brillant Épi, étoile blanche de 1e grandeur, l'Hydre et le Corbeau en partie couchés. Nous avons à l'Ouest Ophiuchus, dont les plus belles étoiles sont alpha de 2e grandeur et bêta de 3e grandeur ; puis l'Aigle, le Sagittaire, et le Scorpion. A l'Ouest, la Couronne, etc.

 

Visibilité des planètes : Vénus, se couche vers 22 heures. Son élongation diminue. Mars, est invisible dans le rayonnement solaire. Jupiter, se lève de plus en plus tôt dans la constellation du Verseau. En conjonction avec la Lune le 16 juillet. Saturne, visible à partir de minuit. En conjonction avec la Lune le 20 juillet.

 

 

* mois d'août 1938 à 9 heures du soir : En regardant vers le Nord, nous voyons à notre zénith le Dragon, puis la Petite Ourse, et au raz de l'horizon le Cocher dont Capella est presque exactement au Nord, le Cygne en partie ; au Sud Céphée, Andromède, Persée et le Carré de Pégase. Nous avons à l'Ouest, la Grande Ourse, quelques étoiles du Bouvier, aux trois quarts vers le Sud, le Cœur de Charles, la Chevelure, le Lion avec sa belle Régulus, Véga, Altaïr, Sirius, Procyon, l'Épi, Fomalhaut, Margarita, Marhab, etc. Nous tournant vers le Sud et allant du zénith vers l'horizon nous trouvons au zénith Hercule, Véga de la Lyre, à l'Est Ophichus et le Scorpion avec Antarès ; à droite la Couronne boréale avec la Perle, le Bouvier, remarquable par la primaire jaune orangée, Arcturus, le Serpent, la Balance, le Trapèze de la Vierge avec l'Épi. Nous avons à gauche le Cygne, partie au Nord, partie au Sud, le Dauphin, l'Aigle, le Sagittaire, le Capricorne et le Verseau.

 

Visibilité des planètes : Vénus, se couche à peu après le Soleil. Mars, toujours dans le rayonnement solaire. Jupiter brille toute la nuit dans la constellation du Verseau. En conjonction avec la Lune le 12 août. Saturne, brille également toute la nuit. SE trouve dans les Poissons. En conjonction avec la Lune le 16 août.

 

Voilà c'était dit dans un langage simple, mais très efficace pour reconnaître les principales constellations à l'œil nu. A l'époque il n'y avait pas de "Go To", mais était-ce vraiment un inconvénient ?… ;)

 

Roger 15. :be:

 

PS : comme j'ai toutefois un scanner, je peux éventuellement numériser ces trois pages, ainsi que la couverture. Si je les envoie par message électronique à quelqu'un qui peut ensuite les reproduire en photographie, en les agrandissant (car les dessins sont très petits) et en les recadrant (car tout autour il y a des informations non astronomiques), c'est avec plaisir que je le lui fournirais ces pages scannées des trois mois en question. Si vous croyez pouvoir réussir cette manipulation, merci dans ce cas de m'envoyer votre adresse électronique par message privé. ;)

 

Grâce à cela tout le monde pourrait profiter de ces pages "historiques"... ;)

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.....

Voilà c'était dit dans un langage simple, mais très efficace pour reconnaître les principales constellations à l'œil nu. A l'époque il n'y avait pas de "Go To", mais était-ce vraiment un inconvénient ?… ;)

 

Roger 15. :be:

....

 

Oh mon bon Roger, toujours le même, tu ne changeras donc jamais ? :D;)

A l'époque, c'était le GOTO à bras !

A l'époque pas de télescope chinois à bas prix...

A l'époque construire un 300 était réservé à une toute petite élite...

A l'époque, pas d'imagerie webcam...

A l'époque, etc...

Comme je suis heureux d'être enfin en 2007 !! :hm:

 

Albéric

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Oh mon bon Roger, toujours le même, tu ne changeras donc jamais ? :D;)

A l'époque, c'était le GOTO à bras !

A l'époque pas de télescope chinois à bas prix...

A l'époque construire un 300 était réservé à une toute petite élite...

A l'époque, pas d'imagerie webcam...

A l'époque, etc...

Comme je suis heureux d'être enfin en 2007 !! :hm:

 

Albéric

 

Bonjour Albéric,

 

Donc, si je te comprends bien, il faut que ce supprime ce "topic" ?

 

Roger.

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Il convient peut-être de préciser que les informations pour la visibilité des planètes changent d'année en année, voire par mois.

 

Les constellations elles reviennent gentiment à leur rendez-vous d'année en année.

 

Personnellement j'ai appris les constellations avec un livret de P. Bourge:

 

observer le ciel à l'oeil nu (et aux jumelles)

 

De précieuses indications pour le débutant, complétées par le mini-ciel du même bonhomme.

Cette carte tournante a tellement souffert (ben oui, elle a bien servi, voyagé, je siestais avec elle dans une tente minuscule...) que je l'ai remplacée par une plus solide, la petite Sirius.

Même si j'en ai plus réellement besoin, elle m'accompagne encore fidèlement.

 

Patte.

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hello Roger,

 

tu connais apparemment bien le ciel ;) ... de quoi te facilité pour le repérage d'objet quand tu auras un télescope. Beaucoup passe au travers du repérage à l'oeil nu.. c'est dommage parce que c'est beau et c'est pratique pour la suite ;)

 

Sinon je partage ton avis pour le goto :be:

ton sujet est intéressant, mais peut-ètre aurais tu peux nous dire, comment tu as fait pour les repérer, avec des sauts d'étoiles en étoiles, ta méthode pour les repérer ..

 

voilà

 

a+ Roger ;)

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Mais peut-être aurais tu pu nous dire, comment tu as fait pour les repérer, avec des sauts d'étoiles en étoiles, ta méthode pour les repérer ..

 

Bonjour Chère Albert Galilée,

 

Eh bien si je prends la page du ciel de juillet :

 

On voit que, si on se tourne vers le Nord, il faut toujours partir de la Grande Ourse qui est couchée vers le Nord-Ouest très haut sur l'horizon, on repère ensuite la Petite Ourse. Du côté Nord-Est on voit le caractérisque W de Cassiopée, et au-dessus Céphée. En continuant vers l'Est on voit Véga de la Lyre, très haute dans le ciel, et dessous le Cygne avec Deneb. Un peu à l'Ouest de la Grande Ourse on voit la "chevelure de Bérénice". Le Lion, les Gémeaux, le Cocher, Persée et Andromède sont trop bas sur l'horizon..

 

Si on se tourne ensuite vers le Sud on voit à mi-hauteur du ciel vers le Sud-Est l'Aigle (et Altaïr), vers le Sud-Ouest l'Épi de la Vierge, et au-dessus le magnifique Bouvier avec Arcturus.

 

Tu vois, ça se sont les constellations principales que je sais reconnaître. Les autres sont moins visibles ou moins bien situées en juillet. Certains trouveront que c'est trop peu, mais pour moi ça suffit à me repérer dans le ciel…;)

 

Roger 15. :rolleyes:

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J'ai oublié de dire que le miniciel de P. Bourge est accompagné d'une carte double face.

D'un côté on a les curiosités du ciel visibles à l'oeil nu ou avec un petit instrument, de l'autre côté il y a la carte des alignements.

 

C'est justement elle qui permet de bien se repérer dans le ciel.

On connaît le truc pour trouver la Polaire à partir de la Grande Ourse: on prolonge le bord de la casserole de 5 fois et on tombe dessus.

 

Et bien sur cette carte sont indiquées les grandes lignes.

 

Merak>Dubhe---->Polaris---->Cephée----> Pegase (Scheat et Markab)

Dubhe>Merak---->Lion

Alioth--->Polaris---->Cassiopée

La courbure du timon Alioth>Mizar>Alkaid mène vers Arcturus, plus loin Spica, encore plus loin le Corbeau.

Phecda>Megrez-----> le triangle d'été, Véga, Deneb et Altaïr

 

etcétéra...

 

Patte.

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Bonjour Albéric,

Donc, si je te comprends bien, il faut que ce supprime ce "topic" ?

Roger.

 

Non Roger, quand même. Ce qui tu dis est très intéressant, je te charrie juste un petit peu, mais gentillement (je ne suis pas une méchante bête hargneuse...) pour bien montrer que tout évolue en bien et en mal et qu'il faut juste savoir faire un tri. ;)

Autrefois on avait un beau ciel pur non pollué par la lumière des agglomérations tentaculaires actuelles.... Ca c'est un véritable argument à mes yeux. :hm:

 

Albéric

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PS : comme j'ai toutefois un scanner, je peux éventuellement numériser ces trois pages, ainsi que la couverture. Si je les envoie par message électronique à quelqu'un qui peut ensuite les reproduire en photographie, en les agrandissant (car les dessins sont très petits) et en les recadrant (car tout autour il y a des informations non astronomiques), c'est avec plaisir que je le lui fournirais ces pages scannées des trois mois en question. Si vous croyez pouvoir réussir cette manipulation, merci dans ce cas de m'envoyer votre adresse électronique par message privé.

Bonjour Roger,

Je ne comprend pas ton problème Roger, puisque tu as un scanner... ? Tu peux avoir ton propre cite facilement chez free.fr et les mettre toi même en ligne. Je me propose même pour t'expliquer la manip si tu le souhaites.

Toutefois, j'accepte cette offrande, mon mail est smoyard at yahoo.fr (le " at " comme tu le sais surement ne sert ici qu'à éviter le spam et est à remplacer par un "@". (jamais d'espace ni de majuscule dans une adresse email).)

Envois-moi tes images, je les mettrais sur mon site web en communiquant l'adresse soit ici, soit à toi directement. Si tu le souhaites je peux aussi agrandir les images, mais venant d'un scanner, (qui a tendance au contraire à trop agrandir), j'ai un doute. Je te laisse seul juge, ou alors tu me laisses voir. C'est au choix.

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La technologie, le goto, les tubes qui marchent tout seul, ça n'est pas toujours mauvais pour la connaissance du ciel. Je donne un exemple:

 

Ca fait 2 ans et demi que je fais de l'observation aux instruments. J'ai appris à reconnaître le ciel comme beaucoup avec une carte tournante. Par la suite, j'ai préféré utiliser un logiciel comme carte du ciel pour l'apprendre. Maintenant, je retrouve les constellations boréales sans problème. Et puis j'ai stagné... Il me fallait toujours mon petit atlas (l'excellent pocket sky atlas que beaucoup de membres ont, merci Jeff !) pour retrouver les objets. Je regardais le livre, je regardais l'oculaire, le livre, l'oculaire, etc... pour finalement trouver l'objet. Bref, beaucoup de temps à galérer et peu de temps à apprécier.

 

Et soudain est arrivé le réflex numérique, le porte oculaire crayford et les logiciels de traitement IRIS, registax... J'installe le bazar, je lance le moteur et j'enclenche le temporisateur maison pour l'appareil photo, et c'est parti, le bignou tourne pendant 2 heures.

 

Et je fais quoi pendant ce temps, moi ? je regarde l'appareil prendre les photos ? Bah non... Je prends l'atlas et je lève les yeux. Et bien depuis que je fais de la photo, je n'ai jamais passé autant de temps à apprendre le ciel, tantôt à l'oeil nu pour bien situer les étoiles, pas seulement les plus lumineuses, tantôt aux jumelles pour reconnaître les zones décrites dans le pocket sky atlas.

 

Au final, je dirai qu'avant je voyais le ciel. Ensuite, je l'ai regardé. Aujourd'hui, je l'observe.

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Syncop', C'est génial, j'ai eu le même premier "Livre" :be:

 

Format 20x12 ou13 cm

 

Un multiguide nature

Observer

le ciel

à l'œil nu

et aux jumelles

 

Pierre Bourge . Jean Lacroux

 

 

Bordas

 

Sur fond de crepuscule bleuté, un petit croissant de lune au dessus de "Jean", et probablement Venus dans les "rr" de Pierre .

!!!

 

Pages interieures en noir et bleu

Le mien est imprimé en 1986 mais la premiere edition est de 1982.

 

Ah tiens, c'est ballot, j'avais pas vu ton lien, le tien est plus recent, la couv et l'éditeur ont changé !!!

 

C'est du souvenir d'ado ça, pendant que d'autres trafiquaient leur 103...

 

Mon deuxieme fut aussi un multiguide nature "de l'astronomie" par Ian RIdpath, nouvelle édition ( 1984) revue et mise à jour par...par....Serge Brunier...

 

Toujours autant de plaisir à les parcourir :hm:

 

Encore un truc marrant, le mini-planétaire avec des epingles pour situer les planetes, chaque epingle portait l'initiale d'une planete, il fallait planter les epingles selon des coordonnées sur une carte circulaire figurant l'ecliptique...aahhhhh qu'est-ce que c'était bien sans Gautou :D, c'tait l'bon temps :D

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Je suis bien d'accord avec Roger 15, lorsque j'ai débuté en astro, pas de GOTO, pas d'internet (donc pas de logiciel) que des bouquins !

Pour moi le ciel c'est comme une ville, au début vous vous perdez donc vous regardez les cartes pour trouver une adresse: vous prenez la grande avenue principale, 3éme à gauche ensuite 2ème à droite et vous y êtes ( dans quelques années avec les GPS,plus personne ne saura lire une carte), pour un objet du ciel profond, c'est "kif-kif", le GOTO c'est dans la tête et les bras !

Dédé.

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Question livres je suis boulimique.

 

Beaucoup de bouquinistes à Bruxelles et je ne manque pas d'y aller toutes les semaines.

Il y a en astro pas mal de livres neufs qui sont bradés.

(mais c'est un autre sujet, j'ouvrirai un topic là-dessus)

Ainsi l'excellent petit photoguide du ciel nocturne (Chartrand, Tirion Bucsek) chez delachaux et niestlé est vendu pour moins de 10 euro.

Jeff a trouvé le sien chez Mona lisait.

Le vendeur m'a dit que ce sont les derniers exemplaires...

 

Excellent ouvrage, c'était mon premier bouquin "post-observation à l'oeil nu"

 

Et quel bonheur aussi de lire les vieux bouquins!

L'encyclopédie d'astronomie de larousse de 1924, avec les hypothèses sur la formation du relief lunaire, les dessins, les textes qui se lisent comme un roman...j'adore!

 

Patte.

 

PS: pour apprendre les constellations et bien bien plus, le Star Watch de Ph. Harrington est fabuleux aussi. Comme stade après le "j'observe..." de Pierre Bourge cité plus haut ce serait avec le photoguide le livre que je conseillerais (en anglais uniquement)

Description du ciel saison par saison, cheminements globaux avec des "arc to Arcturus, speed to Spica, curve to Corvus" , puis des fenêtres qui sont détaillées. C'est bien écrit et il ne faut pas avoir un niveau fort élevé en anglais pour l'apprécier.

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Ainsi l'excellent petit photoguide du ciel nocturne (Chartrand, Tirion Bucsek) chez delachaux et niestlé est vendu pour moins de 10 euro.

Jeff a trouvé le sien chez Mona lisait.

Le vendeur m'a dit que ce sont les derniers exemplaires...

 

Excellent ouvrage, c'était mon premier bouquin "post-observation à l'oeil nu"

 

La dernière fois que je suis passé chez la belle (librairie) Mona, il y a 2/3 semaines, il y en avait encore. 5 Euros...:o

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Autrefois on avait un beau ciel pur non pollué par la lumière des agglomérations tentaculaires actuelles.... Ca c'est un véritable argument à mes yeux. :hm:

 

Albéric

 

On troque des progrès techniques illusoires et éphémères contre des destructions fondamentales et durables...

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On troque des progrès techniques illusoires et éphémères contre des destructions fondamentales et durables...

Mais non, on ne troque pas, on a les deux ! Le beurre, et l' argent du beurre.

Des progrès, et une planète polluée.

 

Quant au qualificatif de "durable", je m' inscris en faux. Dans quelques millions d' années , il n' y paraîtra plus.

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Mais non, on ne troque pas, on a les deux !

 

Exact, j'ai merdu dans ma phrase... On récupére au prix de...

 

Quant à la durabilité, oui. je me suis égaré sur l'échelle d'une vie de poussière d'étoile.

 

La planète Terre s'en tape de nos c...:be:

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Pour ma part, j'ai appris les constellations en trois étapes.

 

1) Tout petit, j'ai découvert l'atlas de mes parents, avec plein de cartes géographiques (j'aimais bien les reproduire) mais aussi, à la fin, quatre double pages sur l'astronomie, dont deux cartes (en projection polaire) des constellations. Je ne sais pas où j'avais entendu parler de la Grande Ourse, mais je me suis dit qu'il fallait que je la répère dans le ciel, ce qui fut fait assez facilement.

 

2) Je devais avoir 10-11 ans et je lisais Castor Junior Magazine. Ce magazine (qui a vite disparu) proposait entre deux aventures des Castors Juniors de petits articles scientifiques (c'est pour ça que je le préférais à Picsou Magazine ou au Journal de Mickey). Dans un numéro d'été, il y avait un article décrivant comment repérer les constellations. La méthode était la suivante : ils indiquaient pour chaque constellation le point cardinal à examiner (nord-ouest par exemple) et proposaient un dessin de l'horizon en question avec la constellation. Par exemple, au nord, ils montraient une étoile brillante au ras de l'horizon : Capella. Pour repérer le Bouvier, ils expliquaient qu'il fallait regarder au nord-ouest. Etc.

 

Avec ça, je me souviens n'avoir pas vu Capella (à cause des maisons) ni le Bouvier et Cassiopée, par contre j'avais repéré le Triangle d'Été. Je ne sais plus si j'avais trouvé autre chose, peut-être pas. Mais le magazine ne précisait pas (ou je ne l'ai pas remarqué) que le ciel change selon le saison. Je me souviens d'un nuit de printemps, dans un terrain de camping (on était parti visiter Paris et on s'était arrêté à mi-chemin) où j'ai passé pas mal de temps à trouver la Grande Ourse. Eh ben, elle a disparu ? J'ai fini par la retrouver au zénith et à l'envers. Qu'est-ce qu'elle faisait là-haut ?

 

3) Le premier soir du déménagement, dans notre nouvelle maison avec jardin (auparavant nous étions dans un appartement en ville, à l'étage). J'ai depuis peu une lunette de 60 mm (waouh !) que j'avais essayée à travers la fenêtre (pas le choix). Mais cette fois, je peux la sortir dans un jardin ! C'est pour ça que je considère cette soirée d'observation comme la première, même si en réalité ça fait six mois que j'ai démarré l'observation du ciel (depuis une fenêtre en ville...)

 

Bref, ce premier soir, je suis sorti avec la petite carte toute pourrie livrée avec le mode d'emploi. Je retrouve la Grande Ourse, bien sûr. Tiens, il y a le Bouvier à côté. Je trouve le Bouvier en comparant les étoiles et la carte ! Je retrouve le Triangle d'Été, facile. Entre lui et le Bouvier, il y a Hercule. Ah bon ? Je me souviens encore parfaitement avoir cherché plusieurs minutes le trapèze central d'Hercule. Je me revois encore, finissant par trouver ce satané trapèze : il était plus haut que prévu, parce que la constellation n'était pas orientée tout à fait comme je le pensais. Et j'ai fini par trouver Hercule ! Ensuite, j'ai échoué à trouver le Dragon et la Polaire (en prolongeant cinq fois, comme expliqué dans mon livre, je tombe entre deux étoiles pas très brillantes [c'était Kochab et la Polaire] et aucune des deux ne me paraît assez brillante pour être la Polaire (que j'imagine très brillante - le coup classique).

 

Après cette séance à l'oeil nu, je sors la lunette de 60 mm et je pointe la Lune (quelques jours avant le premier quartier) : elle est plus belle qu'à travers la fenêtre ! Puis Mizar, que je ne dédouble pas (faute d'avoir grossis ? Ça m'étonne un peu. En relisant mes notes, je m'aperçois que j'ai fait plusieurs fois l'erreur de laisser le filtre "moon" après une observation de la Lune, et je soupçonne que c'est plutôt là le problème.)

 

En tout cas, la méthode est la bonne, meilleure que celle du magazine des Castor Junior : se repérer en comparant le ciel avec la carte, et en sachant que les constellations sont parfois orientées différemment. C'est la méthode que j'utilise toujours aujourd'hui quand je me repère avec un atlas.

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se repérer en comparant le ciel avec la carte, et en sachant que les constellations sont parfois orientées différemment

 

D'où l'intérêt d'une carte céleste tournante.

 

Parfois on lit "Cassiopée, facilement reconnaissable par sa forme en W".

Mouais, sauf que suivant les saisons, vers minuit on a un E (hiver) un M (automne) et un 3 (été).

 

Bon, c'est vrai que Cassiopée, circumpolaire, reste en forme de W si on regarde par rapport à la polaire.

Autre avantage d'une carte tournante: on voit comment la voûte change au fil des saisons.

Où est passée la constellation d'Orion?

Et bien au dessus de ta tête en été, seulement c'est pendant la journée... Indiquée aussi la Voie lactée, qui au printemps longe l'horizon Nord, grimpe en été et passe près du zénith, du Nord au Sud, en automne d'Est en Ouest, revenir dans l'axe Nord/Sud en hiver, et replonger au printemps, laissant la place par la fenêtre galactique au repaire de galaxies Coma Virgo.

 

La carte céleste tournante, pour moi de loin le meilleur achat du débutant!

 

Patte.

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En tout cas' date=' la méthode est la bonne, meilleure que celle du magazine des Castor Junior : se repérer en comparant le ciel avec la carte, et en sachant que les constellations sont parfois orientées différemment. C'est la méthode que j'utilise toujours aujourd'hui quand je me repère avec un atlas.[/quote']

 

Je me souviens d'avoir été particulièrement frappé par la taille des constellations par rapport à la carte. J'avais décalqué (une vieille technique, ancestrale et surannée, de scannage manuel...) la carte du ciel d'un vieux Petit Larousse (pas très grande, la carte...), pour l'emmener avec moi dehors. Quand j'ai enfin identifié la Grande Ourse, wow!...à côté de la toute petite casserole sur la carte...;)

 

Apèrs, c'est de proche en proche, à coups d'alignements rectilignes ou courbes... Ce sont les alignements je pense, qui permettent de trouver. Ensuite, une fois qu'on a les formes des constellations bien en tête (ça, je les avais apprises sur la minuscule carte Larousse), on s'y retrouve toujours...

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Quand j'ai enfin identifié la Grande Ourse, wow!...à côté de la toute petite casserole sur la carte...;) Après, c'est de proche en proche, à coups d'alignements rectilignes ou courbes... Ce sont les alignements je pense, qui permettent de trouver. Ensuite, une fois qu'on a les formes des constellations bien en tête (ça, je les avais apprises sur la minuscule carte Larousse), on s'y retrouve toujours...

 

Bonjour Jeff, :)

 

J'apprécie que toi, ainsi 'Bruno, soyez d'accord avec moi sur un point : il faut toujours, lorsqu'on débute en observation du ciel, ou qu'on veut faire découvrir à quelqu'un les principales constellations, se tourner d'abord absolument vers le Nord et partir de la seule constellation qui est identifiable à coup sûr : la Grande Ourse (le Grand Chariot ou la Grande Casserole, comme on voudra…). A partir de là, on peut aisément découvrir la Petite Ourse et donc l'étoile Polaire, et ensuite tout le reste du ciel… :be:

 

Moralité : hors de la Grande Ourse, point de salut… ;)

 

Roger 15. :be:

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Ma première nuit d'observation sous un ciel non pollué...je ne trouvais plus rien, tellement il y en avait des étoiles!

Alors euh...voilà la Grande Ourse...bien, donc ici la Polaire...alors Cassiopée devrait se trouver par là...je ne m'en sortais pas!

Au bout d'un quart d'heure, une idée: j'ai ôté mes lunettes de myope.

Du coup seules les plus brillantes étaient évidentes: mes repères habituels sous le ciel de Bruxelles.

Enfin je m'y retrouve! Remettre les lunettes évidemment et s'en prendre plein les mirettes.

 

Et j'imagine le "décielement" quand on se trouve aux antipodes.

Partis nos repères habituels, plein de nouvelles choses à découvrir...

 

Si j'ai la chance d'y aller, ce sera évidemment avec une carte tournante dédiée et longuement étudiée d'avance.

(tout comme les rudiments de la langue du pays d'accueil)

Et probablement que mon truc des lunettes me serait utile!

 

Patte.

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J'avais décalqué (une vieille technique, ancestrale et surannée, de scannage manuel...) la carte du ciel d'un vieux Petit Larousse (pas très grande, la carte...)

Tiens, je suis passé par là moi aussi ! :) L'année de mes débuts, quelques semaines après notre déménagement et ma première soirée sous les étoiles, j'avais emprunté à la bibliothèque municipale un petit atlas, un peu dans le style du Constellations de chez Gründ (d'ailleurs je crois que c'était le même auteur, A. Rükl), et j'avais trois semaines avant de le rendre. Alors, fébrilement, durant mon temps libre, j'ai décalqué toutes les cartes (je les ai même coloriées !) et j'ai recopié le texte. Du coup, j'avais en tête la forme des constellations avant même de les découvrir et je connaissais par coeur les petits noms des étoiles (que j'ai oublié depuis - j'ai pris l'habitude de les appeler par leurs lettres grecques, aïe, non Roger, pas sur la tête !:)) Comme tu l'as constaté, décalquer les cartes aide à les mémoriser.

 

Tiens, et si je décalquais Uranometria ? :)

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