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Moot

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Tout ce qui a été posté par Moot

  1. Il vaut mieux coller un radiateur sur la face chaude du peltier, et fixer le ventilateur devant ce radiateur, ce sera beaucoup plus efficace pour évacuer la chaleur. Un peltier dont la chaleur est mal évacuée va chauffer, et finir par... fondre (les soudures à l'intérieur ont une température de fusion très basse, de l'ordre de 100°C). Le radiateur doit faire les mêmes dimensions que le peltier, pour coller à toute sa surface.
  2. Moot

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    Les banques créditent le compte avant d'avoir vérifié que le chèque est valide, et le débitent ensuite s'il ne l'est pas. Il y a une bien connue arnaque au chèque de banque qui exploite cette faille : le chèque est faux, la banque du vendeur l'encaisse, ce vendeur, se croyant crédité pour de bon, envoie l'objet, sa banque s'aperçoit que le chèque était faux et adieu pognon, veaux, vaches, cochons et couvées...
  3. Moot

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    C'est curieux, parce que pour des achats sur tout plein de sites (commerçants, ibé, le coin-coin, etc.), on paie toujours d'abord et on reçoit ensuite. Tout commerce demande un minimum de confiance entre les parties et sur des centaines de transactions, les seuls cas où j'ai payé une partie au lieu de la totalité, c'était pour faire un acompte, et bien sûr, je ne recevais rien en échange. Je tiendrais pour vraiment très confiant, pour ne pas dire franchement naïf, quelqu'un qui accepterait d'envoyer quelque chose avant d'avoir reçu tout le paiement tant le risque de se faire arnaquer (en ne recevant jamais le solde) est grand. Désolé d'être incisif, mais oui, j'aurais tendance à prendre quiconque me proposerait pareille méthode pour un escroc, et je passerais mon chemin, quoique sans lui dire ce que j'en pense.
  4. Mais... C'est vraiment un objectif de marque Canon ? Il a l'air ancien et on dirait qu'il a un fonctionnement entièrement manuel (focalisation et diaphragme).
  5. M71, M81 et M82 sont tout à fait accessibles avec ces jumelles : j'ai les 15x50 IS mais la première fois que je les ai vues, c'était avec des 10x40. Ce qui les rend difficiles à percevoir, c'est la pollution lumineuse, bien sûr. M8 est facile et M20 possible également. Dans un ciel bien noir, une cible à tenter : NGC 7293 (Helix), fantomatique mais tout à fait possible. Dans le même coin de ciel, NGC 253 (galaxie) et NGC 288 (amas globulaire) dans le Sculpteur, ainsi que M55 dans le Sagittaire (plus lumineux que les deux précédents), M30 et M2 aussi... Ailleurs, M15 est à tenter (facile), à une autre moment, M51 est faisable (c'est râpé en cette saison).
  6. Ça marche bien, les TC-E2, mais pour ceux qui sont tentés, attention à deux détails non-anodins : ce n'est pas pour les porteurs de lunettes si on veut profiter du champ, et c'est réglé définitivement sur l'infini. Moi, j'ai de la chance avec ça ...
  7. Remarque non-dénuée d'intérêt : les LEDs blanches n'ont pas un meilleur rendement énergétique que les lampes au sodium. En revanche, elles atteignent une meilleure efficacité lumineuse, à cause de leur spectre plus large et mieux centré sur les longueurs d'onde où l'œil humain est le plus sensible. De plus, leur rendu des couleurs est très supérieur, toujours à cause du spectre large.
  8. Pour voir les aigrettes sur des étoiles "normales" (enfin, il vaut mieux qu'elles soient de première grandeur) avec des poses courtes (0,5 s maximum, sinon, l'impression de "temps réel" s'estompe...), il faut pousser le gain. Le chromatisme reste important à un f/D aussi court, les pixels de la caméra sont très petits, un filtre UV/IR block est conseillé. Cela dit, il n'y a pas de problème réel à avoir des étoiles un peu floues, pourvu qu'elles soient symétriques. Les programmes de guidage, s'ils les repèrent correctement, calculent la position du "centre de gravité" des pixels de leur image, qui ne bouge pas quand il y a un peu (pas trop, quand même !) de flou.
  9. Des bagues ne peuvent pas déporter le foyer, elles déportent l'appareil ! En général, le foyer des newton sort peu, donc il faut une bague la plus fine possible car on a besoin de 44 mm avec un EOS, une distance loin au-delà de ce qui est habituellement nécessaire pour faire le point à l'oculaire. Ce qui peut te sauver, c'est que souvent, le porte-oculaire a une rallonge, prévue justement pour être enlevée quand ont fait de la photo au reflex. Quant à la photo planétaire, il y a deux écoles, l'une en perte de vitesse, consistant à projeter une image agrandie à l'aide d'un oculaire. Les adaptateurs sont toujours courants sur la marché, mais il faut un oculaire de petite taille (les gros machins à grand champ sont exclus, à part les Hyperion qui ont un pas de vis prévu pour ce type d'utilisation). L'autre, c'est la barlow, c'est plus simple, elle aplanit le champ du télescope alors qu'un oculaire en renforcera la courbure, mais l'agrandissement est limité (3 x avec une barlow simple, même sil existe de modèles bien plus coûteux et perfectionnés qui produisent des agrandissements plus importants). On a peu de problèmes de distance avec une barlow, car elle recule le foyer. Dans tous les cas, pour le planétaire l'appareil photo est bon pour s'initier, mais pour atteindre le "top niveau", une caméra rapide est obligatoire, car les images sont obtenues à partir de plus sieurs centaines (voire milliers) de poses constituant une vidéo.
  10. On n'utilise pas d'oculaire pour faire de la photo : le télescope devient l'objectif de l'appareil. La principale contrainte est que le foyer sorte suffisamment pour se trouver sur le capteur.
  11. Ça va devoir remplacer la bague-allonge de 21 mm, donc il faut trouver une bague qui fasse les 8,5 mm manquants. Reste à savoir ce qui va tourner : l'ensemble OAG + caméra ou la caméra toute seule ? On peut supposer qu'il vaut mieux faire tourner la caméra toute seule, car placer les 12,5 + 8,5 mm à la place exacte des 21 mm ne déplacera pas le foyer au port de guidage.
  12. Les plus hautes autorités sont d'accord :
  13. Un filtre interférentiel avec une aussi petite bande passante (c'est peu par rapport à nos filtres pour le ciel profond, bien que ce soit beaucoup pour un filtre solaire) a une transmission maximale faible. Il est d'ailleurs probable que ce filtre soit constitué de deux filtres superposés, à bande passante bien plus large , avec des longueurs d'onde centrales décalées symétriquement par rapport à la longueur d'onde de la raie H-alpha. Cela n'a aucune importance s'il est utilisé seul, tant la lumière du soleil est abondante, mais il est normal que la luminosité soit très faible quand on le superpose à un autre filtre à bande étroite.
  14. Remplacer les ronces par des champignons ? Encore faut-il aimer les champipi ! En cette période de l'année, je suis très content de trouver des ronces aux bords des chemins : là où il y a eu du soleil, les mûres sont mures et je me régale .
  15. Les deux doubleurs Nikon, en effet, ça marche bien, le piqué est bon sur tout le champ (de l'ordre de 30°), à condition de bien placer ses yeux dans l'axe de chaque demi-jumelle. On trouve sur le houaibe des fichiers STL qui permettent de faire une monture très pratique (avec réglage de l'écartement oculaire et ce qu'il faut pour y attacher une courroie), j'ai fait faire la mienne par une entreprise spécialisée, le résultat est "pro". On regrette que les tripleurs soient trop gros pour faire des jumelles avec : il est impossible d'avoir un écartement oculaire suffisamment petit pour une personne "standard".
  16. Moot

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    Il faut avoir les mains propres pour se le faire remettre, mais après l'avoir pris, on est assuré d'avoir les mains sales. Peut-être veut-il donc des mains propres pour s'assurer que la saleté a bien changé de mains avec le télescope.
  17. Bonne idée, le support Dobson, c'est simple et efficace, et son utilisation est intuitive, même si on ne peut pas faire de la photo avec. Normalement, les colliers et la queue d'aronde ne seront pas utiles, mais en cas de re-montage sur une monture équatoriale, il vaut mieux les garder de côté.
  18. On connaissait le grattage, on imaginait la dissolution par un solvant approprié (souvent dangereux à cause des vapeurs), voici l'ablation laser. Le principe, c'est de focaliser un laser de très forte puissance (plusieurs kW), fonctionnant par impulsions (quelques ns), dans le domaine UV où les matériaux constituant les microlentilles et la matrice de Bayer sont fortement absorbants. Le point focal balaie la surface du capteur et à chaque impact, le matériau est volatilisé. Avantages : c'est précis et le silicium en-dessous n'est pas du tout attaqué. On ne risque pas de bousiller la circuiterie annexe placée au bord du capteur. Inconvénients : il faut disposer du laser qui va bien, et ce n'est pas forcément donné. Pour en savoir plus : https://hackaday.com/2021/08/09/using-a-laser-to-blast-away-a-bayer-array/
  19. C'est dangereux de tester sur le soleil ! Plus l'objet pointé est proche, plus il faut reculer pour que ce soit net à l'oculaire. Il est donc normal de devoir le rapprocher par rapport à la position des essais diurnes pour faire la mise au point sur un astre. Si l'immeuble était vraiment à 500 m, ça placerait le plan de netteté à 6.5 mm en arrière du foyer (formule : f²/d, où f est la longueur focale et d la distance, en toute rigueur, entre l'objet et le foyer ; ne pas se gourer avec les unités). Ce n'est pas négligeable, mais il n'est pas normal que le foyer ne "sorte" pas suffisamment pour rattraper cet écart. Le miroir reste-t-il bien à la même position quand le télescope pointe presque à l'horizontale ? S'il se décolle de son support, ceci pourrait expliquer cela. Il faut soigneusement vérifier. Et connaître un peu mieux la distance de la cible (Google Earth ou le Géoportail sont tes amis). Avec 200 m, on tombe à 16 mm de recul, ce qui commence à faire trop.
  20. Certes, le suivi ne compense pas habituellement la réfraction atmosphérique (par exemple), sauf pour des montures haut de gamme, mais s'il y a un mouvement sensible en déclinaison, c'est habituellement dû à un défaut d'alignement de l'axe polaire.
  21. Deuxième nuit d'essais, à la première, j'avais un peu surexposé, c'est mieux pour cette fois-ci, malgré le voile dans le ciel et les passages de légers cirrocumulus pendant la minute de prise de vue. De mon balcon (Paris XVè) orienté à l'ouest (d'où l'heure tardive). CPC 9.25 + réducteur OPTEC NextGen MaxField 0,5X 1200 poses de 2 ms sur ZWO ASI533 Empilement avec AutoStakkert3 25 % des poses + traitement par ondelettes avec RegiStax6 Léger relèvement du contraste global et des niveaux avec GIMP Le champ est parfaitement adapté à l'astre !
  22. Date : jeudi 27 septembre, un peu le vendredi aussi, passé minuit. Lieu : Paris intra-muros, XVè arrondissement non loin du XIVè, balcon orienté ouest-nord-ouest. Instrument : Celestron CPC 9.25, à lui seul mérite que l'on raconte son histoire mouvementée, ce sera l'objet d'un autre sujet. Pour ceux qui ne s'en rendraient pas compte, il s'agit d'une expérience de l'extrême, à savoir, l'observation du ciel au cœur d'un véritable enfer de pollution lumineuse. Désolé, je n'ai pas encore de SQM à même de satisfaire une légitime curiosité : quel niveau d'horreur atteint-on en cette "ville lumière", ville de l'amour à condition que ce dernier ne soit pas orienté vers la voûte céleste ? Les aficionados du site meteo-paris ont de temps en temps l'occasion d'apprécier le panorama depuis mon balcon, avec vue sur une célèbre "Dame de fer" dûment mise en exergue par l'agence immobilière qui me fit choisir ce lieu quand je dus en changer il y a trois ans. Heureusement, je suis assez haut, je donne sur un jardin, fermé par un immeuble semblable au mien, à une cinquantaine de mètres, et les autres immeubles fermant le jardin masquent tous les lampadaires des rues voisines (mais pas complètement le bruit : pompiers, police, ambulances à toute heure du jour et de la nuit, je plains ceux qui ont un appartement donnant sur la rue !). Mise en station : mon choix s'est porté, un peu par hasard, sur le mode "sky align", et, ma foi, ça fonctionne plutôt bien. Il faut pointer trois étoiles, pas trop proches les unes des autres ; à vrai dire, je n'ai pas beaucoup de choix (on doit en voir moins d'une douzaine en tout), Arcturus, Alkaïd (queue de la Grande Ourse) et Dubhe (autre extrémité de la Grande Ourse, c'est à dire de la Casserole céleste). On pointe chacune à la raquette, d'abord au chercheur (réglé de jour sur la Tour ; tiens, on pourrait reconnaître les gens malgré les presque trois kilomètres de distance !), puis plus précisément au télescope, muni pour cela d'un Meade MA 12 mm réticulé. Ceux qui qualifient le son de la motorisation de "bruit de moulin à café" sont manifestement de vrais amateurs de café authentique, du moins quand il s'agit d'une vitesse élevée. Pour les mouvements lents, c'est pour ainsi dire inaudible. L'ordinateur ne se trompe pas pour reconnaître les trois étoiles, et j'aurai l'occasion de vérifier que le suivi est correct. La collimation, effectuée au début de l'été, a tenu bon. C'est parti pour les choses sérieuses, et ce soir, on est assuré de ne pas s'en mettre plein les mirettes, on va juste essayer de savoir à quoi ressemblent des objets connus, vus dans toute leur splendeur dans le ciel d'encre de la Province profonde, sous la brumasse illuminée par quelques millions de réverbères pour beaucoup mal réglés. Ah oui, j'ai déjà vu mieux comme transparence, j'aurais pu d'ailleurs en profiter l'avant-veille, mais quand on se lève tôt le lendemain, il faut se résigner... Je chausse le Nagler type 2 12 mm (rapporté ici depuis qu'un Nikon l'a détrôné pour le ciel provincial), ce qui me donne donc un grossissement de 200 x environ, et un champ de 25' . Je ne citerai pas les observations par ordre chronologique, plutôt par type d'objet observé. Commençons par des étoiles doubles, la cible la moins susceptible de pâtir des lueurs parasites : M40 : pour la curiosité, parce qu'on en parlait dans un autre sujet. Facile, deux étoiles quasi-identiques, assez peu brillantes mais dans un coin isolé, largement écartées. Epsilon de la Lyre : les deux doubles sont bien visibles dans le même champ, avec leurs axes perpendiculaires entre eux. J'ai dû attendre assez tard (plus de minuit) pour que ce ne soit plus caché par le balcon de l'étage au dessus. Albireo : pour le plaisir des yeux, avec ce diamètre, c'est brillant et coloré. Epsilon du Bouvier : un bon test à cause de la différence importante de luminosités, assez facile malgré tout. La secondaire reste visible en permanence. Pourtant, il reste des réglages à faire sur cette optique (vous en saurez plus quand je raconterai ses aventures) ! Du vrai ciel profond, maintenant : M57 : ce n'est pas loin du premier epsilon précédent, donc une cible à tenter. Eh bien, à condition d'avoir la vue bien adaptée à l'obscurité (toute relative), elle ressort plutôt bien ! L'anneau est évident, il montre quelques détails, en vision décalée toutefois. M56 : on pourrait s'attendre à ce qu'un globulaire soit relativement plus facile, il n'en est rien, c'est une vague lueur qui paraît fugitivement granuleuse quand on insiste, à moins que ce soit "l'œil de la foi"... M27 : une autre planétaire brillante, eh bien non, j'ai eu un mal fou à distinguer une légère surbrillance. Je n'ai pas essayé avec un filtre, ce sera pour une autre fois. NGC6543 : une petite planétaire (surnommée "l'œil de chat" pour ceux qui ne connaîtraient pas). Elle est évidente, brillante, légèrement bleutée (mais le contraste avec le ciel orangé doit aider). On devine même par moments l'étoile centrale. J'ai essayé en ajoutant une barlow x2, cela n'ajoute pas grand chose. M81 : oui, une galaxie, n'ayons pas peur. On voit la partie centrale, rien de bien folichon, mais on la voit. J'ai essayé M82, en revanche, là, je n'ai rien vu du tout. Pour conclure, je dirai qu'il est possible de s'amuser un peu malgré les conditions déplorables. Bien sûr, on ne peut remplacer un bon ciel pour les objets faibles. Et le GoTo est indispensable pour les pointer. Alors essayons aussi avec un filtre (UHC ou OIII), vivement qu'Orion soit visible, et aussi la Lune, car depuis que j'utilise ce télescope, je n'ai pas encore pu l'observer avec.
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