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Tout ce qui a été posté par Moot
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Les grands esprits se rencontrent : https://hackaday.com/2022/10/31/3d-printed-strain-wave-gearbox/
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Oculaire Nagler 12mm T2 ou Baader Morpheus 12,5mm
Moot a répondu à un sujet de apnee44 dans Matériel général
Ah, la fameuse vis... Je n'y vois d'intérêt (relatif, qui plus est) que si on met l'oculaire derrière une barlow 1"1/4, dont le serrage donne l'impression qu'avec le poids de l'oculaire, ça peut se détacher. Sur le mien (Nagler 12 T2), je l'ai enlevée et gardée précieusement de côté. Aussi incroyable que cela paraisse, je ne l'ai pas perdue (et ça fait plus de trente ans). -
Oculaire Nagler 12mm T2 ou Baader Morpheus 12,5mm
Moot a répondu à un sujet de apnee44 dans Matériel général
Oui, dans ce cas, il est important d'avoir un oculaire léger. Ou alors, il faut remplacer tous les oculaires légers par des poids-lourds . -
Schmidt-Cassegrain 100% visuel : vos accessoires, vos optimisations, vos astuces
Moot a répondu à un sujet de olivufu dans Matériel général
Il vaudrait mieux dans ce cas chercher s'il n'existe pas un modèle qui se visse directement sur le pas arrière du télescope (2 pouces de diamètre à 24 filets par pouce). On peut toujours reculer le foyer, mais ça augmente la focale et l'aberration sphérique n'est plus corrigée. Plus on reste près de la distance optimale, mieux ça vaut. Et il ne faut pas oublier qu'un renvoi coudé de deux pouces, c'est 110 à 120 mm de recul supplémentaire. Donc il vaut mieux avoir un dispositif de focalisation le plus court possible. J'ai utilisé un modèle en 1,25" sur un petit Mak, c'est une chinoiserie obtenue pour une somme modique et il y a peut-être mieux en qualité mécanique, car on perçoit assez nettement que la coaxialité n'est pas maintenue quand on ajuste la longueur du bidule : ça "se trémousse", littéralement, c'est flagrant quand il y a quelque chose monté dessus. Cela dit, ce n'est pas très grave sur mon tube qui est à f/14,3. -
Faire un filtre interférentiel/dichroïque :)
Moot a répondu à un sujet de CHAU dans Matériel général
En dehors de l'achat d'un filtre auprès d'un fabricant reconnu (ou pas), je ne vois pas. Un filtre interférentiel est constitué d'une lame de verre sur laquelle sont déposées des couches transparentes d'indices de réfraction variés (en général, un matériau d'indice faible et un matériau d'indice élevé, alternativement). Les couches sont déposées sous un vide poussé, de l'ordre du millipascal, voire moins, ce qui nécessite un double pompage et une cloche à vide d'une étanchéité parfaite, réalisée dans des matériaux choisis pour ne pas dégazer. On évapore les matériaux et les épaisseurs des couches doivent être contrôlées avec une précision nanométrique. Bref : c'est très technique. Des amateurs ont pu mettre en place des bancs d'aluminiure, où certes le vide doit être tout aussi poussé, mais dont l'épaisseur de l'unique couche, pourvu qu'elle soit suffisamment importante, n'a pas à être contrôlée avec précision, et ça s'arrête là. Quand même on peut "jouer" avec un banc d'aluminiure, il est possible de tenter de déposer autre chose que de l'aluminium sur du verre, mais il faut d'abord se renseigner sur la résistance des dispositifs de chauffage à l'attaque par les substances constituant les couches. -
Ça ressemble surtout à une permutation de canaux entre rouge, vert et bleu. Il faut renseigner correctement PI pour qu'il sache dans quel ordre il rencontre les couleurs lors du dématriçage. En effet, avec une nébuleuse, c'est le canal rouge qui devrait dominer quelle que soit la sensibilité relative, si ça apparaît en vert, c'est que le canal vert est utilisé alors que ça devrait être le rouge. N.B. : l'excuse du nombre de pixels est souvent mentionnée, mais elle est fausse. C'est la sensibilité du capteur en fonction de la longueur d'onde qui est en cause : avoir deux fois plus de pixels sensibles au vert ne fait qu'augmenter la fidélité des informations interpolées pour ce canal, mais pas leur amplitude.
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Quelques images rigolotes ou étranges... bis !
Moot a répondu à un sujet de RIGEL33 dans On fait une pause
Intraduisible : "Robert disait que tu joues du violoncelle" Musiques de Noël dès le mois d'octobre : L'harmonie parfaite avec le nombre d'or et la spirale de Fibonacci : Les loups-garous ennuyeux : Allez, un petit défi : La chevauchée des vaches-qui-rient : Ces livres sont ici dans le but de maintenir une structure, ils ne sont pas à vendre : Traduction du ticheurte : "personne ne sait que je suis lesbienne" Pink Freud, le côté sombre de ta maman -
Il décolle avec du "chlorure de méthylène" (nom officiel : dichlorométhane, formule : CH2Cl2). Comme tous les solvants chlorés, il ne faut pas en respirer trop longtemps ou trop souvent les vapeurs, ça a de plus l'inconvénient d'être très volatil (bout à 40°C : si on en répand, on n'a même pas le temps d'essuyer que c'est totalement évaporé) et de passer facilement à-travers la peau. Cela dit, il ne faut pas s'en épouvanter : il est encore autorisé comme éluant pour montrer les principes de la chromatographie aux lycéens (les manipulations de faisant sous une hotte aspirante et filtrante). Bref : à manipuler si possible en extérieur, et fermer hermétiquement le récipient dans lequel le "bain" aura lieu.
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Ben oui, et familiarise-toi avec le ciel, les constellations, les objets qu'il y a dedans, le rapport entre leur visibilité, la période de l'année et l'heure, etc. Si tu prends des notes, ton projet prendra forme de lui-même.
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Manifestement, le bruit de lecture chute quand on atteint le gain de 200, donc c'est cette valeur qu'il faut retenir. Il vaut mieux en effet avoir une capacité des pixels (le "full well") la plus élevée possible. Passer de 1,26 électrons à 1 électron de bruit de lecture est un avantage marginal par rapport à la perte de capacité.
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Ce matin, au lever, le ciel était couvert., ça semblait râpé pour le petit événement de la journée Je m'attendais au pire, mais ça s'est éclairci et le temps de tout préparer (moi compris), j'étais à poste en bas de l'immeuble, dans l'étroite bande de visibilité laissée par les divers bâtiments qui encombrent le "paysage", juste à l'heure pour le maximum. J'ai pu montrer le phénomène au couple de gardiens, à-travers le viseur de l'appareil. Histoire de changer, je vous présente la sortie de l'éclipse sous forme d'animation, sans grande régularité dans la prise de vue. Trente images gardées soit un peu plus de deux toutes les cinq minutes. Découpées dans les JPEGs sortis de l'appareil, convertis en noir et blanc (la teinte d'origine tire sur le violet). Fuji X-T3 + Nikkor 300 mm f/4,5 ED non-IF (bien meilleur que la version IF et beaucoup plus rare !) + multiplicateur Fuji x1,4, soit 420 mm f/6,3. Filtre Astrosolar densité 5 (je n'ai pas de 3,8, ça marche quand même), poses de 1/500s à 400 ISO quand il n'y avait pas de passage nuageux, sinon, c'était plus. Suivi entièrement manuel (trépied photo).
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Ils sont étranges dans cette boîte quant au format des filtres. Les NBZ n'existent pas en 1,25", seulement en 2"... Et moi, j'aurais été content de pouvoir acheter le petit format parce que c'est suffisant sur une ASI 533.
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Adapter un filtre 1'' 1/4 ou 2'' sur une sortie 40,5mm d'un Olympus OM-D
Moot a répondu à un sujet de cbrunfranc dans Matériel général
Oui, c'est bien cela. -
Adapter un filtre 1'' 1/4 ou 2'' sur une sortie 40,5mm d'un Olympus OM-D
Moot a répondu à un sujet de cbrunfranc dans Matériel général
Je savais bien que ça existait : j'en ai acheté un il y a un an et demi, pour faire de la photo UV (avec un filtre UVenus et un objectif d'agrandisseur). https://www.ebay.fr/itm/200946219682?hash=item2ec953faa2:g:87cAAMXQwKdRc4It&amdata=enc%3AAQAHAAAAoCabP1HlK8GfB5aD5BMPdPnpHfLZ6x%2FdZMu5HuernbnIG4sKYMWwA8m%2Fi72eSVnqab8Av3EttlRJMXgjSrx0MXkAu3NT%2BTokkrYqPPAaCn%2BYXqxydSSIfz9iRH2xXNzB7qftojABaDyX4Zqlq2otF6gyCs2W%2BYVYeBF4InXTwHZVMCDmFk9t5tBJH6aSVKGX%2FavrqhKvg6gP6dvsHnUOY5Y%3D|tkp%3ABk9SR97wnZSBYQ -
Les lentilles sont collées et si la saleté est entre les deux, c'est la colle qui a trinqué. Pour les séparer, ça dépend de la colle : ou bien de la chaleur bien répartie (bain d'eau chaude), ou bien immersion prolongée dans un solvant (acétone, xylène, etc.). Ne surtout pas essayer avec un outil en forçant, ça ne fera que des éclats dans le verre. Le recollage est lui aussi délicat : il faut une colle adaptée (baume du Canada ou résine spéciale qui se polymérise sous UV), savoir la répartir sans vide ni bulle et centrer parfaitement les deux lentilles pendant le durcissement (très long avec le baume, quelques minutes avec la résine UV). Certains te diront "bon pour la poubelle", je dirai que mieux vaut le garder pour un éventuel hurluberlu qui osera se lancer dans l'aventure.
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Il y a quelque temps, j'en ai réalisé une avec un PIC. C'est conceptuellement plus complexe (ça reste un composant à programmer), mais électriquement, c'est ultra-rudimentaire : un régulateur pour faire du 5V (avec deux petits condensateurs de valeurs peu critiques), le PIC (qui a besoin du 5V) et un driver (j'avais pris un ULN 2803 parce que j'avais ça en stock et que mon moteur était unipolaire et peu puissant). Le PIC à huit papattes (12F...) suffit, deux pour les boutons, deux pour les sorties (phases). Les modèles actuels incluent l'oscillateur, donc le circuit intégré "tout nu" suffit à gérer le bazar. Je suis assez partisan de la version avec un encodeur, surtout que ça existe avec des crans. Si on veut une version sophistiquée où tout est géré par un microcontrôleur, on peut ajouter un bouton pour un mode "rapide" (par exemple, 10 pas à chaque cran au lieu d'un seul), une prise en compte du jeu mécanique (réglable tant qu'à faire et non codé "en dur"), et un affichage de la position.
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Precession des équinoxe et position des étoiles au cours du temps.
Moot a répondu à un sujet de Nikko76 dans Astronomie & Astrophysique
Une possibilité, même si le temps écoulé n'est pas suffisant pour que cela puisse sembler flagrant au profane : l'étoile polaire ne sera plus aussi près du pôle céleste, car le pôle aura dérivé d'environ 5° en 900 ans. -
Quelques images rigolotes ou étranges... bis !
Moot a répondu à un sujet de RIGEL33 dans On fait une pause
Moteur à mouvement perpétuel : Exposition de voitures électriques La stupidité artificielle sur les réseaux asociaux. Capture d'écran authentique, faite sur mon "mur" : -
Occaz vintage
Moot a répondu à un sujet de bosgi dans Discussions générales de L'astronomie vintage !
Très bizarre, à la fois la monture qui semble prête à brandigoler et la partie arrière échancrée. -
Justement, avec une lampe qui n'en émet pas comme celle qui est vendue sur Ali (pas le chimique ), les mycètes continueront à vivre. Donc il faut éviter ce type de produit, et acheter une vraie lampe à UV, pas forcément très coûteuse si on réalise qu'un tube germicide est un comme un tube fluorescent, le revêtement interne en moins. Exemple : https://lampe.thellia.com/53-tuv-germicide-t8 Il reste à trouver la réglette avec ballast et starter pour monter ça, mais c'est de l'équipement standard, puisque ça sert pour les tubes fluorescents. Au bon vieux temps, on achetait ça pour effacer les EPROM...
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Date : jeudi 27 septembre, un peu le vendredi aussi, passé minuit. Lieu : Paris intra-muros, XVè arrondissement non loin du XIVè, balcon orienté ouest-nord-ouest. Instrument : Celestron CPC 9.25, à lui seul mérite que l'on raconte son histoire mouvementée, ce sera l'objet d'un autre sujet. Pour ceux qui ne s'en rendraient pas compte, il s'agit d'une expérience de l'extrême, à savoir, l'observation du ciel au cœur d'un véritable enfer de pollution lumineuse. Désolé, je n'ai pas encore de SQM à même de satisfaire une légitime curiosité : quel niveau d'horreur atteint-on en cette "ville lumière", ville de l'amour à condition que ce dernier ne soit pas orienté vers la voûte céleste ? Les aficionados du site meteo-paris ont de temps en temps l'occasion d'apprécier le panorama depuis mon balcon, avec vue sur une célèbre "Dame de fer" dûment mise en exergue par l'agence immobilière qui me fit choisir ce lieu quand je dus en changer il y a trois ans. Heureusement, je suis assez haut, je donne sur un jardin, fermé par un immeuble semblable au mien, à une cinquantaine de mètres, et les autres immeubles fermant le jardin masquent tous les lampadaires des rues voisines (mais pas complètement le bruit : pompiers, police, ambulances à toute heure du jour et de la nuit, je plains ceux qui ont un appartement donnant sur la rue !). Mise en station : mon choix s'est porté, un peu par hasard, sur le mode "sky align", et, ma foi, ça fonctionne plutôt bien. Il faut pointer trois étoiles, pas trop proches les unes des autres ; à vrai dire, je n'ai pas beaucoup de choix (on doit en voir moins d'une douzaine en tout), Arcturus, Alkaïd (queue de la Grande Ourse) et Dubhe (autre extrémité de la Grande Ourse, c'est à dire de la Casserole céleste). On pointe chacune à la raquette, d'abord au chercheur (réglé de jour sur la Tour ; tiens, on pourrait reconnaître les gens malgré les presque trois kilomètres de distance !), puis plus précisément au télescope, muni pour cela d'un Meade MA 12 mm réticulé. Ceux qui qualifient le son de la motorisation de "bruit de moulin à café" sont manifestement de vrais amateurs de café authentique, du moins quand il s'agit d'une vitesse élevée. Pour les mouvements lents, c'est pour ainsi dire inaudible. L'ordinateur ne se trompe pas pour reconnaître les trois étoiles, et j'aurai l'occasion de vérifier que le suivi est correct. La collimation, effectuée au début de l'été, a tenu bon. C'est parti pour les choses sérieuses, et ce soir, on est assuré de ne pas s'en mettre plein les mirettes, on va juste essayer de savoir à quoi ressemblent des objets connus, vus dans toute leur splendeur dans le ciel d'encre de la Province profonde, sous la brumasse illuminée par quelques millions de réverbères pour beaucoup mal réglés. Ah oui, j'ai déjà vu mieux comme transparence, j'aurais pu d'ailleurs en profiter l'avant-veille, mais quand on se lève tôt le lendemain, il faut se résigner... Je chausse le Nagler type 2 12 mm (rapporté ici depuis qu'un Nikon l'a détrôné pour le ciel provincial), ce qui me donne donc un grossissement de 200 x environ, et un champ de 25' . Je ne citerai pas les observations par ordre chronologique, plutôt par type d'objet observé. Commençons par des étoiles doubles, la cible la moins susceptible de pâtir des lueurs parasites : M40 : pour la curiosité, parce qu'on en parlait dans un autre sujet. Facile, deux étoiles quasi-identiques, assez peu brillantes mais dans un coin isolé, largement écartées. Epsilon de la Lyre : les deux doubles sont bien visibles dans le même champ, avec leurs axes perpendiculaires entre eux. J'ai dû attendre assez tard (plus de minuit) pour que ce ne soit plus caché par le balcon de l'étage au dessus. Albireo : pour le plaisir des yeux, avec ce diamètre, c'est brillant et coloré. Epsilon du Bouvier : un bon test à cause de la différence importante de luminosités, assez facile malgré tout. La secondaire reste visible en permanence. Pourtant, il reste des réglages à faire sur cette optique (vous en saurez plus quand je raconterai ses aventures) ! Du vrai ciel profond, maintenant : M57 : ce n'est pas loin du premier epsilon précédent, donc une cible à tenter. Eh bien, à condition d'avoir la vue bien adaptée à l'obscurité (toute relative), elle ressort plutôt bien ! L'anneau est évident, il montre quelques détails, en vision décalée toutefois. M56 : on pourrait s'attendre à ce qu'un globulaire soit relativement plus facile, il n'en est rien, c'est une vague lueur qui paraît fugitivement granuleuse quand on insiste, à moins que ce soit "l'œil de la foi"... M27 : une autre planétaire brillante, eh bien non, j'ai eu un mal fou à distinguer une légère surbrillance. Je n'ai pas essayé avec un filtre, ce sera pour une autre fois. NGC6543 : une petite planétaire (surnommée "l'œil de chat" pour ceux qui ne connaîtraient pas). Elle est évidente, brillante, légèrement bleutée (mais le contraste avec le ciel orangé doit aider). On devine même par moments l'étoile centrale. J'ai essayé en ajoutant une barlow x2, cela n'ajoute pas grand chose. M81 : oui, une galaxie, n'ayons pas peur. On voit la partie centrale, rien de bien folichon, mais on la voit. J'ai essayé M82, en revanche, là, je n'ai rien vu du tout. Pour conclure, je dirai qu'il est possible de s'amuser un peu malgré les conditions déplorables. Bien sûr, on ne peut remplacer un bon ciel pour les objets faibles. Et le GoTo est indispensable pour les pointer. Alors essayons aussi avec un filtre (UHC ou OIII), vivement qu'Orion soit visible, et aussi la Lune, car depuis que j'utilise ce télescope, je n'ai pas encore pu l'observer avec.
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La belle monture CGE de Celestron est réputée pour un défaut de conception particulièrement énervant : les câbles reliant les moteurs à la base sont équipés de prises de type RJ45, lesquelles n'assurent pas une connexion fiable. En effet, lors des mouvements de la monture, ils peuvent intempestivement se déconnecter, ruinant la précision du pointage. J'ai ainsi vu ma monture "perdre le nord", sans doute parce que les signaux des servomoteurs avaient été mal reçus, et donc, elle ne savait plus où elle était. Un Américain, Gary Bennett, a remplacé ces connecteurs par des modèles bien plus fiables, pourvus d'un verrouillage par une virole qui se visse. Il propose des kits ($ 300 pour le kit simple, et $ 85 de plus si on veut les blocs adaptateurs qui permettent de ne pas charcuter les carters des moteurs pour y fixer les prises ; compter quasiment autant, voire un peu plus en euros avec les frais de port et les éventuels TVA + droits de douane). C'est cher, mais ce monsieur a la bonté de montrer de façon détaillée sur son site comment s'y prendre pour faire la modification soi-même, sauf qu'il ne donne pas les cotes des fameux blocs adaptateurs. Je me suis lancé dans l'opération, en achetant les prises (un petite poignée de dollars) directement en Chine, le câble (8 conducteurs + blindage, trouvable pas cher chez Conrad), et en réutilisant au maximum les circuits imprimés d'origine. Contrairement à ce que préconise Bennett, je n'ai donc pas bricolé de circuits avec de la plaque à bandes métallisées ! Je me suis contenté de dessouder les connecteurs RJ45 sur les circuits des moteurs, et pour la base de la monture, j'ai relié mes prises à des connecteurs similaires à ceux qui étaient montés à l'origine. J'ai conçu et usiné des blocs pour y fixer les prises, avec une modification par rapport à ce que fait Bennett : chez lui, les prises sortent derrière les carters des moteurs, et auraient buté contre le viseur polaire ! Son kit serait donc inutilisable pour ceux qui ont ce viseur sur la monture. Les miens sont plus complexes, mais la prise part sur le côté. Quelques photos (c'est promis, vous aurez des vues intérieures), une fois tout monté. Les prises sur la base : J'ai poussé le vice jusqu'à usiner l'arrière de cette platine en cylindre, pour que ça épouse parfaitement la base de la monture. En revanche, dans ses instructions, Bennett prétend que les vis de fixation sont de 3/16", soit environ 5 mm, mais en fait, on serait plutôt proche de 1/8" ou 3 mm ; bref, je me suis fait avoir et j'ai été obligé de repercer la base pour que mes vis passent... La prise et le bloc adaptateur sur le carter du moteur en alpha : Pour l'autre axe, le bloc est symétrique de celui-ci. Malgré les apparences, c'est un confort pour les usiner : on n'a pas à se soucier de faire les deux dans le bon sens, on fait l'un et l'autre, et ce n'est qu'au montage que l'on choisit lequel va où. Plus de détails prochainement, je ferai même passer les cotes des précieux blocs adaptateurs pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans l'opération.