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abattre un loup en France? c'est légal...


garfieldthecat

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Je ne dirai rien de plus sur ce sujet car ces êtres-là ne méritent pas qu'on leur accorde de l'importance.

 

Tu dis déjà tellement de choses essentielles. :)

 

MERCI pour ce témoignage particulièrement fort et poignant..

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Bon étant donné que j'en prends plein la tronche et que à chaque fois, vous sélectionnez ce que vous voulez dans mes propos, je pense qu'il est plus sage que je j'arrête d'argumenter pour essayer de vous faire comprendre que la chasse est importante dans la gestion des milieux naturels dans un pays comme le notre. Vous êtes pour la plupart tous hermétiques donc stop.

 

Vous ne parlez que de clichés bien ancrés, (viandards alcoolisés, plus aucune balade dans les forêts sauf en gilet par balles....) sans jamais essayer d'imaginer que beaucoup de chasseurs ne sont pas comme cela.

On ne peut même plus parler d'œillères la.....

 

Je suis aussi très étonné que certaines personnes travaillant dans le même domaine que moi ne viennent pas étayer mes propos….

 

PS: les indiens d'amérique étaient sages ???? ils pouvaient également être de terribles guerriers.... mais bon cela doit être l'effet walt disney qui les a rendu si gentils.

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PS: les indiens d'amérique étaient sages ????

 

Si , si , j' ai vu ( authentique ) de belles gravures indiennes qui représentent deux ou trois guerriers très gentils et très sages , sans armes , mais avec force bruits et cris , qui acculent TOUT UN TROUPEAU DE BISONS au sommet d' une falaise , puis les fait tomber en bas ! Et la tribu des gentils indiens est en dessous et découpe gentiment les carcasses !

 

Y a pas un indien qui a tué un bison ! Ils sont morts d' une petite chute toute bête !

 

C' est bon , je sors !

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Merci, le chaudron qui appelle la marmite "cul noir" toi qui compare l'élimination des moustiques ou des fourmis avec un loisir barabare et malsain, toi tu ne mélanges pas tout, ben non, bien sûr...

1) Tu mélanges parce que tu parles des abus des chasseurs (lâchage de lapins, tout ça) et ensuite tu condamnes l'ensemble de la chasse au nom des seuls abus. Au lieu de séparer les cas, tu les mélanges comme dans un mélange culinaire où à la fin il ne reste plus qu'une pâte homogène. La chasse. Tu aimerais qu'on condamne la pratique de l'astronomie sous prétexte que certanis imbéciles dégradent leurs sites d'observations ? « Il y a des astronomes qui dégradent leurs sites d'observations. C'est pas bien. Donc l'astronomie amateur c'est pas bien. » Ça c'est du mélange.

 

2) Je ne mélange pas tout, je pose une question : en quoi est-il plus malsain de tuer des sangliers que de tuer des fourmis ? Personnellement, je ne connais pas la réponse et j'aimerais bien le savoir. Dans les deux cas, l'espèce n'est pas protégée, elle n'est pas en danger de disparition, elle n'est pas franchement nuisible. Dans les deux cas, on tue gratuitement, pas pour se nourrir (encore que, il paraît que le sanglier se mange). Non, je ne vois pas. Et toi ?

 

Mais toi, le citadin, tu es certainement beaucoup plus au fait de tout ce qui se passe dans nos campagnes, c'est bien naturel.

Allons, bon, voilà qu'on m'a déménagé de force sans me prévenir ? Attends, je regarde par la fenêtre... ouf ! je suis toujours dans mon village. Je n'ai été citadin que durant mes études. Mais j'ai grandi dans un petit village meusien, dans une maison construite à l'écart, en bordure de forêt. Après déménagement, nous étions dans une maison avec, juste derrière, une nature en friches (roseaux, tout ça) le long du canal de la Meuse. Et, enfant, j'ai passé beaucoup de temps à explorer tout ce qu'il y avait derrière ces deux maisons. Des kilomètres à se promener là-dedans, sans aucune surveillance bien sûr (les enfants, c'est fait pour s'amuser dans la nature). C'est pour ça que j'imagine des enfants qui se promènent dans la nature et qui pourraient se retrouver nez à nez avec un loup... Si on ne peut plus laisser les enfants s'amuser dans la nature sans être obligé d'être derrière eux, on gâche leur enfance. Du coup le témoignage de Human Go Too m'a plutôt interloqué. Je ne savais pas que les loups sortaient du parc naturel.

 

Je suis certain que si tout le monde visitait un abattoir, le régime sans viande ferait florès!

Bien sûr qu'on n'est pas obligé de tuer les bêtes avec barbarie. Mais c'est nécessaire de les tuer (sans barbarie) puisque nous sommes omnivores. Donc si parmi les gens qui tuent le bétail sans barbarie il y en a qui prennent plaisir à exercer leur métier, ben au moins ça doit leur faciliter la tâche. Les gens ont le droit de prendre du plaisir où ils veulent (même si c'est bizarre), du moment qu'ils ne font pas de mal.

 

Qu'en pensez vous?

Heureusement que tu es là pour t'appuyer sur des textes concrets et ne pas nous servir les clichés habituels !

 

J'aime bien aussi ce que dit Leimury, notamment le rappel que protéger la nature, c'est dans le but de nous protéger (la nature n'est aucunement en danger, la Terre encore moins, c'est nous qui sommes en danger). Par contre, je ne suis pas d'accord sur les progrès. La première cause de pollution de la Terre, c'est la surpopulation, qui cause la désertification d'immenses étendues, notamment dans les régions tropicales à forte densité de population où la situation est irréversible (à l'échelle humaine). Logiquement, une catastrophe humanitaire majeure (genre famine touchant des milliards d'individus) ne devrait pas tarder, surtout si on ne se préoccupe pas d'écologie.

 

nous sommes la seule espèce responsable de la seule destruction de biodiversité massive due à une autre espèce!

Cette destruction ne met aucunement en danger la nature, qui s'en relèvera sans peine, elle ne met en danger que nous.

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encore que' date=' il paraît que le sanglier se mange.[/quote']

 

 

Et comment ?

Les cotelettes peuvent être simplement poêlées aromatisées d'herbes de Provences et servies avec une gelée de coing

Les autres morceaux se font mariner dans du vin rouge ou blanc suivant l'âge de la bête puis cuit en ragoût

Le reste servira à faire de merveilleuses terrines en gelée avec un peu de madère.

Miam miam

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Et comment ?

Les cotelettes peuvent être simplement poêlées aromatisées d'herbes de Provences et servies avec une gelée de coing

Les autres morceaux se font mariner dans du vin rouge ou blanc suivant l'âge de la bête puis cuit en ragoût

Le reste servira à faire de merveilleuses terrines en gelée avec un peu de madère.

Miam miam

 

Va te planquer !

Trop dangereux pour toi, ce post !!!

 

PS: Toutes mes condoléances pour ton cousin :cry:

:dehors:

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Va te planquer !

Trop dangereux pour toi, ce post !!!

 

PS: Toutes mes condoléances pour ton cousin :cry:

:dehors:

 

"Parfois l'humour, c'est comme les bocaux de cornichons, c'est trop hermétique" (Michel Audiard)

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PS: les indiens d'amérique étaient sages ????

Oui! Il ne tuaient que ce dont ils avaient besoin, s'excusaient devant le Grand Esprit de devoir le faire, idem lorsqu'ils coupaient des arbres.... rien à voir avec buffalo bill, qui tuait des centaines de bisons depuis la fenêtre d'un train et les laissait pourrir sur place!

 

Cette destruction ne met aucunement en danger la nature' date=' qui s'en relèvera sans peine, elle ne met en danger que nous.[/quote']

Et alors? Qu'est ce que cela apporte? On parle du droit que s'arrogent les hommes de tuer pour leur seul plaisir (tradition, culture etc....).

Et comment ?

Les cotelettes peuvent être simplement poêlées aromatisées d'herbes de Provences et servies avec une gelée de coing

Les autres morceaux se font mariner dans du vin rouge ou blanc suivant l'âge de la bête puis cuit en ragoût

Le reste servira à faire de merveilleuses terrines en gelée avec un peu de madère.

Miam miam

Et on peut faire des brosses à dents avec les poils, c'est utile après un tel festin!

 

:D

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Hello,

 

Pour l'avis sur la chasse, disons que je ne me prononcerai pas. Je ne connais pas suffisament le milieu et le seul souvenir (mauvais) que j'ai c'est un impact d'une balle de 22 venue se planter dans un mur 3 mètres au dessus de ma tête, tirée par un chasseur qui testait son joujou 500 mètres plus loin... (je ne savais pas qu'on pouvait tirer au 22 comme ça...)

 

Par contre, pour la viande, si. Je mange un peu (disons 1x semaine) de bonne viande. Ca ne me pose pas de problème. Les animaux carnivores mangent de la viande pour vivre, nous aussi. Le loup mange un lapin, je mange un poulet ou un cochon, je ne vois pas de différence. J'ai d'ailleurs du mal à comprendre les motivations des végétariens :-/ Si c'est une question de goût, ok. Mais sinon, je ne pige pas.

 

Et pour le loup, je me méfie beaucoup plus des animaux domestiques que d'eux.

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J'ai d'ailleurs du mal à comprendre les motivations des végétariens :-/

Pour moi c'est une question de conscience. L'Homme a conscience de ce qu'il fait, même si la discussion est ouverte quant à la conscience élémentaire que peuvent avoir d'autres animaux. En tous cas, l'Homme est le plus conscient des animaux. De ce fait, il est, quand même, un peu à part. Et cette conscience lui donne une responsabilité.

Je te rejoins sur le fait que l'Homme est omnivore. Comme toi, je ne vois pas de problème à manger du poulet, bio, qui a eu une vraie vie de poulet, et s'il est tué proprement: sans souffrance. Je cherche à en manger le moins possible, c'est tout.

Mais manger de la bête qui a souffert le martyre durant sa vie et sa mort, traitée comme une simple marchandise inerte, non! Comme consomateur, on est responsable de la souffrance des animaux que l'on mange.

 

Je vois arriver la question: mais alors, la chasse.... les chasseurs sont en général déjà bien gros et gras, ils n'ont pas besoin de supplément. Exit la raison alimentaire. Et je respecte la vie sauvage, j'ai besoin des animaux sauvages autour de moi pour être heureux.

 

Mais je donne volontiers la parole aux végétariens sur ce sujet....

 

:)

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On parle du droit que s'arrogent les hommes de tuer pour leur seul plaisir (tradition, culture etc....)

Non, on parle d'un loup qui a été abattu par nécessité. Du moins c'était l'intention (je ne dis pas que c'était vraiment nécessaire, mais que des personnes plus compétentes que moi ont estimé que ça l'était et l'ont fait abattre).

 

Oui! Il ne tuaient que ce dont ils avaient besoin

La différence entre l'homme rouge et l'homme blanc, c'est que l'homme blanc est plus nombreux que les brins d'herbe sur la prairie, ugh ! Bref, les Indiens d'Amérique ont pu développer une civilisation en harmonie avec la nature parce qu'ils étaient bien trop peu nombreux pour la perturber. Nous, même si on était écologistes à 100 %, même si on vivait "à l'Indienne", on ferait du dégat. On ne tuerait que ce dont on aurait besoin, ben du coup ils ne resteraient plus grand chose.

 

Mais j'aimerais bien vivre dans un monde où on serait cent fois moins nombreux. J'imagine, si la France avait la même densité de population que le Wyoming ou une bonne partie de l'Australie... Les Alpes seraient un endroit sauvage et grandiose. Dans les vallées, il y aurait quelques villages éparpillés. Pas de pollution lumineuse, bien sûr. Bon, le projet de barrage sur la Durance ferait couler de l'encre, mais à part ça il y aurait toute une faune naturelle (loups, lynx, ours...) qui ne verrait presque jamais d'hommes. La Côté d'Azur serait un rivage ponctué ça et là de quelques petites maisons typiques, avec ses plages sauvages. D'immenses forêts recouvriraient le territoire, notamment dans le Nord-est, en prolongement de la grande forêt hercynienne que traverserait le Rhin. Paris serait une jolie petite ville commençant à déborder de son île. Les Parisiens iraient pique-niquer sur la colline de Montmartre, d'où ils auraient une belle vue sur la capitale. Il n'y aurait pas de problèmes de circulation, donc pas d'autoroutes. Pour aller en vacances dans le Sud, depuis Paris, il faudrait traverser les étendues sauvages et désolées du Morvan avant de plonger sur la vallée de la Saône et longer les quelques exploitations viticoles des pionniers bourguignons. Ensuite, arrivée à Lyon et son célèbre embouteillage devant l'unique pont sur le Rhône (à moins de prendre l'itinéraire bis qui contourne la ville). Puis on redescend la vallée du Rhône où la densité de population est relativement importante (les villages se succèdent) et enfin, arrivée dans la Provence sauvage qu'il faut traverser avant d'atteindre le bord de mer et la petite bourgade typique de Marseille.

 

Ben si on vivait dans ce genre de pays, je suis sûr qu'on aurait beaucoup moins de mal à laisser les loups tranquilles et à préserver la nature. Si on n'y arrive pas aujourd'hui, c'est peut-être aussi parce que c'est devenu impossible compte tenu de notre forte densité de population. Notre présence dénature le comportement des loups (qui suivent kles troupeaux), mais ce ne serait pas le cas dans le tableau idyllique ci-dessus.

 

Mais manger de la bête qui a souffert le martyre durant sa vie et sa mort, traitée comme une simple marchandise inerte, non!

Ah, c'est intéressant comme point de vue, ça. En gros, manger de la nourriture issue de bêtes traitées de façon barbare, c'est un peu cautionner ce genre de traitement. Un peu comme acheter des articles fabriqués par des enfants encourage le travail illégal des enfants. Je ne sais pas comment ont été traitées les bêtes que je mange, mais c'est vrai que j'aimerais autant qu'on fasse ça sans excès inutile.

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Une chose est sur,l'homme n'est pas fait que pour manger que des vegetaux.Si tel est le cas s'ensuit carences alimentaires et chez les enfants c'est létal.

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:be::be:j'ai dérivé un peu sur le sujet

 

Oui les vegetariens mangent du formage, des oeufs etc etc les vegetalien c'est zéro protéine animale

 

Tu parles des végétaliens, ce n'est pas pareil. Les végétariens mangent du fromage, des oeufs.... de la confiture de figue.

 

:)

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Je ne sais pas comment ont été traitées les bêtes que je mange' date=' mais c'est vrai que j'aimerais autant qu'on fasse ça sans excès inutile.[/quote']

Mange bio! C'est déjà un gros plus. On en mage moins, du coup ce n'est pas plus cher. Et en général, les producteurs bio sont de petits producteurs, qui ne roulent pas sur l'or!

 

Je n'ai plus les normes en tête, mais le poulet élevé en batterie dispose de 10x10cm de surface vitale. Il vit sur des grilles, c'est plus propre. On lui fait des cycles jour-nuit accélérés, ça accélère la croissance. Tout ça le rend "agressif", ils se bouffent un peu les uns les autres, alors on leur donne des drogues pour les calmer. Si, si! Et comme ils sont aussi très sensibles aux maladies, on les bourre d'antibiotiques. Sa mort ne vaut pas mieux...

Le label rouge doit pouvoir gratter la terre, manger des cailloux. Il vit dehors au moins 4h par jour, la nourriture peut être "enrichie".

Et le poulet bio voit le jour autant qu'il veut, sort quand il veut, mange.... bio :D!

 

:)

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Non' date=' on parle d'un loup qui a été abattu par nécessité. Du moins c'était l'intention (je ne dis pas que c'était vraiment nécessaire, mais que des personnes plus compétentes que moi ont estimé que ça l'était et l'ont fait abattre).

 

[/quote']

 

Mauvais point Bruno, les personnes plus compétentes c'est d'abord l'autorité, et au plus haut poste on se souvient d'un certain Giscard qui a profité de ses prérogatives pour réquisitionner le domaine de Chambord afin de s'y adonner au massacre, mais c'était certainement nécessaire puisqu'il représentait l'autorité suprême.

 

Par contre tu soulèves un point extrêmement intéressant en citant la destruction d'insectes; c'est la notion de nuisible.

Un nuisible c'est ce qui dérange; des insectes qui envahissent la maison, des loups ou des renards qui croquent les élevages, les rats et les souris qui grignotent tout, ce qui dérange donc.

Mais le problème est que nous ne sommes pas tous dérangés par les mêmes "nuisibles", que nous éliminons sans scrupule sous le prétexte qu'ils sont de race inférieure (nous ne tuons plus nos propres nuisibles).

C'est un triste souvenir qui date de la seconde guerre mondiale, et les bien-pensants qui s'esclaffent "mais c'étaient des êtres humains" ont oublié qu'à l'époque ils étaient considérés comme des nuisibles de race inférieure, à liquider donc.

Et dans ce pays la majorité des gens a estimé que c'était nécessaire puisque l'autorité (les personnes compétentes qui prennent les décisions) l'avait décidé.

Celui qui a oublié l'histoire...

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[…]

Mais j'aimerais bien vivre dans un monde où on serait cent fois moins nombreux. J'imagine' date=' si la France avait la même densité de population que le Wyoming ou une bonne partie de l'Australie... Les Alpes seraient un endroit sauvage et grandiose. Dans les vallées, il y aurait quelques villages éparpillés. Pas de pollution lumineuse, bien sûr. Bon, le projet de barrage sur la Durance ferait couler de l'encre, mais à part ça il y aurait toute une faune naturelle (loups, lynx, ours...) qui ne verrait presque jamais d'hommes. La Côté d'Azur serait un rivage ponctué ça et là de quelques petites maisons typiques, avec ses plages sauvages. D'immenses forêts recouvriraient le territoire, notamment dans le Nord-est, en prolongement de la grande forêt hercynienne que traverserait le Rhin. Paris serait une jolie petite ville commençant à déborder de son île. Les Parisiens iraient pique-niquer sur la colline de Montmartre, d'où ils auraient une belle vue sur la capitale. Il n'y aurait pas de problèmes de circulation, donc pas d'autoroutes. Pour aller en vacances dans le Sud, depuis Paris, il faudrait traverser les étendues sauvages et désolées du Morvan avant de plonger sur la vallée de la Saône et longer les quelques exploitations viticoles des pionniers bourguignons. Ensuite, arrivée à Lyon et son célèbre embouteillage devant l'unique pont sur le Rhône (à moins de prendre l'itinéraire bis qui contourne la ville). Puis on redescend la vallée du Rhône où la densité de population est relativement importante (les villages se succèdent) et enfin, arrivée dans la Provence sauvage qu'il faut traverser avant d'atteindre le bord de mer et la petite bourgade typique de Marseille.

[…']

 

Que dire de plus? C'est un très beau portrait, idyllique certes, mais une France, voire un monde qu'il serait bon de retrouver. Mais je crains que cela ne soit possible :confused:.

En tout cas, ça fait du bien de rêver :). Merci Bruno.

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Une chose est sur,l'homme n'est pas fait que pour manger que des vegetaux.Si tel est le cas s'ensuit carences alimentaires et chez les enfants c'est létal.

 

Il est tout à fait possible de se passer de protéines animales, mais ça devient plus difficile à équilibrer.

Mais dans notre civilisation d'abondance les gens crèvent de trop manger, rarement du contraire.

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Invité akira

C'est un triste souvenir qui date de la seconde guerre mondiale, et les bien-pensants qui s'esclaffent "mais c'étaient des êtres humains" ont oublié qu'à l'époque ils étaient considérés comme des nuisibles de race inférieure, à liquider donc.

Et dans ce pays la majorité des gens a estimé que c'était nécessaire puisque l'autorité (les personnes compétentes qui prennent les décisions) l'avait décidé.

Celui qui a oublié l'histoire...

 

Aie ... Un point godwin

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Tant qu'il y aura des chasseurs, c'est signe qu'il subsiste des espaces naturels et des animaux sauvages.

 

Pourvu que ça dure...

 

Ces gens-là participent à la préservation de la nature malgré ce qu'ils y font qui ne me plait pas trop, à moi non plus.

 

Je donnerais simplement, pour illustrer mon propos, l'exemple de l'Amazonie qui abrite des peuples de CHASSEURS, détruite en partie pour y développer d'immenses élevages bovin qui permettront de nourrir des milliers de personnes, dont quelques "anti-chasse"...

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Ces gens-là participent à la préservation de la nature malgré ce qu'ils y font qui ne me plait pas trop, à moi non plus.

 

lâcher du gibier d'élevage dans la nature pour le massacrer en polluant le sol par le plomb, préservation de la nature ? :b:

 

En se basant sur le "grammage" moyen en plomb d'une cartouche et le nombre de coups tirés par an par un chasseur moyen il est possible d'estimer approximativement le plomb répendu dans la nature:

 

- si chacun des 1,4 millions de chasseurs français ne tirait qu’une seule cartouche de 32 g par an... ce serait déjà 46,6 t de plomb dispersés dans la nature

- 466 t en 10 ans

- 4660 t en 100 ans

lhttp://www.univers-nature.com/dossiers/plomb/

 

la réalité est bien plus terrible, et ce sont les plus beaux endroits qui sont les plus pollués.

Qui parle de préservation de la nature ?

 

l'exemple de l'Amazonie qui abrite des peuples de CHASSEURS, détruite en partie pour y développer d'immenses élevages bovin

soyons sérieux, ces gens chassent pour manger, pas pour leurs loisirs, aucun rapport.

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Le rapport, Snark, il est que si on respecte la chasse, on respecte les territoires de chasse, donc les espaces sauvages (puisqu'on ne respecte rien si ça ne nous sert pas à qq chose...).

 

L'exemple à été donné plus haut pour les espaces humides préservés grâce aux chasseurs.

 

 

 

Concernant les lachés de gibier d'élevage, ça ne représente pas l'essentiel de l'activité de chasse, il faut un peu sortir du cliché des Inconnus, soyons sérieux comme tu dis...

 

Tu n'as qu'à venir faire un tour par chez moi (Ariège), pas de lachés ici, les gens chassent pour bouffer (faire les pâtés, conserves...pour l'année) , mais on ne vie peut-être pas dans le même monde...

 

Et puis, après tout, pourquoi ne pourrait-on pas allier l'utile (l'alimentaire) à l'agréable?

Je conçois (je précise que je ne chasse pas) qu'on puisse prendre du plaisir à partir chasser dans la nature au même titre qu'on en prend à pêcher ou ramasser des escargots, par exemple (étant entendu qu'il y a beaucoup moins risques à la cueillette des escargots qu'a la chasse aux sangliers...).

 

 

 

Quant à la pollution par le plomb, je suis d'accord (ça ne tiendrait qu'à moi, seule la chasse à l'arc serait autorisée) mais je pense qu'il y a nettement plus urgent concernant la pollution des sols et des rivières comme les pesticides entre autres (engrais chimiques, OGM...).

 

Les céréales nécessaires à la confection de ta baguette de pain quotidienne ont induits beaucoup plus de pollution du sol que quelques coups de fusil...

Et si ces coups de fusil ont tués un loup, c'est certes malheureux mais ça me parait beaucoup moins grave que ces produits chimiques qui exterminent les abeilles et représentent une vrai menace pour tous les ecosystèmes sans lesquels ni nous, ni les loups ne pourraient vivre.

 

On peut relativiser un peu si on veut être sérieux...

 

 

 

Enfin, en ce qui concerne l'argument moral qu'il ne faudrait pas tuer les gentilles bêtes (et, là, je ne m'adresse pas directement à toi Snark), seules les personnes qui ne mangent et n'ont jamais mangé de viande peuvent, à mon avis, se permettre ce genre de jugement, surtout au vu de ce qui se passe dans les abattoirs... (typiquement les indous par exemple qui, soit dit en passant, n'ont pas plus de carences que d'autres, pour ceux qui ont à bouffer du moins).

 

 

 

Ah oui, une petite précision pour Kenorah, un taureau peut ressortir vivant de l'arène si il a été jugé suffisamment combatif par le public, il finira sa vie comme reproducteur.

Le chasseur peut aussi manquer son coup.

Pour l'animal qui rentre à l'abattoir, en revanche, aucune chance de ressortir vivant...

 

 

 

Bon cieux et gare au loup!

 

 

.

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Mauvais point Bruno, les personnes plus compétentes c'est d'abord l'autorité, et au plus haut poste on se souvient d'un certain Giscard [...]

Ta ta ta, je ne parlais pas de ça. Les personnes compétentes dont je parlais, c'était celles de l'organisme qui gère les loups du parc naturel et qui a demandé au garde-chasse de tuer celui qui rôdait près des habitations. Tu penses que la décision a été prise par d'autres personnes que celles qui gèrent le parc naturel ? J'espère que non ! (Je ne supporte pas lorsque les hommes politiques prennent des décisions sur des sujets où ils ne sont pas experts, genre le nucléaire, l'avortement, la pollution, etc. - par exemple "est-ce que le nucléaire est dangereux ?" est une question qui a une réponse objective qui relève de la science).

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Un peu d' instruction ne fait jamais de mal :

 

D' abord le sanglier !

 

• Maturité sexuelle : 8 à 10 mois

• Période de reproduction : pas de période précise

• Durée de gestation : de 100 à 140 jours

• Portée : 1 à 12, (généralement 1 à 4)

 

Remarque perso :

Calculez la prolifération exponentielle , sans la régulation d' une chasse intelligente !

• Régime alimentaire : glands, faînes, châtaignes, pousses, racines, vers, larves, champignons, petits rongeurs, charognes

Le sanglier est essentiellement nocturne, sédentaire et attaché à son territoire.

 

Les sangliers peuvent ainsi, seuls ou en groupe, parcourir des distances très importantes, traverser des fleuves et des routes, ce qui occasionne de nombreuses collisions . Néanmoins, les individus semblent chercher à revenir sur leur territoire dès que possible.

 

S'il est affamé, il est réputé pouvoir occasionnellement s'attaquer à un animal plus grand mourant, voire à une brebis en bonne santé

 

la laie met bas dans le chaudron, (une excavation plus ou moins aménagée dans la végétation basse) de 2 à 12 marcassins aux yeux ouverts.

 

Là où il est très anormalement abondant suite à la disparition de ses prédateurs sauvages et suite au nourrissage (alimentation artificielle) ou à des plans de chasse qui l'ont fortement favorisé, il semble pouvoir, avec le chevreuil jouer un rôle dans l'augmentation du nombre de tiques dans les forêts européennes, et il occasionne des dégâts dans les champs, prairies et parfois dans les jardins.

C'est LE grand mammifère chassé dont la population augmente le plus en Europe, suite aux plans de chasse, à son alimentation en forêt et/ou aux abords, et à la non-réalisation des plans de chasse. À titre d'exemple, 466 352 ont été officiellement tués rien qu'en France la saison 2006-2007 ; c'est + 4,2 % de plus que l'année précédente, et correspond à une progression de + 500 % par rapport à 1986 (sur 20 ans) 2. En France, il peuple les campagnes où les chasseurs organisent des battues pour réduire leur nombre : 500 ont ainsi été tués dans le Gers en 2007-2008, 8 349 l'an passé dans les Ardennes.

Le sanglier peut aussi véhiculer certaines maladies du porc, dont la peste porcine, et peut-être des virus grippaux dont celui de la grippe aviaire

Une « surpopulation » de sangliers peut donc augmenter certains risques pour les élevages de porcs proches, mais aussi pour la santé humaine, dont maladie de Lyme, trichinose, affection dont l'augmentation est liée au nombre de sangliers !

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Et pour continuer , le LOUP :

 

Lorsque nous sortons nos tubes , un de nos lieux de prédilection est le massif des Bauges !

Des noms qui vous diront quelque chose ( voir nos Croas ) : La Margériaz , Arith , Aillon le Jeune , et pour ce Week end : St François ( à mi chemin entre Arith et Margériaz ) !

 

Jarsy dont il est question ci-dessous est , à vol d’ oiseau à 5 km maxi de ces spots ! Et mon fils aîné y rénove sa future habitation !

Tous ces spots sont à 30 km maxi de chez nous !

 

L’ article si dessous nous INFORME sur le vécu , le ressenti , la peur des populations , sans prendre position !

 

A lire calmement , et surtout , pour les défenseurs inconditionnels , mettez vous à la place des gens qui vivent là bas !

 

Je rajoute , pour l’ avoir lu ailleurs que l’ argument : « ils sont indemnisés » ne prend JAMAIS en compte les sentiments des éleveurs qui assimilent une attaque de loup à un cambriolage ( ceux qui l’ ont subi sauront que je parle de cette notion de « viol » ou de « souillure ou salissure » de sa vie , qu’ aucune prime ne peut faire oublier ! )

 

 

Place aux professionnels :

 

Le loup est là, mais on le tait. Michaël, 22 ans, l’a pris en photo, depuis son jardin de Jarsy, en Savoie. C’était un petit matin d’août, dans les Bauges. Comme souvent à 7 heures, il y avait un peu de brume. Le loup aime bien ça, la brume. Les Bauges sont un massif ouvert avec de grands alpages verdoyants, au-dessus de Chambéry. Le loup se tenait à trois cents mètres de Michaël. Le cliché a été publié dans le Dauphiné libéré. On y voit l’animal, assis. «Je ne peux pas en parler, dit Michaël, mystérieux. On m’a dit de me taire. Ça fait quelque chose de se dire qu’il y a un loup à côté de chez nous.» Des chasseurs ont chambré Michaël. Ils lui ont dit qu’au lieu de son appareil, il aurait mieux fait d’aller chercher le fusil. Un autre randonneur a eu le loup dans son viseur, près de Bellecombe-en-Bauges. Il a fait parvenir le cliché aux autorités. Mais il a préféré ne pas donner son nom. Le loup est un sujet tabou.

 

Dans les Bauges, ceux qui ont vu le loup, ils sont nombreux à le dire, sont regardés de travers. On ne veut pas les entendre. «Ça fait des mois qu’on disait qu’il était là. Ils ne nous croyaient pas. On se foutait de notre gueule», explique Pierre Dupérier, le maire de Jarsy, exploitant forestier et chasseur. «On», c’est, pêle-mêle, les autorités, la direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF), l’office de la chasse. «Les gens voyaient les animaux, mais ils n’apportaient pas de preuve», répond en écho un employé de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

 

Prouver que le loup est là n’est pas simple. Les photos prises au mois d’août ? Elles sont en cours d’analyse. Même si le novice croit qu’il s’agit d’un loup, cela ne va pas de soi. Est-ce le même animal sur les deux photographies ? Pas de réponse, pour l’instant. Le protocole scientifique destiné à affirmer la présence du loup est complexe. Il faut des poils, des crottes, mais aussi de la salive. Enfin, en ce qui concerne les attaques - «constats de dommages», en termes administratifs - et les indemnisations afférentes, c’est une autre paire de manches. Même si les procédures ont été simplifiées, les gardes - «dans le massif, on les appelle "les uniformes"», dit un habitant - doivent venir faire des relevés, étudier la nature et la localisation des morsures. Il y a «une batterie de critères» destinée à s’assurer que d’autres animaux ne sont pas en cause : des chiens errants, un lynx.

 

Entre les autorités - silencieuses - et les éleveurs, le fossé se creuse. Eric Marboutin, le responsable des études loups et lynx à l’ONCFS, reconnaît que les gens les plus confrontés au problème, les éleveurs, sont ceux qui reçoivent le moins d’informations. Quand les gardes font des relevés pour les expertises après les attaques, ils ne se montrent guère loquaces. «Ils sont tenus à un devoir de réserve. Ce ne sont pas eux qui décident si le berger va être ou non indemnisé», dit ce spécialiste. Alors, quand le berger qui a vu le loup leur demande s’ils pensent que c’est bien le loup, ils répondent dans le vide.

 

Louis Petit-Barrat, un éleveur qui a perdu plus de dix chèvres dévorées par le loup, raconte comment une «stagiaire» venue faire le constat lui a suggéré que c’étaient des lynx qui avaient fait le coup. «Faut pas me prendre pour un con», tranche Louis, encore en colère. Pour prouver aux autorités que le loup était là, Denis Dupérier, un éleveur, avait porté la dépouille d’un animal devant la maison du parc des Bauges, à Ecole-en-Bauges, en 2005. L’animal menaçait son troupeau, à Margériaz. Il a tiré une fois. Le loup est revenu. Et il l’a eu. Denis est passé au tribunal en avril 2006. Il risquait six mois d’emprisonnement et 9 000 euros d’amende. Il a expliqué qu’il avait pris le loup pour un chien errant. Le loup est protégé par la convention de Berne et la directive européenne Habitats, faune, flore. Dupérier a été relaxé. Mais le parquet a fait appel et il sera rejugé à Grenoble (Isère). Son avocat, malin, a insisté sur le fait qu’à l’époque, personne ne disait officiellement qu’il y avait du loup dans les Bauges.

 

Distance et psychose médiatique

 

Dans les Bauges, aujourd’hui, on n’est plus trop d’humeur à jouer à «Loup y es-tu ?» Le loup est là et il croque les chèvres, comme dans d’autres massifs. C’est ce que disent les éleveurs. «On» leur répond officiellement qu’il y aurait au moins un individu recensé. Un individu, cela veut dire un qui reste au moins deux hivers. Les éleveurs n’en croient pas un mot. Ils pensent qu’il y en a plus. Dans les Bauges, au moins huit constats de prédation ont été effectués l’an passé, sept cette année . Et ce n’est pas fini, car le gros des attaques a lieu en août et en septembre. L’an dernier, un tir de «prélèvement» a été effectué. Mais cela a été un fiasco. Les éleveurs en rient encore.

 

«Le sujet est très épidermique, dit Bernard Viu, responsable de la DDAF. On préfère donc centraliser la communication.» Les gardes de l’ONCFS observent le silence. Ne prononcent jamais le nom du loup. Bernard Viu, lui-même, ne dit pas «le loup» : «Ce n’est pas la première fois qu’on nous dit qu’on a vu du loup.» Ce «du» met un peu de distance avec l’animal. Une distance que les autorités reprochent aux «médias» de ne pas observer. «Ils en font trop sur le loup.» On les accuse de relayer la psychose de la population. «Il y a plein de chiens meurtriers [d’êtres humains] et on en parle peu, finalement, par rapport aux dégâts du loup», affirme un spécialiste. Ultime argument, les médias, en relatant les attaques du loup, contribueraient à attiser l’énervement des chasseurs.

 

Si dans les Bauges, les gens sont plutôt calmes, ce n’est pas la même histoire dans d’autres massifs. En 2000, à Allevard (Isère), la dépouille d’un loup, pendue par les pattes arrière, a été trouvée accrochée à un arbre. Sur une pancarte était écrit : «Ras-le-bol du loup.» Dans le massif de Belledonne, en janvier de cette année, un autre animal, tué d’une balle, a été retrouvé décapité dans le lit d’une rivière. Le Dauphiné en a parlé. Il a même publié la liste des communes où le loup a été vu.

 

A l’alpage de l’Arcluz, 1 800 mètres d’altitude, accessible par une piste cahoteuse, Sylvie Petit, 22 chèvres, 15 chevrettes et 30 génisses, confesse ses craintes : «Je suis chasseuse. D’habitude, je n’ai pas bien peur. On a souvent parlé du loup, mais on ne s’attendait pas à le voir.» Sylvie évoque les six attaques subies par son troupeau depuis le début de l’année. Une fois, le loup est venu chercher ses proies jusqu’à la bergerie. «Quand je l’ai vu là, en train d’attaquer les chèvres, ça m’a beaucoup impressionnée», dit-elle. La bête, raconte-t-elle, s’est arrêtée pour la regarder. Une autre fois, Christophe, son mari, a tiré en direction du loup avec sa carabine Browning. Depuis, elle hésite à grimper en lisière de forêt. «Si je me retrouve nez à nez avec ça, je ne sais pas ce que je ferais.» Depuis le début de l’année, elle a perdu deux chèvres et un cabri.

 

Sur un autre alpage, Cédric dort avec ses quatre patous, des gros chiens des Pyrénées qui servent aussi à se protéger des ours, à côté de sa caravane. Le soir, il enferme ses bêtes dans un enclos. Sa mère, Odile, raconte : «Il a entendu le loup hurler l’hiver dernier.» Plus loin, un chasseur raconte qu’il a vu un éleveur prendre son permis, bien qu’il n’aime pas les fusils, parce qu’il avait peur.

 

 

Menaces de mort et pneus crevés

 

A Aillon-le-Jeune, Louis Petit-Barrat nous parle de la Chèvre de monsieur Séguin pour expliquer combien ses bêtes aiment la liberté. Et combien le loup leur fait mal. «Il leur manquait tout le train arrière et elles étaient vivantes», raconte-t-il, encore ému. Cette année, il les a enfermées derrière un grillage électrique. Comme beaucoup d’éleveurs, il pense que «les paysans d’ici se sont couchés devant le loup». Roger Miguet, le maire d’Aillon-le-Vieux, va plus loin. Il craint qu’avec le loup, le pastoralisme ne «foute le camp». «On a accepté que la vie soit bouleversée par la présence de quelqu’un [le loup] qui n’apporte rien.» Pire, les patous commencent à mordre des randonneurs qui s’approcheraient trop près des troupeaux.

 

Marboutin regrette l’absence de communication organisée. «On ne communique pas facilement sur cette espèce-là. L’Etat parle plus facilement des licenciements que des loups.» Ce qui laisse le champ libre à toutes les rumeurs et interprétations. Ici, cette mère d’éleveurs dit être sûre que les loups ont été amenés dans des cages pour repeupler les montagnes. «Il y a un niveau passionnel derrière le dossier "loup" qui met la population à un niveau d’agressivité extraordinaire», constate un expert. Des représentants de l’Etat, voire des spécialistes du sujet, ont eu droit à des menaces de mort, à des pneus crevés. «Le loup suscite la haine, écrit Geneviève Carbone, ethnologue. Cette haine rejaillit sur ceux qui l’étudient. Ces émotions jalonnent son parcours et éclaboussent ceux qui le protègent. Dans le monde des gens du loup, il y a beaucoup de cruauté et peu d’humanité.» Certains murmurent que les éleveurs pourraient régler leur compte au loup, en douce, sans s’en vanter. D’autres disent que c’est déjà fait.

 

DIDIER ARNAUD

Libération

 

 

400 «victimes» en Savoie cette année

• Eradiqué en France à la fin des années 30, le loup est réapparu fin 1992 dans le massif du Mercantour (Alpes-Maritimes), venant d’Italie. Aujourd’hui, ils seraient 120 à 180 individus sur l’ensemble de l’arc alpin.

• Le loup se promène beaucoup. Il vit sur un territoire de 300 km2 et peut parcourir 40 km en une nuit.

Dans le département de la Savoie, 95 constats d’attaque ont été effectués pour 397 victimes cette année (101 constats pour 927 victimes l’an passé).

 

Le tout à votre libre appréciation !

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Me permettrez vous de rajouter , hors texte , une réflexion ( amusante , ou amusée ) après une relecture complète des 118 post de ce fil :

 

Les propos les plus agressifs , voire les plus violents , sont écrits par ceux qui prônent la "non-violence"

 

Les propos les plus modérés ont été tenus par ceux qui sont plus ou moins POUR une gestion intelligente de la chasse !

 

Beau sujet de thèse pour les philosophes en herbe !

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Invité akira
Les céréales nécessaires à la confection de ta baguette de pain quotidienne ont induits beaucoup plus de pollution du sol que quelques coups de fusil...

 

Alors la ca va etre tres tres dur a soutenir. Toutes les etudes ont clairement montrees que le regime vegetarien est de tres loin le plus ecologique (en terme de pollution mais aussi de gestion des ressources).

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