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sixela

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Tout ce qui a été posté par sixela

  1. Le Heritage 114p existe en version "standard" (manuelle) et en version "Virtuoso" (sur celui-ci, monture 'Autotracking' mais upgrade possible vers GoTo avec une boite de commande SynScan). Personnellement, comme le grossissement sur un 114mm reste assez réduit je ne vois pas vraiment l'utilité de la version motorisée.
  2. Si on utilise un Heritage 130p, il faut faire un tube en mousse. Avantage: ça ne pèse rien et ça s’enroule ou se met à plat. si tu prends un 114/500, plutôt celui de Skywatcher (le Heritage 114p). J’ai vu un National Geographic et l’optique était pourrie (peut-être seulement sur cet exemplaire, mais ça n’incite pas à la confiance…)
  3. En hiver la température baisse rapidement quand la nuit tombe…et il faut ouvrir le tube avec le porte oculaire vers le haut (ce qui évite aussi au correcteur de se refroidir trop vite). Il est d’ailleurs bon d’isoler le tube juste avant la session: Même si le tube est encore un peu plus chaud ça évite les courants de tube: l’intérieur s’égalise vite à une température constante, avec des pertes de chaleur juste au niveau du correcteur. Ce qu’il y a de pire, c’est de faire le contraire: laisser le tube fermé dans une housse (donc isolé) et puis le sortir « tout nu » en début de session.
  4. Cela ressemble très très très fort à une tube qui n’est pas à température, ça.
  5. Les images sur le site de Thierry sont des images synthétiques faites avec Aberrator, mais l'échelle d'image est choisie pour que le motif remplisse bien l'image. Sur le film qu' @Adamciewicz a lié le champ du capteur correspond (si c'est typique) plus où moins à celui d'un ortho 4-6 mm, à moins qu'il ait barlowté le capteur (ce qui semble probable pour les dernières images près de la mise au point, où on reconnaît le pseudo-disque et les anneaux de diffraction perturbés par le seeing).
  6. Comme je disais: sur un PO avec trois vis la bague est facultative. Sauf si avoir des marques sur les barillets de tes oculaires te gêne vraiment beaucoup.
  7. Tu devrais juste pouvoir voir des anneaux, mais tu te trompes encore sur la taille et donc combien il faut défocaliser. C'est tout petit petit petit, comme quand on veut voir des détails sur par exemple Mars. Par contre, tu peux oublier l'étape #3 sans oculaire plus court. Justement, il faut défocaliser (pour l'étape #2) tout juste pour voir apparaître un creux dans le motif, tout en voyant encore un point de Poisson. Par contre avec un tube trop chaud ou un seeing mauvais pas besoind d'essayer. Mais avec un 10 mm il faut déjà pas mal d'expérience, un 6 mm serait mieux.
  8. Si tu vois l'ombre du secondaire tu n'est même pas à l'étape #2 chez Thierry, où l'on voit déjà facilement le point de Poisson au milieu du motif de diffraction...et si tu ne vois pas d'anneaux dans l'image autour de la cavité centrale tu n'est même pas à l'étape #1. Comme je disais: tout ça est très très très petit, et uniquement visible à très haut grossissement. Inutile d'essayer avec un oculaire plus long que 10 mm. Et tou ça est très près de la mise au point: si tu as une ombre du secondaire et une image plus ou moins également illuminée autour, sans anneaux de diffraction, tu es bien trop loin de la mise au point.
  9. Non, si on collimate avec un test sur étoile (ce que je conseille à tout le monde, si ce n'est que pour par exemple valider le placement de l'oeillet sur un miroir sur un Newton) on commence avec une image assez bien defocalisée et on continue à se rapprocher de la mise au point (cfr. le lien de Thierry Legault). Si le seeing le permet on continue même jusqu'à évaluer le premier anneau de diffraction autour du pseudo-disque ('spurious disk') d'Airy, à une grossissement qui permet en effet de voir le pseudodisque. En plus c'est d'un SCT qu'on parle ici, et c'est même la méthode principale (cfr. le lien de Thierry Legault ci-dessus dans le deuxième message).
  10. Mais c’est faux: le « star test » ne sert pas qu’à collimer, mais sert aussi à ça, et les images du premier message montrent bien deux exemples où il n’y a aucune aberration en haut et rien que de la coma en bas. Du moins tant que Harold Suiter a écrit la référence sur le sujet et pas toi ;-). Si tu veux, tu peux écrire à l’éditeur pour qu’il raye le chapitre 6. pour le reste nous sommes violemment d’accord: ces images montrent un motif de diffraction hors mise au point, ce qui n’est pas un disque d’Airy.
  11. Je crois que chicaner sur la terminologie une fois suffisait, et le faire deux fois n'aide en rien @MvdLans. J'aurait pourtant juré que les motifs du dessous en premier message montrent un peu de coma, et que l'ajustement mécanique des éléments optiques pour obtenir un motif de diffraction sans coma dans le centre du champ faisait bien partie de ce qu'on appelle "collimation". L'ouvrage "Star testing astronomical telescopes" (Harold Suiter, de nouveau disponible: https://shopatsky.com/products/star-testing-astronomical-telescopes-2nd-edition) parle bien de différentes aberrations dont la coma, et le chapitre 6 parle bien de collimation ("misalignment" dans l'original). Je ne peux donc que constater que Harold Suiter n'est pas tout à fait d'accord avec toi.
  12. Puisqu'on parle de collimation, je parle du motif de diffraction près de la mise au point, comme dans la figure dans le premier message. Je laisse à d'autres le soin de préciser que seul le motif à la mise au point optimale peut se nommer motif d'Airy (avec au centre le pseudo-disque d'Airy) ;-). [Sur la page de Thierry il y a d'ailleurs des motifs d'Airy avec de la coma aussi, dans la section "Troisième étape". Mais ceux-ci sont bien sûr encore plus petits que ceux de la deuxième étape, et sur un C8 uniquement reconnaissables par bon seeing et avec un tube à température stable. Ne commençons pas par la troisième étape avant les autres...]
  13. La pièce 3 est longue comme ça: le plan focal est sur ces Dobson sorti assez loin, pour permettre de dévisser le tube de la pièce 3 ce qui donne un pas de vis T2 (42mm) pour fixer un APN avec son anneau T2 (ce qui en général n'est vraiment utile que pour la Lune).
  14. Tu t'attends à quelque chose de bien plus grand. Ces motifs sont très près de la mise au point et à haut grossissement, quand justement on voit à peine l'obstruction centrale. Inutile d'essayer avec un oculaire plus long que 10 mm...et ils restent minuscules. En plus ces motifs sont pour un télescope sans obstruction centrale. Attend-toi plutôt au motifs sur la page de Thierry Legault: http://www.astrophoto.fr/collim_fr.html
  15. La plus simple solution est de faire le montage pour l’oculaire pour lequel on doit rentrer le plus le PO, et de mettre des anneaux de parfocalisation sur les autres.
  16. Essaye d'abord sans la bague en cuivre pour voir si le problème était là.
  17. Elles ne restent pas nécessairement isotropes. Elles le sont la plupart du temps à la source et dans le vide elles se propagent dans tous les sens, mais avec un télescope on arrive par exemple à focaliser une petite partie vers un motif de diffraction sur le plan focal ;-). Et si on bloque un partie du front d'onde en aval ce n'est plus isotropique non plus. Si on dessine en effet une ligne avec des vecteurs pour visualiser l'onde, c'est pour illustrer ce que le champ fait sur les points de la ligne. Cela ne veut en effet pas dire qu'en dehors de la ligne le champ est nul. C'est comme avec une vague sur un bout de papier. Quand on regarde ça et puis on va à la plage, on ne doit pas s'attendre à voir une vague comme une ligne sinusoidale; le dessin était une représentation d'une coupe d'une vraie vague.
  18. Parfois la bague en cuivre qui sert au serrage se déforme et sort de la fente qui la contient et accroche les oculaires. On peut, comme il y a trois vis, essayer sans la bague en cuivre pour le serrage annulaire, et essayer de la reformer pour qu'elle reste bien au fond de sa fente.
  19. En effet, mais la représentation 2 est trompeuse. La fonction d'onde d'un photon n'est pas unidirectionnelle. Tant qu'il n'interagit pas avec un détecteur ou une autre particule le photon part dans toutes les directions. Ce n'est que la détection qui cause l'effondrement de la fonction d'onde (qui en fait une particule plus ou moins bien localisée). À noter: un medium ou même un miroir de télescope ne cause pas d'effondrement (le photon interagit avec les electrons et les noyaux de l'aluminium mais on ne sait pas lesquels et il interagit donc avec tout le miroir, avec une onde résultante qui est la somme de toutes les interactions possibles; c'est ce qui rend la description comme onde électromangétique si pratique en physique dans le monde "classique" macroscopique. Par contre un capteur détruit le photon et on a donc bien une interaction bien localisée.) Voir l'expérience de Young avec les deux fentes: chaque photon passe par les deux fentes, sinon il n'y aurait pas d'interférence. Par contre sur l'écran un photon est détruit et produit une tache, avec une interaction localisée. Si on veut, la fonction d'onde et la description electromagnétique comme onde ont une amplitude qui grandit avec la probabilité de détecter le photon sur un capteur ayant une certaine surface (pour ce qui est de l'onde électromagnétique, cette probabilité est proportionnelle avec le carré de l'amplitude). Mais même si on considérait que le photon était localisé même sans détection et que l'onde décrirait simplement une probabilité (mais voir ci-dessus, c'est faux, comme différentes parties du front d'onde peuvent montrer des phénomènes d'interférence) on voit bien que la probabilité de détecter un photon qui irait "tout droit mais dans une direction aléatoire" sur un capteur avec une surface donné décroit avec le carré de la distance, comme la sphère autour de la source à la même distance que le capteur grandit avec le carré de la distance mais la surface du capteur reste constante.
  20. À f/2.8 les filtres "normaux" 6,5nm marchent tout juste un poil moins bien. Par contre pour les filtres 3-4nm c'est déjà moins bon. Fermer à f/3,3 serait peut-être meilleur pour capter moins de fond, car une bande passante décalée laisse passer un fond de ciel, mais cela dépend aussi e l'intensité du fond par rapport au rayonnement 'utile'. f/3,4 est justement le rapport f/D où même la transmission de la ligne devient meilleure avec un filtre non highspeed. Mais ça dépend de la bande passante du filtre. Voir page 5 du document de Baader: pour un filtre 6.5 nm, à f/2.5 tu as une transmission de 80% au lieu de 92%. Mais (page 6) pour un 3,5 nm à f/2,3 tu n'est plus qu'à 50%. Et tu vois que sur ce dernier graphique si tu fermes le diaphragme tu ne perd que la partie à angle theta important qui ne passe guère la ligne (mais passe donc le fond à coté de la ligne).
  21. et également (et surtout) parce que l’énergie se distribue sur une longueur (en 2D) et une surface (en 3D) plus importante. si tu ne voyait pas une bougie moins éclairer à 1 km qu’à 1 m, alors il suffirait d’une bougie pour éclairer le monde ;-).
  22. Un filtre « rapide » baisse l’efficacité de transmission pour le centre du front d’onde pour l’augmenter au bord du front d’onde d’un faisceau à rapport f/D court. Et comme il y a plus de bord que de centre on y gagne. Pourquoi? La bande passante se décale vers le bleu pour une onde qui arrive de travers, et l’angle change entre le bord et le centre (comme pour un faisceau focalisé on a un front d’onde quasi-sphérique ou paraboloïde). mais si tu prends un f/10 tu n’a plus que le centre du faisceau original, et il est légèrement hors de la bande à transmission maximale pour un filtre « rapide » dont on a décalé la bande passante vers le rouge. Voir: https://www.baader-planetarium.com/en/downloads/dl/file/id/1794/product/5219/whitepaper_narrowband_filters_on_astronomical_telescopes.pdf
  23. L’énergie et donc Le nombre de photon qu’on va probablement détecter, pardieu ! Oui, si la source produit un champ isotrope (qui rayonne dans tous les sens au plus on s’éloigne au moins on a de chance de détecter un photon émis, ce qui se traduit par une amplitude inférieure (pour un flux donné émis par la source). Au fait, une perturbation du champ électromagnétique se déplace comme calculée par les équations de propagation d’une onde, et en 2D tu as le même effet en jetant un caillou dans une mare et en observant les ondes. L’amplitude est également plus haute près de la source, baissant de façon linéaire avec la distance. Dans l’espace comme on a des sphères et pas des cercles ça baisse avec le carré de la distance. Bien sûr si on arrive à focaliser un faisceau ça baisse moins vite (d’où l’utilité d’une antenne parabolique sur un émetteur.)
  24. Avec tous les systèmes de cercles digitaux: remettre La table en début de course à chaque recherche d’objet et tu n’aura même pas ce souci.
  25. Si tu y visses un PO il faut en effet parfocaliser les oculaires pour qu'ils soient tous à la bonne distance. Le truc à savoir c'est que la distance vers le miroir principal reste constante pour le correcteur correctement placé. Donc une fois le correcteur mis à la bonne distance on n'y touche plus et on fait souvent la mise au point "grossière" en aval. Par exemple: déterminer avec un oculaire dont le plan focal est connu où doit être le correcteur (mettre le plan focal de l'oculaire à la bonne distance du correcteur vissé sur le PO additionnel, puis insérer le tout dans le PO du télescope et utiliser le PO pour mettre le correcteur à la bonne distance du miroir principal, quand la mise au point est correcte). Les autres oculaires se glissent alors dans le PO additionnel jusqu'à la mise au point et pas plus loin; on laisse le correcteur au même endroit, n'utilisant pendant la session le PO du télescope que pour la mise au point fine [On peut alors bien sûr rajouter des anneaux de parfocalisation pour mettre tous les oculaires au bon endroit quand ils rentrent jusqu'à l'anneau de parfocalisation]. Alternative, mettre des anneaux 2" sur les oculaires pour que le correcteur se visse toujours à la bonne distance, par exemple: Dans ce cas, je sors l'oculaire, et je dévisse le correcteur de l'oculaire pour le visser sur le suivant oculaire à utiliser. Mais c'est dans une utilisation où je n'utilise que ce correcteur avec deux oculaires. L'avantage ici c'est que si la mise au point se fait sans le correcteur, elle marche également avec le correcteur, le correcteur s'enfonceant toujours dans le PO, l'oculaire restant au même endroit que sans correcteur
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