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sixela

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Tout ce qui a été posté par sixela

  1. Une "EQ-3" Omegon est plus ou moins équivalente à une monture Skywatcher EQ-2. Ce qui n'est pas vraiment suffisant, mais la plupart des 130/900 sont également sur ce type de monture (ou pire! Une Omegon "EQ-2" c'est encore plus léger...) et c'est même pire. Ce qu'on voudrait vraiment (et encore, pour utilisation visuelle), c'est plutôt au minimum ça comme monture: L'équivalent de cette monture (Skywatcher EQ3-2) chez Omegon, c'est la Omegon "EQ-4": à comparer avec l'"EQ-3" Omegon (plutôt équivalente à l'EQ2 chez Skywatcher): Or sur la photo hélas c'est bien un 150/750 sur Omegon "EQ-3" et pas Omegon "EQ-4". Et l'utilisateur n'a jamais compris comment bien placer le contrepoids, d'ailleurs, ce qui a du faire souffrir la pauvre monture. [L'alignement polaire est aussi dubieux mais au moins ça ne casse rien, mais ça sent également le "j'y ai rien compris et je ne prend pas soin de mes affaires".]
  2. Le placement, ou l'inclinaison? Pour le placement, en effet, si on a une collimation axiale correcte (miroirs bien orientés) on peut utiliser l'image du primaire comme référence pour le placement du secondaire dans un oeilleton de collimation. C'est d'ailleurs ce que je fais (mais avec un CatsEye BlackCat, mais même principe, je n'utilise pas l'anneau Cheshire pour ce réglage). Mais pour l'inclinaison du secondaire (qui doit être faite correctement pour justement atteindre une collimation axiale correcte), il faut centrer l'image de l'oeillet sous le PO. Or avec un oeilleton c'est impossible de faire ça précisement (d'ou l'utilité du viseur réticule dans l'oculaire de collimation et du collimateur laser de bonne qualité). On peut centrer le primaire dans le secondaire à l'oeilleton mais si le secondaire n'est pas centré sous le PO on va introduire un plan focal incliné.
  3. Pleins d’exemples sur CN mais également le groupe Facebook (fermé) pour utilisateurs d’OVNI.
  4. L'objectif livré a une bonne transmission et peu de vignettage et est assez rapid (f/1,2) et ne coupe pas l'OIII (si on veut utiliser des filtres dual-band) mais a plus d'aberrations en bord de champ que d'autres objectifs et les revêtements des meilleurs objectifs PVS-14 est plus optimisé vers le H-alpha (meilleure transmission). L'objectif livré marche surtout bien sur Newton à rapport f/D TRÈS court comme l'aberration dominate est de l'anticoma, mais il faut un télescope f/3-f/3.3 pour qu'il marche vraiment comme correcteur de coma accidentel. Sur des Newtons plus longs ou des lunettes on a quand même pas mal d'aberrations en bord de champ, surtout à rapport f/D effectif courts (mais pas assez courts pour compenser l'anticoma). Et en plus on peut préférer des configurations entièrement vissées, ce qui est impossible avec la lentille frontale livrée. Parfois avec une configuration avec un joint en néoprène il est difficile de mettre l'objectif pile dans l'axe de l'oculaire et exactement à la bonne distance (avec la pupille d'entrée de l'objectif sur la pupille de sortie de l'oculaire, ce qui réduit le vignettage), et on se ramasse des aberrations en plus. Avec une config vissée on a un meilleur contrôle. Par exemple, sur télescope f/4.5 avec un TV67 on arrive à un rapport 4.5*25/67=1.6, donc un objectif f/1.4 suffit. Dans ce cas je préfère quelques objectifs C-mount, comme le 25mm f/1.4 petit frère de l'excellent Cosmicar 75mm f/1.4 pour utilisation en 3x à main levée (mais il faut la version pour capteurs 1") ou un Zeiss/Tevidon f/1.4. Il y a un Canon TV "VF" 25mm f/1.4 qui n'ai pas l'air mal non plus. Je passe avec des anneaux sur le fil pour filtres en 52mm, et je visse sur un TV67 avec anneau 38.1->52 et changeur de genre M/M ou un Pentax XW40 avec anneau M43->M52. Quand je m'approche plus de f/1.2 je préfère la frontale livrée mais aussi un objectif PVS-14 Optronics Engineering (moins de vignettage et moins d'aberrations en bord de champ; revêtements "simples" aussi, très proches de l'objectif livré). En H-alpha le meilleur objectif (de loin) que j'aie est l'objectif PVS-14 f/1.2 Carson/Fujinon (le moins d'aberrations, le moins d'effets de lumières parasites en utilisation à 1x, et la meilleure transmission). Par contre, il coupe le bleu de façon aggressive et je ne suis pas encore sûr de la transmission OIII (en dessous de l'OIII t'en a rien à cirer, comme même l'OVNI-M devient bien moins sensible et souvent un objectif en verre fera mieux pour les objets ultra-bleus). Et si le rapport f/D effectif est en dessous de f/1.2 alors il vaut mieux passer sur un objectif plus rapide (mais ils ne courent pas les rues; il y a un Canon TV-16 25mm f/0.78 et un Fujinon TV 25mm f/0.85). Par exemple: f/3 plus réducteur 0.75x et TV 67mm: 3*.75*25/67 = 0.83. Évidemment des aberrations en bord de champ à gogo, mais on a une luminosité surfacique du tonnerre qui permet des filtres H-alpha très étroits sans avoir de scintillation.
  5. Il n'y a pas d'interface 'natif' qui aille pour un objectif PVS-14 quand on a un OVNI-M. Pour l'instant j'ai enveloppé de bande adhésive aluminium qui permet de forcer un fil, mais ce n'est que provisoire. Je compte me débarrasser du fil existant et le remplacer par un fil pour l'OVNI-M tourné dans un cylindre qui glissera sur l'objectif. Un PVS-14 ne s'installe que rarement "au foyer": l'objectif n'est en principe pas amovible. Il n'est utilisé qu'en configuratio afocale. En plus la photocathode est assez loin dans l'appareil, donc même si on enlève l'objectif (souvent en perdant la garantie!) il faut un plan focal sorti assez loin. Alors qu'avec un "nez" 2" sur l'OVNI-M ça marche même avec un plan focal sorti de 22mm du PO rentré (et si on a un Paracorr il faut juste rentrer le PO 7mm de plus qu'avec des oculaires 'normaux', avec une correction de coma juste un poil suboptimale). Au fait dans un Paracorr l'OVNI-M pourrait être parfocal avec un Ethos 21mm si le bouton arrêt/marche n'était pas si long... On peut également, en configuration afocale, utiliser des connections pûrement vissées. Les objectifs PVS-14 ont un fil à l'avant, et la plupart des objectifs pour APN et en C-mount ont également un fil pour filtres. Et les oculaires ont également souvent un fil du côté de l'oeil (M38 ou plutôt M38.1 pour le TV55/67, M43 pour les Pentax XW, Baader Morpheus etc.)
  6. C’est pas plutôt ZTF, la comète?
  7. Mais sans renvoi coudé le comportement est bien le même pour les trois vis. Mais je retiens ça différemment…vers où doit bouger l’image, et on verra bien en tournant.
  8. Le coulant 1,25" est un adaptateur C-mount vers barillet 1,25". Le C-mount est lui-même fait avec un anneau pour passer de M31x0,75 vers C-mount. Tout ça c'est pour une utilisation dite "prime focus". Si on utilise un objectif, ou bien on utilise l'objectif livré (qui va sur M31x0,75 directement) ou bien on utilise un objectif photo/TV/ciné C-mount, ou un objectif "classique" converto en C-mount (il y a des convertisseurs pour passer de bayonette Nikon, Canon etc. vers C-mount). Si on utilise une configuration afocale, on met un OVNI-M avec un objectif aux alentours de 24-27mm derrière un oculaire. L'extrémité vers le tube de vision nocturne d'un objectif PVS-14, c'est un fil non-standard (qui rentre tout juste dans l'OVNI-M) avec un pas énorme (qui sur PVS-14 est utilisé pour la mise au point). De l'autre côté il y a un fil 1.2″-32tpi (proche de M30.3x0.8) pour accessoires à l'avant. Mais on sort du sujet, vaudrait mieux continuer en messages privé.
  9. Cela ne vaut que quand on utilise un renvoi coudé -- ce qui explique pourquoi une vis est "différente".
  10. Le réticule ("croisement de fils qui définissent l'axe de visée d'un instrument d'optique") sert à mettre l'oeillet du primaire sous le réticule en jouant sur l'inclinaison du secondaire. Ceci pointe l'axe du porte-oculaire (réfléchi par le secondaire) vers le milieu du primaire (et le fait donc coincider avec l'axe optique à cet endroit.) Pour un oculaire de collimation (Cheshire plus viseur réticulé): -le réticule sert à régler l'inclinaison du secondaire -l'anneau Cheshire sert à régler l'inclinaison du primaire.
  11. Je le dois à Apple (taper du français avec le clavier iOS encore sur 'anglais', ça donne des "corrections" un peu loufoques).
  12. Si on a un Cheshire long on utilise celui-là pour le réticule. Les Cheshires courts ont un réticule inutilisable par la plupart des mortels (mettre au point avec l’œil à une distance si courte, avec l’œillet à une longueur focale…) Mais si en rentrant le PO tu ne vois pas le primaire en entier c’est bizarre: si le secondaire est bien dimensionné avec un trou de visée au point focal on doit voire le primaire en entier (par définition). Photos du porte-oculaire rentré avec le Cheshire et à travers le Cheshire?
  13. Pour voir le primaire en entier il faut s’approcher de tube (rentrer le porte-oculaire). Mais si le Cheshire est trop long on ne verra plus le bord du secondaire. Solution: un Cheshire court dont on enlève le réticule ou un œilleton de collimation (ou Cheshire Farpoint). Si besoin trouer le capuchon 1,25" qui vient avec le porte-oculaire (mais faut être précis, la pupille doit être centrée.)
  14. Non, ça n’est pas le problème, c’est l’OVNI-M qui n’a pas de fil comme le PVS-14.
  15. Non, j’en ai plein (deux Fujinon, un Pentax/Cosmicar, un Zeiss/Tevidon, un Computar et deux objectifs de PVS-14, un Fujinon et un Optronics Engineering). Celui que j’utilise le plus pour l’instant est un objectif de PVS-14 Carson/Fujinon (pour le H-alpha et IR) mais avec un bricolage monstrueux avec une bande adhésive en aluminium (à améliorer). f/1.2, excellents revêtements pour le rouge et l’IR proche, peu d’aberrations et de vignettage. Celui-ci c’est un Zeiss Jena Tevidon 25mm f/1.4, mais je l’utilise plutôt sur Pentax 40mm (comme cette config est à f/1,7 avec un correcteur/réducteur 0,75x ça passe). Il coupe moins le bleu et c’était pour tester si l’OIII passe mieux qu’avec le Fujinon (pas encore concluant; le Fujinon passe bien le 520nm et pas bien le 460nm, et OIII est entre les deux; des nuages m’ont empêché de tester sur le casque de Thor la dernière sortie).
  16. Elke est très belle, mais pas encore pour les couche-tôt.
  17. Comme on fait bien coïncider deux axes (celui du faisceau et celui du PO dans lequel on met le collimateur laser) il s’agit en effet d’un réglage de collimation axial, tout comme quand on utilise l’outil pour faire coïncider l’axe optique du primaire avec celui du PO ;-).
  18. Mais ça ne marchera que si tu as un plan focal au moins 55 mm au-delà du PO rentré. L’avantage d’un MaxField c’est justement qu’on peut le visser sur un oculaire et continuer à rentrer l’oculaire complètement, ce qui fait qu’on n’a pas besoin d’un plan focal assez sorti. Si tu intercales un object qui va éloigner l’oculaire du PO tu perds cet avantage. un exemple (pour OVNI-M sur un TV67 qui a le plan focal très éloigné de l’oculaire vers le télescope): Le Paracorr « triche » pour éviter ce problème en rallongeant la focale (avec un facteur de 'barlow' de 1,15x) ce qui permet de jeter le plan focal plus loin que celui sans Paracorr.
  19. La formule optique est excellente (ça tient bien même sur f/3, avec de bonne tolérances quand à l’inclinaison et la distance, comme pour le Paracorr), mais question qualité de polissage ça reste du Jinghua et pas du TeleVue. Par contre la bonnette sert à régler pour l’oculaire qui doit se rentrer le plus et rien d’autre: le pas de vis est beaucoup trop fin pour passer d’un oculaire à un autre (on ne va pas passer une minute à visser ou dévisser en cours de session). En plus il y a trop de jeu et il faut rajouter du ruban en Téflon et durcir le mouvement. Et pratiquement (pour passer d’un côté de l’autre de la mise au point) il faut un plan focal minimum 33mm au dessus du PO rentré et pas 16mm comme pour le Paracorr.
  20. Le type 1 a une tête coulissante en effet mécaniquement moins bonne, sauf pour le modèle 2010 (qui a une tête meilleure mais pas aussi bonne que celle du Type 2). Évidemment si on utilise des oculaires 70° la position de la tête est moins importante. On se choppe par contre à haut grossissement également un peu d'aberration sphérique avec un mauvais placement. Mais le tableau sert surtout à mettre le PO en bonne position avec le premier oculaire utilise dont on connaît la position pour la tête. Après, plus besoin de regarder. Avec le Type 1 certains oculaires (Ethos 21 et 17 et Nagler 31) ne peuvent se positionner assez près; comme il faut "détuner" la tête j'avais tendance à simplement utiliser un autre oculaire avec placement de la tête connue en début de session et de regarder de combien le PO est sorti. Comme les tolérances sont de +-2mm sur f/4, on remet alors le PO plus ou moins dans cette position.
  21. C'est entièrement faux. Il suffit de laisser le PO dans la même position pour toute la session, en refocalisant grossièrement avec seulement la tête en en n'utilisant le réglage fin du PO que pour la dernière touche. Les oculaires prendront tous "magiquement" la bonne position pour la tête. Parce que son but est justement de garder le Paracorr (et donc la position du PO) fixe même en changeant d'oculaire.
  22. En effet, mais: -il demande assez bien de réserve pour rentrer le PO (un plan focal bien sorti). Trop pour certains de mes télescopes, et j'ai choisi alors de ne garder qu'un seul correcteur en visuel, le Paracorr, qui va sur tous mes télescopes. -La tête vissante est intéressante pour le régler pour l'oculaire pour lequel le PO doit être le plus rentré, mais il faut oublier vouloir l'utiliser pour passer d'un oculaire à un autre, le pas de vis est beaucoup trop fin. Si on change d'oculaire, on laisse l'ES HR CC à sa place et on coulisse le nouvel oculaire jusqu'à ce qu'il soit plus ou moins mis au point, même si l'oculaire est seulement partiellement rentré. Et à terme on met des anneaux de parfocalisation. J'ai acheté deux autres (le Maxfield et un Starizona) pour des autres utilisations, avec un oculaire de vision nocturne (sur deux oculaires, dont le barillet est allongé pour permettre un vissage direct qui donne un placement correct après la mise au point). J'en suis également très content (le Starizona permet d'avoir un champ monstre sur un Ethos 21mm dans un f/4, mais avec du vignettage au bord et une pupille de sortie déjà assez grande pour bien du monde).
  23. Si, c'est un vrai test (un test que celui qui fait le miroir utilise pour savoir quoi corriger en estimant les pentes des différentes zones, donc pendant la fabrication). C'est donc un test utile et nécessaire mais il ne permet pas de se faire une idée quantitative de la qualité du miroir, donc il n'est pas suffisant. Sauf si on pousse le travail comme un malade jusqu'à ce que le résultat soit parfait (ce qui donne un "bon" miroir, et alors on se fiche pas mal de savoir si le rapport de Strehl est de 0,96 ou 0,998); mais alors selon qu'on est maniaque ou pas on s'arrète quand on a un |LF/RO| de 1 à 0.3 maximum, et avec un profil où les zones extérieures sont les meilleures et sans changement de signe sur le LF/RO. Or ici on s'est arrêté bien avant d'avoir ce résultat "assez parfait". Et en plus, il faut avoir confiance dans sa méthode pour avoir un miroir qui soit une surface de révolution (ce qui n'est pas toujours évident, comme je l'ai vu dans trois de mes propres miroirs achetés et bien d'autres qui ne m'appartiennent pas). Personnellement (et surtout avec des résultats en 'dent de scie' à l'extérieur) pour un miroir avec ce rapport f/D et cette taille un masque avec 8 zones me semble difficile à lire correctement (comme il restera un gradient de gris assez fort sur le masque utilisé) ; on peut répéter les mesures et prendre la moyenne pour améliorer la qualité (aucun détail du protocole utilisé ici, si on l'a fait) mais on n'est pas à l'abri de fautes systématiques. f/3 c'est déjà très très vache à faire avec un test Foucault/Couder et avoir trop peu de zones n'arrange pas les choses. Et il est utile de valider en utilisant finalement un masque avec un nombre de zones différentes (plus de zones!) pour voir si le profil reste plus ou moins le même. Si la courbe interpolée n'a pas la même gueule, alors on sait qu'on ne sait pas ;-). Et ce test est incomplet quand on fabrique un miroir pour savoir si le miroir est en effet doté d'une symétrie de rotation, donc il faut absolument se faire une idée sur le profil sur plusieurs diamètres, de façon qualitative (certaines personnes ont acquis un excellent pifomètre, mais bien d'autres ne voient pas quand ils font un miroir astigmatique) ou avec d'autres tests. Personnellement? Un test sur une étoile avec en plus un oculaire Ronchi m'en dira plus sur le miroir que ce papier.
  24. Le MaxField de TS permet aussi de dévisser la bague M48 à la fin: https://www.teleskop-express.de/shop/product_info.php/info/p3822_TS-Optics-NEWTON-Koma-Korrektor-0-95x-Maxfield-3-Element---2--Anschluss.html Je l'utilise pour mes configurations afocales. Il n'y a qu'une position pour tous les oculaires, et c'est avec le début du pas de vis M48 à 55mm du plan focal. Donc il faut absolument parfocaliser les oculaires si le correcteur bouge avec le tube du PO. S'il est solidaire de la partie fixe (fixé à l'arrière, avec le tube du PO qui c oulisse le long du cylindre du correcteur qui reste fixe) on ne doit rien ajuster si le plan focal reste placé toujours à la même distance. On peut aussi équipper tous les barillets des oculaires 2" de rallonges 2" qui permet de visser le correcteur au bout du barrilet rallongé pour un placement correct. Dans ce cas il faut juste parfocaliser les oculaires 1.25". C'est ce que je fais personnellement. On pourrait faire cela pour un Kepler, mais je ne conseille pas ce correcteur pour un télescope à rapport f/D de 4. Autre alternative excellente: l'Explore Scientific HR CC: https://www.teleskop-express.de/shop/product_info.php/language/en/info/p8688_ES-2--HR-Coma-Corrector-for-photography-and-observing-with-newtonians.html Par contre comme on ne peut entièrement le rentrer dans le PO il faut un plan focal 31-35mm au dessus du PO rentré (en tout cas si on le glisse dans le PO).
  25. C'est une seule mesure sur un seul diamètre, ce qui ne dit pas grand chose (il est par exemple complètement impossible d'évaluer l'astigmatisme et toutes les aberrations qui ne sont pas concentriques). Pas de deuxième graphique sur un autre diamêtre pour valider la symétrie rotationelle. Aucune idée du nombre de mesures différentes non plus, ce qui donnerait une idée de l'intervalle de confidence des différentes mesures. Les unités utilisées ne permettent pas d'estimer facilement l'erreur RMS et donc le facteur de Strehl non plus (il y a moyen de le faire, mais laisser ça au lecteur, c'est vraiment de la paresse). Je ne vais pas m'y atteler, ce n'est pas à moi de faire le boulot de quelqu'un d'autre non plus, qui devrait être responsable d'un rapport correct et a fait vraiment le minimum d'effort pour produire un papier. Le LF/ro maximum n'est pas terrible, et les zones 6 et 7 ont les plus grands LF/ro et un signe inverse. Souvent c'est le signe d'une sacrée zone dans les parages, mais comme tu n'as aucune image Foucault ou un test avec plus de zones c'est impossible de le voir (8 zones pour un f/D de 2.96 c'est assez peu...) La courbe interpolée est un peu "n'importe quoi" à cause des mesures, c'est une interpolation lisse des mesures, mais le miroir ne ressemble pas à ça (même sur un seul diamètre, et on ne sait rien quand à la symétrie rotationnelle). Si on veut savoir ce qu'est le chinois sur la feuille, lire: http://etienne.deforas.free.fr/foucault/doc/foucen.htm C'est assez vétuste comma approche, sortant vraiment de Texereau (c'est à dire du temps ou les gens n'avaient même pas de calculatrice scientifique). Bon, on utilsait des heuristiques simples à la louche mais on était alors sévère: Entre 0.3 et 2.207 il y a un monde... Depuis on en sait quand même un peu plus sur la manière de calculer les erreurs RMS d'un profil interpolé qui correspond au mesures (oui, la calculatrice de poche est apparue dans les années 1970) et le PC est apparu (au 20ième siècle, et le 21ième a quand même déjà un certain age). Même FigureXP aurait été plus informatif quand au seul diamètre montré (avec les mêmes mesures comme données en entrée!) -- on aurait au moins eu une estimation de l'erreur RMS et du facteur Strehl si le miroir avait ce profil sur chaque diamètre--, et ne mesurer que sur un seul diamètre c'est vraiment se berner (surtout sur un f/2.96). La note écrite quand à la rugosité est prometteuse, mais par contre rien sur la méthode utilisée pour l'estimer (pifomètre en regardant le testeur Foucault sur une transition pas trop étroite? Test avec lame de contraste de phase Lyot? Images pour étayer ceci?) Ce n'est pas nécessairement un mauvais miroir, mais c'est un papier qui dit le moins possible, et il semble aussi montrer que celui qui fait le miroir utilise des méthodes de travail qui sont anciennes et semblent assez dangereuses (sans validation par d'autres méthodes) pour un miroir avec ce rapport f/D. Note qu'il est possible de qualitativement voir pas mal de choses sur un testeur Foucault, mais rien ne va se trouver sur papier, et comme on n'a aucune idée de la méthode de travail... La première chose à suggérer à l'auteur, c'est d'essayer Figure XP ;-). Au moins on aurait une estimation de l'erreur RMS sur front d'onde (si le miroir avait en effet un diamètre lisse et que le miroir avait partout ce profil) et un diagramme Millies-Lacroix!
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