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cmltb612

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Tout ce qui a été posté par cmltb612

  1. Salut tous, Le site ProAM Gemini propose, en collaboration avec Jean-Louis Halbwachs (Université de Strasbourg, CNRS, Observatoire astronomique de Strasbourg), de découvrir si, pas moins de 41 étoiles suspectées d'être des binaires à éclipses à longue période (plusieurs centaines de jours), en sont réellement, et de découvrir et observer ces éclipses - qui n'ont jamais été observées. Ces étoiles présentent des caractéristiques telles que la probablité qu'elles soient en réalité bel et bien des binaires à éclipses est très importante. HD29410 et HIP8342 sont les deux premières étoiles pour lesquelles une éphéméride est publiée. HD29410 est de mv 7.56, à surveiller en décembre 2023, tandis que HIP8342, qui pointe à 8.69, est à suivre en janvier 2024. Des étoiles brillantes, donc. Les durées des éclipses (>22heures et >14 heures) ne sont données qu'à titre indicatif. Elles peuvent être largement surestimées. Les profondeurs ne sont pas davantage connues. Autrement dit, il s'agit de trouver des aiguilles de taille et d'aspect inconnus dans une belle botte de foin. La chasse au trésor, quoi ! Les infos ici : https://proam-gemini.fr/suivi-detoiles-binaires-a-eclipse/ Des astrams intéressés ? De tels suivis sont faciles, et ça peut rapporter gros 😉 Christophe
  2. Intéressant. Merci. Et on retrouve en number one la fameuse image de l'arc de plasma de M31.
  3. Re ! Depuis un moment, je me demandais comment dater précisément des vidéos en mode nomade, et en particulier sans me ruiner - je n'ai pas de timebox. J'avais suivi qq discussions assez calées à droite à gauche, mais il faut bien dire que le sujet est complexe, et que les différents intervenants ne sont même pas toujours d'accord entre eux. Bref. Ce matin, en ouvrant une news développée par S&T au sujet de l'occ à venir, j'ai vu qu'il était question d'une appli qui *ferait* le job. Plus exactement de deux applis, l'une pour ANdroid, et l'autre pour Iphone. J'ai installé l'appli android ; là je regarde le user's manual, mais a priori ça fonctionne. Or donc, ya plus ka. Je n'ai aucune idée de la précision qu'il est possible d'atteindre avec cette appli, mais S&T est une bonne caution, a priori. "These apps fire the camera flash of the phone at a certain programmed time in order to timestamp a video or sequence of images down to the nearest millisecond. The apps produce accurate results, comparable to professional equipment, but require some practice ahead of time." Lien vers la news S&T : https://skyandtelescope.org/astronomy-news/asteroid-will-cover-betelgeuse-may-reveal-its-visible-surface/?utm_source=cc&utm_medium=newsletter Occult flash tag (Android) : https://github.com/erick-couto/occult-flash-tag https://occultations.org/observing/software/ Unofficial manual : https://docs.google.com/document/d/1L0BqCerkiIj9rdZIBwvMswyd7liEeD65vDtX-Xa6Mok/edit#heading=h.c8ie26oa57mw AstroflashTimer (Iphone) : https://sites.google.com/site/astroflashtimer/home After : Je viens donc de faire quelques essais avec OccultFlashTag. L'appli est effectivement simple d'utilisation. Les flashs ont bien été émis aux moments désirés, et la synchronisation a eu lieu ensuite, qui valide l'observation sur le terrain. Quelques remarques : - il est possible de faire émettre 1, 2 ou 3 flashs avant et après une observation. Il me semble que 3 flashs, c'est mieux qu'un seul. J'ai donc réglé en ce sens, bien que ce ne soit pas précisé dans le tuto. - le tuto demande de spécifier le serveur NTP en tant que "custom", puis de donner une adresse se rapportant au pays depuis lequel on observe. Je n'ai pas su quoi mettre ici. J'ai donc spécifié la France en tant que NTP server (sur la premiere ligne : FRANCE NTP.ORG) et ça a fonctionné. Si qq'un a des précisions à apporter à propos de l'url à renseigner en ligne 2 suite à un "NTP server custom", je suis preneur. - les flashs ne sont pas hyper puissants. On n'est pas sur un éclairage pour photo de mariage. J'imagine que dans le noir ça ira, mais faudra qd même faire des essais sensibilité de caméra pour voir si ça se voit bien en vidéo avec son optique perso. - voir comment se comporte la synchro sur le terrain, en pleine cambrousse avec un émetteur faiblard. On ne s'installe pas toujours droit sous un émetteur 4G. Et évidemment, plus on synchronise vite derrière l'observation, moindre est la dérive potentielle, meilleure est la précision. Enfin, j'imagine. Un document que j'ai trouvé intéressant, qui résume bien ce type de manips (mais il doit se trouver l'équivalent quelque part en F) : https://occultations.org/documents/OccultationObservingPrimer.pdf C
  4. Ce n'est pas encore fait, même et surtout, en Espagne ou en Italie. Va falloir se battre. Fort heureusement, la cible est très brillante, ça aidera si ça doit se faire au travers d'une fine couche de nuages d'altitude. Mais pour une photométrie de précision, ce sera difficile ; déjà que trouver des étoiles de comparaison dans le même champ avec ce type d'étoile, rouge de surcroit. Sur Rhône-Alpes, ce sera surement pouet pouet. Les vernis, comptez-vous 😉 Point Meteo Meteoblue du samedi 09/12 matin.
  5. Je n'en utilise genéralement pas, pour ce que je fais, mais tu peux bien évidemment en caler un n'importe ou entre le réducteur et l'apn. Il en existe même (voir chez pierro astro par exemple) qui sont low profil : 10 ou 11 mm. Donc tu changes le système de bague et tu mets ce que tu veux. Exemple : un DO 11 mm + bagues 30 mm (ou 40mm ou 50, ou ce que tu veux). Tu peux aussi penser à intercaler un tiroir à filtre etc. Ton ACF est à f8 ? J'avais vu que c'était f10, ces tubes.
  6. Et maintenant, une virgule de poésie 😉
  7. Ah, et bien ça devrait faire l'affaire alors. Champ plat, comme sur le edge. Sinon, concernant la distance entre le réducteur et le capteur, hier je suis allé carrément trop vite en besogne, puisque j'ai mesuré la longueur hors tout du système. Ce n'est évidemment pas la bonne mesure à prendre en considération. Pour plus de précision, voici une nouvelle image . J'ai en réalité 55 mm depuis l'arrière du compresseur jusqu'à l'avant de l'apn. Ensuite il faut ajouter la distance entre l'avant de l'apn et le plan du capteur (je n'ai plus ce chiffre en tête, dsl), et puis l'arrière du compresseur ne correspond pas non plus au centre optique (mais ça, c'est pris en compte sur le graphique AP). ici, il y a 28 ou 29 mm de bagues entre la sortie du réducteur et la bague APN. Après, il faut voir que des bagues apn, il y en a de toutes épaisseurs aussi, et que les fournisseurs n'ont pas nécessairement toutes les épaisseurs de bagues de remplissage, avec le bon diamètre, le bon filetage, et la longueur exacte. En conclusion, j'ai dû payer le CCDT67 280 euros, contre 1200 euros le réducteur dédié celestron. Y a pas photo. Ou plutôt si ... puisque ça fait le job 😉
  8. Et bien, tu peux peut-être récupérer une dizaine d'images en sortie d'unistellar, et les empiler ensuite avec n'importe quel logiciel d'imagerie, le jeu en vaut la chandelle 😉
  9. Tu peux trouver directement sur le site d'AP la fiche technique du CCDT67, avec les tirages possibles. Sinon, je crois qu'il est aussi sur CN, ce diagramme. Je l'ai sur un coin de DD, mais savoir ou exactement ... ? Tu veux mettre ça sur quel tube, en fait ? savoir que le CCDT est calculé pour ne pas modifier la courbure du scope sur lequel il est monté. Or donc, si ton scope n'a pas un champ plat parfait, tu te retrouveras avec les mêmes aberrations en bordure de champ, mais avec une focale réduite, ce qui est déjà bien. Pour un reducteur aplanisseur de champ, c'est beaucoup plus onéreux, forcément. Je dois être à 110 mm derrière de réducteur, pour le plan du capteur.
  10. https://www.cloudynights.com/topic/280599-edge-hd-focal-reducer/page-12#entry4375080
  11. Salut Forever, J'en ai un, derrière un C11 edge. Il faut l'enfiler direct au Q du tube, via une vis au pas idoine, qui fait office de PO mini. Il faut enlever le crayford, sinon on n'obtient pas le point focal avec le système. Il faut approcher beaucoup le réducteur de l'arrière du T. Il n'existe qu'une position utile, en fait, qui est assez facile à trouver, par tâtonnement. On enfonce plus ou moins le réducteur et ses bagues dans le PO, la distance entre le réducteur et le capteur étant fixe et définie à l'avance. Le jeu consiste à trouver un jeu de bague pour avoir le bon tirage, la bonne distance entre le réducteur et le capteur, avec, cela va de soi, une absence de vignettage. J'ai vu ça avec optique et Vision à Juan, qui a trouvé le bon compromis métallique, la bonne combinaison de bagues enfilées les unes au bout des autres en fonction de mes spécifications. J'obtiens un champ plat correct, les étoiles sont rondes partout sur un capteur d'apsc, et ça fonctionne. Au final je me retrouve avec un fd6.7, plus grand que les 6.2 calculés, mais ça va beaucoup mieux qu'à fd10. Surtout, l'ensemble revient nettement moins cher qu'un réducteur de chez Celestron. En cherchant sur le web une telle solution, j'étais tombé sur une page sur Cloudy qui en causait. C'est là que j'ai trouvé l'idée. Le seul souci, est qu'il faut gérer le tilt, toujours possible, car ça ne tient qu'avec 3 vis à 120deg.
  12. Salut Al, J'ai l'impression que tu fais des poses uniques sur cette comète (mais je peux me tromper) ... Si c'est bien le cas, peut-être pourrais-tu essayer de faire du compositage avec des séries plus longues. Tu aurais rapidement un meilleur signal et un bien meilleur rendu, ce qui ne peut manquer, avec 203mm. En tout cas, tu as un bon ciel , et des trouées, et c'est déjà sympa comme résultat. Christophe
  13. La prochaine éclipse de b Per sera une éclipse secondaire, observable au début du mois de septembre 2024. "Mid" éclipse le 02/09/2024. (JJ 2460556). A vos tablettes 😉 C
  14. Salut tous, Petit retour sur l'observation de cette éclipse un peu hors norme. Pour rappel, il s'agit d'un problème à trois corps. Les deux amants enlacés, et le mari jaloux, qui observe la scène de loin. L'étoile est donc triple et composée, à la base, d'une binaire de type contact produisant des variations ellipsoidales de faible amplitude (0,06mag), avec une troisième étoile orbitant "au large" et susceptible de produire épisodiquement des éclipses plus profondes. Ce n'est qu'en 2013 qu'une telle éclipse, qui était supputée depuis longtemps, a été observée pour la première fois, presque par hasard. En tout cas, sans réelle systématisation. Ces éclipses sont assez profondes et faciles à observer (0,5 mag) et ont lieu par paires : éclipses primaire/secondaire, séparées par quelques mois, le schéma se répétant ensuite identique à lui-même tous les 704 jours. Eclipses complexes à prédire et à analyser, aux courbes tordues et toujours différentes, car la configuration change sans cesse. A chaque occurrence, c'est une semaine d'intensité et de suspence, pour l'observation d'un phénomène qui n'est pas totalement cerné, qui s'étale sur trois jours pleins. La période est encore incertaine, et l'on ne sait pas véritablement quand va débuter l'éclipse, ni quelle en sera la profondeur, même si la prévision est globalement bonne désormais. Il y a souvent un décalage de plusieurs heures et quelques dixièmes de magnitude. Le début de l'éclipse sera-t-il visible depuis l'Europe, ou plutôt depuis les Amériques ? Il n'y a, hélas pas d'observateurs avérés dans la sphère Asie-Pacifique. Qu'en sera-t-il de la fin ? Les observations corroboreront-elles la courbe présumée ? Aura-t-on seulement un peu de ciel ? J'observe les éclipses de b Per depuis 2015 ; ma petite contribution de colibri, quand ça veut bien question météo. Cela se produit systématiquement en hiver ou en automne, même si, forcément, un lent décalage dans le temps a lieu, qui ramène progressivement le phénomène de l'hiver vers l'automne, et dans un futur encore lointain, le ramènera de l'automne vers l'été. En jeu : la caractérisation des étoiles de ce système à trois corps, et l'amélioration des orbites. Cette année, au programme, caractériser le plus précisément possible le début et la fin de l'éclipse, et en particulier, confirmer ou non la présence d'un petit "dip", signature d'une ultime occultation rasante susceptible de se produire une nuit après le dernier grand creux. Bon, voilà pour la théorie et les enjeux. Assez de blabla, on passe aux actes. Actes ? Quels actes ? Ambiance. Cela fait pratiquement un mois et demi que le pays voit défiler perturbations sur perturbations, et que ses habitants ont les pieds dans l'eau. Et ce n'est guère mieux dans nombre d'autres pays en Europe. Il va falloir se battre encore une fois, comme d'habitude. La photométrie est un sport de combat. Alors on met en station, on bache, et on attend. Un tour dehors tous les quarts d'heure, histoire de surveiller l'état de la couverture nuageuse, histoire de débusquer le moindre trou dans la couette épaisse. Meteoblue n'a pas toujours la précision requise pour ce genre d'activités un peu subversives, et la nuit, on le sait bien : tous les chats sont gris et les images satellitaires IR n'ont pas grande utilité. L'éclaircie que tu vois arriver depuis un moment ne vient pas, elle passe à cinquante kilomètres de là, tandis que le nuage que tu vois là, sur l'écran ouaté de ton PC ne correspond à rien. En réalité, il existe un décalage de trente minutes entre le satellite et ton vrai ciel, et quand ça défile à 140 km/h en altitude, bien malin celui qui pourra dire quand le rideau s'ouvrira. Tes pieds dans les pantouffles, bien au chaud devant ton ordi tout gavé de nuages, quand le ciel est étoilé au-dessus de ton scope, qui attend. Alors, à la première étoile visible dans un creux du nuage, tu pointes, et tu enclenches les poses en mode auto pour la nuit complète, si possible. Réveil en milieu de nuit pour renverser la monture au méridien, ou pour bacher, selon. Pour vérifier que la bache est encore en place, aussi, certains soirs, parce qu'avec des rafales à 80 km/heure, on ne sait jamais. Tu dors moyennement, quoi. Mais c'est pour la science, alors tout baigne. Un petit bout d'observation en Espagne, rien ici, deux heures en Italie, et puis ça se bouche, relais aux States. Une soirée qui promet d'être calme en vallée du Rhône, trois heures de gagnées sur le gris, puis les cirrus qui avancent jusqu'à tout recouvrir. Meteoblue t'avait promis la nuit entière. GRRRrrr. Demain, il pleut. Couvert sur la Côte Est, là-bas de l'autre côté de la grande mare ; heureusement, en Caroline du Nord, ça passe, et ça prend le relai. Meteoblue qui t'avait promis encore, cet autre jour, une soirée correcte pour se faire pardonner de ses sautes d'humeur de la veille, t'octroyant au moins un petit morceau du gâteau pour te remercier de ta patience légendaire de photométriste mouillé. Toute une soirée rien que pour toi, le ciel, le vent et le froid mordant à moins deux (bagatelle), qui te coupe les doigts (tu n'as pas droit aux gants, ce serait hors-jeu et pas assez amusant) sous les étoiles d'hiver, moins cinquante ressenti, et puis quoi ? Le sourire aux lèvres. Te voilà contraint à trente minutes de mesures seulement, juste trente petites minutes, une éclaircie, tic tac tic tac, un poil juste derrière la fin du bleu de la fin d'après-midi, dans ces instants incertains où le jour le dispute encore à la nuit. Maigre récolte. Trente minutes seulement, avec une cible à peine au-dessus des arbres, en théorie encore trop basse sur l'horizon pour se défaire des contingences atmosphériques et être correctement mesurée, bien noyée encore dans le grand bleu, comme si le vent qui fait bouger le tube de la lunette toutes les minutes, tu as chronométré, toutes les minutes, c'est bien ça, et la présence de la Lune presque pleine à trente degrés de là, ça n'était pas encore assez pour une photométrie de précision. Meteoblue qui s'est encore planté, qui t'avait promis la soirée complète, ne l'oublions pas, la soirée complète, complète, et ne te donne à grignotter que trente minutes de bonheur. Car oui, il s'agit de bonheur à l'état pur. C'est un fait incontestable. Ce froid si intense. Tu as vérifié sur l'image satellitaire : ce soir c'est pour ta pomme. C'est toi le roi des étoiles, et t'as intérêt à pas te louper. Tes collègues observateurs en Allemagne, en Espagne, en Italie sont dans la mouise ; ça ne se dit pas, mais oui, ce soir c'est pour ta pomme. Ce sont tes observations, sinon rien. Hahaha ! Ce que l'Ego peut être faible parfois ! Chronique d'une soirée d'observations ordinaires. Cela pourrait s'intituler ainsi. C'est ce soir que ça commence. Pratiquement la soirée la plus importante, en plus. Caractériser le début de l'affaire. Quelle ironie. Dans la précipitation, tu n'as pas appuyé sur le bon bouton, et ta pose photographique, qui aurait dû stopper à 180 secondes, est encore enclenchée au bout de près de cinq minutes, tandis que tu bats le pavé pour te réchauffer les orteils. Tic tac tic tac. Trente minutes. Tu n'as que trente minutes. Tu ne le sais pas, bien évidemment, mais le couperet tombera bientôt. Fort heureusement, tu t'aperçois de ta bévue suffisamment à temps. Tu n'as non seulement pas perdu ta première pose, car, avec 300 secondes au lieu de 180, ça passe encore côté saturation du capteur, vu que tu as prévu une marge, et que l'étoile est encore très basse, et donc moins brillante, mais en sus, tu as évité la catastrophe. Imagine : une unique pose de trois heures, hors séquenceur. Aucune donnée exploitable, sous un ciel parfaitement étoilé. L'erreur du débutant ; le cauchemar ; ça t'arrivait dans les temps anciens, mais plus maintenant. Cela devient plus rare, disons. Des comètes s'en souviennent, en tout cas : images grillées, forcément. Pas de quoi être fier ni fanfaronner sur les réseaux. Ça et puis le sélecteur qui reste bloqué à 12800 iso au lieu de 100 : cuisant également, on ne peut plus. Et puis l'APN que tu n'as pas eu le temps de remettre à l'heure avant le début de la manip. La précipitation, toujours. Deux secondes de décalage. Pas méchant ; ça se compensera avec une soustraction sous Excel. Faudra juste penser à y penser. Trente minutes. Tic tac. Tic tac. Déjà les nuages reviennent sur l'horizon nord, avec ce foutu mistral qui emporte tout. Dans cinq minutes, ce sera de nouveau bâché. Au doigt mouillé. Et froid. La poisse. Meteoblue s'est encore planté, qui avait promis la soirée complète. L'aventure est dans le ciel. Dommage qu'on ne soit pas plus nombreux sur ce coup-là, tu te dis. Dommage. La prochaine fois, sûrement que ce sera mieux. Quelques mois seulement à attendre. Christophe La cible est l'étoile brillante, en haut à droite du losange. Le champ fait deux degrés de large. Une courte pose à 12800 iso, en début de séquence, pour vérification du pointage. Les autres étoiles du champ seront utilisées pour effectuer la photométrie comparative. L'image est défocalisée pour éviter la saturation du capteur. Lever de pleine Lune encapuchonnée. La photométrie est un sport de combat. Jupiter et la pleine Lune. La courbe de lumière obtenue, en V et TG (couches vertes, tous observateurs confondus - source AAVSO). On distingue assez bien la variation ellipsoidale dans la partie de gauche de la courbe, et l'évolution du phénomène, à droite. A comparer avec l'évolution prévisionnelle plus bas. La courbe brute, toutes longueurs d'ondes observées (AAVSO) Pas mal de différences entre le prévisionnel et l'observation, il semble bien, cette fois. Une image brute.
  15. Le site de référence côté US : https://occultations.org/publications/rasc/2023/20231212Leona.htm Il est précisé que le seul exemple connu d'occultation positive d'une étoile brillante (mv 3.3) par un astéroide remonte à 2001 :
  16. Salut tous, Pas mal de temps que je rêve de voir un tel phénomène, qui est totalement et définitivement rarissime. Il me semble qu'il y avait eu une prédiction de ce genre là pour l'étoile Sirius il y a de ça 5-6 ans, occultation visible sur les Amériques en théorie, mais la météo avait empêché d'observer le phénomène, dans mon souvenir. En dehors de ça, aucun autre phénomène du genre ces 30 dernières années. Or donc. Mais quand même, le sud de l'Espagne, en AR, faut au moins 4 jours, en milieu de semaine, qui plus est. Bon bref. Malgré tout, je me demande s'il ne serait pas sympa de tenter sa chance depuis son jardin ou son chateau, même s'il n'est pas en Espagne. Une statistique : pas loin de 20 % des astéroides seraient accompagnés de satellites. Une chance sur 5. Pas négligeable. https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/du-cote-des-etoiles/chariklo-l-asteroide-aux-anneaux_1757523.html https://skyandtelescope.org/astronomy-news/amateur-astronomers-discover-an-asteroids-moon/ Leona est un gros corpuscule qui a un diamètre égal à 68 km, et techniquement, un satellite peut donc s'en trouver séparé par plusieurs centaines de km. Betelgeuse est très brillante, et sera visible sur n'importe quelle vidéo capturée avec tout appareil de base : le smartphone de ta Douce, le camescope de pépé, la video 720 ou 1080 de ton apn ... Et en plus, il y a le son, qui permet de capter des tops horaires. Eventuellement, couplé avec une optique sommaire, ce sera encore plus mieux. Derrière une petite lunette, n'importe quel scope, chercheur etc, histoire d'amplifier un peu. Et avec une station double, deux videos qui enregistrent simultanément à quelques mètres d'intervalle, on s'évite les fausses alertes. La vidéo de base, c'est 25 images par seconde, largement suffisant pour enregistrer une mini occultation, si ça veut bien. Donc voici la manip que je propose : tout le monde dans le jardin, et si Leona possède un satellite, dont l'ombre se projette devant le pays, alors on se le fait, rRogntudjuuuu %Grr$! Et même si la probabilité de réussite est en fin de compte plutôt faible, la manip ne demande qu'un très faible investissement en temps et en matériel, et on aura l'impression d'en être. 😉 w&s Christophe Ps : sirius occulté par 4388 Jürgenstock, c'était en 2019. https://skyandtelescope.org/observing/will-sirius-disappear/
  17. Salut Geoffrey, Bienvenue au club alors ! Bon, sinon pour ce genre de manip très basique, on n'est pas sur des exigences du type de celles en vigueur sur des captures de transits d'exoplanètes. Le delta atteint 0.5 mag, donc c'est très facile. Un apn et un simple objectif photo de type 135 ou 200 mm ça peut aller, et c'est suffisant pour obtenir de très bonnes mesures. je ne voudrais pas dire de bétises, mais je crois que c'est avec ce genre de matos que Don Collins, le boss de ce travail, fait ses propres mesures (à vérifier sur le site de l'AAVSO éventellement). Pour ma part, je diaphragme la lulu à 50 mm, je bloque l'apn à 100 iso, je défocalise à mort et fais de poses de 180 secondes, et roule ma poule. Après, sinon, si tu es intéressé, je vois que tu es en Ardèche ... je suis en nord Drome, c'est pas super loin, si ça te dit tu peux venir faire un tour à la maison pour voir ce que ça donne un jour, manips, prises de vue et dépouillement/publications des mesures. Après tu pourras bosser tout seul. Ce soir, et depuis hier en fait, on a des bourrasques à 80 kmh, genre et c'est totalement bouché. J'ai pu faire qq images hier avant que ça se bouche, mais pour la semaine prochaine, c'est pas encore fait :-( Bon cieux, Christophe
  18. Petit Up. Des observateurs ? 😃 La fenêtre est ouverte pour les mesures de qualibrage préliminaires. Je suis sur le pont, mais la météo prévi est assez minable. Si l'on était plusieurs sur le coup, ce serait bien. 👍 Merci d'avance. Christophe
  19. Salut tous, Nouvel appel à observation pour cette étoile brillante dont les éclipses sont à rebondissements sur deux ou trois jours. Le ciel n'a pas coopéré lors de la dernière occurrence ; espérons un mieux cette fois-ci. Pour rappel : c'est de la photométrie facile, sur une cible aisée, idéale pour mettre le pied à l'étrier. Cela peut être tenté avec quasiment n'importe quelle configuration optique de faible diamètre, à laquelle est adjointe une caméra, n'importe laquelle, ou un simple apn. En ce qui me concerne, je fais cela avec une lulu diaphragmée à 50 mm et un canon 650. SPECTRO également bienvenue. Christophe *** AAVSO Alert Notice 840: Anticipated primary eclipse of b Per centered on November 28 2023 UT November 10, 2023 AAVSO Forum threads (scroll to the bottom of a thread for latest posts): - Campaigns and Observation Reports: https://www.aavso.org/b-per-nov-2023-eclipse - Eclipsing Binaries: https://www.aavso.org/b-per-nov-2023-eclipse-01 Please subscribe to these threads if you are participating in the campaign so you can be updated by the astronomers and by HQ. Join in the discussion or ask questions there! Dr. Donald F. Collins (AAVSO member), Dr. Robert Zavala (US Naval Observatory, Flagstaff Station), Jason Sanborn (Lowell Observatory), and Dr. Anatoly Miroshnichenko (University of N. Carolina, Greensboro) have requested high time-resolved photometry of the bright star b Persei during the upcoming predicted primary eclipse of the AB inner pair by the third star. They provide the following material: Call to Observe Primary Eclipse in the Triple Star b Persei in late November 2023 The mid-eclipse prediction of b Persei is centered on November 28.3 ± .2 UT, 2023 (JD 2460276.8 ± .2) The observations in V (and B if available) or green and blue if DSLR are desired for several hours each night for about 2 weeks: November 20 through December 4. Long time-series are requested during the eclipse November 25 through November 30. Out-of-eclipse observations are very important on account of the ellipsoidal variation of b Persei. The out-of-eclipse light curve serves as a variable base-line for all observers to aid the separation of light levels of eclipse from the base curve. The b Persei system (HD 26961, HIP 20070, HR 1324, SAO 24531) consists of three stars in a hierarchical system. The A and B components are close-orbiting (1.5237 d period) in a low-inclined orbit that exhibits no eclipses, but ellipsoidal variation: ~0.06 peak-to-peak magnitude variation centered on magnitude 4.6 (Stebbins 1923). The brightest star of the pair is spectral class A2V. Radial velocity studies (Hill et al. 1976) determined the existence of the third star that orbits the A-B pair with a period of about 702 days in a highly eccentric orbit. AAVSO observers detected the first ever eclipse/transit involving the third star of the system in a January-February 2013 campaign (AAVSO Alert Notice 476). (See AAVSO Alert Notice 610 for the light curves of the first few campaigns). Since the detection of the first eclipse of b Persei in 2013, 9 AAVSO campaigns have observed time-resolved eclipses (AAVSO Alert Notices: 507 (Jan 2015), 537 (Feb 2016), 563 (Dec 2016), 610 (Jan 2018), 655 (Oct 2018), 688 (Dec 2019), 721 (Oct 2020), 761 (Dec 2021), and 791 (Sep 2022)). Figure 1 shows the light curves from the four previous primary eclipse light curves (LC's). The LC's for eclipses of b Persei are much more complicated than those of binary star eclipses. The A-B close-orbiting pairs' orbital plane closely matches the plane of the sky, while the C star's orbital plane (90 deg inclination) causes the C star to alternately block the some of the light of each the A and B stars. The LC's all exhibit several dips in brightness during the eclipses. All the LC's are different because the period of the third star's orbit is not commensurate with that of the inner stars. Figure 2 indicates the predicted LC for the November 2023 eclipse. The simulated light curves in Figures 1 and 2 were produced by calculating the net light flux for the three stars as the third star transits the close-orbiting inner A-B pair both for primary and secondary eclipses. Reasonable values for the light fluxes, sizes, and separations of the three stars were assumed during all transits. The mid-eclipse times are defined as the time when the center of the transiting third star passes closest to the center-of-mass of the AB pair. The mid-eclipse times for each eclipse are searched that best match the simulated light curves to the observed data as judged by eye for any single eclipse. The photometric period (704.64 ±.06 d) for the C component is determined by linear regression of the mid-eclipse times for the last four primary eclipses observed by AAVSO. A similar calculation for the last primary eclipse (December 2021), using only three previous primary eclipse times, predicted a mid-eclipse date that was 0.21 d earlier than the observed mid-eclipse indicated in Figure 1. A similar calculation based on four previous secondary eclipses had predicted a date that was within 0.44 d of the observed date for the September 2022 secondary eclipse. The accuracy of the 704 d period of the third star has steadily improved as more eclipses were observed. Photometry Observers are asked to obtain high-resolution time-series observations (CCD, or PEP) of long duration in V (and B if available) during the eclipses as well as as many as possible out-of-eclipse time-series observations of the system during the two week window centered on the November 2023 eclipse (November 20- December 4). Out-of-eclipse data are needed to calibrate the various offsets expected from different observing systems. DSLR users should submit their data from the green channel (TG). It is recommended to use the star labeled '55' (AUID 000-BLL-386 = HIP 20156 = SAO 39457 = HR 1330 = HD 270840) in the AAVSO finder chart at 5.456 V for the comparison star. For a check star HIP 20370 (J2000 RA, Dec = 04 21 45.47 +50 02 06.64) may be used if the observer's field of view is about one degree. This star is not in the AAVSO sequence. Any other AAVSO sequence stars may be used as a check star if available in the observer's field of view. New observers are welcome - especially Asian and Pacific observers to help fill the gaps in the transit light curves. Guidelines for observing bright stars for both CCD and DSLR/CMOS cameras may be found in the Alert Notices for the earlier campaigns. DSLR guidelines may also found in the AAVSO DSLR Observing Manual. Another resource for DSLR photometry may be found by Buchheim (2018, used with Robert Buchheim’s permission). Bright star photometry has a number of problems since the brightness of well-focused images have to be short. Atmospheric scintillations become very large with short exposures, and are best averaged out with many exposures covering 30-60 sec total integration times. Slight de-focusing helps to gather more signal before saturating CCD detectors, but de-focusing should not distort the star profiles out of a Gaussian-like profile. The processing tools after acquisition from AAVSO database allow post image time-binning so observers do not need to perform the time-binning. Continuous observations may be conducted throughout the night or as bursts of at least 10-20 observations every 30-60 minutes. Please try to follow the same protocol while observing before, during, and after the eclipse. Photoelectric (PEP) observations are extremely valuable and support a much larger dynamic range than CCD's. Please submit all photometry data to the AAVSO International Database via WebObs at the AAVSO site using the name “B PER”. Spectroscopy Spectroscopy will also be extremely valuable, especially during this primary eclipse in which the C star will block some of the light from the A and B stars at different times throughout the eclipse. We hope to see small changes in some parts of the spectra if the A or B stars are totally or partially eclipsed. It will be especially valuable if spectra obtained an eclipse of the A star that will reveal any rotational RV shifts of the A star. Please send any spectroscopy observations to Dr. Anatoly Miroshnichenko <a_mirosh@uncg.edu>. All spectroscopy data should be displayed with the following guidelines: The FITS header should include: coordinates of the observing place, the observer name, RA & DEC of the star, UT time of the observation (better mid-point), exposure time in seconds. The intensities need to be in ADU (not normalized to the continuum) and wavelength scale needs to be geocentric. If the standard cannot be met, Dr. Miroshnichenko would need specific explanations of the data-taking circumstances. Coordinates (2000): R.A. 04 18 14.62 Dec. +50 17 43.8 (from VSX entry for b Per) Finder charts with comparison stars for b Per may be created using the AAVSO Variable Star Plotter (VSP). Be sure to subscribe to the forum threads given above to be advised of latest developments, eclipse onsets, and observing ideas. References Buchheim, R. K. 2018, “Lessons from DSLR Photometry of b Per “Third Star” Eclipse (February 2018)”, SAS-2018 The Symposium on Telescope Science and ALPO Annual 2018 Meeting, Proceedings for the 37th Annual Conference of the Society for Astronomical Sciences [http://www.socastrosci.org/Publications.html] pp 71-77. [Note: Bob Buchheim has given AAVSO permission to make available a stand-alone copy of his presentation on the AAVSO web site for observers' easy access – dfc] Hill, G., et. al., 1976, The Radio-flaring Triple System b Persei, Astrophysical Journal, 208: 152-164. Stebbins, J. 1923, The Ellipsoidal Variable Star, b Persei, ApJ. LVII, 1-6. Figure 1. The four primary eclipses of b Persei that have been observed previous AAVSO observing campaigns. The symbols and colors represent individual observations for different observers. The dates of the mid-eclipses are indicated by the vertical arrows. The dates of mid-eclipse for all the simulated curves are obtained by the best visual fit to the observations by determining be best date when the third star passes closest to the center of mass of the closely rotating pair. The solid lines are the simulations described in the text. Figure 2. The expected light curve for the November 2023 eclipse using the parameters for the previous eclipses and extrapolating the date of mid-eclipse from the ephemeris. This AAVSO Alert Notice was compiled by Elizabeth O. Waagen using material supplied by Dr. Collins. -------------------------------------------- SUBMIT OBSERVATIONS TO THE AAVSO Information on submitting observations to the AAVSO may be found at: - Photometry/visual observations: https://www.aavso.org/webobs - Spectroscopy: https://www.aavso.org/apps/avspec/ ALERT NOTICE ARCHIVE AND SUBSCRIPTION INFORMATION An Alert Notice archive is available at the following URL: https://www.aavso.org/aavso-alert-notices-for-observing-campaigns-and-discoveries Subscribing and Unsubscribing may be done at the following URL: https://www.aavso.org/aavso-alert-notice-subscribe ------------------------------------------------- Please support the AAVSO and its mission -- Join or donate today: https://www.aavso.org/join-aavso Copyright © 2023 American Association of Variable Star Observers, All rights reserved. You are receiving this email because you subscribed to the AAVSO Alert Notices. If you wish to unsubscribe, please go to your "My account" page on the AAVSO website and unclick the "Alert Notices" box under the "Email settings" tab. Thank you. Our mailing address is: American Association of Variable Star Observers 185 Alewife Brook Parkway, Suite 410 Cambridge, MA 02138
  20. Le satellite de Dinkinesh est lui-même un corpuscule binaire (contact binary). Belle surprise. https://science.nasa.gov/missions/lucy/nasas-lucy-surprises-again-observes-1st-ever-contact-binary-orbiting-asteroid/
  21. On aura la totalité des images rapatriées d'ici dans la semaine, a priori. Le suspence durera moins longtemps 😉
  22. Salut Malik, Alors là, je me demande qui a fumé. C'est carrément ça. Je suis là dans le canap', et je me demande qui a fumé. C'est moi ou c'est Malik ? Cette série d'images, c'est de la folie pure. Rien vu de pareil depuis des lustres. L'mpression vague d'être dans Alice in Wonderland avec les vermisseaux psychédéliques qui s'envoient des pétards. Un truc de dingue. Merci de ce partage. Et bravo, c'est très bien joué. C
  23. cmltb612

    Ovni ? 😂

    ps : on voit bien sur la photo que tu as prise que les basses couches de nuages sont assez rapides. Il faudrait voir quel est le temps de pose, mais on doit pouvoir mesurer la vitesse de ces nuages selon la focale de l'objectif utilisé, afin de se faire une idée plus précise.
  24. cmltb612

    Ovni ? 😂

    Ok. Alors je dirais que c'est possiblement un ballon d'enfant, ou autre. Le vent est parfois plus rapide à quelques dizaines de mètres d'altitude qu'au niveau du sol. Selon l'altitude considérée, à la grosse louche une cinquantaine de mètres pour un diamètre équivalent à celui de la Lune, il peut effectivement avoir parcouru 30 degrés en quelques secondes. Un tel objet est sombre par essence.
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