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Ah !... si j'avais pu être là, à cet endroit, ce jour là...


roger15

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Ah !... si j'avais pu être là, à cet endroit, ce jour là...

 

 

Bonjour à toutes et bonjour à tous, :)

 

Depuis que vous vous êtes intéressé à l'astronomie, vu avez sans doute, outre les excellents ouvrages de vulgarisation sur l'observation du ciel avec un instrument ou sur l'astrophotographie, également lu un ou plusieurs ouvrages sur l'histoire de l'astronomie ou sur les circonstances des grandes découvertes concernant les "choses du ciel"...

 

Et parmi tous les événements que vous avez lus, il y en a peut-être un qui vous a davantage marqué que les autres, et au sujet duquel vous vous êtes dit : « Ah !... si j'avais pu être là, à cet endroit, ce jour là... »

 

 

Je vous propose donc de nous raconter, du moins ceux qui le voudront bien, à quel événement astronomique vous auriez voulu assister...

 

Je vais commencer cette série. Où, et quand aurais-je voulu être présent ? Eh bien, c'est à l'observatoire de Berlin la soirée du mercredi 23 septembre 1846.

 

Voici ce que j'aurais aimé rédiger comme "CROA" sur Webastro si ce site avait existé à l'époque :

 

Je vais vous faire un "CROA" de cette extraordinaire soirée du mercredi 23 septembre 1846 à l'Observatoire de Berlin. Je rappelle, pour ceux qui n'auraient pas lu mes messages précédents, que, âgé de 18 ans, étudiant en astronomie à Königsberg (Prusse-Orientale), j'ai obtenu de pouvoir faire un stage de trois semaines au prestigieux observatoire de Berlin, du lundi 7 au samedi 27 septembre 1846.

 

Mon "Maître de stage" est un certain Heinrich Louis d'Arrest, il est lui-même très jeune puisqu'il n'a seulement que 24 ans (né à Berlin le 13 juillet 1822). Le "chef" de Monsieur d'Arrest est , Monsieur Johann Gottfried Galle, un astronome titulaire, assez jeune, puisque âgé de 34 ans (né le 9 juin 1812 à Radis en Saxe).

 

Monsieur Galle, assez occupé en ce moment, avait confié à son jeune assistant, Heinrich d'Arrest la mission de surveiller mon stage. J'appris beaucoup au contact de ce dernier. A la fin de la deuxième semaine il m'autorisa même, en cachette du directeur de l'Observatoire de Berlin (un certain Johann Franz Encke, âgé de 55 ans ; né le 23 septembre 1791 à Hambourg), à manœuvrer un peu la grande lunette de 230 millimètres de diamètre de cet observatoire, une des plus puissantes du monde. J'étais impressionné de pouvoir jeter un coup d'œil dans l'oculaire de cet instrument si puissant. :wub: :wub: :wub:

 

lunette2.jpg

 

Mon stage allait se terminer dans trois jours, lorsque j'arrivais à l'Observatoire de Berlin vers trois heures de l'après-midi ce mercredi 23 septembre 1846. Heinrich Louis d'Arrest était déjà au travail. Il me dit alors :

- Roger, allez-donc à la loge du concierge et ramenez-moi le courrier destiné à Monsieur Galle.

Je m'exécutais et rapportais trois lettres pour Monsieur Galle, dont une en provenance de Paris en France. Ce fut la première que de Heinrich d'Arrest lut. Et il me la tendit en me disant :

- Eh bien, pour terminer votre stage, voici un excellent exercice pratique pour vous : vous allez ce soir pointer la lunette de 230 millimètres vers l'endroit indiqué par l'astronome français Urbain Le Verrier et essayer de voir s'il y a effectivement par là une planète extérieure à Uranus... Mais auparavant, il faut que Monsieur Galle obtienne l'autorisation du Directeur de l'Observatoire, Monsieur Encke.

 

Je prenais alors connaissance de la lettre de Monsieur Le Verrier à Monsieur Galle, datée du vendredi 18 septembre 1846 : il lui déclarait que le 31 août dernier il avait enfin terminé ses très longs calculs, commencés en novembre 1845, et qu'il suspectait fort une nouvelle planète de perturber le mouvement d'Uranus. Selon ce Monsieur Le Verrier cette nouvelle planète aurait pour éléments orbitaux :

 

* demi-grand axe de l'orbite : 36,154 unités astronomiques ;

 

* durée de la révolution sidérale : 217,387 années ;

 

* excentricité : 0,10761 ;

 

* longitude du périhélie : 284° 45' ;

 

* longitude moyenne au 1er janvier 1847 : 318,47° ;

 

* masse : 1 / 9 300 masse solaire ;

 

* longitude héliocentrique vraie : 326° 32' ;

 

* distance au Soleil : 33,06 unités astronomiques ;

 

* diamètre angulaire estimé : 3,3" d'arc.

 

* magnitude estimée : 8.

 

Impressionné par tous ces chiffres, je demandais des explications à Monsieur d'Arrest, qui voulut bien me les fournir.

 

A la fin, dans la lettre de Monsieur Le Verrier, il y avait l'explication du pourquoi il s'adressait à l'observatoire de Berlin pour vérifier l'existence de cette planète trans-uranienne : l'Observatoire de Paris ne disposait point de cartes stellaires allant jusqu'à la magnitude 8. Or, à l'été 1846 une nouvelle carte, indiquant les étoiles jusqu'à la magnitude 8, pour l'Ascension Droite 21 heures, venait d'être imprimée et seul l'Observatoire de Berlin en disposait.

 

Vers 17 heures, Johann Gottfried Galle arriva à l'Observatoire de Berlin. Immédiatement Heinrich Louis d'Arrest lui tendit la lettre d'Urbain Le Verrier. Galle se précipita alors dans le bureau du directeur de l'Observatoire, Johann Franz Encke, pour obtenir son autorisation de pointer dès la nuit devenue bien noire (la Lune en était à son troisième jour ; Nouvelle Lune : 20 septembre 1846 à 15h 34, heure de Greenwich) la lunette de 230 millimètres de diamètre vers la position indiquée par Urbain Le Verrier. Verdict de Monsieur Encke : refusé !... Pourquoi a-t-il refusé ?... Eh bien, tout simplement parce que si ce Monsieur Le Verrier avait correctement calculé l'endroit où se trouvait cette nouvelle planète, il voulait être le premier à l'observer !... Or cette journée du 23 septembre 1846 était celle de son 55ème anniversaire et qu'il devait le fêter en famille... Galle insista avec véhémence, faisant remarquer qu'une telle découverte rejaillirait sur l'Observatoire dont il était le Directeur. Encke finit par donner son accord...

 

Le soir-même Heinrich d'Arrest me demanda de pointer la lunette de 230 millimètres de diamètre à l'endroit indiqué par le calculateur français. A 22 heures (heure de l'Observatoire de Greenwich) je vis dans la constellation du Verseau (Aquarius) une petite boule bleutée d'une magnitude de 7,8 et d'un diamètre angulaire de 2,34". Sa position était (équinoxe J1846,8) :

* Ascension Droite : 21 heures 53 minutes ;

* Déclinaison : 13° 24 ' Sud.

 

Je vérifiais alors sur la nouvelle carte des "21 heures d'Ascension Droite", dessinée par le docteur Karl Bremiker, et ne vit point d'étoile dessinée à cet endroit précis. J'informais alors Messieurs Galle et d'Arrest de ce que je venais d'observer : ils se précipitèrent sur la lunette et sur la carte !... Ils parlèrent à voix basse pendant dix minutes, relirent plusieurs fois la lettre de Monsieur Le Verrier, firent quelques calculs et Johann Gottfried Galle me dit triomphalement : « Mon jeune ami, je viens de découvrir la planète trans-uranienne évoquée par Monsieur Le Verrier !... Et savez-vous le plus extraordinaire ? Eh bien, cette nouvelle planète n'est qu'à 52' de longitude de la position indiquée et à environ un degré de latitude. »

 

Les orbites réelles d'Uranus et de Neptune. Et la carte de Bremiker



avec les positions calculées par Le Verrier et Adams. En bleu, la position réellement observée par Galle :

 



 

carte.gif

orbites.gif

 

comparaison.gif

 

Le Lendemain, jeudi 24 septembre 1846, Johann Gottfried Galle écrivit à Urbain Le Verrier :

« Monsieur, la planète dont vous avez signalé la position existe réellement. Le jour même où j'ai reçu votre lettre, je trouvais une étoile de huitième grandeur qui n'était pas inscrite dans l'excellente carte Hora XXI (dessinée par Monsieur le docteur Bremiker). »

 

Aussitôt la lettre en réponse parvenue à Urbain Le Verrier connue, ce fut une explosion de joie à l'Observatoire de Paris !... François Arago déclara à l'Académie des sciences : « Monsieur Le Verrier a aperçu le nouvel astre sans avoir besoin de jeter un seul regard vers le ciel ; il l'a vu au bout de sa plume ! »

 

Le samedi 26 septembre 1846 mon stage de trois semaines à l'Observatoire de Berlin prit fin. Je fus reçu par Messieurs Johann Gottfried Galle et Heinrich Louis d'Arrest. Monsieur Galle me dit : « Roger, j'espère que votre stage vous aura donné toutes satisfactions. Monsieur d'Arrest et moi-même vous avons fait des éloges dans votre "carnet de stage" que nous venons de remplir. Bien entendu, nous ne pouvions pas dire que c'était vous, un simple stagiaire, qui aviez vu la nouvelle planète en premier, cela n'aurait pas fait très sérieux pour la réputation internationale de notre Observatoire. Déjà que Monsieur Johann Franz Encke se mord les doigts d'avoir voulu fêter son anniversaire plutôt que d'être avec nous à la lunette ce soir-là... »

 

Je quittais ces deux sympathiques astronomes à regret... :(

 

83 ans plus tard, j'aurai bien voulu être à l'Observatoire de Flagstaff (Arizona) à 16 heures l'après-midi du mardi 18 février 1930... ;)

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Modifié par roger15
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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Ni hao Noble Lecteur

 

En la première année de l'ère Zhihe du règne de notre Vénéré Empereur Song Rezong, au soir du jour jichou du cinquième mois lunaire, une étoile invitée est apparue au sud-est de Tianguan, qui est ce que vous appelez un "astérisme" et dont l'étoile principale est ζ Tauri.

 

Elle est restée visible en plein jour pendant 23 jours, mais aujourd'hui jour xinwei du 3ème mois lunaire de la première année de l'ère Jiayou, l'étoile invitée s'en est allée -après plus d'un an de visibilité- signe que l'hôte de grande valeur qu'elle représentait à la cour de notre Vénéré Empereur s'en est lui aussi allé.

 

_______________________________

 

Mais cette étoile invitée aura fait couler beaucoup d'encre car fin 1758, c'est entre autre en la confondant avec la comète de Halley dont il cherchait le retour que Charles Messier décida qu'il serait décidément très utile d'avoir un catalogue des objets celestes!

 

Mais il fallu attendre 1928 pour que Edwin Hubble propose le lien entre le premier objet du catalogue de Messier et l'étoile invitée que j'ai observé en ce mois de juillet 1054, selon votre calendrier

Modifié par Lasilla
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Bonjour à toi Lasilla, petite étoile de l'Orient, :)

 

J'ose à peine te le dire, car cela va sans doute te chagriner un peu, mais ce n'est point Edwin Hubble qui est à l'origine en 1928 de l'identification de "l'étoile invitée" du lundi 4 juillet 1054 (calendrier Julien) avec la "nébuleuse du Crabe", mais l'astronome suédois Knut Emil Lundmark, dans un article de 1921 (voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Knut_Lundmark). ;)

 

Sinon, félicitation à toi, petite étoile de l'Orient pour avoir pu observer cette "étoile invitée" dans la constellation du Tien-K'uang (le Taureau). :be: :be: :be:

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Bonjour à tous,

 

Me concernant, je ne sais pas si cela va vous intéresser...

 

Que dire ? Il y a plusieurs évènements auquel j'aurais voulu assister...

 

Tout d'abord, à la formation du plus gros Trou Noir de l'Univers...

 

Le plus gros trou noir de l’univers a été découvert, enfin jusqu’à ce qu’on découvre qu’il y en a un encore plus gros…

 

En tout cas les chiffres sont impressionnants, cet énorme trou noir pèse l’équivalent de 18 milliards de soleils, soit environ la taille d’une galaxy entière. Heureusement pour nous, ce trou noir est situé à 3.5 milliard d’années lumière de la Terre. Il forme un quasar nommé OJ287.

 

(Source : http://www.geekologie.com/2009/05/universes_largest_black_hole_d.php )

 

 

Enfin, lorsque Léonard Susskind a découvert la Théorie des Cordes...

 

Un évènement aussi fascinant à mes yeux aurait été encore plus intéressant si j'avais pu le voir de si près...

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Leonard_Susskind

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Pas tout à fait Roger ;)

Lundmark compile les SN historique et remarque que SN1054 n'est pas loin de M1, mais il ne fera pas le lien. Peut-être n'avait-il pas connaissance de quelques travaux contemporains qui montraient que M1 était en expansion. D'autre part, le mécanisme des SN n'était pas encore connu.

 

C'est bien Hubble, d'après ce que je sais, qui propose le 1er de faire le rapprochement entre les deux objets, et c'est Nicolas Mayall qui entérinera cette hypothèse. :)

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Eh bien, pour ma part, j'aurais bien aimé être une petite souris dans la maison du sieur Galileo Galilei, au cours du mois de Janvier 1610, mois ou il observa pour la première fois les satellites galiléens et leur balai autour de Jupiter... car après tout, Galilée - avant d'être un grand scientifique - a été le premier des astrams :) (oui, je sais, historiquement d'autres ont observé dans une lunette avant lui, mais laissez moi mes illusions :) )

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Eh bien, pour ma part, j'aurais bien aimé être une petite souris dans la maison du sieur Galileo Galilei

 

Un chat qui veut être une souris...Ca, c'est de la matière pour Freud, pas pour Galilée :be:

 

Sinon, je crois que j'aurais bien aimé être dans les années 20 à l'observatoire du Mont Wilson, quand le premier objet a été identifié par Edwin Hubble comme extra galactique (NGC6822, la galaxie de Barnard).

 

hubble_edwin138.jpg

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Très bonne idée que ce post, Roger ;).

Moi, j'aurais aimé me trouver le 30 juin 1908, il y a 101 ans et un mois, en Sibérie, du côté de Vanavara plus précisément, pour assister à la plus grande catastrophe cosmique que la Terre a connu depuis un demi-millénaire. Voir un deuxième soleil dans le ciel :rolleyes:, annonciateur d'une catastrophe imminente :wub:, c'était le grand frisson assuré, la peur panique d'être anéanti :cry: par le corps céleste qui se précipitait vers la Terre.

Assister à l'explosion finale a dû être un "spectacle" :be: comme on voit une seule fois dans sa vie : une lumière aveuglante, un bruit assourdissant, puis un souffle qui vous soulève comme un fétu de paille, la nature environnante détruite qui fait croire à la fin du monde.

 

Ensuite, une fois la surprise passée et la satisfaction d'être encore vivant :p, la soif de savoir, questionner les autres survivants, les autochtones persuadés que leur dieu Ogdy venait de tomber sur la Terre, essayer de comprendre la nature du phénomène. Enfin en rentrant en France, raconter aux autres, faire connaître sans délai ce qui s'était passé, expliquer pourquoi les gens pouvaient lire la nuit comme en plein jour, faire campagne pour qu'une expédition scientifique aille sur place sans délai pour étudier la zone sinistrée, trouver peut-être des météorites associées et un cratère météoritique.

Oui, j'aurais aimé être là pour voir ça. Mais tu connais tout ça, Roger, tu as fait récemment un post sur le sujet pour le 101e anniversaire.

 

Autre chose, pour revenir à ton histoire. Il faut savoir que les assistants des grands astronomes du passé ont souvent été les vrais découvreurs de nouveautés importantes, et qu'ils ont été spoliés :mad::mad: par le patron de l'observatoire qui s'est approprié sans trop de complexes la découverte. Les exemples sont assez nombreux (ne serait-ce que d'Arrest). Heureusement, les choses se sont améliorées depuis, et un assistant "a le droit" de faire une découverte.

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mes deux grands-mères m'ont comptés différement la pluie d'étoiles filantes du 9 octobre 1933!

Ma grand mère paternelle avait 13ans, elle m'a dit avoir été effrayé par la quantité énorme de traits qui rayaient le ciel...

Ma grand-mère maternelle était adulte,et m'a dit avoir été fascinée par ce spectacle qu'elle a trouvé formidable et intense!!!!

 

J'aurais aimé y être ne serait ce que pour me faire mon idée du phénomène, quelque part en fascination et effroi

 

En bon Gaulois,aurais-je eu peur que le Ciel ne me tombe sur la tête?

En bon astram, aurais-je compté le nombre de bolides et estimé les magnitudes?

 

on ne le saura jamais

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Bonsoir,

C'était à 12h45 un mardi de mai 1930 à Paris, Gare de Lyon, au restaurant le Train Bleu dans le salon Cap-Ferrat réservé par RB Cafferata, citoyen anglais, amateur d'astro et industriel milliardaire pour recevoir M. Manent, fabricant Français d'instruments d'astronomie. Entre le Homard Thermidor et la Sole Royale dans son jus d'Aneth, cet illustre inconnu va lui passer commande d'une merveille, son rêve d'enfant : un tube optique de lunette de 230mm de diamètre. Il arrive de Londres où il a rencontré M. Harold Dennis Taylor, président des Établissements Cooke, Troughton & Simms à qui il vient de commander une optique de 23cm, un équatorial et un statif de fonte.

C'était le début d'une aventure extraordinaire qui continue aujourd'hui … :)

La suite dans mon bouquin !!!! ;)

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Très bon hors-sujet Roger ;).

 

Et belles interventions je trouve de vos réponses. :)

 

Quant à moi, je vais être peut-être un peu hors-sujet, mais j'aurai voulu aussi être présent lorsque Galilée découvrit les 4 satellites autour de Jupiter, avec son "minable" instrument de l'époque. Et comme j'aurai voulu lui mettre entre les mains ne serait-ce qu'un des plus simples télescopes de notre ère et constater à quel point il aurait été émerveillé par ce nouvel instrument ! :o Et quelles autres découvertes il aurait pû faire grace à cet objet moderne !

 

Oui, souvent je me dis "si les grands astronomes des siècles passés avaient possédé nos instruments actuels !..."

Modifié par Will
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Eh bien, pour ma part, j'aurais bien aimé être une petite souris dans la maison du sieur Galileo Galilei, au cours du mois de Janvier 1610, mois ou il observa pour la première fois les satellites galiléens et leur balai autour de Jupiter...

 

Quant à moi, je vais être peut-être un peu hors-sujet, mais j'aurai voulu aussi être présent lorsque Galilée découvrit les 4 satellites autour de Jupiter, avec son "minable" instrument de l'époque.

 

Bonsoir Garfield, le chat normand :) , et bonsoir Willy, l'Yvelinien :),

 

Figurez-vous qu'en réfléchissant à ce que j'allais mettre dans ce sujet, j'ai envisagé un moment de raconter ma présence à Padoue le jeudi 7 janvier 1610 à la tombée de la nuit et d'en faire un "CROA". Mais, un tel "CROA" a déjà été fait de cette soirée et des soirées suivantes par Galilée lui-même dans son livre "Sidereus Nuncius" ("Le messager des étoiles").

 

Pour les nouveaux de ce forum, je signale que j'ai déjà évoqué ce premier "CROA" de l'histoire au message #23 du "topic" « Hommage à Galileo Galilei » : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=33774

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Voilà l'évènement astronomique où j'aurai voulu être présent.

Qui c'est peut être demain.

 

La nébuleuse du crabe (Messier 1) à 6000 années-lumière. Il s'agit des résidus d'une explosion de supernova observée depuis la Terre en 1054. Au centre se trouve une étoile à neutrons qui tourne sur elle-même 30 fois par seconde.

 

Une étoile qui se met à briller autant qu'une galaxie, cela ne passe évidemment pas inaperçu. Une supernova qui exploserait dans le voisinage du Soleil aurait une luminosité apparente si grande qu'elle serait visible en plein jour. C'est l'événement céleste le plus susceptible de marquer les esprits - après le passage d'une comète.

les Chinois observèrent en 1054 une supernova dans la constellation du Taureau, qui resta visible en plein jour pendant trois semaines.

A l'endroit précis qu'ils indiquent, se trouve aujourd'hui la nébuleuse du Crabe, un nuage de gaz et de poussières situé à 6000 années-lumière du Soleil et formé des restes de l'enveloppe déchirée par la supernova de 1054.

Modifié par jeannot13
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Bonsoir Garfield, le chat normand :) , et bonsoir Willy, l'Yvelinien :),

 

Figurez-vous qu'en réfléchissant à ce que j'allais mettre dans ce sujet, j'ai envisagé un moment de raconter ma présence à Padoue le jeudi 7 janvier 1610 à la tombée de la nuit et d'en faire un "CROA". Mais, un tel "CROA" a déjà été fait de cette soirée et des soirées suivantes par Galilée lui-même dans son livre "Sidereus Nuncius" ("Le messager des étoiles").

 

Pour les nouveaux de ce forum, je signale que j'ai déjà évoqué ce premier "CROA" de l'histoire au message #23 du "topic" « Hommage à Galileo Galilei » : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=33774

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

 

... Et n'oublions pas non plus ses observations des phases vénusiennes (réalisées au cours des mois suivants il me semble), qui mirent à bas par l'observation le système géocentrique.

Quand je vois les dessins faits par Galilée, de ce qui nous paraît aujourd'hui à nous astrams un spectacle presque courant (Vénus, Jupiter et ses satellites, la Lune), et que je me dis qu'il a été - en grande partie - le premier, j'ai toujours une petite émotion...

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Je n'ai pas de date précise mais plutôt une période. Celle où l'homme essayait de comprendre ce qu'étaient ces petites lumières (étoiles) au dessus de leur tête.

J'ai vu un reportage sur la grotte de Lascaux et il y a une thorie qui essaie de montrer que les dessins étaient faits en fonction des étoiles visibles dans le ciel. Il y avait aussi une sorte de calendrier montrant le mouvement des étoiles dans le ciel.

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Voilà l'évènement astronomique où j'aurai voulu être présent.

Comme tu me l'as expressément demandé par MP Roger, je vais te répondre...

 

 

L'évenement astro où j'aurai voulu être présent ?

 

Le début de l'univers !

 

Pourquoi ?

 

Pour expliquer aux cosmologistes qu'ils se trompent...! :be:

 

 

 

(car la réponse à leur question est 42)

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De mon côté, je me tournerais plutôt vers l'avenir (proche ?). Je voudrais juste être encore présent le jour où l'on découvrira une nouvelle forme de vie, dont l'origine ne soit pas terrestre de manière absolument certaine, qu'elle soit simplement microbienne sur Europe ou une exoplanète, ou même disparue et retouvée sous forme de fossiles sur Mars par exemple.

Juste la vie, la chose la plus importante qui ait jamais existé... ;)

 

Albéric

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L'événement astro où j'aurais voulu être présent ?

Le début de l'univers !

Pourquoi ?

Pour expliquer aux cosmologistes qu'ils se trompent...! :be:

 

Bonjour mon cher Alex, :)

 

Certes, cela eût été très intéressant que tu fusses présent au début de l'univers, mais pour cela il eut fallu que tu eusses été antérieur audit univers... ;) Comment cela aurait-il pu être concevable selon toi ?.... :?: :?: :?:

 

(car la réponse à leur question est 42)

 

Excuse-moi pour ma totale inculture en matière de "cosmologie", mais j'ai toujours appris, ça remonte à l'école primaire dans mes cours de "calcul", que lorsqu'on écrivait un chiffre (42 dans le cas présent) on devait impérativement indiquer de quelle unité il s'agissait... Alors, vu que ce ne doit vraisemblablement pas être 42 kilogrammes de choucroute, ça doit être une durée (42 siècles ou 42 millénaires ?), ou encore une distance (peut-être 42 milliards d'années lumières ?).

 

Merci d'éclairer ma lanterne sur ce point, mon cher Alex. :p

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Modifié par roger15
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'jour!

 

J'aurais aimé assister aux mesures réalisées lors de l'éclipse du Soleil du 29 mai 1919 par Sir Eddington, qui ont avéré la toute récente théorie de la relativité.

Selon cette théorie, la lumière, dépourvue de masse, devait tout de même être déviée par la masse du Soleil, confirmant la validité de la notion de courbure de l'espace du fait des masses présentes dans l'Univers.

Les notions de force, d'espace, la gravitation, trouvaient une explication. La lumière "tombe", comme tout le monde.

 

Et puis j'aurais voulu être à côté du pape, en 1992, le jour où il a reconnu officiellement que la Terre tournait bien autour du Soleil, avec quelques siècles de retard. Histoire de piquer un fou rire!

 

:refl:

Modifié par GéGé
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Excuse-moi pour ma totale inculture en matière de "cosmologie", mais j'ai toujours appris, ça remonte à l'école primaire dans mes cours de "calcul", que lorsqu'on écrivait un chiffre (42 dans le cas présent) on devait impérativement indiquer de quelle unité il s'agissait... Alors, vu que ce ne doit vraisemblablement pas être 42 kilogrammes de choucroute, ça doit être une durée (42 siècles ou 42 millénaires ?), ou encore une distance (peut-être 42 milliards d'années lumières ?).

 

Merci d'éclairer ma lanterne sur ce point, mon cher Alex. :p

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

 

 

Pour cela, je te conseille roger la lecture de l'excellente trilogie en cinq volume de science fiction écrite par Douglas Adams qui s'appelle "Le guide du voyageur galactique". Ou alors, tu peux visionner l'adaptation cinématographique du premier ouvrage de la trilogie qui t'expliquera quelle est la réponse à la grande question de la Vie, l'Univers et le Reste.

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Ou alors, tu peux visionner l'adaptation cinématographique du premier ouvrage de la trilogie qui t'expliquera quelle est la réponse à la grande question de la Vie, l'Univers et le Reste.

Rien que ça :o

 

Faut que je me dépêche, je veux savoir!

 

:D

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T'es pas sympa Alex... :confused: Tant pis, je mourrai idiot sans savoir ce que sont ces mystérieux quarante-deux... :( :( :(

Alors on sera deux! ;)

 

Salut Alex, :)

 

Là ce n'est pas du jeu si tu poses une question dont tu ne connais pas la réponse... :p Si tu ne la connais effectivement pas, j'ignore qui la saura ?... ;)

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Salut Alex, :)

 

Là ce n'est pas du jeu si tu poses une question dont tu ne connais pas la réponse... :p

 

 

Connaitre la réponse, c'est une chose cher Roger... Mais faut-il encore connaitre la question.

 

Bon j'arrête la, c'est pas le thème de la discussion et je ne voudrais pas dévoiler toute l'histoire!!

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Salut Alex, :)

Là ce n'est pas du jeu si tu poses une question dont tu ne connais pas la réponse... :p Si tu ne la connais effectivement pas, j'ignore qui la saura ?... ;)

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Connaître la réponse, c'est une chose cher Roger... Mais faut-il encore connaître la question.

Bon j'arrête la, c'est pas le thème de la discussion et je ne voudrais pas dévoiler toute l'histoire !!

Oui, tu as raison mon cher Alex, savoir à quoi correspond une réponse dont on ignore la question, ce n'est pas à la portée du premier quidam venu... :p

 

Sinon, Alex, j'aurais pensé que tu aurais plutôt aimé te trouver à côté de Michel Mayor et Didier Queloz lorsqu'ils ont découvert fin septembre 1995 (l'annonce officielle datant du 6 octobre 1995) la première exoplanète autour de l'étoile 51 Pegasi. ;)

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Pour avoir vécu un an à Tübingen :mad: (logé, nourri et habillé quand même !!), j'ai souvent pensé à Johannes Kepler qui a étudié à l'Université de cette ville au début des années 1590. J'aurais aimé être étudiant avec lui, conscient de son génie :rolleyes:, de sa formidable supériorité intellectuelle :rolleyes:, lui le fils d'un maraudeur et d'une sorcière qui a failli finir sur le bûcher :mad:.

J'aurais aimé le côtoyer, essayer de comprendre :?: comment fonctionnait son cerveau hors norme qui allait faire de lui le premier géant de la pensée malgré une vie assez misérable. Trouver ses trois lois, à son époque, reste une réussite intellectuelle inégalée, quasiment inégalable.

Les somnambules a été le premier livre que j'ai lu et qui parlait de Kepler. Je l'ai adoré et je le garde précieusement :be:. C'est grâce à Kepler que je suis devenu amateur d'astronomie :rolleyes: et il a toujours été mon astronome favori :p. et pour moi le plus grand.

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