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Rosetta


pioneer6014

Votre avis sur les chances de succès de Rosetta ?  

260 membres ont voté

  1. 1. Votre avis sur les chances de succès de Rosetta ?

    • Ca va marcher, c'est sûr.
    • L'atterrisseur va probablement s'écraser sur la comète.
    • Les chances de succès sont très minces.
    • Ca n'a aucune chance de march
      0


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L'impact sera nécessairement amorti. Donc la vitesse du rebond, s'il y en a un, sera inférieure à la vitesse d'impact qui est de 0,5 m/s. On sera bien en dessous de la vitesse de libération de 1 m/s. Si Rosetta rebondit, elle retombera obligatoirement sur la comète, sauf si dans l'impact un des réservoirs se perce et apporte de l'énergie...

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Images postées dans ce sujet

Oui, c'est sur qu'en relatif, on sera à plus de 2 fois en dessous de la vitesse de libération... mais en absolu, on parle de même pas 1m/s, n'importe quel imprévu (un dégagement de gaz au moment ou la sonde tape sur le sol par exemple, ou un impact dans un angle bizarre et une fuite) peuvent envoyer la sonde hors de l'orbite de la comète très rapidement :)

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Avec une vitesse d'approche inférieure à la vitesse de libération au moment du contact, la sonde finira immanquablement sur la comète, même si elle rebondit avec "un angle bizarre". Ca prendra peut être "un certain temps" mais à la fin elle choira !

 

La seule chose qui pourrait la faire sortir de la sphère de capture de la comète, ce serait une fuite de gaz qui éjecterait la sonde à une vitesse supérieure à la vitesse de libération. Mais je pense que les techniciens de l'ESA auront vidé les réservoirs avant l'impact.

 

Il peut aussi y avoir une erreur d'approche qui lui ferait rater cette sphère de capture mais je ne pense pas que les "routeurs" de l'ESA soient bigleux à ce point :)

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Il y plusieurs points que je souhaite soulignés.

 

Si la sonde touche la surface, il est certain qu'elle rebondira.

Par contre nous ignorons l'attitude qu'aura Rosetta à l'instant de l'impact. Du fait de son envergure, avec ses panneaux solaires déployés, il est probable qu'ils contactent en premier la comète.

L'autre facteur inconnu est la nature du sol au point de chute, une couche de poussière pouvant amortir plus ou moins le choc, ou un bloc de glace favorisant le rebond.

Mais comme le dit Fred, à cette vitesse la sonde est sensée physiquement retomber sur 67/P.

 

Il y a aussi une chose qui n'est pas abordée dans vos échanges. En s'approchant de la surface, et bien que l'activité cométaire soit désormais au plus bas, l'environnement immédiat du noyau est de plus en plus encombré de matière, de poussières de tailles variables. Il n'est pas complètement acquit que, malgré sa trajectoire de collision, la sonde parvienne à son but...

 

Assez peu probable selon moi, mais envisageable.

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Faut pas être pessimiste : elle parviendra sur la comète, c'est certain !

 

Ce ne sont pas des grains de poussière de cailloux qui vont la freiner ! Eventuellement si elle se mange un bloc gros comme elle, mais il est peu vraisemblable qu'il y en ait, on les verrait sur les photos : or on ne voit rien.

 

L'attitude de Rosetta à l'impact sera celle donnée par les routeurs de l'ESA et je pense qu'ils feront tout leur possible pour que les panneaux solaires soient le plus préservés possible, au cas où, pour que la sonde puisse encore émettre des bribes d'information après le contact (je n'appelle pas ça un impact).

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Faut pas être pessimiste : elle parviendra sur la comète, c'est certain !

 

Ce ne sont pas des grains de poussière de cailloux qui vont la freiner ! Eventuellement si elle se mange un bloc gros comme elle, mais il est peu vraisemblable qu'il y en ait, on les verrait sur les photos : or on ne voit rien.

 

L'attitude de Rosetta à l'impact sera celle donnée par les routeurs de l'ESA et je pense qu'ils feront tout leur possible pour que les panneaux solaires soient le plus préservés possible, au cas où, pour que la sonde puisse encore émettre des bribes d'information après le contact (je n'appelle pas ça un impact).

 

De Nicolas Biver sur AstroSurf :

 

"Rosetta se serait encore pris un bon paquet de poussières (ou qqch de plus gros) hier soir lors du periastre rapproché..."

"Ce qui rappelle que la mission peut se terminer à tout moment avant le 30 septembre... mais maintenant qu'on a vu Philae à la surface faut plus en demander trop!"

 

Le risque existe et il est bien placé pour en juger.

 

Pour les communications après contact, l'ESA a prévu de couper les transmissions à l'instant précis ou il se produira.

Me demande pas pourquoi, je l'ignore et même je trouve cela absurde.

 

Ce qui aurait été possible, c'est d'émettre avec l'antenne à faible gain (si le hasard l'avait assez bien orienté vers la Terre et que le système radio soit alimenté par ce qui resterait en énergie dans les batteries de la sonde. Apparemment, il ne retienne même pas cette possibilité ?!?!

 

Les opérateurs et les ingénieurs de l'ESA pense que "l'impact" ou le contact si tu préfères, endommagera de façon significative les panneaux solaires et désaxera l'antenne à grand gain.

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Je souhaite revenur un instant sur les conséquences découlant de la retrouvaille avec Philae.

 

CONSERT (Comet Nucleus Sounding Experiment par Radiowave Transmission) a été conçu pour analyser des ondes radio qui vont, de Rosetta à Philae, en passant à travers le noyau cométaire afin de déterminer sa structure intérieure.

La localisation précise de Philae à la surface de 67/P n'est pas neutre sur le plan scientifique, nous l'avons déjà expliqué dans les post précédents.

 

Mais s'il y a une équipe qui profite pleinement de la localisation du lander, j'insiste sur ce point, c'est bien celle de CONSERT.

 

La position de Philae désormais parfaitement connue permettra une interprétation beaucoup plus fine du trajets des ondes dans 67/P et, par la même, d'affiner de manière appréciable, l'interprétation des données recueillies par cet instrument.

 

Pour ainsi dire, un scanner du noyau aura été réalisé.

Nous serons peut-être même capable de savoir comment ses deux lobes sont liés et d'estimer l'état de fragilité de cette zone de contact...

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Descente de Rosetta vers une région de puits actifs.

 

http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/Rosetta/Rosetta_s_descent_towards_region_of_active_pits

 

Extraits traduit du lien :

 

Le 9 Septembre 2016

 

Préparant des observations scientifiques exceptionnelles jusqu'à son terme, la mission passionnante de Rosetta se terminera par une descente le 30 Septembre vers une région de puits actifs située sur "la tête" de la comète.

 

La région, connue sous le nom de "Maât", se trouve sur le plus petit des deux lobes de 67P / Churyumov-Gerasimenko. Elle abrite plusieurs fosses actives de plus de 100 m de diamètre et d'une cinquantaine de mètres de profondeur où un certain nombre de jets de poussière et de gaz ont pû être observés.

 

Les parois de ces puits présentent des structures grumeleuses intrigantes qui ont une taille moyenne proche du mètre et que l'on nomme "chair de poule". Les scientifiques croient qu'elles pourraient être les vestiges des "cométessimaux" qui se sont assemblés pour former la comète, au tout début de la formation du système solaire.

 

Rosetta fera les observations les plus proches de ces structures fascinantes, le 30 Septembre. Le vaisseau spatial ciblera un point adjacent à une fosse de 130 m de large, que l'équipe de la mission a officieusement appelé Deir el-Medina, au sein d'une ellipse visée de 700 x 500 m.

 

Depuis le 9 Août, Rosetta exécute des orbites elliptiques qui l'amèneront progressivement plus près de la comète, avec un survol au plus proche à 1 km de la surface.

 

"Bien que Rosetta tourne autour de la comète depuis maintenant deux ans, continuer à le faire en toute sécurité pendant les dernières semaines de la mission, et ce dans son environnement imprévisible, sera notre plus grand défi." explique Sylvain Lodiot, directeur des opérations de la sonde de l'ESA.

 

"Nous ressentons déjà les différences d'attraction gravitationnelle alors que nous nous rapprochons de 67/P. La période orbitale de l'engin, doit être continuellement corrigée par de petites manœuvres.

 

Le survol final se produira le 24 Septembre. Ensuite, une courte série de manœuvres nécessaires à la trajectoire de Rosetta pour qu'elle atteigne le site d'impact sera exécutée au cours des jours suivants.

 

La manœuvre de collision aura lieu dans la soirée du 29 Septembre, amorçant sa descente d'une altitude d'environ 20 km. Rosetta tombera lentement vers la comète afin de maximiser le nombre de mesures scientifiques qui peuvent être collectées et les transmettre à la Terre avant l'impact.

 

Un certain nombre d'instruments scientifiques de Rosetta recueilleront des données lors de la descente, fournissant des images uniques et d'autres données sur le gaz, la poussière et le plasma aux abords du noyau. La chronologie opérationnelle des instruments reste à fixer, car elle dépend des contraintes de la trajectoire finale prévue.

 

L'impact est prévu pour se produire dans une fourchette de 20 minutes autour de 10H 40 GMT, avec des incertitudes liées à la trajectoire exacte de Rosetta ce jour, et de l'influence gravitationnelle près de la comète.

Il ne sera pas possible de récupérer de données après l'impact.

 

Chaques heures, les détails concernant la fin de mission peuvent changer, pendant que la trajectoire finale de Rosetta est affinée. Le dernier jour, les horaires seront soumis à des incertitudes en raison de circonstances hors contrôles de l'équipe de Rosetta.

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Merci Quetzy pour toutes ces bonnes nouvelles !

J'ai pu lire les news du forum depuis La Réunion ; Quand j'ai annoncé qu'on avait retrouvé Philae tous mes compagnons de voyage de l'AFA étaient aux anges !!

Cette mission nous donnera des émotions jusqu'à la fin... qui est proche (30/09)

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Cette FAQ concernant l'approche finale de Rosetta contient pas mal d'infos :

http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/Rosetta/Rosetta_s_grand_finale_frequently_asked_questions

 

Si j'ai bien compris, si Rosetta est éteinte juste après l'impact c'est pour éviter l'émission de signaux parasites dans l'espace.

L'impact se fera à 90 cm/s.

 

J'ai tenté de traduire les trois dernières questions, qui traitent des risques lors de cette phase finale :

 

"Est-il possible que la sonde puisse s'écraser plus tôt que le 30 Septembre ?

Oui. À l'heure actuelle, la sonde est dans une phase de survol rapproché, se rapprochant au plus près à moins de deux kilomètres environ de la surface de la comète. Ceci engendre une interaction complexe entre la sonde, la gravité non uniforme de la comète, et le dégazage de matière de la surface. En termes de dynamique de vol, opérer dans cette phase est beaucoup plus difficile que lors de l'atterrissage de Philae. Pour rendre cette phase finale possible, certaines règles de vol ont dû être suspendues, y compris celle qui interdit les manœuvres qui pourraient placer la sonde sur une trajectoire de collision avec la comète si la manœuvre était interrompue lors de son exécution. En outre, opérer très près de la comète signifie qu'il y a toujours le risque d'un sursaut d'activité affectant défavorablement la sonde. Donc il y a assurément une possibilité de perdre la sonde avant le 30 Septembre.

 

Y a-t-il d'autres risques auxquels vous accorderez une attention particulière ?

Oui, les circonstances extrêmes de la phase de survol finale imposent de grandes exigences sur Rosetta. Par exemple, les roues à réaction de la sonde fonctionneront à des vitesses beaucoup plus élevées que la normale parce que les vitesses de pivotement de la sonde seront plus grandes au cours de cette phase. Des couples plus élevés sur les roues augmentent le risque d'un dysfonctionnement.

 

Qu'est-ce qui se passe si la sonde se met en sécurité avant le 30 Septembre ?

Comme avec tout autre mode de sécurité, l'équipe des opérations aura pour but de récupérer la sonde et d'évaluer l'impact sur la trajectoire et le calendrier opérationnel à court terme. Mais à un certain stade, à mesure que nous nous rapprochons du 30 Septembre, il y aura un point de non-retour. Par exemple, il peut ne pas y avoir assez de temps pour récupérer la sonde de façon à ce que les instruments scientifiques puissent être pointés vers la comète avant l'impact final. En outre, s'il y a un mode de sécurité après que le correctif de passivation a été activé (environ dix heures avant l'impact), alors la sonde s'éteindra automatiquement avant l'impact et ne sera pas récupérable. Comme le temps de trajet simple d'un signal le 30 Septembre sera de 40 minutes, il n'y a aucune chance de communication en temps réel et de réaction d'urgence rapide à de tels problèmes."

 

 

Donc ce n'est pas encore gagné. On croise les doigts… :rolleyes:

Modifié par Wargentin
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Impact prévu le vendredi 30 septembre 2016 à 10h40 UTC, c'est à dire 12h40 heure française avec une incertitude de +/- 20 minutes. Comme le signal mettra 40 minutes à nous parvenir (ou plutôt à ne plus arriver), la confirmation de l'impact sera donnée à 13h20 +/- 20 minutes.

 

Tous ces chiffres sont pour le moment théoriques et seront affinés à mesure que la sonde approche de la comète.

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L'ESA a publié un nouvel article sur cette fin de mission :

http://blogs.esa.int/rosetta/2016/09/16/beginning-of-the-end/

 

Il y est à nouveau question des difficultés de navigation considérables dans un champ gravitationnel inconnu. Cela engendre une erreur de pointage de Rosetta allant jusqu'à 8°, ce qui explique que Philae se trouvait juste en bord d'image lors de sa découverte.

 

Si on rapproche cette information de celle donnée par le CNES (dans le lien indiqué par Quetzalcoatl), à savoir que cette image était l'ultime tentative pour repérer Philae, on se dit qu'il a fallu encore une fois beaucoup de chance pour y parvenir. A deux mètres près, on aurait très bien pu ne jamais retrouver Philae.

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Merci pour le lien. :)

 

Nous sommes vraiment dans une phase à hauts risques.

Si nous parvenons à amener Rosetta, le 30 septembre, jusqu'au plus près des puits de dégazage, nous n'avons même pas la garantie de pouvoir pointer correctement la caméra pour obtenir les images (tant souhaitées) des structures internes.

Et si ces, ou cette image(s) est prise, encore faudra-t-il qu'elle soit transmise vers la Terre.

Ce final sera palpitant.

Restons confiants, les équipes ont déjà fait des prodiges.

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Une vue plutôt originale de la comète: la face "cachée" du petit lobe. Du moins la face que l'on ne voyait jamais en début de mission car toujours dans l'ombre avant le passage au périhélie.

 

https://planetgate.mps.mpg.de/Image_of_the_Day/public/WAC_2016-09-20T04.00.30.781Z_ID10_1397549100_F12.jpg

 

En fait, il s'agit du grand lobe, région "Khonsu" précisément. Voir cette carte de l'hémisphère sud :

http://www.esa.int/spaceinimages/Images/2015/08/Comet_southern_hemisphere

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http://www.esa.int/spaceinimages/Images/2016/09/Cliff_collapse_and_comet_activity

 

Traduction du lien :

 

FEUX D'ARTIFICE ESTIVAUX SUR 67/P C-G.

 

Les brèves mais puissantes explosions de la comète 67P / Churyumov-Gerasimenko observées pendant sa période la plus active l'année dernière par la sonde Rosetta ont été pisté jusqu'à leurs origines, à la surface.

 

Au cours des trois mois entourant l'approche du périhélie de la comète, et qui s'était produit le 13 Août 2015, les caméras de Rosetta ont suivi 34 explosions.

 

Qu'elle est la différence entre l'activité de fond «normale» et les violents événements de courte durée sur la comète 67P/C-G ?

 

Ces explosions sont beaucoup plus lumineuses que les jets habituels. Elles se déclenchent brusquement, sont très brèves, et rejettent à grande vitesse d'importantes quantités de poussière. Elles sont généralement visibles sur une seule image, ce qui indique qu'elles ont une durée de vie plus courte que l'intervalle entre deux images prises par les caméras de Rosetta, typiquement entre 5 et 30 minutes.

 

Une de ces explosions pourrait, en moyenne, libérer entre 60 et 260 tonnes de matière en quelques minutes.

 

L'intervalle moyen de ces explosions se produisant lors de l'approche au plus proche du Soleil serait environ d'une trentaine d'heures, ce qui représente à peu près 2,4 rotations de la comète. Sur la base de l'apparition des flux de poussières, ceux-ci peuvent être divisés en trois catégories.

 

Le premier type est associé à un long jet étroit se prolongeant loin du noyau.

 

Le second implique une plus large base du jet, qui se dilate latéralement.

 

La troisième catégorie serait un jet, grosso modo, hybride des deux autres.

 

"Comme tous ces jaillissements sont de courte durée, seulement capturés sur une seule image, nous ne pouvons pas dire s'ils ont été imagé peu après l'explosion, ou plus tard dans le processus" , note Jean-Baptiste Vincent, auteur principal de l'article publié aujourd'hui dans Monthly Notices de la Société astronomique .

 

"En conséquence, nous ne pouvons pas dire si ces trois types de panaches correspondent à des mécanismes différents, ou sont tout simplement différentes étapes d'un unique processus .

 

" Si un seul processus existe, alors la séquence d'évolution logique est qu'un jet initialement long et étroit éjecte la poussière est à haute vitesse, d'une source locale relativement ponctuelle.

 

"Ensuite, comme la surface locale autour du point de sortie est modifiée, une plus grande fraction de matière fraîche est exposée, élargissant ainsi la base du panache".

 

"Enfin, lorsque la région de source a été modifié, agrandie par l'événement initial, le jet étroit évolue rapidement vers un plus large panache."

 

L'autre question clé est de savoir comment ces explosions sont déclenchées.

 

L'équipe a constaté que plus de la moitié des événements se sont produits dans des régions, au début de la matinée, losque le Soleil commence à réchauffer la surface, après les nombreuses heures plongées dans l'obscurité.

Le changement rapide de la température locale provoquerait des contraintes thermique qui pourraient conduire à une fracturation soudaine et l'exposition de matières volatiles. Ce matériau se réchauffant brutalement, se vaporisait de manière explosive.

 

 

D'autres événements ont, eu lieu après le midi local, après une illumination de quelques heures. On leur attribue une cause différente. l'échauffement progressif de la surface se transmet par conduction jusqu'à des poches de matière volatile, en profondeur, pour provoquer leur explosion soudaine.

 

"Le fait que nous ayons clairement déterminé que ces explosions se produisent le matin ou à midi, démontre que pour une explosion, il existe deux façons différentes de se déclencher." déclare Jean-Baptiste.

 

Mais il est également possible qu'une autre raison soit impliquée dans certaines explosions.

 

"Nous avons constaté que la plupart des explosions semblent provenir de frontières régionales, sur la comète, des endroits où il y a des changements de texture ou de topographie du terrain local, tels que des falaises abruptes, des fosses ou des dépressions», ajoute Jean-Baptiste.

 

En effet, le fait que des rochers ou d'autres débris soient visibles autour des régions identifiées comme les sources d' explosions, confirme que ces zones sont particulièrement sensibles à l'érosion.

 

Alors que l'érosion lente des falaises est considérés comme responsable de certaines des caractéristiques des jets réguliers, à long terme, un bord de falaise affaibli peut également s'effondrer subitement, que ce soit de jour ou de nuit. Cet effondrement révélerait des quantités importantes de matière fraîche et pourrait alors conduire à une explosion, même si la région n'est pas exposée à la lumière du soleil, à cet instant.

 

Au moins un des événements étudiés a eu lieu pendant la nuit locale et peut être lié à un effondrement de falaise.

 

"L'étude de la comète sur une longue période nous a donné la chance de nous pencher sur la différence entre l'activité dite normale, et les explosions de courte durée et de comprendre comment elles peuvent se déclencher." dit Matt Taylor, scientifique du projet Rosetta de l'ESA.

 

"Etudier comment ces phénomènes varient et progressent tout au long de l'orbite de 67/P nous a donné un nouvel aperçu de la façon dont les comètes évoluent au cours de leur vie."

Modifié par quetzalcoatl
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Il manque une banane quelque part, pour donner l'échelle. :confused:

 

La principale formation qui ressort dans cette image est cette sorte de vallée qui coupe en oblique un réseau de strates.

Si on se fie à l'échelle de 9 cm par pixel, cette vallée ferait en gros entre 3 mètres de large dans sa partie étroite, et 7 mètres dans sa partie la plus large.

 

J'ai par ailleurs retrouvé une image qui permet de situer ce gros plan. Il s'agit de la région Khepry :

https://planetgate.mps.mpg.de/Image_of_the_Day/public/NAC_2016-02-13T06.37.40.578Z_ID30_1397549000_F22.jpg

A peu près centré en bas de l'image, on voit un groupe de 4 ou 5 rochers (dont un nettement plus gros que les autres).

La vallée oblique se devine en haut et à droite de ce groupe de rochers. Cela donne une idée de l'échelle de ce gros plan.

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