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Seisme japon


José9

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Pour ce qui est de la question de la (non) assurabilité des centrales nucléaires, c'est que ce j'avais essayé de dire un certain nombre de posts plus tôt quand on parlait d'analyse de risque et de choix rationnel entre plusieurs alternatives énergétiques.

 

Il importe en effet de faire la difference entre les risques de fréquence, parfaitement assurables, (le risque des mobylettes) et avec lequel on peut jouer pour prendre des décisions rationnelles et le risque nucléaire, qui est de l'ordre du risque catastrophe, non prévisible par les méthodes mathématiques, et dont l'ampleur (le risque maximum possible) est incommensurable, donc non gérable par le système habituel des provisions d'assurance. On est au niveau de l'act of God, comme disent les anglo-saxons.

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Bonjour,

 

En France aussi le recours à l'intérim est de mise dans les zones dangereuses, un intérimaire n'est pas censé travailler plus de six mois à certains endroits des centrales.

 

Dans les faits les contrats sont reconduits simplement parce que la formation est assez lourde et que le hommes fiables ne courent pas les rues.

En France aussi il y'aurait beaucoup à dire sur les conditions de travail dans ce domaine particulier.

 

L'intérieur d'une centrale est un No Man's Land.

 

Cet article met en lumière la situation au Japon mais elle est la même qu'ailleurs.

 

Bon ciel

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après si le résultat ne nous convient pas, à nous d'entrer dans l'opposition du parti en place et d'aller voter (enfin quand on sait pour qui :be: )

 

Yep, voilà. Je préfère une opposition assumée qu'une simple râlerie.

 

D'accord. Tout est dit. Je traduis selon ma compréhension : il est légitime de verrouiller un modèle de société. Pour moi l'échange d'idées à ce stade est complet, donc clos.

 

C'est pas un verrouillage, c'est simplement compris dans le pack. Une union économique ne se fait qu'avec un minimum de bases économiques, c'est comme ça. Comme je disais, ce sont les fondations de la maison, ça va de pair. Il serait inimaginable que les Etats membres européens puissent se tirer dans les pattes, l'Union ne survivrait pas un mois.

 

Et puis franchement, si un jour on connaissait un bouleversement suffisemment puissant pour nous faire changer de modèle économique, c'est pas un traité ou une constitution qui gênerait... (si un jour tu veux changer ta maison pour un bunker, une tente ou un gratte-ciel, tu vas refaire tes fondations dans tous les cas :be:).

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Il importe en effet de faire la difference entre les risques de fréquence, parfaitement assurables, (le risque des mobylettes) et avec lequel on peut jouer pour prendre des décisions rationnelles et le risque nucléaire, qui est de l'ordre du risque catastrophe, non prévisible par les méthodes mathématiques, et dont l'ampleur (le risque maximum possible) est incommensurable, donc non gérable par le système habituel des provisions d'assurance. On est au niveau de l'act of God, comme disent les anglo-saxons.

 

Pas tout à fait...

http://www.france-info.com/chroniques-patron-chef-d-entreprise-2011-03-26-denis-kessler-le-president-de-la-scor-524548-81-257.html

 

des milliards, ça reste des milliards, ce n'est pas incommensurable ...

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L'article parle du tremblement de terre et du tsunami, pas du risque nucléaire, si j'ai bien lu:

 

"Le gouvernement japonais a évalué à plus de 300 milliards de dollars le montant des dégâts matériels provoqué par le tremblement de terre et le tsunami au Japon".

 

Les risques catatrophes naturelles sont en effet assurables et assurés et la plupart du temps absorbés par les réassureurs, par des mécanismes de couverture en "excess", et la plupart du temps par une hausse consécutive des prix de la réassurance mondiale et donc des primes initiales et par des mécanismes de lissage.

 

Le risque nucléaire est d'une autre nature, me semble t'il (Et même si Fukushima devrait finalement rester "limitée", on va avoir surtout une catastrophe écologique molle et incidieuse avec des conséquences à long terme qu'il sera difficile d'évaluer).

 

On revient sur la notion développée par Jeff: le risque nucléaire est "plus grand que nous"...On n'est plus dans une analyse de risques traditionnels (à moins que les modélisations n'aient évolué depuis... ;) )

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L'article parle du tremblement de terre et du tsunami, pas du risque nucléaire, si j'ai bien lu:

 

"Le gouvernement japonais a évalué à plus de 300 milliards de dollars le montant des dégâts matériels provoqué par le tremblement de terre et le tsunami au Japon".

 

Les risques catatrophes naturelles sont en effet assurables et assurés et la plupart du temps absorbés par les réassureurs, par des mécanismes de couverture en "excess", et la plupart du temps par une hausse consécutive des prix de la réassurance mondiale et donc des primes initiales et par des mécanismes de lissage.

 

Le risque nucléaire est d'une autre nature, me semble t'il (Et même si Fukushima devrait finalement rester "limitée", on va avoir surtout une catastrophe écologique molle et incidieuse avec des conséquences à long terme qu'il sera difficile d'évaluer).

 

On revient sur la notion développée par Jeff: le risque nucléaire est "plus grand que nous"...On n'est plus dans une analyse de risques traditionnels (à moins que les modélisations n'aient évolué depuis... ;) )

 

ben oui, le système évolue, normal depuis le temps :

 

http://www.assuratome.fr/fr/13-la-responsabilite-civile-de-l-exploitant-nucleaire#CP_CB

 

http://www.argusdelassurance.com/tendances/la-reassurance-face-aux-scenarios-de-l-extreme.45543

 

http://www.ffsa.fr/webffsa/risques.nsf/b724c3eb326a8defc12572290050915b/b4f128298b763852c1257566004b13df/$FILE/Risques_76_0006.htm

 

et pour la technique :

http://www.prevention2000.org/cat_nat/faits_ch/swiss%20re%20catnat%20et%20reassurance.pdf

 

Ce monde là n'est certes pas poétique comme d'aucuns le souhaiteraient, mais il fonctionne, manque "juste" le coût réel (et "vrai", non lissé par seul effet de marché) de l'impact environnemental. Ce dernier est effectivement trop souvent minimisé (dans toutes les filières) au profit du gain financier.

 

Mais je maintiens penser qu'un contexte de mondialisation (dans lequel la réassurance prend toute sa robustesse) nécessite une approche rationnelle des risques, malgré les limites d'un tel exercice, pour mieux les maitriser.

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C'est plus trop le sujet, mais un moment on parlait de niveau de vie, je crois. Et ça reste dans la thématique globale du questionnement sur le progrès.

 

je suis tombé par hasard sur

, qui parle de l'espérance de vie, et de son lien au progrès (justement). Je ne sais pas trop comment ils se sont démerdés pour faire ça, mais le visuel est impressionnant.
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Les techniciens japonais ont commencé à injecter de l'azote dans le réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi pour tenter d'éviter une explosion d'hydrogène et prévenir une catastrophe nucléaire de grande ampleur. Lire la suite l'article

 

Je n' ai pas voulu passer pour un imbécile , vu la petitesse de mes connaissances en "nucléaire" , mais depuis 3 ou 4 jours , je me demandais pourquoi on n' utilisait pas l'azote liquide , qui doit selon mes connaissances atteindre les - 273° , pour refroidir ces réacteurs , plutôt que de l' eau à 15 ou 20° !

 

Peut être quelqu'un pourra m' expliquer pourquoi cette option a autant été retardée ?

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Disponibilité quantitative de la substance, pour commencer ! probablement plusieurs ordres de grandeur d'écart ?

 

Evaporation beaucoup plus immédiate et emport à l'extérieur de fumée radioactive beaucoup plus énergique ? Apparemment les eaux de refroidissement ont été stockées tant qu'on a eu de la place ; c'est autant d'éléments radioactifs emportés qui ne chauffent plus dans les réacteurs ; rien de tel avec de l'azote, irrémédiablement perdu dans l'atmosphère. Et puis l'azote s'en allant en quelques instants, il ne reste aussitôt plus rien dans le réacteur ?

 

Ce n'est pas tout, la température absolue : l'eau a la plus forte capacité calorifique (illustration : du plomb fondu à plus de 300 degrés se refroidit plus vite que de l'eau bouillante).

 

Evaporation brutale et massive d'azote, d'où pb d'anoxie dans les parages ? Mmm... peut-être pas ; les gens doivent être en scaphandre...

Et sûrement plein d'autres !

Modifié par jarnicoton
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mais Jeff, tu veux quoi ? le même prix partout dans l'Union ?

 

Absolument pas. Je ne vois pas ce que des recettes de catéchisme libéral viennent faire dans une constitution, c'est tout. ;)

 

Là c'est comme si tu me disais "l'Etat va définir les prix de la nourriture, mais ça ne préoccupe que les argiculteurs".

 

C'est pas mal l'intervention publique sur les prix agricoles. Ca a permis de contenir quelques temps le désastre actuel sur les campagnes. :cool:

 

Absolument pas. la traduction directe de cette règle c'est "ne vous bouffez pas la gueule". Une union économique entre Etats différents est juste impossible si ceux-ci peuvent s'entretuer en privilégiant leurs entreprises et/ou coulant celles des autres.

 

Absolument pas. La traduction directe est : Cessez de subventionner les services publics, ouvrez à la concurrence transports, postes et télecoms, démantelez la sécurité sociale pour offrir le marché aux assureurs vie, j'en passe...

 

Garantir la liberté unifiée d'entreprendre, de commercer, sans contrepartie sur le droit du travail, la fiscalité et le social, c'est une pure escroquerie. Un hold up libéral sur le domaine public.

 

Et de toutes façons, ça n'a rien à faire dans une constitution.

 

Ce principe est le principe de base, sans lequel l'UE ne peut juste pas exister. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'il aie été mis dans la constit'. Tout simplement parce que sans lui l'UE n'existerait pas, et pour l'enlever il faudrait enlever l'UE avec (et donc le traité avec).

 

Je ne vois absolument pas en quoi l'UE aurait besoin d'un espace économique libéral pour exister, et pourquoi elle se passe d'un espace politique, fiscal, social,...

 

Pour moi l'échange d'idées à ce stade est complet, donc clos.

 

Il n'existe rien de tel qu'un échange d'idées "complet". :cool:

 

Il serait inimaginable que les Etats membres européens puissent se tirer dans les pattes, l'Union ne survivrait pas un mois.

 

Fiscalement et socialement, ils ne font que ça, se tirer dans les pattes. Voir l'Irlande ces dernières années, modéle porté au pinacle par les libéraux (plus discrets sur le sujet, aujourd'hui).

 

Et puis franchement, si un jour on connaissait un bouleversement suffisemment puissant pour nous faire changer de modèle économique,

 

Le désastre nucléaire de Fukushima ?

 

Le désastre financier en cours ?

 

Le désastre social à venir, mais déjà bien entamé ?

 

Jje me demandais pourquoi on n' utilisait pas l'azote liquide , qui doit selon mes connaissances atteindre les - 273° , pour refroidir ces réacteurs , plutôt que de l' eau à 15 ou 20° !

 

Le problème n'est pas de refroidir beaucoup et vite (ce qui serait de toutes façons impossible sans grands inconvénients, comme le précise Jarnicoton), mais lentement, progressivement, et pendant longtemps.

 

Et aussi, l'eau, on peut la projeter à distance, ce qui serait plus malaisé avec de l'azote liquide. Or souviens-toi que ce délicieux réacteur nucléaire (*) ne se laisse pas approcher par des humains sans les tuer. :refl:

 

 

 

(*) Dont certains continuent à essayer de vouloir nous faire croire (mais le croient-ils seulement eux-mêmes ?) que le risque à persister à les utiliser est acceptable, voire même seulement quantifiable :be:

Modifié par Jeff Hawke
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Les titres Google actualités ce matin, avec mot clé Japon. Le salut est dans l'injection. :refl:

 

 

 

La Banque du Japon injecte 1000 milliards de yens

 

 

De l'azote a été injecté dans le réacteur 1 de la centrale de Fukushima pour éviter une explosion

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Je n' ai pas voulu passer pour un imbécile , vu la petitesse de mes connaissances en "nucléaire" , mais depuis 3 ou 4 jours , je me demandais pourquoi on n' utilisait pas l'azote liquide , qui doit selon mes connaissances atteindre les - 273° , pour refroidir ces réacteurs , plutôt que de l' eau à 15 ou 20° !

 

Peut être quelqu'un pourra m' expliquer pourquoi cette option a autant été retardée ?

-273 °C c'est le 0 absolu (0 K). L'azote est liquide à partir de -210 °C (63 K) environ.

Je ne pense pas qu'ici ce soit de l'azote liquide qui est utilisé. L'idée semble être de transformer l'hydrogène en quelque chose de plus stable (ammoniac?). De plus, sous toutes réserves, injection signifie utilisation à l'intérieur de l'enceinte du réacteur, et non pas à l'extérieur comme les opérations de refroidissement actuellement menées.

 

Pourquoi ne pas refroidir à l'azote liquide (ou à l'air liquide)? Déjà, je pense, car utiliser un liquide à 0 ou 300 K ne change pas grand-chose vu la température du cœur. Accessoirement il faut avoir de l'azote, ou l'extraire de l'air, et le refroidir, ce qui n'est pas aisé dans un contexte de pénurie énergétique et avec peu de voies de communication. Enfin, si l'azote liquide devait être projeté ou largué, comme on peut le faire avec l'eau, il s'évaporerait certainement avant d'atteindre le dôme du réacteur (ébullition à 77 K).

Modifié par logastro
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Il n'existe rien de tel qu'un échange d'idées "complet". :cool:

 

Non, non, pas pour tous les tempéraments ; lorsque la durée des échanges a suffi pour que chacun donne son point de vue et soulève quelques lièvres parmi les sophismes de l'interlocuteur, alors, celui qui a voulu lire aura lu, et "ça suffit pour moi". De toute manière on ne convainc jamais personne. Le débat sert avant tout à faire sortir les arguments au profit des auditeurs qui en feront ce qu'ils voudront.

Ainsi ai-je d'abord il y a quelques pages dit que j'avais fini de discuter de l'opportunité de l'énergie nucléaire ; et dans un second temps je suis sorti du débat idéologique plus général.

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b

 

 

 

Mais je maintiens penser qu'un contexte de mondialisation (dans lequel la réassurance prend toute sa robustesse) nécessite une approche rationnelle des risques, malgré les limites d'un tel exercice, pour mieux les maitriser.

 

On a créé un risque dû à l'assurance du même ordre que le risque naturel ou technologique. Globalement, on construit dans des zones qui était inconstructibles (inondations avalanches), le risque étant couvert par l'assurance.

 

Si on assure le nucléaire, on créera un nouveau risque nucléaire. L'assurance ne supprime pas les risque, elle les répartis dans la société.

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Absolument pas. La traduction directe est : Cessez de subventionner les services publics, ouvrez à la concurrence transports, postes et télecoms, démantelez la sécurité sociale pour offrir le marché aux assureurs vie, j'en passe...

 

Garantir la liberté unifiée d'entreprendre, de commercer, sans contrepartie sur le droit du travail, la fiscalité et le social, c'est une pure escroquerie. Un hold up libéral sur le domaine public.

Je ne vois pas en quoi une concurrence libre et non faussée mène forcément à un démantèlement de la SS ou à une ouverture à la concurrence. Concurrence libre et non faussée, ça veut dire en principe que dans un domaine ouvert à la concurrence, il n'est pas possible (sous réserve de respecter les dispositions légales) d'interdire à une nouvelle entreprise de proposer ses services (concurrence libre) ni de favoriser une entreprise particulière par le biais d'une subvention ou en lui permettant d'abuser de sa position dominante ou de s'associer à d'autres entreprises en cartel (concurrence non faussée).

Il me semble qu'un droit fiscal et social unifié à l'ensemble de l'union est nécessaire pour arriver à ce résultat, et je ne vois absolument pas en quoi cela l'interdit.

 

Je sais bien que l'économie européenne est encore loin de cet objectif. Tout comme l'Europe a du mal à faire le bonheur de tous ses citoyens. Mais il ne me semble pas que ce soit à cause de cette phrase.

 

Je ne doute pas pour autant que certains décideurs politiques se retrouvent parfaitement dans cette phrase et militent tant pour une ouverture de tous les secteurs à la concurrence que pour une libéralisation des entreprises étatiques restantes et la conservation des inégalités sociales.

 

Et de toutes façons, ça n'a rien à faire dans une constitution.
Je ne suis pas loin d'être de ton avis. Une affirmation générale sur l'UE comme espace de libertés me suffirait. En même temps, on peut le concevoir comme un hommage aux débuts de l'Union Européenne (CECA). Et puis bon, on a bien le devoir de travailler dans notre bloc de constitutionnalité... Modifié par logastro
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Ah mais attention, les politiques menées à l'échelle de l'Europe* sont tout à fait critiquables. Mais dire que "c'est la faute à l'Europe" ou "c'est la faute au traité", c'est la même chose que dire, dans le cadre d'une politique nationale "c'est la faute à la France" ou "c'est la faute à la constitution". Cela arrive que ce soit effectivement à cause de la constitution, mais c'est très rarement le cas.

 

*c'est à dire dans les domaines dont on lui permet de s'occuper, seule ou avec les états, et décidées à l'unanimité en conseil des ministres puis menées en commission par des personnes nommées par les gouvernements des états membres hein, c'est pas comme si les états n'avaient aucune prise.

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Un truc passé inaperçu:

Neutron beam observed 13 times at crippled Fukushima nuke plant

 

TOKYO, March 23, Kyodo

 

Tokyo Electric Power Co. said Wednesday it has observed a neutron beam, a kind of radioactive ray, 13 times on the premises of the Fukushima Daiichi nuclear plant after it was crippled by the massive March 11 quake-tsunami disaster.

 

TEPCO, the operator of the nuclear plant, said the neutron beam measured about 1.5 kilometers southwest of the plant's No. 1 and 2 reactors over three days from March 13 and is equivalent to 0.01 to 0.02 microsieverts per hour and that this is not a dangerous level.

 

The utility firm said it will measure uranium and plutonium, which could emit a neutron beam, as well.

 

In the 1999 criticality accident at a nuclear fuel processing plant run by JCO Co. in Tokaimura, Ibaraki Prefecture, uranium broke apart continually in nuclear fission, causing a massive amount of neutron beams.

 

In the latest case at the Fukushima Daiichi nuclear plant, such a criticality accident has yet to happen.

 

But the measured neutron beam may be evidence that uranium and plutonium leaked from the plant's nuclear reactors and spent nuclear fuels have discharged a small amount of neutron beams through nuclear fission.

 

==Kyodo

 

Cela pourrait être des incidents de criticité (coroborés par des isotopes de chlores trouvés en mer dont la demie vie pourrait rendre possible leur création lors des dits incidents de criticité).

Trés mauvais pour les travailleurs sur place.

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Concurrence libre et non faussée, ça veut dire en principe que dans un domaine ouvert à la concurrence, il n'est pas possible (sous réserve de respecter les dispositions légales) d'interdire à une nouvelle entreprise de proposer ses services

 

Juste pour l'anecdote, il y a en France une interdiction qui court sur la création de nouveaux services de transports en commun: par exemple quelqu'un qui voudrait créer une compagnie de bus à un endroit où il n'y en a pas n'en aurait pas le droit, car il doit préalablement demander l'autorisation à la SNCF (qui elle a plutôt intérêt à l'inverse).

Alors, l'UE qui exigerait l'arrêt de cette clause, négatif ou positif pour les transports ? :)

 

démantelez la sécurité sociale pour offrir le marché aux assureurs vie, j'en passe...

 

Euh non, faut relire les traités. Ce n'est pas possible en l'état actuel des choses (qu'une telle chose soit demandée par l'UE).

 

Je ne vois absolument pas en quoi l'UE aurait besoin d'un espace économique libéral pour exister

 

L'entreprise française Mélusine produit des huîtres.

L'entreprise allemande HungerKraft fait de même.

La France décide d'accorder des subventions ) Mélusine, qui prend le marché. HungerKraft coule. L'Allemagne se venge en subventionnant GuTrink, fournisseur de boisson qui met ses équivalents français sur la paille...

Tu vois le truc ? Maintenant tu rajoutes la monnaie unique par dessus, et le tableau est presque complet. Simplement, quand un Etat fausse la concurrence, ce sont toujours les voisins qui dégustent.

 

, et pourquoi elle se passe d'un espace politique

 

Work in progress, mais c'est difficile et les Anglais n'aident pas. Rajoute aussi une UE divisée entre Etats nordiques, Etats du Sud, Etats atlantistes et centraux, qui ont tous des visions différentes.

Idem pour le fiscal, mais là ça progresse plus vite.

 

, social,...

 

à 27 pays, ayant chacun des conceptions et systèmes sociaux différents ? Rigoureusement impossible, mis à part quelques mesurettes en plus petit élément commun (exemple: limite hebdomadaire max de travail).

Déjà rien qu'avec l'Allemagne on est pas mal différents, mais alors étudie un peu les systèmes nordiques (très intéressants d'ailleurs), c'est un autre monde...

 

Cela pourrait être des incidents de criticité (coroborés par des isotopes de chlores trouvés en mer dont la demie vie pourrait rendre possible leur création lors des dits incidents de criticité).

 

Je ne comprends pas: l'article parle de fission, pas de fusion ?

En plus ça s'est apparemment passé très tôt, et ça ne continue plus aujourd'hui, non ?

Modifié par Créateur de bugs
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.

 

 

 

Je ne comprends pas: l'article parle de fission, pas de fusion ?

En plus ça s'est apparemment passé très tôt, et ça ne continue plus aujourd'hui, non ?

 

Ben c'est la question. Je te balance l'extrait d'un blog:

A preuve, les échanges pointus, mais cruciaux, entre spécialistes, ces tous derniers jours. La question de la contamination de l’eau de mer est d’ailleurs au cœur du débat. Ainsi, ils s'interrogent sur la découverte de certains éléments retrouvés dans cette eau contaminée et se demandent : y a-t-il eu, ou non, des « reprises de criticité » - autrement dit des reprises de réaction en chaîne – soit dans un réacteur, soit dans les combustibles usagés ? Question loin d’être innocente, car, lors de telles « reprises de criticité » (que nous avons évoquées dans ce blog à plusieurs reprises (2)) ce sont des bouffées de neutrons (une radioactivité très dangereuse car très pénétrante et difficile à détecter « sur le terrain ») qui sont émises !

 

Ainsi, selon les travaux de MM. F. Dalnoki-Veress et Arjun Makhijani (2), tel aurait pu être déjà le cas. Ils en veulent pour preuve la détection dans l’eau de mer contaminée, annoncée le 25 mars par TEPCO, d’un certain isotope du chlore, le chlore-38. Comme on ne rencontre pas cet élément radioactif dans la nature, il ne peut avoir été produit qu’artificiellement. Il se désintègre en effet en très peu de temps (sa demi-vie est de l’ordre de 37 mn = au bout de 37 mn, il y en a deux fois moins, 37 mn plus tard, encore deux fois moins etc.). Autrement dit, s’il a pu être détecté, c’est qu’il venait d’être produit très récemment. Selon l’analyse faite par les deux spécialistes, l’un ingénieur (président de l’Institut de l’énergie et de recherche environnementale ; PhD en engineering à Berkeley), l’autre physicien, spécialiste de sécurité nucléaire et non-prolifération à l’Institut Monterey d’études internationales (Californie), ce chlore-38 a été produit à partir du chlore-37, très présent dans l’eau (quand le chlore 37 capture un neutron, il devient du chlore 38).

 

La question est alors, et c’est là le point crucial : d’où est venu ce neutron capturé ? Il aurait pu, tout simplement, être l’un de ceux émis « spontanément » par le combustible dans le cœur du réacteur à l’arrêt. Mais, selon les calculs des deux spécialistes, ce combustible n’aurait pas produit assez de neutrons capables de créer, à leur tour, assez de chlore-38 pour qu’il soit détectable. Selon eux, il a fallu qu’il y ait une « bouffée de neutrons » pour que cette réaction de capture (de neutrons) se produise en quantité, et que le chlore-38 devienne détectable. Or, pareille bouffée de neutrons, si des hommes travaillaient à proximité, a été extrêmement irradiante.

 

Se disant « mal à l’aise » (uncomfortable), les deux spécialistes interpellent alors l’opérateur de la centrale TEPCO à la fin de leur article (nous traduisons) : « Etant donné les incertitudes, il est néanmoins important que TEPCO soit conscient de la possibilité de criticité temporaire pendant que des travailleurs accomplissent leur travail ; ces derniers seraient alors en bien plus grand danger qu’ils ne le sont déjà quand ils essayent de contenir la situation. Cette reprise temporaire de criticité pourrait expliquer les 13 « rayonnements neutroniques » rapportés par Kyodo news (2). Cette analyse n’est pas une preuve définitive, mais elle signifie que nous ne pouvons pas éliminer la possibilité d’une criticité localisée et TEPCO devrait s’assurer que les travailleurs prennent les précautions nécessaires ». Malheureusement, comme dit plus haut, la détection « immédiate » des neutrons, contrairement à la détection gamma, par exemple, est difficile à effectuer.

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De toute manière on ne convainc jamais personne. Le débat sert avant tout à faire sortir les arguments au profit des auditeurs qui en feront ce qu'ils voudront.

 

Je ne disputais pas le fait de sortir ou non d'un débat, mais l'affirmation comme quoi il serait "complet". :cool:

 

Je ne vois pas en quoi une concurrence libre et non faussée mène forcément à un démantèlement de la SS ou à une ouverture à la concurrence. Concurrence libre et non faussée, ça veut dire en principe que dans un domaine ouvert à la concurrence, il n'est pas possible (sous réserve de respecter les dispositions légales) d'interdire à une nouvelle entreprise de proposer ses services (concurrence libre) ni de favoriser une entreprise particulière par le biais d'une subvention ou en lui permettant d'abuser de sa position dominante ou de s'associer à d'autres entreprises en cartel (concurrence non faussée).

 

Ce principe, affirmé constitutionellement et sans limite de portée, ouvre la voie aux démantélements que j'évoque. Ce n'est pas une conséquence automatique, mais le terrain en est préparé.

 

Dès l'instant où l'on marchandise l'ensemble du monde (de l'eau à la santé, en passant par la culture, etc...), et avec de tels principes constitutionnels, il n'y a plus de limite à la prééminence de l'économique sur le politique.

 

 

Un truc passé inaperçu:

Neutron beam observed 13 times at crippled Fukushima nuke plant

 

Oh non, pas inaperçu ! Ces points ont été mentionnés et suivis dans la presse US. Il semble que cela n'ait plus été observé depuis...Et qu'il n'y ait pas d'accord des spécialistes (indépendants ou pas) sur le fait qu'il s'agisse bien d'épisodes brefs de criticalité (ou criticité ?).

 

Ces épisodes sont brièvement signalés dans cet aticle des Echos (organe de presse vert bien connu) du 18 Mars : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0201230751787-de-tchernobyl-a-fukushima-une-pedagogie-du-desastre.htm

 

Alors, l'UE qui exigerait l'arrêt de cette clause, négatif ou positif pour les transports ? :)

 

Négatif, à mon avis. :be:

 

L'entreprise française Mélusine produit des huîtres.

L'entreprise allemande HungerKraft fait de même.

La France décide d'accorder des subventions ) Mélusine, qui prend le marché. HungerKraft coule. L'Allemagne se venge en subventionnant GuTrink, fournisseur de boisson qui met ses équivalents français sur la paille...

Tu vois le truc ? Maintenant tu rajoutes la monnaie unique par dessus, et le tableau est presque complet. Simplement, quand un Etat fausse la concurrence, ce sont toujours les voisins qui dégustent.

 

Je maintiens que je ne vois pas pourquoi ce genre de situation devrait être adressée par un principe constitutionnel de portée générale. Parce que là, tu parles des huitres. Mais on pourait aussi parler de la Poste, soumise à concurrence là où il y a du profit à faire, et devant assurer un service public là où ce n'est pas rentable. Ou de l'assurance Maladie faussant la concurrence, du fait de son monopole, avec les assureurs Vie.

 

 

à 27 pays, ayant chacun des conceptions et systèmes sociaux différents ? Rigoureusement impossible

 

Difficile, long, sans doute. Mais impossible ? Pas plus que l'harmonisation commerciale et économique... Question de choix et de priorités.

 

 

Je ne comprends pas: l'article parle de fission, pas de fusion ?

 

Oui, fission nucléaire (par atteinte locale, sur un tout petit volume, de masse critique).

 

 

Un article de presse des incultes comme j'aimerais en voir dans notre bastion de la culture santé liberté et football:

http://www.nytimes.com/2011/04/06/world/asia/06nuclear.html?_r=1&src=me&ref=world

 

Effectivement, certaine presse Américaine en général, et des journaux comme le New York Times notamment, assurent un suivi de qualité sur ce qui se passe en ce moment au Japon. ;)

Modifié par Jeff Hawke
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Comme le débat semble parfois prendre des allures scientifiques réalistes pro nucléaire/ ignorants réveurs anti nucléaire, voici un truc intéressant à deux titres:

- Il s'agit de scientifiques

- Il s'agit de scientifiques de l'asie du sud, c'est à dire de pays à fort développement qui se posent les questions de stratégie du point de vue de l'énergie pour leur croissance.

 

En plus, c'est en anglais ce qui permet de pratiquer et de pouvoir ensuite acheter son Goto en Allemagne.

http://www.dawn.com/2011/03/27/fukushima-lessons.html

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