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Colmic

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  • Birthday 03/08/1965

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    Enghien 95
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    Imagerie Soleil Halpha + imagerie CP
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    FSQ106EDx4 + AM5 + ASI6200MC + ASI290mini
    TOA150 + EM400 + ASI2600MM + ASI174mini
    Intes M703 + PST mod
    Bino Baader Mark V + LE30 + Nav17.5
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  1. La 585 possède un capteur très récent certainement très bon, avec un rendement quantique intéressant notamment dans le Ha. Maintenant c'est un capteur 4k, donc en format 16/10, peut-être un peu chiant pour cadrer certains trucs. Les pixels de 2.9µ en revanche c'est un plus indéniable pour les petites focales, là où ça va pêcher c'est dans la taille du capteur, vraiment rikiki. Un 585 couleur risque d'être peu sensible en revanche, à cause de la taille de ses pixels. Comme le 183 qui est une bombe en mono et une bouse en couleur. Le 269 je ne le connais pas donc j'en parlerai pas. En résumé, je dirais que si ton choix se porte sur une cam couleur, alors le 571C est ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle, et pour quelques années encore sans doute. C'est certes un investissement mais tu garderas la caméra le jour où tu changeras ta lulu pour passer à un peu plus gros (un Newton 200/800 est parfait pour cette caméra et finalement pas si cher). Si le 571 est trop cher, alors peut-être un 533 couleur, mais le capteur est vraiment rikiki pour de la nébuleuse. Sinon, si c'est vraiment les nébuleuses ton centre d'intérêt, alors le 294 couleur a largement fait ses preuves, même si perso je n'aime pas trop son rendu (et son ampglow). Si cette fois tu veux tout de suite passer sur une cam mono, alors un 183 ou un 585 serait pas mal et pas trop cher. Le 533 mono c'est comme le couleur, un capteur trop petit pour de la nébuleuse, à réserver pour les petits objets et galaxies. Et là encore une 294 mono serait parfaite avec ses 2 modes de fonctionnement. Maintenant, vu qu'on parle là d'une lunette à 300 euros et d'une caméra à plus de 1000 euros, mon avis perso... A mon sens la priorité numéro 1 serait de remplacer la Star Adventurer par une meilleure monture, genre HEQ5 d'occase par exemple. On en trouve à moins de 500 euros. Ensuite remplacer la 72ED par soit un bon Newton 150/750, soit un 200/800 (500 euros là encore). Ou même conserver la lulu et la compléter par un de ces Newton (vu le prix que tu la vendras en occase, autant la garder). Et seulement dans un dernier temps envisager le remplacement de l'APN, le temps pour toi de te faire la main et de peaufiner tes traitements. Avec 750 ou 800 de focale, ton champ des possibles est centuplé, et ton APN fonctionnera dans de meilleures conditions de résolution. Je dis ça, c'est juste mon avis perso, les conseilleurs ne sont pas les payeurs A titre personnel, j'ai mis 50 ans à faire évoluer mon matériel, revenant parfois sur des solutions que j'avais abandonnées. Je peux dire qu'aujourd'hui je suis heureux avec mon matos actuel (liste dans mon profil) mais c'est toute une vie d'expérimentations et de budgétisation maintenant que je suis retraité Il faut se dire que l'imageur (caméra ou APN) c'est du jetable, ça devient obsolète très rapidement et au bout de 5 ans ça ne vaut plus rien du tout. Autant mettre de l'argent dans l'instrument, monture et optique, et voir ensuite la caméra ou APN.
  2. https://saf-astronomie.fr/in-memoriam-gino-farroni/ J'ai rencontré 2 fois Gino lors des rencontres AstroCam au début des années 2000, il était spécialiste des études planétaires et était venu nous faire un topo sur comment lui fournir des images de Jupiter Mars et Saturne à la WebCam. Apparemment son obs était en Touraine. J'ai pas retrouvé l'annonce.
  3. Je reviens là-dessus avec un exemple concret pour aller avec mes explications. Caméra ASI6200MC soit un capteur 24x36mm. Focale 530mm. Si tu prends ton appli et que tu simules ça, tu verras que c'est encore plus rikiki et qu'en théorie les galaxies sont effectivement minuscules. Dans les faits voilà ce que ça donne, l'image est à sa taille native soit 62 millions de pixels Cliquez dans l'image pour obtenir la full, puis zoomez dans l'image et dites-moi où c'est pixelisé (Et là encore c'était avant l'arrivée de BlurX et NoiseX ) Voici un crop centré sur M81 et M82 et donc en taille réelle :
  4. On va prendre l'exemple concret de la 72ED de l'OP... Admettons que j'ai un ciel parfait, et une caméra hyper-sensible qui fait que je n'ai besoin de poser que 1s. J'admets donc que la résolution est égale au seeing. Résolution de l'instrument : 120/D soit 120/72 = 1.66" d'arc. En imagerie numérique, pour atteindre cette résolution je vais devoir échantillonner 3x, ce qui revient à dire que je vais devoir imager au tiers de cette résolution (on peut trouver pourquoi en cherchant les références à Nyquist et Shannon sur le net). L'échantillonnage c'est égal à 206 x TaillePixel / Focale. L'échantillonnage on le connait c'est 1.66/3 = 0.55" d'arc. La focale de l'instrument on la connait c'est 420mm sans réducteur. Il nous reste à trouver la taille de pixel idéale pour atteindre cette résolution. Ca nous donne 0.55 x 420 / 206 = 1.12µ ! A l'heure actuelle, aucune caméra astro ne possède de pixels inférieurs à 2.3µ. On pourrait par exemple envisager l'utilisation d'une Barlow 2 pouces ou d'un télé-extender photo genre un extender 1.6x Canon (je l'ai déjà utilisé avec succès sur des galaxies avec une toute petite lunette au Chili). Maintenant, je vais prendre la réalité du terrain, à savoir un site avec turbulence atmosphérique non nulle. Plus je vais poser longtemps, plus la turbulence va dégrader mon image, et la résolution qui reste dans mon image finale dégradée c'est ça qu'on appelle le seeing. Je prends cette fois un seeing très moyen, atteignable pour peu qu'on échantillonne correctement, disons 3". Je reprends les formules plus haut, cette fois je dois atteindre un échantillonnage de 3/3 = 1" d'arc. Toujours avec une focale de 420mm, ça me donne maintenant des pixels de 1 x 420 / 206 = 2.03µ On voit maintenant qu'on peut approcher cette résolution avec une 183 (pixels à 2.4µ) ou une 294 mono par exemple (pixels à 2.3µ). Et on voit bien que la taille du capteur n'intervient à aucun moment dans la résolution, uniquement dans le champ imagé. Et sur les galaxies, le champ importe peu, on peut se contenter d'un petit capteur. Il n'est donc pas utopique de tenter de la galaxie avec une 294 mono ou une 183, je l'ai montré plus haut avec mes 530mm de focale et une 183. Pour tout ce qui est nébuleuses cette fois, on va privilégier le champ et on va privilégier la sensibilité de la caméra, notamment en halpha et en OIII. Cette fois-ci, un 571 est loin devant les autres à l'heure actuelle, c'est un capteur APS-C immense, sensible et peu bruité, à comparer avec la taille rikiki d'un 533 ou d'un 585. Très sincèrement, les nébuleuses tu verras qu'avec le temps on finit par en faire le tour, de plus entre mars et juin on n'a strictement que des galaxies à se mettre sous la dent. Il est donc intéressant de mettre dans un coin de sa tête la possibilité de faire des petites galaxies, on y viendra à un moment ou un autre dans sa vie
  5. Entièrement d'accord avec les collègues du dessus, BlurXterminator est un must-have actuellement et vaut largement son investissement. C'est comme si tu investissais dans un diamètre supérieur en fait. Malheureusement BlurX n'accepte que PixInsight, donc il faut rajouter son coût, mais là aussi il y a dans Pix des choses que SiriL ne fait pas. Je possède une 6200 couleur et une 2600 mono. Même si j'ai eu par le passé une préférence pour la cam couleur, la 6200 ne sort quasiment plus. Je me tâte même actuellement à revendre mes 2 cams pour ne prendre qu'une 6200 mono. La cam couleur a un avantage indéniable, c'est lorsqu'on fait des mosaïques. Faire une mosaïque de 4 tuiles avec une cam mono, ça fait 4x3 séries de pose pour du SHO (et 4x4 séries pour du LRVB), c'est pratiquement se tirer une balle dans le pied si on n'est pas en poste fixe avec un bon ciel. En revanche, une cam couleur a un inconvénient : la focalisation des 3 couleurs, même sur une lunette APO (hormis la TOA de Taka) ne se fait pas au même endroit, par conséquent si tu regardes les 3 couches RVB de ton image, tu as toujours une couche avec des étoiles plus grosses (généralement c'est la couche bleue) et donc des étoiles qui bavent un peu. On n'a pas ce soucis avec un télescope (ou une TOA, mais c'est pas le même prix !). Enfin une cam mono donnera toujours une meilleure résolution qu'une cam couleur. La contrepartie c'est que tu dois anticiper ta nuit d'imagerie, si tu lances une série de 100xL, mais que les nuages arrivent quand tu attaques tes couches couleur, ben t'es bon pour remettre au lendemain. Avec une cam couleur, tu lances tes poses et tu en engranges autant que tu peux dans la nuit. C'est un choix à faire, le rapport plaisir/emmerdement est en faveur de la cam couleur, la qualité finale des images est quant à elle nettement en faveur de la cam mono. Enfin, sur une cam mono, tu dois penser au coût de la roue à filtres et des 7 filtres (LRVBSHO) alors qu'avec une cam couleur, un tiroir à filtres et un bon narrowband (NBZ et compagnie) + un filtre antipollution suffisent. Tu trouveras dans ma signature des tutos pour bien comprendre les bases des capteurs CMOS et l'utilisation avec des filtres narrowband. Ca veut dire quoi "on serait mieux à 0.8" qu'à 1.6" ? J'ai l'impression que tu mélanges résolution et échantillonnage. Je ne suis pas d'accord avec cette affirmation. Je vois pas le rapport entre la taille du capteur et la résolution des objets à imager. C'est la taille des pixels qui détermine la résolution, pas la taille du capteur. Tes exemples ne sont pas bons, on peut tout à fait imager des galaxies avec 500mm de focale et avoir un peu de résolution, la preuve : Ca c'est fait avec une 183 mono, donc des pixels de 2.4µ. Et 530mm de focale. Et encore, à l'époque BlurX n'existait pas ! Encore une fois, et c'est pour ça que je suis intervenu, la résolution n'est déterminée que par la taille des pixels (et la focale), le champ global lui est déterminé par la taille du capteur. Je pense que tu te méprends. Pourquoi tu multiplies 1.6 x 3 ? Là tu mélanges résolution, seeing et échantillonnage. Ok la lunette de 72 possède une résolution théorique de 1.66" (120/D). Mais pour atteindre cette résolution Shannon nous dit qu'il faut échantillonner à 3x cette valeur, donc on divise 1.66 par 3, on le multiplie pas. L'échantillonnage quant à lui dépend uniquement de la taille des pixels et de la focale. Le seeing maintenant, c'est la conséquence de la turbulence atmosphérique qui va nous dégrader l'image pendant la durée de la pose longue. Le seeing fait qu'on n'atteint jamais la résolution théorique de l'instrument, j'entends en pose longue. Donc multiplier 1.6 x 3 n'a en soi aucun sens. Justement, si j'ai pris la peine de faire ces rappels, c'est parce que tes explications étaient pour le moins bizarres à comprendre.
  6. Bonjour, je vois assez souvent ce genre de remarque aussi je vais me permettre quelques petits rappels : - en imagerie du CP, on ne prend jamais la résolution de l'instrument comme référence, mais le seeing du lieu car c'est lui qui dicte sa loi en pose longue (en CP pose rapide c'est différent) - le seeing varie en France entre 1.5" pour les meilleurs sites et plus de 3" pour les sites médiocres - on choisit un instrument ou on choisit une caméra en fonction de 2 critères : la résolution et donc l'échantillonnage ou bien le champ imagé, et souvent c'est soit l'un soit l'autre, rarement les deux - choix 1 : l'échantillonnage à retenir si on veut atteindre la meilleure résolution c'est 1/3 du seeing (théorème de Shannon/Nyquist) - choix 2 : si on veut le plus grand champ possible, alors on met la résolution de côté et on cherche le capteur le plus grand possible et la meilleure correction possible du champ sur l'instrument Avec ces rappels : - une résolution de 1.5" qui est ce qu'on peut espérer de mieux (en France) en imagerie CP, c'est à la portée d'une lunette de 80mm (avec une bonne optique, va sans dire) - mais pour atteindre cette résolution de 1.5" il va falloir échantillonner à 1/3 de ça (voir plus haut : Shannon et Nyquist), donc à 0.5" - échantillonner à 0.5", ça veut dire utiliser une focale d'au moins 1000mm pour des pixels de 2.9µ, ou encore 1500mm avec des pixels de 3.76 - si on veut rester dans la limite du raisonnable en terme de temps de pose, il va falloir ne pas dépasser un F/D de 8, et c'est là qu'on s'aperçoit que le diamètre a quand même une petite importance - si cette fois on se contente d'un seeing moyen toute l'année, soit entre 2 et 2.5" d'arc, alors on va essayer d'échantillonner autour de 0.75" Par conséquent, avec une lunette de moins de 600mm de focale, on oublie la résolution déjà, et on fait avec ce qu'on a. Reste le champ. Donc prendre la caméra la plus grande possible, dans la limite de ce que peut corriger la lunette (un APS-C sera déjà bien limite avec une 72 Evostar).
  7. Bonjour, la calibration ne sert que pour faire comprendre à l'ASiair comment est positionnée la caméra de guidage par rapport aux axes RA et DEC. Elle est à faire en début de chaque session d'imagerie, et personnellement je la fais la première fois lorsque je suis sur l'objet à imager, et uniquement là. Bien penser à faire un clear calibration avant Refaire une calibration systématiquement si on a tourné la caméra pour refaire un cadrage par exemple. Pour le reste, la bible de l'autoguidage c'est ici : https://www.astroantony.com/tutoriel/PDF/Autoguidage.pdf Maintenant je te cache pas que la qualité de la monture joue beaucoup, le backlash des axes également, mais aussi la turbulence du moment et la hauteur de l'objet. Perso je ne descend jamais sous les 3s de pose sur l'autoguidage (parfois je monte à 5s), sinon ça va guider sur la turbulence.
  8. Petite remarque : l'ASiair, lors de sa phase d'autofocus, n'a pas besoin de connaître le backlash. En effet, il effectue toujours la MAP dans le même sens. L'autofocus se fait en 2 passes : une première passe pour connaître la courbe en V, puis il revient en position de départ, et il refait une seconde passe pour affiner le point (et donc toujours dans le même sens). Backlash ou pas, il s'en fout Et c'est un énorme avantage sur d'autres solutions. Du coup si on utilise uniquement l'autofocus pour faire la MAP, le backlash n'entre pas en compte. Mais c'est pas mal quand même de régler le baklash, ça se fait une fois pour toutes avec si possible un comparateur (tuto dispo sur Youtube, par entraide-francophone).
  9. Salut, Ceci est valable pour les batteries au plomb, pas celles au lithium. Or on parle ici d'une batterie Lithium Fer Phosphate (LiFePo4), sur laquelle la charge et la décharge sont gérées par un BMS (Battery Management System). On peut parfaitement décharger une batterie lithium jusqu'à 90%, et dans tous les cas, le BMS se charge de stopper la décharge quand celle-ci devient critique pour l'intégrité de la batterie.
  10. La TOA130 j'en ai eu une dans les années 2010, donc non ça serait pas un rêve de gosse Il s'agit bien de la 150 là, et mes bras et mon dos le confirment
  11. Je préviens dès maintenant, à partir de demain le temps se remet à la pluie, et j'en suis en partie responsable Voici mon nouveau setup ultime, un rêve de gamin qui se réalise pour mes 60 balais... Comme dirait Seguéla, j'ai pas de Rolex mais j'ai une Taka Un copain a voulu me l'échanger contre mon APM130 (avec un peu de cash quand même !), j'ai pas hésité très longtemps C'est le maximum admissible en nomade pour moi. J'irai pas plus loin ! Et première lumière avec l'ASI2600 mono : ça a l'air rond dans les coins et le tilt a l'air correct FWHM de 1.8" sur cette unique brute de 120s, ça commence bien. Premières vraies images dans la Creuse dans 2 semaines, à suivre...
  12. A 0 c'est normal, rien ne sort. A 100% c'est normal aussi, tu es à la valeur nominale de 12V. A toutes les valeurs autres, le PWM (modulateur de largeur d'impulsion) entre en jeu et va te créer un pseudo-signal analogique à partir de signaux numériques. Quand on branche une boîte à flat, ça la fait scintiller sur les valeurs autres que 0 et 100, idem pour une résistance chauffante, elle grésille. Mais ça n'a rien de dangereux, c'est fait pour
  13. Réf : https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/accessoires-astronomie/alimentations-piles/câble-dalimentation-5-5-2-1mm-mâle-coudé-pour-asiair-pour-résistance-chauffante-long-25cm-pa_detail Perso j'alimente ma résistance chauffante avec l'ASiair depuis toujours, j'ai même remplacé directement la prise RCA par une prise jack pour éviter le câble intermédiaire. Ca fonctionne parfaitement et tu économises un boîtier. Et tu peux régler la puissance de la résistance directement depuis l'APP Asiair (mettre la sortie 12V en mode "Dew Heater") Maintenant la question qui tue : pourquoi 4 résistances ?
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