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Hominisation


Dodgson

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Dans Nature, un papier qui fait faire un grand bond à la domestication du feu. Alors que les traces les plus anciennes ne remontaient qu'à quelques 170 000 ans, une preuve de cuisson d'un énorme poisson en Israël date de presque 800 000 ans !

Ses dents portent en effet la trace d'une exposition à une température contrôlée. Un foyer et de nombreux restes de poissons ont été découverts.

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Un peu tardif pour le fil hominisation, mais l'écriture ne fait-elle pas l'Homme ?

On a trouvé l'an dernier un artefact près de Pampelune qui vient d'être décrypté : c'est du proto-basque, la langue des Vascons, qu'on pensait jusqu'à présent uniquement orale. De quoi alimenter la recherche sur les sources d'un langage bien particulier... avec prudence, car l'article note l'existence de faux de fabrication modernes...

 

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Navarra government/AFP/Getty

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Le 16/11/2022 à 18:10, Pyrene a dit :

un énorme poisson en Israël date de presque 800 000 ans !

Ses dents portent en effet la trace d'une exposition à une température contrôlée.

 

Cela ne prouve rien. De très nombreux animaux périssent calcinés dans les incendies de forêt. 

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Dans le même ordre d'idée, une découverte dans une grotte du Zagros (au nord de Bagdad). Y ont été découverts des restes d'aliments cuisinés, un genre de crêpe à base de différentes noix et herbes, des lentilles et de la moutarde. Les cuistots étaient Néanderthaliens, et les auteurs ont testé la recette reconstituée qui donnerait un résultat très mangeable. Le mode de préparation reste incertain, les Néanderthaliens n'utilisant pas la poterie.

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  • 1 mois plus tard...

C'est un amateur, Bennett Bacon, qui s'est donné pour but de déchiffre l'écriture paléolithique.

Parmi les représentations d'animaux bien connues, anatomiquement étonnamment exactes, figurent des signes comme / ou Y ou de simples points. Les archéologues ont depuis longtemps l'intuition que ces signes avaient une signification. Après de longues heures de travail et de recensement, Ben Bacon a fini par contacter un archéologue professionnel de Durham, qui se félicite aujourd'hui de l'avoir pris au sérieux. Pour les auteurs de la publication , ces signes sont des marques temporelles. Pas tout à fait une écriture, donc, mais une signification précise et bien utile pour des chasseurs : un décompte en mois lunaires des cycles de reproduction des animaux figurés, le Y signifiant la mise bas.

Une extraordinaire avancée dans la compréhension des figurations pariétales, et un tout-à-fait remarquable exemple de collaboration amateur-professionnel.1924579215_ecriturepalo.thumb.png.4a0f852357c0e057ad19eca576c430cf.png

Bacon et al., 2023, fig.1

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  • 1 mois plus tard...

Alors que les Africains ont inventé l'arc et les flèches il y a au moins 70 000 ans, les seuls vestiges de ces armes en Europe ne sont connus qu'en Allemagne à la toute fin du Paléolithique (11 000 à 12 000 ans)

C'était curieux.

Aussi des chercheurs aussi astucieux qu'obstinés (en fait une chercheuse, Laure Metz de l'Université d'Aix-Marseille) ont-ils entrepris une expertise longue et délicate.

La grotte Mandrin est un haut lieu de l'anthropologie française. Dans cette grotte se sont succédé néanderthaliens et sapiens -peut-être même s'y sont-ils croisés. Laure Metz a examiné une à une les vestiges de minuscules pointes de silex ("nanopointes") qui s'y trouvent cantonnées aux horizons à sapiens, daté de 54 00 ans. La taille de ces fragments lui évoquaient un emploi comme pointe de flèches. Ces pointes sont à peu près systématiquement cassées, et elle a alors fabriqué et essayé (sur des cadavres de chèvres...) ses productions : ça prend du temps, de l'énergie, et des analyses statistiques, mais les conclusions sont claires.

Ces pointes fragiles sont presque toujours cassées à l'impact. Il est alors rentable de les remplacer en réutilisant les bois des flèches, longues à façonner, ce qui explique la quantité de pointes retrouvées.

Et ces pointes sont absentes des horizons fréquentés par les néanderthaliens : eux n'ont jamais maitrisé l'arc ; un handicap sévère, pour la chasse comme pour la guerre....

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Il y a 1 heure, Pyrene a dit :

Et ces pointes sont absentes des horizons fréquentés par les néanderthaliens : eux n'ont jamais maitrisé l'arc ; un handicap sévère, pour la chasse comme pour la guerre....

et les propulseurs à sagaies ?

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Il y a 1 heure, PEV77 a dit :

et les propulseurs à sagaies ?

Pour ce que j'en sais, aucun propulseur n'a jamais été associé à néanderthal.

Apparemment, leur alimentation surtout carnée concernait particulièrement du grand gibier, chassé à la lance ou à l'épieu, ou par certains pièges. Il est possible que les armes de jet soient mal adaptées à ce gibier. On a aussi évoqué leur musculature plus forte que celle de sapiens, qui leur aurait permis de s'en passer, ou (c'est ce que suggère Laure Metz) une différence culturelle : elle cite les tribus éthiopiennes Tsamai massacrés à l'arc par leurs voisins Male, mais uniquement armés de leurs lances, seule arme digne d'un homme....

Edit : un digest grand public du papier sur le travail de Laure Metz

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Le 24/02/2023 à 17:18, Pyrene a dit :

ou par certains pièges. I

je pense que le piège pour gros animaux était l'essentiel de leur chasse, poussé dans leur course par le feu des torches...les arcs et propulseurs étaient essentiels à la guerre (qu'on suppose ? puisque les proies n'étaient pas les mêmes.....) parce qu'au corps à corps le sapiens n'aurait pas fait long feu contre le néanderthal.  Mais doit-on supposer agressivité pareille chez le sapiens ? tout simplement le néanderthal était en bout de course de son évolution, le paysage faunesque était en train de changer, le type de proie classique se faisait de plus en plus rare, la spécialisation du néanderthal était devenu son propre piège ?

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  • 2 mois plus tard...

Une avancée majeure dans la recherche de l'ADN ancien : il a été possible d'en extraire de façon non destructive d'un pendentif datant d'il y a 20 000 ans.

La femme qui le portait (l'ADN est féminin) a imprégné la dent ornementale de sa sueur, et une équipe allemande a mis au point une méthode de "lessivage" qui permet de récupérer l'ADN sans rien broyer de l'objet étudié !

La dent vient de la célèbre grotte de Denisova, occupée en continu par différentes espèces d'hominidés pendant plus de 300 000 ans. Outre le sexe, l'ADN indique que la porteuse était une Homo sapiens de type "Nord Eurasiatique", connus essentiellement plus à l'Est en Sibérie. De l'ADN de l'animal a évidemment aussi été récupéré (un wapiti disparu).

La méthodologie est lourde, surtout sur les précautions lors du prélèvement, les premières tentatives fournissant abondance d'ADN ...des archéologues...

 

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Le pendentif est une dent de Wapiti (Cervus canadensis). Credit: Max Planck Institute for Evolutionary Anthropologu

DentWapiti.tif

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  • 3 semaines plus tard...

Les "cerf-volants" du désert ("kites") qui ont étonné les premiers aviateurs à survoler le Moyen-Orient ont été interprétés et datés depuis. Il s'agit de pièges (nasses) pour gros gibier, construits en murets de pierre il y a huit à neuf mille ans. C'est plus de cinq mille ans avant les constructions des architectes mésopotamiens.

Ces extraordinaires structures de plusieurs centaines de mètres ne sont visibles entièrement qu'en altitude, et de nombreuses nouvelles -on en compte plus de 6000, sans compter celles connues en Europe ou au Japon- ont été découvertes grâce aux satellites.

Mais ce qui est vraiment nouveau, c'est la découverte que ces structures ont été planifiées, par des plans à l'échelle gravés dans des roches à proximité de leur réalisation. Selon le premier auteur de l'article, « La découverte de ces plans est d’autant plus incroyable que l’entièreté de ces structures n’est visible que depuis les airs. Ils sont la projection de ce qui était dans l’esprit de la personne qui a conceptualisé le kite ».

Nos ancêtres étaient loin d'être aussi stupides que Maître Gims....

(Les 'pit points" ci-dessous sont des fosses où le gibier venait se piéger.)

nasses.thumb.PNG.fb129a780bddf4e3960d1d98cb1db0a3.PNGThe oldest plans The odest plans to scale of humanmade mega-structures Rémy Crassard Wael Abu-Azizeh ... Mohammad Tarawneh

Modifié par Pyrene
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  • 3 semaines plus tard...


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https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/06/13/au-laos-des-ossements-d-homo-sapiens-vieux-d-environ-80-000-ans_6177457_1650684.html
 

Au Laos, des ossements d’« Homo sapiens » vieux d’environ 80 000 ans

La découverte de ces fossiles renforce l’hypothèse selon laquelle notre espèce aurait fait plusieurs sorties hors de son berceau africain avant de conquérir pour de bon la planète à partir de 60 000 ans environ.

Par Hervé Morin

Publié aujourd’hui à 17h00, modifié à 17h18

Temps de Lecture 3 min.

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La grotte de Tam Pà Ling, au Laos, où des ossements attribués à « Homo sapiens » datés d’environ 77 000 ans ont été découverts.La grotte de Tam Pà Ling, au Laos, où des ossements attribués à « Homo sapiens » datés d’environ 77 000 ans ont été découverts. La grotte de Tam Pà Ling, au Laos, où des ossements attribués à « Homo sapiens » datés d’environ 77 000 ans ont été découverts. FABRICE DEMETER

La présence d’Homo sapiens dans le Sud-Est asiatique recule à nouveau dans le temps, avec la découverte au Laos d’un fragment d’os frontal daté d’au moins 68 000 ans, et d’un tibia âgé d’environ 77 000 ans, et potentiellement de plus de 86 000 ans, si l’on considère des datations de dents de bovins réalisées dans les mêmes strates géologiques. Ils sont présentés le 13 juin dans la revue Nature Communications par une équipe internationale dirigée par Fabrice Demeter (Université de Copenhague, Musée de l’homme, Paris).

Ces fossiles, trouvés à Tam Pà Ling, « la grotte des singes », s’ajoutent à une série d’ossements et de dents d’Homo sapiens trouvés sur des sites chinois et datés de plus de 100 000 ans – même si certaines datations sont discutées. Ils indiquent que notre espèce a pu s’aventurer plusieurs fois très loin vers l’est, hors de son berceau africain, bien avant la sortie d’Afrique qui allait lui permettre de conquérir pour de bon la planète.

 

« L’ensemble de ces découvertes suggère un schéma de dispersion plus complexe, difficile à réconcilier avec les données génétiques, à moins que ces sorties précoces ne représentent des colonisations infructueuses », écrivent Fabrice Demeter et ses collègues. En effet, les analyses génétiques laissent à penser que l’ensemble de la population humaine actuelle hors d’Afrique descend d’un groupe humain qui ne serait sorti d’Afrique qu’il y a environ 60 000 ans – et qui a pu s’hybrider avec différents cousins chemin faisant.

Un « piège à fossiles idéal »

Fabrice Demeter participe à des expéditions au Laos depuis une vingtaine d’années. La grotte de Tam Pà Ling, difficilement accessible, a été identifiée en 2009 par le géologue de son équipe. Elle présente une vaste entrée et un sol en pente, ce qui, dans cette région inondée par les moussons, constitue un « piège à fossiles idéal », décrit le chercheur : pas moins de 7 mètres de sédiments s’y sont accumulés au cours de 90 000 dernières années. En 2010, un premier fragment de crâne y a été découvert, et au fil des années, les paléontologues, en creusant toujours plus profond, ont continué à remonter le temps, mettant au jour des ossements humains s’étageant entre 46 000 et 70 000 ans – et donc désormais au-delà de 80 000 ans.

J'essaie en vain de supprimer ce texte, venant de découvrir que Le Monde interdit cette citation. Quelqu'un peut il le supprime ?

 

Merci d'avance,

 

Dodgson

 

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@Dedgson Je ne crois pas que Le Monde interdise la citation (par un lien) mais elle n'est pas très utile sur un article réservé aux abonnés. Ils cherchent à interdire le copier-coller, probablement ce que tu as fait. L'article de Nature est en accès libre.

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  • 2 semaines plus tard...

Sur PLOS one, la découverte de parois ornées par Neanderthal dans une grotte de la vallée de la Loire.

On croyait ce type d'artefacts propres à sapiens or la grotte a livré des outils moustériens (donc néandertaliens) et les datations des gravures (des traces de doigts, pas de figuration animale) sont estimées à au moins 57 +-3 milliers d'années (quand la grotte a été fermée par des éboulements),  voire peut-être 75 ka, soit avant l'arrivée de sapiens en Europe.

neanderthal.thumb.PNG.27ebbc5eb87ca55a0706fb3975e06e7a.PNG

De Marquet et al., 2023

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L'Homme préhistorique hirsute et puant au retour de chasse saisissait une femme parmi celles qui cuisinaient autour du foyer, et la trainait par les cheveux jusqu'à sa couche en peau de bêtes.

Heu non pas vraiment.

L'ethnologie des sociétés actuelles de chasseurs-cueilleurs, comme les données archéologiques indiquent que les femmes dans ces sociétés chassent, y compris celles qui ont charge d'enfants. Encore plus ennuyeux, elles seraient très habiles, voire plus efficaces que les hommes dans cette activité, notamment du fait d'habitudes de collaboration alors que l'homme a tendance à chasser en solitaire.

Il s'ensuit que le mythe du surmâle semble en dire plus sur notre société moderne que sur les anciennes. Et que les arriérés ne sont pas forcément où on les croyait.

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Les femmes chassaient ou ne chassaient pas.

Chassant, elles étaient plus efficaces que les hommes ou ne l'étaient pas.

Ce qui est certain, c'est qu'affirmer que les femmes ne chassaient pas et si elles chassaient étaient moins efficaces que les hommes... serait inacceptable.

La préhistoire nous montre la marche à suivre pour la déconstruction des stéréotypes de genre et pour l'édification du monde de demain. 

 

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il y a 39 minutes, tictactoc a dit :

J'ai bien peur, que même à cette époque-là, les stéréotypes soit déjà présent.

Bonjour @tictactoc,

 

Pouvez-vous développer l'argumentation qui vous conduit à cette conclusion ?

Jusqu'à maintenant j'en suis à l'interdépendance entre les individus d'un même groupe sans distinction de genre comme condition forte de survie à la fois individuelle et collective jusqu'au passage à la sédentarité comme modèle sociétal dominant.

 

D'avance merci.

 

Ney

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Est-ce que certains parmi vous ont lu l'ouvrage d'Emmanuel Todd, "Où en sommes nous ? Une brève histoire de l'humanité", ou "L'origine des structures familiales". Il y parle d'homo sapiens avec une structure familiale nucléaire, papa maman et les enfants à l'intérieur d'un groupe. 

A partir de la sédentarisation, la structure va se complexifier au centre, la Mésopotamie, et s'étendre peu à peu, avec un abaissement du statut de la femme. 

Mais sans atteindre la périphérie où on retrouve cette structure nucléaire, avec un haut niveau du statut des femmes. C'est une structure archaïque : Angleterre, France et Espagne en grande partie, Italie du sud, USA.

Qu'en penser ?

Modifié par rmor51
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Coïncidence, une autre découverte vient d'être réévaluée. Il s'agit de la tombe découverte à l'extrême sud de l'Espagne, qui abrite les restes d'un individu de haut rang social de l'âge du cuivre (il y a environ 5000 ans). Les objets qui accompagnait la dépouille sont inhabituels, céramiques (contenant des traces de cannabis et de vin), un genre de poinçon en cuivre, différents outils en pierre taillée, dont un magnifique poignard en quartz, et -unique en Europe-, une défense d'éléphant africain sculptée et d'autres objets en ivoire.

Décrit comme un jeune homme entre 17 et 25 ans, le corps s'avère être celui d'une femme, d'après l'analyse de l'émail dentaire. Aucune autre tombe d'une richesse comparable n'a été découverte. Les tombes d'enfants de même époque ne comportent aucun objet funéraire, ce qui suggère que le rang dans ces sociétés n'était pas clanique. La femme inhumée aurait donc atteint son haut rang par ses mérites personnels, ce qui conduit à repenser la structure politique et le rôle des femmes dans ces sociétés.

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Crédit : Miriam Lucianez Trivino.

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  • 3 semaines plus tard...

L'ADN est une molécule fragile, qui se dégrade normalement d'autant plus vite que le climat est plus chaud. Le record actuel date de l'an dernier avec l'extraction d'un ADN de deux millions d'années du permafrost du Groenland. Pour ce qui est de la lignée des hominidés, le record vient d'un néandertalien espagnol de 400 000 ans.

Mais il est possible d'extraire une information génétique de protéines : là le record est à un peu moins de 4 millions d'années (une autruche tanzanienne).

Dans la lignée humaine, un nouveau record vient d'être établi avec le séquençage de Paranthropus robustus à partir de dents de spécimen Sud-Africains. Il a été possible de déterminer le sexe de quatre individus et de construire un premier schéma évolutif de notre lignée. Sapiens, Neandertal et Denisoviens y sont plus étroitement apparentés entre eux qu'à Paranthropus, ce qui n'est pas surprenant. L'information génétique étant toutefois sommaire ne permet pas de déterminer si Paranthropus est notre ancêtre direct.

Modifié par Pyrene
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