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VENUS EXPRESS


quetzalcoatl

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

La durée du jour Venusien, rotation, plus longue que son année, révolution, reste toujours largement incomprise. De plus la rotation se fait dans le sens rétrograde, contraire à celui de toutes les autres planètes et la révolution est la plus circulaire du système solaire.

Cette observation, peut être la plus importante de Venus express, de l’allongement de la rotation est donc très importante pour la compréhension des particularités orbitale de Vénus. Ça a pas du être facile de confirmer ce résultat.

Atmosphère dense, vents rapides et influence de la Terre ? Les marée terrienne en guise de marée lunaire. Extra.

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Excepté Uranus et la naine Pluton, comme on me l'a fait très justement remarquer un peu plus haut.;)

 

D'un autre coté, Uranus es tellement couchée sur son orbite que parler de révolution rétrograde ou prograde n'a pas énormément d’intérêt à mon sens.

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  • 3 semaines plus tard...

Bonjour,

 

La toute réçente tempête solaire pourrait avoir endommagée le star trackers de Venus Express.

Cet appareil sert à l'orientation précise de la sonde car ses gyroscopes ne la garantissent pas forcément dans la durée.

Ce genre d'incident, sur le star trackers, s'est déjà produit à plusieurs reprises, mais celui-ci semble revêtir un niveau de gravité plus inquiétant... :(

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  • 8 mois plus tard...

Bonsoir,

 

A travers les données recueillies par le spectromètre SPICAV de la sonde Venus Express, les scientifiques s’interrogent sur une éventuelle observation d’une activité volcanique sur Vénus :

 

http://pgj-new.pagesperso-orange.fr/1212-nouvelles.htm#volcans

 

http://sci.esa.int/science-e/www/object/index.cfm?fobjectid=51185

 

 

En tout cas dans le domaine infrarouge, aucunes observations ne viennent pour l’instant attester de T° corroborant un épanchement actuel de lave à la surface…

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  • 1 année plus tard...

Bonsoir,

 

 

Après une mission orbitale de 8 ans autour de Vénus, la sonde européenne va entamer une série d'opérations d'aérofreinange dans la haute atmosphère, en vue d'en évaluer les effets et de pouvoir ainsi tester la validité de telles manœuvre pour circulariser l'orbite de futures sondes spatiales sans avoir à consommer de propergol.

 

 

Ces opérations se dérouleront de la mi juin à la mi juillet et présenterons des risques qui pourraient conduire à sa destruction.

Si d'aventure Venus Express devait en réchapper, elle aurait encore assez de carburant pour rehausser à nouveau son orbite et poursuivre ses observations encore quelques mois.

Dans ce cas, à la fin de cette année, la sonde devrait définitivement brûler dans l'atmosphère vénusienne et clore ainsi un glorieux châpitre de l'exploration planétaire.

 

 

http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2014/05161333-venus-express-mission-science.html

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  • 4 semaines plus tard...
Article dans Le Monde de ce mercredi :

 

(cf supra)

 

 

Bonjour,

 

Le qualificatif de "nouvelle méthode" me surprend.

L'aérofreinage a déjà été utilisé à plusieurs reprises pour faciliter des insertions orbitales autour de mars (En particulier MRO)

 

"Nouveau" doit s'appliquer à Venus je suppose ou alors à l'ESA

 

En revanche ce doit être assez "Rock n Roll" car prendre en compte avec précision les variations de densité de la haute atmosphère de Vénus, surtout s'il y a une forte activité solaire ne doit pas être très simple

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Bonjour,

 

Le qualificatif de "nouvelle méthode" me surprend.

L'aérofreinage a déjà été utilisé à plusieurs reprises pour faciliter des insertions orbitales autour de mars (En particulier MRO)

 

"Nouveau" doit s'appliquer à Venus je suppose ou alors à l'ESA

 

Tout à fait ! l'ESA expérimente ceci pour la première fois. Et il ne faut pas oublier le Mars Climate Orbiter de la NASA qui a freiné dans l'atmosphère jusqu'à sa destruction :( suite à un mauvais calcul

 

Ceci ne devrait pas arriver à VEX et les opérations scientifiques sont de nouveau prévues des la mi-juillet

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Bonsoir Messieurs,

 

 

En revanche ce doit être assez "Rock n Roll" car prendre en compte avec précision les variations de densité de la haute atmosphère de Vénus, surtout s'il y a une forte activité solaire ne doit pas être très simple

 

 

Effectivement, la manœuvre envisagée exige des calculs complexes et des ajustements fréquents sur plusieurs semaines.

Il est à souligner que l’activité solaire n’est pas le seul paramètre capital à prendre en considération pour estimer la densité atmosphérique de Vénus, à une altitude donnée.

Si comme prévu, la sonde doit descendre aux alentours de 125-130 km d’altitude, à la limite inférieure de la thermosphère, il existe un mouvement convectif global qui crée un mouvement atmosphérique de la partie éclairée vers la partie obscure, avec une remontée d’air du côté ensoleillé et une chute du côté nocturne.

Ce fait doit naturellement être intégré dans la géométrie de rentrée atmosphérique de la sonde.

Précédemment, seule expérience de ce genre autours de Vénus, la sonde américaine Magellan avait exécuté un aérofreinage atmosphérique pour circulariser son orbite, initialement très elliptique.

A la fin de son quatrième cycle orbital, les contrôleurs de Magellan avaient abaisser l'orbite de l'engin spatial en le plongeant dans l'atmosphère à chacune de ses orbites.

La traînée atmosphérique sur la sonde avait ralenti et abaissé progressivement son orbite entre le 25 mai et le 3 Août 1993, pour atteindre finalement 180 km de périapse pour 540 km d’apoapse.

VEx plongera donc 50 km plus bas.

On a (la NASA pour être précis) plus d’expérience d’aérofreinage dans l’atmosphère de Mars et, à l’inverse de ce que l’on pourrait croire, du fait des différences considérables de densité d’atmosphère entre Vénus et Mars, il semble encore plus délicat de réaliser cette manoeuvre autours de la planète rouge. En Effet, la haute atmosphère martienne est encore plus instable que celle de Vénus et connaît des fluctuations extrêmement rapides.

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  • 1 mois plus tard...

La "manoeuvre" s'est bien déroulée et des données intéressantes ont été recueillies. (ESA)

L'altitude minimale atteinte est de 129,2km le 12 juillet, les batteries et panneaux solaires ont bien résisté, et les moteurs ont été rallumés juste après, la sonde était déjà à 201km lors de son passage au péricentre le 15 juillet.

 

La sonde doit maintenant avoir un péricentre de 350km et les opérations scientifiques ont donc repris, avec une fin de mission (définitive?) prévue pour décembre.

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Salut,

Merci beaucoup pour ces nouvelles fraîches (autant qu’elles puissent l’être, à proximité de Vénus ;)).

Déjà le 11 Juillet, sur le site de l’ESA, un article donnait quelques informations sur cette opération :

http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/Venus_Express/Venus_Express_rises_again

Je vous en propose, tardivement, une traduction :

Après une descente de un mois, hors puis dans l'atmosphère de Vénus, jusqu'à seulement 130 km d’altitude, Venus Express est sur ​​le point de relever son orbite, en 15 jours, pour atteindre une nouvelle élévation à 460 km.

Depuis son arrivée en 2006, le vaisseau spatial a d’abord mené des observations scientifiques à partir d’une orbite elliptique de 24 heures avec un périgée de 66 000 km au-dessus du pôle sud - en offrant ainsi des images incroyables – jusqu’ à une altitude de 250 km au-dessus du pôle nord, tout juste au-dessus de l'atmosphère de la planète.

Après huit ans d’opérations, avant que le carburant alimentant son système de propulsion vienne à manquer, une campagne audacieuse d’aérofreinages a été planifié comme phase finale, au cours de laquelle Venus Express serait plongée progressivement dans l'atmosphère de Vénus.

Le 15 mai, au terme des opérations scientifiques de routine, l'altitude de l'engin spatial a été progressivement abaissé, entre 131 km et 135 km au-dessus de la surface.

D'autres brefs allumages des propulseurs ont été utilisés pour abaisser l'engin à des altitudes plus basses, atteignant 130,2 km, tôt cette semaine. Demain, il devrait chuter à 129,1 km.

"Nous avons exploré un territoire inexploré, avec cette plongée, la plus profonde jamais réalisée dans l'atmosphère de Vénus», a dit Håkan Svedhem, scientifique du projet Venus Express de l'ESA.

«Nous avons mesuré les effets de la traînée atmosphérique sur le vaisseau, cela nous renseignera comment la densité atmosphérique de Vénus varie localement et globalement."

En effet, l’effet exercé par l'atmosphère, plus dense à basse altitude, réduit la période orbitale de l'engin spatial de plus d'une heure.

De petits changements dans la décélération de l'engin spatial ont également été enregistré en raison des variations de densité, le long de sa trajectoire orbitale. Les différences de décélération ont également été remarqué entre les côtés diurne et nocturne de la planète. ;)

Les forces subies par le vaisseau spatial à des altitudes entre 165 km et 130 km correspondent à une différence de densité atmosphérique d'environ mille fois, entraînant une augmentation significative du stress sur le vaisseau spatial.

En effet, l'équipe de Venus Express a suivi l’échauffement rapide que le vaisseau subissait lorsqu’il évoluait dans la partie supérieure de l'atmosphère. "Au cours de plusieurs périodes de 100 secondes lors de passages dans l'atmosphère, le capteur de température des panneaux solaire a mesuré une augmentation de plus de 100 º C," dit Adam Williams, directeur des opérations de VEx .

"L'analyse de la réponse de la sonde à un tel échauffement sera utile pour la planification des futurs systèmes et de la conception de sous-système."

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  • 4 mois plus tard...

Pas avant le Press release qui est en cours de préparation.

Juste que l’événement s'est produit pendant une manoeuvre de propulsion pour rehausser l'orbite, le 28 novembre. Depuis les équipes de l'ESA et d'Astrium sont dessus pour tenter de rétablir la communication, le safe mode n'étant pas correctement orienté ce qui empêche pour le moment toute communication durable avec la sonde.

La procédure Emergency Mission permettant d'utiliser toutes les antennes de communications spatiales (le Deep Space Network principalement) n'est pour le moment pas activée, la déclaration End of Mission, non plus.

Cela fait maintenant 6 jours, et le nombre de personnes travaillant sur ce 'problème' ainsi que les priorités de temps d'antennes coûtent de l'argent...

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Premier bulletin d'info dispo ici :

http://blogs.esa.int/rocketscience/2014/12/05/venus-express-anomaly/

 

Pour aller un peu plus loin, Le safe mode s'est déclenché de manière nominale lorsque le carburant n'est plus arrivé au moteur principal. Le soucis est le suivant, le safe mode fonctionne sur les propulseurs d'appoints et non sur les roues à inertie pour l'orientation de la sonde, le safe mode utilise donc du carburant pour s'orienter... vous voyez le problème?

Bref si les panneaux solaires sont bien alignés, l'antenne (qui est fixe sur la sonde) n'est pas pointée vers la Terre.

Pour ceux qui font de la radio, il y a cependant un lobe secondaire de l'antenne qui pointe la Terre par intermittence, ce qui a permis de recevoir quelques packets de données, mais insuffisant pour le moment, avec un débit extrêmement faible.

 

Ce qui empêche de recevoir les informations permettant de faire sortir la sonde de ce mode. Les 5 manoeuvres OCM qui se sont correctement déroulés ont permis de prolonger la mission d'une quarantaine de jours au grès de sa descente. Sachant que la mission doit pouvoir continuer pendant sa phase de descente dans l'atmosphère, la mission aurait donc pu vivre encore environ 3 mois, et une acquisition de données pendant la descente aurait sans doute permis d'obtenir de nombreux cas scientifiques.

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