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(Topic unique) Tout sur ASiair / ASiair Pro / ASiair Plus
Colmic a répondu à un sujet de Colmic dans Astrophotographie
Le plus simple et surtout le plus fiable c'est le câble EQMOD. Dispo chez Pierro-Astro et compagnie. -
(Topic unique) Tout sur ASiair / ASiair Pro / ASiair Plus
Colmic a répondu à un sujet de Colmic dans Astrophotographie
Tu veux pas qu'il te fasse le café aussi la nuit ? iMerge. Sinon les vieux photoshop genre CS ont un outil Photomerge intégré, j'utilise celui-là avec succès. -
Quelques images rigolotes ou étranges... bis !
Colmic a répondu à un sujet de RIGEL33 dans On fait une pause
Comme dans la plupart des pubs où l'on voit des télescopes Newton... -
Pourquoi crois-tu que je suis passé à l'ASiair ? A quoi tu joues là ? Pour rappel c'est toi qui arrives dans ce topic dédié à SiriL pour dire qu'on doit pas utiliser les outils de tri, tu nous fais quoi là ? T'es totalement hors sujet là. Et pourquoi tu pointes pas tes objets à la main au lieu d'utiliser le goto de ta 10Micron ? Là tu es dans le jugement, j'ai pas forcément de leçons à recevoir de toi...
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nouveauté Comparatif des derniers capteurs SONY CMOS (IMX385, IMX294, IMX183, etc)
Colmic a répondu à un sujet de xs_man dans Matériel astrophotographique
Faut pas gâcher hein -
ni de gout ni de couleur mais de plaisir/emmerdement
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salut, les capteurs imx 571, 455, 533 et compagnie ont ce qu'on appelle un mode hcg (high conversion gain). ce mode se déclenche à un gain spécifique et baisse drastiquement le bruit de lecture. sur ton altair ce mode se déclenche au gain 200 sous sharpcap (chez zwo c'est au gain 100). tu vois qu'ensuite le bruit de lecture ne baisse quasiment plus en montant le gain. donc soit tu restes à gain 0 pour maximiser la capacité des puits de potentiel (éviter de saturer les étoiles genre m45) ou alors 200 pour tout le reste.
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(Topic unique) Tout sur ASiair / ASiair Pro / ASiair Plus
Colmic a répondu à un sujet de Colmic dans Astrophotographie
salut, je viens de tester la connexion via cpl sur l'asiair... 44Mo/s !!! première fois que je vois des débits aussi élevés du coup ma monture est à 20 mètres du camion, et je suis pleines barres dans le camion. seule contrainte avoir du 220v bien sûr. mais pour la maison c'est top. et ça fonctionne parfaitement avec une simple multiprise contrairement à ce qu'on dit. -
heuu... quand t'as 200 ou 300 brutes voire encore plus t'es bien content d'avoir une aide au tri hein
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ASKAR FRA 500: Premières impressions.
Colmic a répondu à un sujet de chinois02 dans Matériel astrophotographique
J'ai payé mon apm 130 lzos 4500 d'occase avec le correcteur riccardi -
je la teste actuellement prochaine version...
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(Topic unique) Tout sur ASiair / ASiair Pro / ASiair Plus
Colmic a répondu à un sujet de Colmic dans Astrophotographie
suis dessus en ce moment même dans la drôme ! c'est top cette fonction pour reprendre la session de la veille à l'identique ! le seul soucis actuellement : le temps ne permet pas de rester plus d'une heure sur un objet, soit c'est les nuages soit c'est la brume qui remonte de la vallée... croisons les doigts pour les nuits prochaines.. -
Je crois qu'on se comprend pas Je les connais disons un peu les scripts hein, j'ai pas fait que les traduire SiriL dans sa phase d'alignement, va rejeter une image s'il ne sait pas trouver des étoiles dedans, à savoir si c'est complètement filé, si ya eu des gros passages nuageux etc... Après comme tu le dis, on peut tout à fait stopper le script après la phase d'alignement, mais d'une part les scripts se veulent universels pour tout un chacun donc chacun est libre de les modifier à sa guise, et d'autre part moi j'aime bien quand même avoir une première visu de l'empilement "brut". Alors bien évidemment si ça souffle à mort, il est évident qu'il faut reprendre le tri au moins sur la rondeur Enfin on cause on cause, mais dans la prochaine version on sera plus emmerdés avec ça
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nouveauté Comparatif des derniers capteurs SONY CMOS (IMX385, IMX294, IMX183, etc)
Colmic a répondu à un sujet de xs_man dans Matériel astrophotographique
Oui mais il y a une légère différence : le convertisseur Analogique/Digital (l'ADC) est en 16 bits pour les 455/571 et 14 bits pour le 533. Dans l'absolu ça ne change pas grand chose : le capteur a 51.000e- de puits de potentiel pour 3.5 e- de bruit. la dynamique est donc de 51000/3.5 = 14500 soit un tout petit peu moins de 14bits (16384). On met sur ces 51000e- un ADC 16bits qui va convertir 51000 e- en 65535 niveaux (moins l'offset caméra). On va donc le régler avec un gain de 0.8 e-/ADU, ce qu'on voit dans le graphe. On sature le capteur à 65535 ADU au gain 0 et le bruit de lecture est de 4.4 ADU (3.5/ 0.8). Le bruit est donc quantifié par 4 ADU, soit 2 bits qui ne servent à rien. Par exemple l'ASI2400 qui repose sur un autre capteur à pixels plus gros (c'est le capteur du Nikon Z6 ou Z7 de mémoire) a un ADC 14 bits également, et ça ne change rien au final. On pourrait presque penser que le fait d'avoir un ADC 16 bits fait mieux du point de vue marketing mais dans l'absolu l'ADC 14 bits suffit. Aucune caméra ou APN ne sort jamais 16 bits, 14 c'est très bien déjà. -
TS 102 /714mm Apo Triplet, un chemin pas si tranquille...
Colmic a répondu à un sujet de Phil49 dans Matériel astrophotographique
Bien sûr que je me souviens qu'on en a déjà parlé, et justement de ton côté tu peux pas nous pondre un post de 2 pages pour nous dire que t'en peux plus, que t'es au bout du rouleau, que rien ne marche etc.. et laisser de côté ce soucis qui est déjà connu de toi depuis un moment. Ca aurait même dû passer avant l'achat de la 2600, déjà quand tu avais la 294. Tiens, je te fais un calcul rapide de tes dépenses pour le 200/800, rien qu'en outils de collim... - OCAL : 289 euros + concentreur 2" : 77 euros - Système de collim Taka : 265 euros - Cheshire : 50 euros - Laser Hotech : 189 euros C'est pas possible que tu me parles d'aspect financier Philippe quand déjà tu dépenses près de 900 euros rien que dans des outils de collim pour un tube qui n'en vaut pas autant !!! Je sais plus quoi te dire sincèrement. Et je suis toujours sincère avec les amis même si parfois ça fait mal de l'entendre Ben voilà, t'es entre de bonnes mains Philippe, je vous laisse -
Ce n'est absolument pas un empilement inutile, souvent le tri draconien ne change pas énormément la donne dès l'instant où les brutes sont de bonne qualité. Dans tous les cas si tu as des images vraiment pourries elles seront de toutes façons éliminées de l'empilement et ceci en première passe.
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TS 102 /714mm Apo Triplet, un chemin pas si tranquille...
Colmic a répondu à un sujet de Phil49 dans Matériel astrophotographique
On s'en fout en fait que ça soit du M92 ou autre, tu donnes les cotes à Didier et il te fait une bague. Pour moi il ne faut pas que ta crémaillère (d'ailleurs c'est une vraie crémaillère ou un Crayford ?) sorte de plus de 4cm pour avoir la MAP. Ce que tu dois rentrer tu le compenses par une bonne grosse bague rigide à l'arrière. Tu fais faire une bague par Skyméca de M92 vers M92 (le diamètre du filetage du correcteur) et de 6cm de long mini (je dirais 7 moi comme ça à l'oeil), ça va donc ramener la crémaillère autour de 4cm et tu vas énormément gagner en rigidité à ce niveau. Comme tu l'as vu, sur la FSQ, avec une crémaillère déjà surdimensionnée, ça ne sort pas de plus d'un cm seulement avec la bague que j'ai fait faire. Et ma bague c'est pas du M92 c'est du M98 vers M68, pour 90 euros, soit le prix d'une seule bague de merde chez TS ou APM !! Ou alors tu peux aussi faire un empilement de bagues TS, ça existe dans toutes les tailles et diamètres, mais le cumul des bagues risque de t'amener à plus de 150 euros facilement, sans compter qu'empiler plein de bagues n'aide pas forcément à la rigidité de l'ensemble. D'ailleurs M92 ça existe chez Taka, mais je te fais pas un dessin sur le tarif de ces bagues, quoique quand on compare avec les tarifs TS... Par exemple pour une bague allonge M92 : https://teleskop-austria.at/TKA38582#nav-empfohlenes Si tu empiles 2 bagues comme celle-ci, tu es déjà à plus de 200 euros, donc Didier n'est vraiment pas cher à mon avis ! Ensuite je vois encore un truc qui me fait bondir à nouveau !! C'est quoi cette bague avec les 3 vis à 120 degrés ??? C'est le DO ZWO M48 ? Alors ça, il me semble que je te l'ai déjà dit, c'est à virer direct, ce DO est une grosse merde. 9 fois sur 10 quand tu démontes et remontes ça se fout de traviole, impossible de ne pas avoir du tilt avec ce truc. Alors oui ça coûte encore, mais si tu veux t'en sortir il faut remplacer ce DO, soit par le nouveau OAG-L ZWO, soit par l'excellent DO de chez Skyméca, mais à mon avis c'est à réserver à un instrument qui le mérite ! Ou alors tu peux aussi traiter directement avec notre ami @djalex1664 qui propose là une solution qui me plaît beaucoup !!! -
Salut, je rectifie déjà pour commencer : ce ne sont pas les scripts Colmic Ce sont les scripts de l'équipe SiriL que j'ai traduits en FR et légèrement modifiés, notamment le script HaOIII sur lequel j'ai rajouté le linear match pour équilibrer les couleurs. Actuellement il n'est pas possible de faire un tri avant que la procédure soit terminée, afin que SiriL analyse toutes les images pour en déduire les meilleures, ça se fait en 2 passes. Donc actuellement ce que je fais, c'est que je lance le script, puis je reprends la séquence d'alignement (celle qui analyse les images justement) et je relance une seconde fois l'empilement cette fois avec tri sur rondeur + fwhm. Dans la prochaine version 1.1 ce sera possible en première passe, du coup on pourra ajouter dans le script un tri sur ce qu'on veut.
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Salut, alors les montures harmoniques vu le poids qu'elles font et le trépied avec lequel elles sont vendues, je doute fortement que ça fasse mieux que ton HEQ5 avec du vent ! Comme dit plus haut, contre le vent ya rien de mieux que du poids ! Moi j'ai une FSQ avec 10kg tout rond de matos, un porte à faux extrêmement faible du fait de la compacité du tube, et pourtant une EM400 dessous c'est vraiment pas surdimensionné certains soirs !!! Elle sort même sur juste un soir en nomade et j'ai 57 balais (et j'ai aussi une EM200 plus légère mais la 400 guide tellement mieux !), donc une AZEQ6 franchement quand on a encore un peu la santé, c'est rien du tout à sortir ! Je dirais qu'en voyant ton tube, c'est pas tant le poids que le porte à faux qui joue face au vent, et une AZEQ6 sera pas de trop.
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TS 102 /714mm Apo Triplet, un chemin pas si tranquille...
Colmic a répondu à un sujet de Phil49 dans Matériel astrophotographique
Salut Philippe, alors comme j'étais pas là ce WE je découvre les 2 pages de ton post en une fois !! Et j'ai tout lu Déjà si le tilt n'est pas reproductible d'une pose à l'autre sur toute la nuit, c'est qu'un truc bloblote quelque part. Par rapport à tout ce qui a été dit plus haut, et crois bien que tu es en bonnes mains avec les experts qui t'ont répondu ... Moi je vois plusieurs choses qui me sautent aux yeux... - un toron de câbles trop serré et trop rigide ce n'est jamais bon, il faut un peu de souplesse quand même, il ne faut surtout pas que la rigidité des câbles devienne une source de flexions - ton PO est sorti à fond pour avoir la MAP, ça c'est un truc que j'ai remarqué sur la plupart des lunettes chinoises qui me défrise, c'est impossible de ne pas avoir du tilt ou d'autres sources de problèmes avec une crémaillère ou un Crayford chinois qui est sorti de 10cm voire plus, pour moi c'est un truc incohérent, tout ça pour gagner de la compacité sur le tube. Regarde sur la FSQ, voilà où se trouve la MAP : Et derrière ce n'est pas une 2600 mais une 6200 qui est autrement plus compliquée à régler niveau tilt. Alors oui bien sûr c'est plus cher, mais si tu calcules bien les sommes que tu as dépensées dans le RC, le Newton, la lunette, les différents accessoires dont les nombreux accessoires pour la collimation, tu commences à ne plus être très loin d'une FSQ ou d'une APM d'occasion J'y mets des smileys mais crois bien que je comprends ta détresse. - ta plaque Losmandy, comme te l'a dit Malik, il suffit de la retourner et si ça bute contre les molette du PO, alors tu tournes la lunette dans les colliers pour mettre les molettes en haut (regarde c'est comme ça sur la FSQ, merci Malik pour l'astuce d'ailleurs !!). A mon sens il faudrait déjà commencer par vérifier si ton PO n'a pas le moindre jeu, parce qu'avec une crémaillère sortie de 10cm il faut déjà un PO d'excellente qualité pour ne pas fléchir sous le poids du setup derrière. Je ne doute pas que les chinois aient fait des gros progrès en terme de tolérances de jeu sur les pièces mécaniques, mais si un FeatherTouch est aussi cher c'est qu'il y a peut-être aussi une raison. Le clone chinois du FT que j'ai sur mon APM 130 (3.7 pouces quand même !) est pas mal du tout de ce point de vue là, mais déjà la lulu coûte 5000 balles neuve et pas 2500, et presque 1000 euros de plus avec l'option FeatherTouch 3.5". Quand j'ai la MAP sur l'APM, la crémaillère est sortie de 8cm et je trouve déjà que ça fait beaucoup même si la crémaillère est surdimensionnée. Pour pallier à ça, on peut rajouter des bonnes grosses bagues allonge M68 à l'arrière ce qui permet de rentrer un peu plus la crémaillère et éviter un tel porte à faux. Déjà à ta place je commencerai par ça avant même de regarder le tilt. A mon sens la crémaillère ne devrait pas sortir de plus de 3-4cm quand tu as la MAP, juste assez en fait pour la plage de MAP automatique. PS : au passage, depuis maintenant la version 1.0.0 SiriL a aussi un module d'analyse du tilt comme ASTAP en fait mais en 50x plus rapide Il suffit de taper TILT dans la ligne de commande, sinon ya un menu pour y accéder mais c'est plus compliqué à trouver. 3% de tilt, c'est avec le montage de la photo plus haut, sans rien toucher et surtout pas aux vis de la bague de tilt ZWO. Et dans la version 1.1 béta que je teste actuellement et qui devrait pas tarder, tu as aussi un module pour afficher les 4 coins et le centre : =>> Ca c'est sur l'APM avec la 2600MM (toujours sans rien toucher et avec des bagues allonge M68), TILT m'annonce 9% de tilt et moi ça me suffit bien On voit les étoiles partir un peu en couilles sur les extrêmes bords, et alors ? Ca sort des images quand même non ? A un moment donné, si tu te prends trop la tête avec toutes ces histoires de tilt, de backfocus, de collimation etc... tu en finis par te dégoûter de l'astro. Alors soit t'es exigeant comme Malik (!) et dans ce cas tu y mets le prix et aussi beaucoup de ton temps non seulement sur les réglages mais aussi sur le traitement final, ya aucun secret, soit tu es moins exigeant et alors tu fermes les yeux sur certaines petites imperfections. Moi j'ai une autre philosophie justement : je mets le prix pour ne pas être emmerdé et au final je ne suis pas exigeant du tout, et je passe très peu de temps au traitement ! Au final tu es tellement obnubilé par toutes ces histoires de réglages que tu en oublies que ça reste une passion et que le but c'est avant tout de se faire plaisir. Si ça finit par te dégoûter, alors faut passer à autre chose peut-être ? La photo c'est pas non plus une fin en soi. En fait quand on s'est vus en Vendée, j'ai remarqué un truc chez toi : t'es plus focalisé sur les chiffres que sur les images elles-mêmes Moi elles ne me choquent pas du tout les images que tu as montrées en page 1, faut pas oublier qu'on est déjà en APS-C avec des pixels de 3.7µ sur du matos chinois, ben c'est pas si mal. PS2 : un dernier truc, voir les 4 bords de champ c'est bien on a une visu directe des étoiles, mais à mon sens il faut faire moyennement confiance à l'outil TILT qui donne des valeurs très changeantes d'une pose à une autre, comme celui de ASTAP d'ailleurs. Moi je ne fais confiance qu'à ce que je vois, c'est à dire la tronche des étoiles en bord de champ et pas des mesures chiffrées on ne sait pas trop comment. PS3 : la bague en alu que tu vois sur la FSQ c'est fait par Skyméca sur mesure avec les cotes que je lui ai indiquées. 90 euros la bague avec l'anodisation, mais là comme l'anodisation se fait une seule fois par mois par un de ses prestataires, j'avais pas le temps d'attendre et donc je l'ai prise non anodisée et j'ai tapissé l'intérieur de velours noir moi-même du coup. Là aussi à un moment donné tu seras obligé de passer par une bague sur mesure, parce que l'empilement de bagues TS ou de bagues réglables ce n'est jamais bon. Skyméca bosse très vite en plus, il n'est pas cher du tout comparé à ses prestations, il suffit de voir que 4 bagues M68 TS empilées t'en as vite pour 100 euros ou plus !!! PS4 : by Playstation -
Bonjour à tous, voilà la Chavadrôme c'est fini ! On était seulement 16 cette année mais Webastro était bien représenté puisque @Phil49 @pmoine et @David_LEGRANGER étaient de la partie ! Pour le matériel, cette année j'ai emporté l'EM400 pour la semaine, qui porte sans trop de difficulté la FSQ106 L'ASI6200MC était utilisée au foyer F/5 de la lunette pour une meilleure résolution globale. Toujours l'ASiair pro avec son antenne modifiée et l'ASI290 mini sur diviseur ZWO M68. Le tout alimenté par ma boîte-accus LiFePo4 37Ah (qui n'est pas sur la barre de contrepoids cette fois mais sur la tablette porte-accessoires sous la monture). Pas mal d'images dans la besace mais priorité à cette M31 qui m'a pris 4 sessions en seconde partie de nuit. 181 poses de 120s sans filtre dont je n'ai conservé que les 159 meilleures (tri rondeur + FWHM). Et j'ajoute 20 poses de 300s avec le Idas NBZ dont je n'ai conservé que la couche Ha. Soit un total de 7 heures de pose quand même, ça doit être mon record à ce jour ! Pré-traitement sous SiriL. Mixage de la couche R et Ha sous SiriL, et recomposition RVB de l'ensemble, toujours sous SiriL. Finition sous CS5. Je n'ai pas jugé bon de faire des poses courtes pour le cœur, la 6200 possède une très bonne dynamique à 120s, en plus je préfère personnellement quand le cœur n'est pas décramé, ça fait plus naturel. Quelques détails intéressants sur la full : certaines nébuleuses halpha sont sympa et les géantes bleues de M31 commencent à être résolues. J'ai laissé l'image en full 9576 x 6388 non cropée soient 62 millions de pixels que je vous invite fortement à visualiser en zoom maxi Ici pour une meilleure qualité d'image : http://www.astrosurf.com/colmic/ASiAir/m31harvb-159x120s_rvb-20x300s_ha.jpg
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Bonjour à tous, comme je vois passer régulièrement les mêmes questions autour des CMOS (caméras et APN), j'ai décidé de créer un nouveau topic unique qui permettrait de répondre à toutes vos interrogations. On centralisera ainsi toutes les règles, les bonnes pratiques, etc.. sur le même topic. Nous aborderons ainsi les sujets suivants : Petit aparté concernant les calculs numériques Empilement et dynamique Comment analyser le graphe d'un capteur Déterminer son temps de pose ou règle des 3 sigma DARKS, FLATS, BIAS (OFFSETS) et DITHERING Calcul de l'échantillonnage idéal avec un CMOS Petit aparté concernant les calculs numériques Notions de calcul binaire Nous travaillons ici en binaire, c'est à dire que l'électricité qui passe dans un fil (ou un bit) ne peut avoir que 2 états : état 0 éteint et état 1 allumé. Si nous travaillons cette fois sur 8 fils en parallèle (8 bits), nous pouvons obtenir 2 puissance 8 = 256 états différents (entre 0 et 255). Enfin si nous travaillons sur 16 fils (16 bits), nous pouvons obtenir 2 puissance 16 = 65536 états différents (entre 0 et 65535). Nous obtenons ainsi différentes puissances de 2, à savoir 2, 4 , 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024, 2048, 4096, 8192, 16384, 32768 et 65536. Toute l'informatique repose sur ces notions et il est intéressant de les connaître pour bien assimiler son fonctionnement. Les octets Ainsi quand on parle d'octet, cela correspond à 8 bits (octo : 8 ). Attention également, en anglais octet se prononce Byte, donc 1 Byte = 8 bits (1B = 8b). Avec 256 états différents, il est ainsi possible de coder tout l'alphabet avec des caractères spéciaux, des symboles etc... L'invention de la table de caractères ASCII a permis de développer un langage informatique (cette table de caractères a depuis été remplacée par la table ANSI ou Unicode sous Windows). Par exemple, la lettre A possède le code ASCII 65 ce qui en binaire correspond à 0100 0001 ou encore 41 en hexadécimal. Ainsi, l'octet est devenu la base de toute l'informatique. Par exemple, le texte brut contenu sur une feuille A4 peut être codé sur seulement 2000 octets environ (2 kilo-octet ou 2ko), soit environ 400ko seulement pour un livre de 200 pages ! Poids d'une image en octets Pour une image en 16 millions de couleurs, un pixel peut être codé sur 3 octets seulement (1 octet pour chaque couche R, V, B), soit 256 puissance 3 =16 777 216. Une image BMP non compressée de 1024 x 768 pèsera alors exactement 1024 x 768 x 3 = 2.359.296 octets, soit 2.25 Mégaoctets* (2.25Mo) : En revanche une image FIT (par définition non compressée et codée sur 16 bits) issue d'une ASI6200MC de 62 millions de pixels pèsera environ 116Mo. En effet, avec 9576 x 6388 x 2 = 122.353.920 octets ou encore 116Mo (un pixel est codé sur 2 octets pour arriver à 16 bits) : * A noter qu'un Mégaoctet vu par l'ordinateur ne représente pas 1.000.000 (soit 10 puissance 6) mais 1.048.576 octets (soit 2 puissance 20). C'est pour cette raison que 2.359.296 / 1.048.576 = 2.25Mo et pas 2.36Mo. Merci à @keymlinux pour le complément d'explication suivant : Débits et vitesse de connexion Si on parle d'une connexion de 100Megabits par seconde, nous obtenons une vitesse de 10 Méga-octets par seconde environ (8 bits + des bits de contrôle). Idem quand on parle de Gigabits, 1 Gigabit/s équivaut à 100Mo/s (100 Méga-octets par seconde). Il faut donc faire très attention aux symboles utilisés. 100MB/s en anglais correspond à 100 Méga-octets par seconde quand 100Mb/s correspond à 100 Mégabits par seconde. Avec une connexion fibre de 1Gb/s, en théorie on pourrait ainsi transférer une image FIT de 120Mo (issue d'une ASI6200) en moins de 2 secondes ! Empilement et dynamique Quand on empile 4 fois plus d'images, on obtient 1 bit de dynamique en plus. Ainsi on gagne 2 bits pour 16 images empilées, 3 bits pour 64, 4 bits pour 256 images, etc.. Il est intéressant de connaître cette notion, car si on perd 2 bits (ou 2 stops) en montant de 400 à 800 ISO par exemple, alors il faudra empiler 16 fois plus d'images à 800 ISO pour avoir la même dynamique qu'à 400 ISO. De même, avec une caméra 12 bits on devra empiler 16 fois plus d'images qu'une caméra 14 bits pour obtenir la même dynamique, et 256 fois plus qu'une caméra 16 bits ! Une grande dynamique d'image permet de faire ressortir les faibles extensions sans cramer le cœur d'une galaxie par exemple, mais aussi d'obtenir des dégradés de gris ou de couleurs plus riches. Comment analyser le graphe d'un capteur ? Nous allons d'abord voir les différentes notions qui vont nous permettre d'analyser correctement et simplement (sans trop de formules compliquées) les différentes valeurs dans les graphes mis à disposition des constructeurs. Pour cela nous allons avoir besoin de connaître le fonctionnement d'une caméra ou d'un APN. FW : Full Well Un capteur CMOS contient un certain nombre de pixels, composés de puits de potentiel qui vont, comme un entonnoir qui recueille de l'eau de pluie, recueillir les photons qui arrivent sur le capteur, les transformer en électrons, et les convertir en unités numériques (ADU) à l'aide d'un convertisseur Analogique/Digital (ADC). Ces entonnoirs ne sont pas infinis, c'est à dire que quand l'entonnoir déborde, le pixel est dit "saturé". La capacité de ces entonnoirs à photons est donnée par le premier graphe, à savoir le FW ou Full Well, ou encore la capacité des puits de potentiel des pixels. Une fois les électrons convertis numériquement, nous obtenons une valeur en ADU. Le convertisseur (ADC) est généralement donné sur un nombre de bits, entre 8 et 16 avec une capacité en ADU entre 256 (8 bits) et 65536 (16 bits). GAIN Le second graphe nous donne généralement le GAIN, à savoir combien d'électrons sont convertis en ADU pour un gain donné. GAIN et gain ne sont donc pas la même chose. le GAIN s'exprime en électrons par ADU (e-/ADU) alors que le gain n'est qu'une amplification du signal reçu (de la même façon qu'on retrouve les ISO sur les APN) et s'exprime en décibels (échelle 0.1dB sur les graphes). Ainsi pour une amplification donnée de xx décibels, le GAIN en électron par ADU évoluera. Une valeur intéressante de ce graphe du GAIN se situe quand 1 électron = 1 ADU, on appelle ceci le gain unitaire et c'est généralement la valeur qu'on va utiliser le plus souvent pour faire nos images, avec un bon compromis entre le bruit et la dynamique. DR : Dynamic Range Le 3ème graphe va nous montrer la courbe de la dynamique du capteur (DR ou dynamic Range) en nombre de stops (ou en bits), comparable à un APN. Cette dynamique est maximale au gain 0 et va décroître régulièrement si on monte le gain. Une dynamique de 16 bits va nous permettre d'avoir 65536 niveaux de gris ou de couleurs sur chaque pixel, quand une dynamique de 8 bits ne nous donnera plus que 256 niveaux de gris ou de couleurs possibles. Read Noise Enfin le dernier graphe nous donnera le bruit de lecture de la caméra, ou le Read Noise, en électrons. Le bruit de lecture dépend du capteur mais aussi du gain utilisé. Plus le gain est élevé, plus le bruit de lecture va baisser dans une certaine mesure pour finir par stagner. Prenons maintenant 2 exemples concrets et analysons-les. EXEMPLE 1 : ASI183MM Comment analyser cette caméra ? Tout d'abord nous voyons dans le premier graphe, que la capacité des puits de potentiels est de 15.000 électrons environ à gain 0. Pour convertir ces 15.000 électrons en ADU au gain 0 on voit sur le second graphe que le GAIN est de 3.6 environ. 3.6 = 15.000 / ADU donc ADU = 15.000 / 3.6 ce qui nous donne environ 4166 ADU pour 15.000 électrons. En numérique, la valeur la plus proche de 4166 est 4096, soit 2 puissance 12 en binaire ou encore 12 bits. Il est donc inutile d'utiliser un ADC supérieur à 12 bits avec cette caméra, puisque les puits de potentiel ne vont que jusqu'à 4096 ADU. Sur le second graphe, on voit que le gain unitaire (pour rappel l'endroit sur le graphe où 1 électron = 1 ADU) se situe au gain 120 (soit 12dB d'amplification).* A ce gain, la dynamique est de 11 bits environ et le bruit de lecture a bien chûté de 3.0e- à environ 2.2e-. C'est à ce gain qu'on fera la plupart de nos images. Travailler à un gain inférieur nous donnera une plus grande capacité des puits de potentiel, donc un risque de saturation moins élevé. Travailler à un gain supérieur nous donnera un bruit de lecture plus faible, mais une dynamique plus faible et une saturation qui arrivera plus rapidement. * Sur d'autres graphes ou mesures réalisées, on note un gain unitaire de 111 et non pas 120. Sur l'ASiair par exemple, ce gain unitaire est bien paramétré à 111. A noter que plus on monte le gain plus on réduit la dynamique du capteur. On voit que la courbe du bruit de lecture s'infléchit vers 200 de gain et le bruit ne descend plus beaucoup ensuite. A 300 de gain (soit 30dB d’amplification !), on n'a plus que 8 bits de dynamique pour 1.5e- de bruit de lecture, et il ne reste plus qu'une capacité de 400 électrons dans les puits de potentiel, la saturation des pixels intervient très rapidement. Monter le gain sur ce type de capteur peut toutefois être intéressant quand on travaille en narrowband (avec filtres SHO) car la perte de lumière due aux filtres est importante et les temps de pose unitaires deviennent très longs. Pour réduire ce temps de pose à des valeurs acceptables, on augmente alors le gain. Cela permet également de limiter l'ampglow de ce capteur (l'électroluminescence sur le côté du capteur) qui devient très difficile à retirer après 5 minutes de pose. EXEMPLE 2 : ASI2600MC Comment analyser cette caméra ? On voit dans le premier graphe que la capacité des puits de potentiel est bien plus élevée sur cette caméra que l'ASI183 du dessus. A gain 0, elle est de 50.000 électrons. Ce qui veut dire qu'elle saturera nettement moins rapidement, permettant une bonne dynamique sur les objets à fort écart de luminosité (M42, M31, etc..). Pour convertir ces 50.000 électrons en ADU au gain 0, le GAIN du second graphe est de 0.8 environ. Ce qui nous donne 50.000 / 0.8 = 62500 ADU environ. Il nous faudra cette fois un ADC de 16 bits (65536 étant la valeur la plus proche en numérique). Sur ce capteur, on voit une chute rapide du bruit de lecture qui survient à gain 100 (10dB d'amplification). Cette chute s'explique car à ce gain de 100 le capteur déclenche son boost d'ampli et passe en mode HCG (High Conversion Gain). Cet ampli va booster le gain du capteur avec pour conséquence un bruit fortement réduit tout en conservant la dynamique d'origine. Ceci est assez révolutionnaire et typique chez Sony depuis le réputé A7S qui déclenche son mode HCG à partir de 2000 ISO. Sur ce type de capteur, on ne peut pas parler de gain unitaire puisque le GAIN démarre seulement à 0.8, mais on prend alors le gain de déclenchement du mode HCG, à savoir 100 sur ce capteur. On continue l'analyse et on voit ensuite que le bruit de lecture ne descend plus au-delà du gain 100. Il est donc inutile de dépasser le gain 100 puisqu'on baisserait alors la dynamique du capteur sans réduire le bruit. Si un APN était équipé de ce capteur, on dit alors qu'il devient ISOLess à partir de l'ISO correspondant au déclenchement du mode HCG. Pour revenir au Sony A7S, il est donc particulièrement intéressant de travailler à 2000ISO mais monter plus haut en ISO ne fera rien gagner, au contraire, on perdra en dynamique. Sur ce capteur IMX571 de l'ASI2600MC, on n'a finalement que 2 gains de travail : 0 dans les cas où limiter la saturation est importante (photométrie par exemple, ou conserver la couleur des étoiles brillantes), et 100 pour tout le reste.
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Projet collaboratif : réaliser un contrepoids-batterie
un sujet a posté Colmic dans Matériel général
Bonjour à tous, je me décide à créer un nouveau topic pour vous faire part de mon projet. Projet qui a mûri petit à petit au fur et à mesure de l'avancement de ce topic : Mon idée de départ : Un contrepoids c'est con, et à part nous faire chier à les porter, ça ne sert à rien d'autre qu'à équilibrer une monture. En gros c'est du poids mort. Rapport plaisir/emmerdement de ce truc ? Zéro ! Et si on faisait autre chose de ce poids mort justement ? Par exemple une batterie ? Alors oui ça existe déjà, notamment chez ioptron, mais le prix est prohibitif pour seulement 8Ah : https://www.astroshop.de/fr/contrepoids/contre-poids-ioptron-contrepoids-powerweight-avec-accumulateur-integre-8ah/p,44850 Plusieurs mois après, voilà où j'en suis dans ma réflexion... Le cahier des charges pour commencer : doit remplacer un contrepoids existant sinon c'est pas marrant ! Donc minimum 4kg au total doit pouvoir s'insérer dans la plupart des barres de contrepoids, on va dire entre 16 et 32mm doit pouvoir alimenter un setup complet d'imagerie (hors PC portable) pour une nuit entière de 8 heures, soient entre 35 et 40Ah Les différents diamètres des barres de contrepoids des montures courantes (merci à @Gandalf) : Le type de batterie : Disons-le tout de suite, 40Ah en plomb c'est impossible compte-tenu de la taille et du poids. Donc exit le plomb. Aujourd'hui les batteries Li/ion ont le vent en poupe de par leur rapport prix/poids/capacité. Seulement les Li/Ion sont assez dangereuses avec risque d'explosion. On leur préfère maintenant les LiFePo4, un peu plus chères mais nettement plus sécurisées et pratiques à utiliser. De plus leur tension à 3.2V est nettement plus intéressante que les 3.7V des Li/ion, avec une tenue en décharge meilleure. On le voit bien actuellement, les batteries LiFePo4 de 12V ont le vent en poupe malgré leur prix encore très élevé. Pas mal d'avantages par rapport aux batteries classiques au plomb : on peut les décharger totalement, la charge est rapide, pas de maintenance particulière, pas de dégagement gazeux, pas de charge préventive (ne décharge quasiment pas si non utilisées). L'état actuel de la réflexion Mise à jour du 22 avril 2021 : allez on va dépoussiérer ce topic qui avait tendance à stagner depuis un moment. Ma faute, ma très grande faute puisque je n'ai rien branlé de tout l'hiver !!! J'ai acheté une petite soudeuse par points portative (30 euros) qui marche finalement très bien (après quelques essais sur des bouts de nickel pour avoir la bonne puissance de soudure). Voici le contrepoids prototype terminé. Pour isoler la boîte à gâteaux en fer (aussi bien électriquement que thermiquement), j'ai découpé du tapis de sol grand froid au fond et sur les côtés, ainsi que sous le couvercle (qu'on ne voit pas ici sur la photo). Les accus sont ainsi parfaitement calés dans la boîte sans besoin de fixer quoi que ce soit. Le serrage sur la barre se fait avec 2 supports de tringle à dressing vissés sous et au-dessus du couvercle de la boîte, ça fait 19mm de diamètre, donc ma barre de 18 rentre pile-poil dedans. Le contrepoids fait très exactement 4005 grammes, c'est parfait pour remplacer un de mes 2 contrepoids de 5kg. On voit le support fusible avec un fusible de 15A dedans (ça charge à 10A). Consommation du setup complet : 3A - ASiair en route - Monture en autoguidage - ASI6200 refroidissement à -10°C - caméra de guidage en route - résistance chauffante à 100% - extender Wi-Fi VONets en route - SSD Samsung T7 - avec monture en Goto : 4.1A La capacité est de 37Ah pour 4Kg, soit mieux que ma batterie plomb de 35Ah qui fait 11kg, pour un prix total autour de 150 euros chargeur 10A compris. 3A de consommation en mode prise de vue, soit 12 heures d'autonomie possible. Le BMS final est un Daly Smart BMS avec communication Bluetooth, pour avoir directement les données sur le smartphone (34.71 euros le plus petit modèle LiFePo4 4S) : https://fr.aliexpress.com/item/1005001803913333.html?spm=a2g0o.productlist.0.0.4b5e361c5bs9Ty&algo_pvid=7d660088-61af-4bdd-8974-c37c24b1766e&algo_expid=7d660088-61af-4bdd-8974-c37c24b1766e-0&btsid=0b0a187916191213165812926edddf&ws_ab_test=searchweb0_0,searchweb201602_,searchweb201603_ Du coup pas besoin d'afficheur sur le boîtier, on accède à toutes les données, tension, intensité, équilibrage des accus, etc.. et on a accès à tout le paramétrage du BMS pour coller aux accus utilisés (notamment la tension de coupure à 2.5V au lieu de 2.2). La charge se fait à 10A, soit une charge complète en 4 heures environ seulement. Mise à jour et résumé des discussions au 9 août 2020 : Je me suis décidé à me mettre à un logiciel 3D pour avancer dans le projet. Ca aide énormément pour éviter les écueils, trouver des incohérences dans le montage, vérifier que des prises pourront passer etc.. Je me suis donc mis à Fusion 360 et me suis approprié l'outil en 2 nuits chrono ! (oui la nuit je bosse mieux en ce moment ). Grâce à une idée de boîte octogonale de @morbli j'ai adapté le concept pour l'optimiser et arriver à ça : Ce qui me fait un produit fini qui ressemble à ça, basé sur un boîtier et 2 couvercles en impression 3D : et j'arrive à un concept final qui ressemble à ça, en rouge et noir, ça a de la gueule non ? Avec pour caractéristiques : un contrepoids d'environ 5kg au total selon l'analyse de Fusion 360 dimensions totales 195 x 195 x 100mm (une pièce principale de 80mm et 2 couvercles haut et bas de 10mm) 12.8V 37Ah grâce à 24 accus LiFePo4 (la plus sécure des Lithium) avec indicateur de charge numérique (avec extinction automatique en 10s), interrupteur à led rouge et 2 prises à verrouillage XLR (1 charge et 1 décharge) protection par BMS intégré de 20A charge rapide à 10A soit une recharge de 0 à 100% en 4 heures compatible avec les barres de contrepoids de 16 à 32mm (j'exclue volontairement les barres supérieures, mais dans l'absolu on pourrait aller jusqu'à 40mm) Pour comparaison une batterie 12V 35Ah LiFePo4 du commerce c'est plus de 400 euros sans le chargeur ! Et la liste des composants utilisés : 24 accus LiFePo4 LiitoKala 32700 de 6500mAh 3.2V (37.26 euros les 12, soit 74.52 euros) 1 BMS spécial LiFePo4 4S 20A à charge séparée (10.37 euros) 1 indicateur de charge (3.90 euros) 1 chargeur spécial LiFePo 14.6V 10A avec prise mâle XLR 3P (29.87 euros) 1 embase femelle XLR 3P pour la charge (7 euros Amazon mais bien moins cher chez Ali) 1 embase mâle XLR 3P pour la décharge (4.5 euros Amazon mais bien moins cher chez Ali) 1 interrupteur avec petite led rouge (à voir si elle éclaire trop... 9 euros Amazon pour 12pcs) Total composants : 140 euros (moins cher en achetant tout chez Ali, on doit gagner 10 euros) incluant le chargeur. A ceci il faut rajouter : les molettes filetées Inox des 2 serrages du contrepoids 2 tiges Inox qui presseront sur la barre pour éviter de l'abîmer 4 écrous M6 longueur 20mm qui s'insèreront dans le boîtier pour les 2 vis de serrage 8 vis inox M6 longueur 30mm + 8 inserts M6 pour les trous 4 vis tête fraisée M3 + 4 écrous pour les 2 embases XLR et le coût d'une impression 3 D des 3 pièces (l'avantage c'est que ça passe sur n'importe quelle imprimante puisque ça ne dépasse pas 200mm) On voit les 24 batteries reliées entre elles en 4S6P (6 blocs en parallèle de 4 accus en série), avec le BMS pour gérer tout ce beau monde et sécuriser l'ensemble. 3.2V x 4 nous donne 12.8V. Et 6500mAh x 6 nous donne 39Ah au total (en réalité c'est la capacité du plus mauvais accu du lot qui va conditionner la capacité totale, d'où l'intérêt d'avoir un peu de rab pour les trier au montage). J'ai réellement pris 6500mAh bien que ces accus soient notifiés 7000mAh, comme ça on ne sera pas déçus. Si on dépasse les 40Ah alors ce sera tout bénef Concernant les différents diamètres de barres de contrepoids, on partirait sur un truc comme ça : Avec uniquement la pièce centrale à réimprimer en fonction du diamètre de la barre, entre 16 et 28mm : Pour les barres de 30 et 31.75mm, alors on n'a pas besoin de cette pièce. (merci à @morbli @Malik @Sebriviere pour les concepts 3D proposés et merci à tous les autres pour toutes vos idées et commentaires) La suite du projet... Si du monde est intéressé par ce concept, on pourrait envisager 2 modèles supplémentaires ce qui donnerait la gamme suivante : modèle Tiny : diamètre barre 10 à 15mm, 4S2P soient 8 accus, 12.8V - 13Ah, diamètre contrepoids 125mm, épaisseur 90mm, poids 1.5kg, coût total des composants environ 80 euros avec le chargeur sans compter l'impression 3D modèle standard : diamètre barre 16 à 32mm, 4S6P soient 24 accus, 12.8V - 39Ah, octogonal de 195x195, épaisseur 100mm, poids 5.5kg, coût total composants environ 140 euros avec le chargeur sans compter l'impression 3D modèle Fat Boy : diamètre barre 33 à 48mm, 4 accus 50Ah en 4S soit 12.8V, octogonal 195x195, épaisseur 150mm, poids 8kg, coût total composants 180 euros avec le chargeur sans compter l'impression 3D Pour le modèle Tiny, qui intéressera les possesseurs de StarAdventurer et autres montures de voyage, ça donnerait un truc comme ça : Et le modèle Fat Boy pourrait ressembler à ceci, mais avec d'autres accus 3.2V 50Ah (merci à @Malik pour le concept 3D) : Basé sur ces accus-là : Voilà, si mon projet vous intéresse, on pourrait envisager une commande groupée pour réduire les coûts, et surtout mettre tout le monde à contribution pour l'impression 3D des boîtiers. Toutes les idées d'amélioration du concept sont les bienvenues Et encore merci aux participants ! Annexe : un test des batteries LiitoKala sur YT : Ou là : -
Salut à tous, je profite d'une excellente discussion qui a eu lieu récemment sur WA pour en faire un topic unique afin que les infos ne tombent pas dans les limbes du forum Petit préambule : les différents gaz intéressants en astrophotographie des nébuleuses Wikipédia : En astronomie, les nébuleuses en émission sont des nuages de gaz ionisé dans le milieu interstellaire qui absorbent la lumière d'une étoile chaude proche et la réémettent sous forme de couleurs variées à des énergies plus basses. L'ionisation est en général produite par les photons à grande énergie émis par une étoile jeune et chaude se trouvant à proximité. Souvent, un amas entier de jeunes étoiles effectue le travail. Cette ionisation échauffe le milieu interstellaire environnant. La couleur des nébuleuses dépend de leur composition chimique et de l'intensité de leur ionisation. Beaucoup de nébuleuses en émission sont à dominante rouge, la couleur de la raie de l'hydrogène alpha à 656,3 nanomètres de longueur d'onde, en raison de la forte présence d'hydrogène dans les gaz interstellaires. Si l'ionisation est plus intense, d'autres éléments peuvent être ionisés et les nébuleuses peuvent émettre non seulement dans d'autres nuances de rouge (soufre II à 671,9 et 673,0 nm), mais aussi dans le vert (oxygène III à 495,9 et 500,7 nm) et dans le bleu (hydrogène bêta à 486,1 nm). Ainsi, en examinant le spectre des nébuleuses, les astronomes peuvent déduire leur composition chimique. La plupart des nébuleuses en émission sont formées d'environ 90 % d'hydrogène, le reste étant de l'hélium, de l'oxygène, de l'azote et d'autres éléments. La bande passante des différents gaz ionisés : l'hydrogène H-béta (Hb) : bande passante 486nm (se trouve dans le bleu) l'oxygène (OIII) : bande passante 496nm à 501nm (se trouve dans le bleu-vert) l'azote (NIIa + NIIb) : bande passante 655nm à 658nm (se trouve dans le rouge) l'hydrogène H-alpha (Ha) : bande passante 656nm (se trouve dans le rouge) le soufre (SIIa + SIIb) : bande passante 672 à 673nm (se trouve dans le rouge) On voit que certaines bandes passantes sont très proches : Le Halpha et le NIIa sont quasiment confondus, et le NIIb est espacé de seulement 2nm Le SIIa et SIIb sont confondus, on obtient un ensemble SII de 2nm d'espacement Le SII est relativement proche du Ha, espacé de seulement 16nm Enfin le OIII et le Hbéta sont très proches, espacés de seulement 10nm Qu'est-ce que le SHO, le HOO ? C'est une technique d'imagerie qui consiste à prendre des images à l'aide d'une caméra monochrome équipée successivement de filtres qui laissent passer le SII, le Ha et le OIII (soit S, H, O). On va pour cela utiliser une roue à filtres équipée de ces 3 filtres, puis une fois les 3 séries d'images prises, on va reconstituer une image couleur selon les spécifications suivantes : Palette Hubble : le SII pour la couche rouge (pour rappel le SII est bien dans le rouge) le Ha pour la couche verte (pour rappel le Ha est aussi dans le rouge !) le OIII pour la couche bleue (pour rappel le OIII est dans le bleu-vert !) Pourquoi ? Tout simplement parce que le vert est la couleur que l'oeil voit le mieux (les détails notamment). Par conséquent les gars de la Nasa, pour les images de Hubble avec filtres S, H et O, ont imaginé placer le Ha dans le vert puisque c'est le gaz qui se trouve le plus abondamment dans les nébuleuses en émission. Ensuite, ils ont décidé de coller le SII dans le rouge naturellement, et le OIII dans le bleu. Un exemple d'image SHO (un peu pourrie puisque réalisée le soir du solstice d'été à 3kms de Paris avec la Lune !!) avec ASI183 mono et filtres Astronomik SHO 6nm : Palette HOO : le Ha pour la couche rouge (logique puisque rouge) le OIII pour la couche verte (logique aussi puisque bleu-vert) le OIII pour la couche bleue (logique encore puisque bleu-vert) On obtient alors une colorimétrie plus proche de la réalité, contrairement au SHO qui est entièrement en fausses couleurs. De plus on économise un filtre puisqu'on n'utilise pas le SII. C'est une technique intéressante car avec seulement 2 filtres ont obtient une image couleur sympa, alors qu'en LRVB il faut 4 filtres et autant de séries d'images. Un exemple d'image HOO (toujours réalisée à 3kms de Paris proche du solstice) avec ASI183 mono et filtres Astronomik H et O 6nm : Qu'est-ce qu'un filtre multi-bandes ? C'est un bout de verre (!) traité spécifiquement afin de laisser passer certaines bandes passantes utiles en astrophotographie, pour faire ressortir les nébuleuses. A la différence des filtres anti-pollution lumineuses qui sont spécialisés pour bloquer les longueurs d'onde des lampes au sodium et autres saloperies (!), les filtres multi-bandes sont là pour laisser passer spécifiquement certaines longueurs d'onde. Les filtres anti-pollution sont les CLS, UHC, LPR, LPS etc.. Et à la différence des filtres SII, Ha et OIII qui sont dédiés aux caméras monochromes, les multi-bandes prennent tout leur sens avec les caméras couleur, puisqu'on va imager toutes les bandes passantes en one-shot ! Il en existe 3 sortes : les filtres bi-bandes : ils filtrent typiquement le Ha et le OIII (ou le SII et le OIII) les filtres tri-bandes : se sont en fait des filtres bi-bandes mais plus espacés et de fait ils englobent plusieurs bandes (typiquement Ha et OIII + Hb qui sont très proches) les filtres quadri-bandes : là aussi on peut dire que ce sont des bi-bandes à bande passante très large (typiquement Ha + SII et OIII + Hb), ou alors de vrais quadri-bandes mais nous allons voir plus loin qu'ils n'ont pas d'utilité réelle Comment les utiliser avec une caméra ou un APN couleur ? Comme on ne va généralement utiliser qu'un seul filtre pour notre séance d'imagerie en One-shot, il suffit de les monter dans un tiroir à filtres (ou Filter Drawer en anglais). Les filtres sont insérés dans le tiroir et peuvent être interchangés sans démonter le train d'imagerie. Par exemple devant une ASI2600MC ça donne ceci avec le tiroir à filtres ZWO M48/M42 : Vous pouvez utiliser le même montage pour un APN, ou insérer directement la version clip du filtre contre le capteur de l'APN : Comment se comportent-ils avec une caméra ou APN couleur ? Pour comprendre comment se comportent ces filtres avec une caméra couleur, il faut déjà comprendre comment elles fonctionnent... Une caméra couleur c'est la même chose qu'une caméra mono sauf que sur chacun des pixels on a placé successivement des filtres rouges, verts et bleus afin de constituer une matrice dite de Bayer, qui une fois interpolée, reconstituera l'image couleur. Et on les a placés dans cet ordre là (il y a 2 fois plus de pixels avec filtres verts que de pixels avec filtres bleus et rouges, car le vert est ce que l'oeil voit le mieux) : RVBVRVBV VBVRVBVR BVRVBVRV VRVBVRVB Etc... Maintenant si on place par exemple un filtre Ha par-dessus tout ça, il reste quoi ? Le Ha étant dans le rouge, il reste : R___R___ ___R___R __R___R_ _R___R__ Etc.. Alors qu'une caméra mono avec le même filtre Ha aura reçu : RRRRRRRR RRRRRRRR RRRRRRRR RRRRRRRR En terme de signal, le canal rouge a reçu tout le flux nécessaire, pas moins qu'une cam mono (en réalité un peu moins à cause des filtres rouges sur les pixels qui réduisent un peu le flux) En terme de résolution en revanche, il ne reste plus qu'un pixel sur 4 puisqu'on a perdu les VV et le B. En chiffres : c'est un peu comme si on réalisait un bin2 sur la caméra, il nous reste donc : 50% de résolution en Halpha (soit racine de 1/4) soit une perte de 50% 50% de résolution en SII (soit racine de 1/4) soit une perte de 50% 86% de résolution en OIII (soit racine de 3/4) soit une perte de 14% par rapport à une caméra mono. Si on travaille en RVB pur, sur une cam couleur il nous reste : 50% de résolution dans le rouge (soit racine de 1/4) soit une perte de 50% 50% de résolution dans le bleu (soit racine de 1/4) soit une perte de 50% 70% de résolution dans le vert (soit racine de 2/4) soit une perte de 30% par rapport à une caméra mono. Mais il ne faut pas oublier que les algorithmes de dématriçage ont bien évolué et qu'on fait maintenant du traitement en drizzle 2x, ce qui diminue un peu la perte. Et le rapport plaisir/emmerdement est bien plus favorable sur la caméra couleur Ça c'était par rapport à des filtres mono-bande Ha, SII ou OIII. Voyons maintenant comment va se comporter notre caméra couleur (ou l'APN) avec un filtre multi-bandes : Si on reprend notre exemple ci-dessus : RVBVRVBV VBVRVBVR BVRVBVRV VRVBVRVB et qu'on applique un filtre duo-band Ha-OIII, il reste : RVBVRVBV VBVRVBVR BVRVBVRV VRVBVRVB Les pixels rouges ont reçu du halpha et les pixels verts et bleus ont reçu du OIII. Intéressant non ? Un exemple d'image HOO (réalisée à 50kms de Paris) avec ASI2600MC et filtre Optolong L-Enhance, le tout en One-shot : Comment traiter les images couleurs avec filtre multi-bandes ? Vous pouvez soit traiter votre image comme une simple image RVB. Ou alors utiliser un script spécifique qui va extraire le signal Ha de la couche rouge, et le signal OIII des couches vertes et bleues, vous récupérez alors 2 images Ha et OIII puis reconstituez l'image couleur en composition HOO. Le tout nouveau SiriL 0.99 béta possède une telle commande et le script associé, ainsi que Pixinsight ou Astro Pixel Processor (APP). L'image ci-dessous, réalisée (à 3kms de Paris) avec une ASI2600MC et le L-Extrême, a reçu un pré-traitment avec extraction Ha+OIII grâce au script SiriL : Et cette fois-ci la même image, mais avec un pré-traitement classique RVB, toujours dans SiriL : Et au fait, avec un filtre multi-bandes on peut aussi faire du mono-bande ! D'ailleurs avec une caméra couleur on peut aussi faire du noir et blanc ! Avec le filtre L-Extrême sur l'ASI2600MC, récupération de la couche Ha uniquement sous SiriL (et toujours à 3kms de Paris !) : Les différents filtres Multi-bandes sur le marché Tout d'abord un peu d'excellente lecture avec ce rapport d'un membre de Cloudynights qui a testé une dizaine de filtres différents : http://karmalimbo.com/aro/reports/Test Report - Multi Narrowband Filters_Feb2020.pdf Un tout nouveau filtre est arrivé sur le marché et il est disponible depuis le 1er juillet 2020. C'est le filtre Optolong L-Extrême. Ici à côté du filtre anti-pollution L-Pro : Il est dispo chez Optique Unterlinden (importateur) au tarif de 290 euros https://www.telescopes-et-accessoires.fr/filtre-l-extreme-optolong-coulant-508mm-c2x31837848 EDIT : j'apprends à l'instant que l'IDAS NBX vient également de sortir début juillet 2020 au tarif de 299 dollars, je l'ai ajouté à la liste ci-dessous. EDIT 2 (06/02/2021) : suite à des soucis de halos sur les étoiles brillantes, le IDAS NBX est retiré du marché et une campagne de rappel a lieu actuellement auprès des acheteurs. Il est remplacé par le tout nouveau NBZ. Les filtres disponibles avec leurs bandes passantes du plus espacé au plus serré : Tous ces filtres existent en 31.7mm, 48mm et certains existent également en version clip pour certains APN. Les prix indicatifs sont pour le modèle M48. Optolong L-Pro (190€) : Ha, SII, NII, OIII, Hb (bande passante inconnue) équivalent à un CLS ou UHC mais avec les bandes plus serrées, on pourrait presque le considérer comme un multi-bande aussi je le place ici Altair quadri-band (249€) : (Ha + SII) 35nm et (OIII + Hb) 35nm Idas NB1 (269€) : (Ha + SII) 20nm et (OIII + Hb) 35nm ZWO bi-band (206€) : Ha 15nm et (OIII + Hb) 35nm (on devrait l'appeler tri-band d'ailleurs puisque le OIII recouvre le Hb également) Altair tri-band (259€) : Ha 12nm et (OIII + Hb) 35 nm Optolong L-Enhance (199 euros) : Ha 10nm et (OIII + Hb) 30nm Idas NB2 (259€) : Ha 15nm et OIII 15nm Idas NB3 (259€) : SII 15nm et OIII 15nm STC Duo-Narrowband (369€) : Ha 10nm et OIII 10nm Idas NBZ (299€) : Ha 10nm et OIII 10nm Optolong L-Extreme (290 euros) : Ha 7nm et OIII 7nm Antlia ALP-T (450 euros) : Ha 5nm et OIII 5nm Triad Quad-band (1350€) : Ha 4nm SII 4nm OIII 4nm Hb 5nm * * Le Triad est le tout premier filtre multi-bandes qui soit sorti sur le marché, mais il est d'une part très cher et ses bandes serrées n'ont pas d'avantage particulier sur les autres dans la mesure ou la caméra couleur ne fera pas la distinction entre le Ha et le SII puisque les 2 sont dans le rouge, les 2 bandes seront donc confondues, et idem pour le OIII et le Hb. On peut donc considérer que c'est plutôt un excellent (Ha + SII) 8nm et (OIII + Hb) 9nm Conclusion Il en résulte que l'Optolong L-Extrême possède un excellent rapport bande passante/prix (le Triad est à plus de 1350 euros !!) et le Idas NBX est promis également à un bel avenir si sa qualité optique est identique au reste de la gamme Idas. Reste à voir la qualité intrinsèque des verres utilisés dans chacun de ces filtres, Altair, ZWO, Optolong et STC sont chinois, alors que Triad est américain et Idas est Made in Japan (Les Idas sont connus pour avoir une excellente qualité optique). Il faudra voir à l'usage si c'est plus intéressant d'avoir un pur bi-band Ha + OIII plutôt qu'un quadri-band (Ha + SII) et (OIII + Hb). Pour du HOO pur, c'est évident, mais pour certaines nébuleuses ça reste à voir. Enfin si vous souhaitez réaliser du vrai SHO avec une caméra couleur, sachez que c'est possible. Techniquement c'est impossible avec un seul filtre car le Ha et le SII sont tous les 2 dans le rouge et les pixels rouges de la caméra couleur ne sauront pas faire la distinction entre les 2 bandes. Mais en utilisant 2 filtres (chacun sur une session d'imagerie) : IDAS NB2 qui laisse passer le Ha et le OIII IDAS NB3 qui laisse passer le SII et le OIII on reconstruit alors le SHO au traitement en récupérant la couche Ha du NB2, la couche SII du NB3 et la couche OIII du NB2 et du NB3 Notre ami @Steph_2.0 utilise cette technique depuis quelques temps avec beaucoup de succès. Exemple d'image SHO réalisée par lui-même avec une ASI2600MC (quand même 40 heures de pose !!)
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(Topic unique) Tout sur ASiair / ASiair Pro / ASiair Plus
un sujet a posté Colmic dans Astrophotographie
Bonjour à tous, Ce topic est dédié essentiellement à l'ASiair et son remplaçant l'ASiair pro. Merci d'éviter les discussions polémiques ou déontologiques, les comparatifs avec les autres solutions Stellarmate, Nafabox, Astropibox, etc.. Ici le but c'est de discuter de tout ce qui tourne autour de l'ASiair, les paramètres, les accessoires divers, le fonctionnement et la prise en main. Vous trouverez ici le résumé des informations principales distillées sur les nombreuses pages de ce topic, très complet, proposé par @Sebriviere : ASIAIR PRO Webastro V3a.pdf Ainsi que le manuel complet de l'ASiair/Asiair Pro, traduit entièrement en français toujours par @Sebriviere, un gros boulot, merci à lui : https://drive.google.com/file/d/1inZAL9RVx0A2EGi2qgpdQw5Cl6iBCvpm/view?usp=sharing EDIT du 10/09/2021 : voici également la doc traduite en FR (encore une fois merci à Seb) pour l'ASiair PLUS : https://drive.google.com/file/d/1n97b7Y-Drs97tgThp7C86-pu3-RAUhsO/view?usp=sharing -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Post original sur la prise en main de l'ASiair : bon ben voilà, j'attendais depuis des jours l'arrivée de ma caméra de guidage pour pouvoir tester l'ASiAir, c'est fait !! Voici donc mes toutes premières impressions après une soirée d'essais... Tout d'abord qu'est-ce que l'ASiAir ? C'est un petit boîtier Raspberry/Tinkerboard qui embarque un OS Linux + des softs astro basés sur le projet indilib.org. Ce boîtier est muni d'une carte micro-SD contenant les logiciels et pouvant enregistrer les images, de 4 ports USB2.0 (pour y raccorder caméras imageur et guidage, roue à filtres, moteur de mise au point, monture), et d'une connexion Wi-Fi pour être piloté depuis une tablette, un smartphone ou un PC. Vous trouverez quelques autres références disponibles telles : Nafabox, stellarmate, etc.. Lectures intéressantes sur le sujet : https://www.webastro.net/forums/topic/154988-contrôle-setup-astrophotographie-nomade/ https://www.webastro.net/forums/topic/171122-nafabox-version-32/ Certaines de ces solutions sont gratuites (en dehors de l'achat de la Tinkerboard), d'autres sont payantes (Stellarmate, ASiAir). L'aSiAir est à 199 euros habituellement (190 chez P.A). Mais alors, quels sont les avantages de l'ASiAir ? Toutes les solutions proposées plus haut sont basées sur le socle INDI, contenant les outils astro Kstars, Ekos, etc.., avec une interface Linux. La grosse amélioration de ZWO a été de développer entièrement une interface iOS ou Android qui prend en charge l'ensemble de ces softs, avec une facilité d'utilisation déconcertante. Le point négatif, c'est que ASiAir n'accepte que les produits ZWO : caméras, roues à filtres et bientôt son nouveau moteur de mise au point. Je vous invite à découvrir ces 3 vidéos qui expliquent très bien le fonctionnement de l'ensemble : Qu'est-ce qu'il est capable de faire ? ASiAir est capable de gérer entièrement une soirée de prise de vue en pilotant : - caméra imageur ZWO - APN Canon et Nikon - caméra de guidage ZWO - roue à filtres ZWO - moteur de mise au point ZWO (quand celui-ci sortira en juin) - monture (toutes les montures reconnues par Indi le sont également ici, soit la quasi-totalité des montures du marché) Il peut enchaîner plusieurs séries d'images, par exemple 50xL puis 20xR, 20xV et 20xB, puis ordonner à la monture de se parker et éteindre l'ASIAir. Il peut gérer le dithering automatique entre les poses. Et le tout à distance, par Wi-Fi, depuis une tablette ou un smartphone !! ASiAir est fourni avec une micro-SD de 32Go, les câbles qui vont bien, un bloc convertisseur 12V/5V, des velcros pour le coller sur l'instrument. Première soirée de tests J'ai fini de récupérer hier l'ensemble des pièces ZWO manquantes. Hier soir le ciel était clair, j'ai donc décidé de tester tout ce beau monde depuis mon jardin qui se trouve à 3km du périph nord de Paris, autant dire sous un ciel des plus pourris Le matériel est le suivant : - monture Takahashi EM200 Temma2 - Lunette Takahashi FSQ106 au foyer - caméra imageur ASI183MM pro - caméra de guidage ASI290 mini - roue à filtres ZWO EFW-mini (5 filtres) - diviseur optique ZWO AOG - boîtier ASiAir Voici l'ensemble complet, monté à l'arrache vite fait dans le jardin. Par la suite, je ferai des jolis tresses de câbles J'ai donc commencé par brancher l''ASiAir directement à : - la monture via le câble USB-RS232 fourni - la caméra imageur ASi183 - la caméra de guidage ASi290 mini - la roue à filtres J'allume la tablette (Une Galaxy Tab A), j'ai installé au préalable l'application ASiAir directement depuis le Play Store, et je la lance. L'application va paramétrer automatiquement le Wi-Fi pour trouver le nom réseau de l'ASiAir, puis elle reconnaît automatiquement les caméras et la roue ZWO. Je découvre l'interface, je n'ai pas lu la notice volontairement pour me faire une idée de l'ergonomie et je dois dire que cette interface est vraiment USER-friendly Tout est bien foutu, tombe sous le sens, et pourtant c'est en anglais, mais les icônes sont faciles à comprendre. C'est simple comme une tablette en somme ! Et le tout piloté par le doigt Je commence par me familiariser avec la caméra imageur. On a 3 options pour elle : focus pour l'aide à la mise au point, Preview pour le cadrage et juger l'image, et enfin Autorun pour lancer les séries de poses. La fonction Focus est basée sur la FWHM de l'étoile, c'est ce qu'on trouve un peu partout sur la plupart des logiciels de prise de vue. Ensuite je vais paramétrer le dialogue avec la monture. A ce moment, je ne maîtrise pas encore les subtilités de l'application. Par exemple, j'aurais pu activer le GPS de la tablette, il aurait alors pris automatiquement les valeurs latitude, longitude, date et heure. Je ne l'ai vu qu'après en lisant la notice. La Taka est parfaitement reconnue, je peux la piloter depuis les 4 boutons présents à l'écran. Plus du tout besoin de la raquette ! L'autoguidage est piloté non pas depuis le port ST4 mais directement depuis le port RS232. Je passe ensuite sur Skysafari pour aligner la monture, et tout le reste pourra se faire directement depuis l'App de l'ASiAir (Choose Object et Goto). Je fais quelques tests de plate-solving, ça fonctionne parfaitement et réaligne automatiquement la monture sur Skysafari. Je lance ensuite l'autoguidage, qui est basé sur l'interface de PHD2, je ne suis donc pas dépaysé. Je pointe une étoile, j'appuie sur le bouton guidage et il fait automatiquement la calibration puis démarre l'autoguidage. A noter que l'ASiAir gère parfaitement le dithering entre les poses. On peut paramétrer le décalage en pixels et le temps de stabilisation avant de reprendre les poses. Voici une image de l'écran. On y voit l'image de M51 (pris juste au-dessus de Paris, ne m'en veuillez pas !!), le graphe d'autoguidage, et des infos comme la température du capteur, l'histogramme de l'image, etc.. Résultat de 10 poses de 60s au gain maxi, avec filtre L : bon c'est pas terrible hein ? Bah je suis déjà content de sortir ça à 3 km de Paris Je passe ensuite aux choses sérieuses. Je définis les filtres de la roue à filtres et je peaufine les paramétrages divers. Un essai sur M57, avec 2 poses de 180s en halpha avec retrait des darks de 120s (d'où la sous-correction sur l'ampglow à droite) : Je termine enfin la soirée par une série de 20 poses de 120s en Halpha sur NGC6888, suivis automatiquement par 10 darks. Et le tout en visualisant l'ensemble sur la tablette depuis mon lit bien au chaud !! Ce soir j'ai récupéré les images directement sur mon PC depuis le Wi-Fi en me connectant à l'ASiAir (mais il est possible aussi de transférer le contenu de la micro-SD) et réalisé un traitement rapide sous SiriL. 20 images de 120s en halpha, 20 darks. Aucun flat ni offset. Bon c'est pas l'image du siècle bien sûr, c'est pris juste au-dessus de l'horizon de Paris, mais le filtre halpha fait quand même des miracles ! Conclusion : Alors là je dois dire que cet ASiAir va au-delà de mes espérances. Le couple ASiAIR + Skysafari est fantastique ! Et le tout sans fil, bien au chaud Dans quelques semaines sortira le moteur de MAP ZWO qui est déjà pris en charge par l'ASiAir, on aura alors un ensemble entièrement autonome piloté à distance depuis la tablette. Tout est très simple à paramétrer pour un néophyte, En une soirée seulement, sans prendre connaissance de la notice, j'ai pu sortir une image avec autoguidage, dithering et pilotage de la monture + plate-solving. Je vais maintenant me pencher à fond sur les différents manuels disponibles sur le site de ZWO pour voir un peu plus les quelques petites subtilités (comment reprendre une pose le lendemain grâce au plate-solving par exemple) A noter que l'ASiAir pilote maintenant depuis la dernière version les APN Canon et Nikon, ça serait bien si ZWO prenait en compte le pilote ASCOM du A7S pour l'intégrer également, je pourrais alors revendre le Lacerta M-GEN En tout cas mon boîtier SkyBT ne me sera plus d'aucune utilité puisque l'ASiAir se comporte comme un SkyFi (qui est sensiblement au même prix d'ailleurs !) pour piloter la monture depuis SkySafari... ASIairPRO_fr.pdf