Aller au contenu

lyl

Membre
  • Compteur de contenus

    2 381
  • Inscription

  • Jours gagnés

    3

Tout ce qui a été posté par lyl

  1. Donc le front d'onde est à l/10, le miroir secondaire étant sphérique, on peut considérer qu'il ne contribue pas.° Quelle couleur d'étoile ? Un C11 d'après les formules que j'ai (site telescope optics, reprise de chez Célestron par Vla) mesure à l/10 : il faut 270m de l'étoile mesure à l/20 : il faut 540m de l'étoile en lumière verte 532nm, tu peux difficilement espérer faire une mesure interprétable à mieux de l/5.5 du à l'aberration sphérique de la bête. Il serait judicieux de le mesurer en HeNe 633nm ou laser rouge équivalent, je pense qu'il existe des étoiles rouges chez Géoptik Les célestron standard sont contrôlés comme ça, les edge c'est dans le vert, correcteur installé. °: (edit) parce qu'il est facile d'avoir un meilleur état de surface sur le secondaire sphérique plus petit, pas parce qu'il est sphérique mais surtout à cause des dimensions plus raisonnable.
  2. L'oculaire ES 28mm ou 34mm 68° sont dans ton budget. A choisir suivant l'obstruction de ton télescope et la pollution lumineuse là ou tu observes. En ciel de campagne sans lumière parasite : le 34. Le 28 est plus sûr.
  3. Quelles sont les conditions de ton star test ? distance et type de l'étoile artificielle ? Pour passer dans la moulinette de winroddier il faut la même distance intra et extra-focale et un disque d'environ 200 pixels de côté, image non retouchée et non empilée. Si ton C11 est effectivement à lambda / 2 il n'est pas diffraction limited et c'est un instrument défectueux. Par contre, lambda/10 sur un célestron à f/10, faut pas déconner, j'en ai jamais vu.
  4. Euh non Frank, c'est à toi d'amener des éléments pour étayer ton propos. « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge; répété mille fois, il devient alors une vérité » Joseph Goebbels, ministre de la propagande Je compte 4 pour le moment. Charte Webastro :
  5. Il semble après plusieurs achats que cette forme soit standard sur les 80-90-102mm au moulage d'adaptation au tube près. Celui de la 80 et de la 90 sont identiques. C'est le barillet de la 90mm qui est plus long et plus gros pour faire un piège à lumière et que ça ne vignette pas dans le tube standard. Le tube standard Vixen pour les 80 et 90 fait 86.4mm (3.4") de diamètre interne : les 0.4mm m'ont déjà causé quelques déboires. Tout d'abord la crémaillère et le pignon : c'est un 14 dents, le plus petit que j'ai jamais vu. Il faut un très bon tour pour usiner cela. La course est de ~21.5mm par tour. Pour les manoeuvres à 1/64°° par tour ça fait +/- 1/3 mm, c'est bien pour f/12° ou plus mais ça manque de précision à f/11 et moins sauf si on règle bien la tension pour faire façon "toucher de plume" C'est la raison de ce démontage. ° la sensibilité au défocus est de +/- 0.227mm pour f/10 et varie au carré du rapport d'ouverture N=f/D °° je pense que tout le monde à la sensibilité dans les doigts pour tourner la molette à la précision de l'aiguille des minutes sur un cadran de montre ou d'horloge. J'ai pas vérifié mais cela doit être à l'échelle du crantage de la molette, ça devrait parler à la plupart des utilisateurs. Donc là, je parle de pouvoir régler un peu en-dessous de ce niveau de précision. Pour information sur une molette de 4cm de diamètre : 12.56cm de circonférence, ça fait 2mm de mouvement sur la circonférence. On est démultiplié par ~1/6 en linéaire. A retenir PO Vixen : 1mm sur la circonférence <-> 0.17mm sur la crémaillère ~ 0.28 lambda à f/11.1, ou passer de piqué max à 0.75 de strehl et de piqué max à 0.91 strehl à f/D15. C'est important d'avoir du doigté à fort grossissement : dés x1.6D à f/15 et même x1D à f/11.1. Le guidage et le glissement sont bien gérés par une association bi-métal acier chromé sur aluminium (alpax) dans le tube moulé. On notera l'allègement poussé que l'on peut faire en moulage de fonte d'aluminium : cf l'épaisseur un peu plus poussée pour la visserie. Le mouvement par le dessous nécessite que le pignon soit bien positionné. Dans mon cas il manquait des rondelles pour réduire l'appui des 4 vis qui tiennent fermement la plaque qui pousse l'axe. J'ai compensé avec deux épaisseurs de rondelles, probablement 1mm (quand même). L'axe grippait sur cette plaque et poussait le pignon sur la crémaillère au point de repousser le tube. Il y avait du tilt que je me suis expliqué plus tard. Probablement un entretien raté : les rondelles d'ajustement sont nécessaires. Le précédent propriétaire avait également un peu trop dégraissé. Sur les crémaillères, une graisse épaisse est nécessaire pour diminuer les backslash du jeu nécessaire entre les dents, même si c'est un hélicoïdal. Bref, dégraissage complet des parties durcies de la graisse avec de l'alcool : on enlève tout ce qui est crado. Ce n'est pas de la graisse noire mais un agglomérat inefficace avec le temps. Ensuite on ajuste en laissant un petit jeu à la précision voulue : ici moins de 1/10eme de mm. Une crémaillère hélicoïdale peut faire bien mieux. Et pour finir, on remplit tout l'engrenage à la graisse d'étanchéité silicone. (grade 3-4 ngli). Il semble que ce soit le standard sur les PO japonais que j'ai croisé : une graisse normalement transparente très collante et thixotropique (freine au démarrage du mouvement puis devient fluide). Ca ne cliquette plus et ça devient vide doux en réchauffant la graisse en quelques mouvements. Ensuite, le serrage. c'est un patin bi-matière type papier imprégné comme dans les joints de lavabo, sur lequel est collé un morceau de plastique flexible. C'est une feuille possédant des rainures (5-6) qui peut s'écraser sur quelques dixièmes de mm. La tension vient principalement de l'écrasement de cette partie qui freine le tube dans son mouvement. La crémaillère, elle, n'oppose quasiment pas de résistance au glissement. Deux réglages de tension par vis 6 pans creux sont présents devant la molette plus imposante de blocage de la course du PO. Egalement ça tient la partie papier en place : les pointes des vis rentre dans la masse brun-orange pour éviter qu'elle change de place. Ce n'est pas fixé par collage. Attention c'est fondamental pour un bon fonctionnement. Le réglage se fait à votre goût, néanmoins, celle la plus en avant doit être préférablement amenée juste à contact pour commencer. On maintient le tube contre les glissoirs et on visse jusqu'à rencontrer de la résistance. On procède idem pour la vis du milieu. La position la plus lâche, force d'appui minimale : le po ne doit pas tilter. Dans ce réglage il bouge tout seul avec un faible effort si on le pousse ou tire manuellement. Ça ne convient pas pour des oculaires au-delà de quelques grammes et la MAP tiendra difficilement à la moindre vibration. Serrez par étape de 1/4 de tour sur les deux vis jusqu'à ce que vous soyez satisfait. La goutte de vernis à ongles transparent peut la aussi servir, mais ne "bloquer" pas avant une session d'observation. Qualité opto-mécanique : une bonne surprise. Le tube fait 20.5cm de long et il est blaffé 3 fois en entrée côté tube. Deux baffles de 34mm je pense et un première un peu plus large de 35mm je pense située à 1.5, 5.5 et 10.5cm du bord. Le filetage est un M43 femelle sur 1cm de profondeur. Il existe un adaptateur assez cher chez Baader M43/T2 et particulièrement mal ajusté par rapport au M43-M36.4 livré avec la lunette. C'est le deuxième que je commande et il grippait tous les deux, j'ai du limer l'adaptateur : la rectification du filetage n'a pas été faite sur les pointes. On peut donc compter sur un champ pleine lumière un peu plus gros qu'avec le coulant 24.5 qui se limite à 18mm sur le plan focal. Probablement entre 27 et 29mm. La baisse de luminosité n'est pas censée être sensible sur l'erflé 32mm qui est donné à 65° donc l'Ortho & Kellner 40 passent également. J'ai un petit doute sur le champ du Kellner 50 mais c'est rarissime alors... edit : je rajoute que je ne me souviens pas du bafflage sur le PO de ma 102M, je ne sais pas si il a été enlevé ou si c'est natif. Quoi qu'il en soit ça monte le diamètre à ~42mm et probablement le champ PL à 32/34mm. Je me souviens de ce chiffre pour avoir monté un erflé Edmund Scientific qui ne donnait pas d'impression de vignettage. Donc dans l'ensemble un PO conçu pour les 80/910, 90/1000 et f/D 11 et plus long. Il faut l'entretenir de temps à autre si il devient dur, probablement du à de la perte de graisse. J'en ai trouvé facilement à Bricomarché. Du bon matériel bien conçu, ça tient bien 700g, peut-être 1kg sans broncher, au-delà faut prendre le modèle en M60 du R200SS (le newton astrographe). Largement suffisant pour mettre mon RC 2" avec l'adaptateur M43/T2, un coulant T2-2" le RC 2" et mon hypérion 36mm. Ca fera peut-être pas le champ non vignetté au bord mais sur une 90/1000, ça fait l'accès sympa au grand champ (1°40' d'arc avec pleine lumière, peut-être 2° ou plus avec un peu de perte)
  6. Je n'ai pas jugé utile de le faire ici mais quelques lignes sont disponibles en anglais. https://www.cloudynights.com/topic/797851-confirmation-about-an-artificial-star-test/?p=11495715
  7. Des test chromatiques à la lampe spectrale. Réalisé à entre 21-25m vers 20h avant d'observer Les photos sont prises à la caméra ZWO ASI 185MC, traitées et balance couleur pour équilibrer et donner du contraste, les couleurs ne sont pas forcément fidèles (le rouge H-alpa est plus profond que ça. Chromatisme. longueur d'onde en nm et poids () A) Hydrogène : 486(80) et 656 (300), tertiaire : non visible à 434nm (30) Entremélée en proche intra-focale, avec à peine le bleu autour. Puis un petit décalage du à l'aberration sphérique. La lampe hydrogène donne un résultat facile. B ) Helium : 668 (100), 588 (500), 502 (100), autres 447 (225) ,470 (60) et 541 (5) intra-focale puis extra-focale : on y voit de l'extérieur vers intérieur : 588 (jaune orangé faible), 541+502 mélangé (presque blanc -> clair), 668 rouge profond, 588 remélangé puis 502 (bleu clair) et 470 puis au centre 447 (sature le capteur près de son pic). Sur la plus a droite on est proche du focus 447. Un peu compliqué à déterminer malgré tout : je crois qu'il faut s'en tenir à se modèle photo graphique plutôt que de chercher à interpréter. C) Krypton pour vérifier l'aberration sphérique aux pics humains 557 (2000) et 587 (3000) suivi du bleu 474-476.5 (3000+1000), il y a d'autres raies faibles.= à 642-645 (total 600) A gauche, couleur naturelle, les deux raies de piqué, bien visibles au centre puis brouillées par les bleus proches intenses qui s'intercalle. En filtrant le canal bleu seul, on retrouve un bleu très piqué, la preuve que l'aberration sphérique est parfaitement maitrisé sur ce doublet. Puis enfin en filtrant le canal bleu, il reste les raies intenses 557 et 587 dont on voit les interférences au bout de quelques anneaux d'écart. (J'aurais pu mettre un filtre He MellesGriot pour ne faire ressortir que le jaune-orange mais ce ne fut pas nécessaire. C'est intéressant de voir qu'il faut 5-6 disques pour voir que ça interfère, l'écart en PtV est de ~0.075 lambda (du vert et de l'orange apparait sur le bord interne-externe des disques) => Le test apporte pas mal d'information est semble très précis, je pense bien mieux que 1/13 lambda si l'objectif est bien réalisé. Le test à la lampe Krypton permet de dire si le piqué est optimal quand on sort les premiers anneaux centraux : c'est la marque de fabrique des achromats longs qui sont quasiments les seuls à pouvoir faire ça. J'ose même pas tenter sur une apo photo ça va être la misère. Conclusion : lunette calée FC "au pied" quasi parfaite. Le maitre opticien a forcément ajusté ça avant de la monter en barillet. Je comprends mieux le gadget du capot avec une anse. Il devait considérer que ça méritait ça.
  8. Bon voilà la détermination finale de l'aberration spérique et du calage chromatique. Le vent d'aujourd'hui et le soleil faisait turbuler beaucoup. très faible sous correction : classique Photo en extra-focale sur une reflexion spéculaire vers 14h (zenith), donc riche en bleu (illuminant B, trait jaune) dans l'ordre de l'extérieur vers l'intérieur : vert, jaune, rouge et bleu (e,d,C,F) C'est une mixte, plus bas que la Nikon, "FC", plus haut que la Telementor je pense. Très classique dans la façon de faire rapportée par Danjon et Couder, probablement entre 555-560nm. Elle est sans doute diffraction limited sur 514-620nm Le rendu est vraiment proche de blanc sur la caméra.
  9. ------------------ Me reste à valider le réglage chromatique et on sera fixé par rapport au star test publié récemment. L'avis est le même sur Cloudy Nights, j'ai fait le ray tracing min-max. https://www.cloudynights.com/topic/797851-confirmation-about-an-artificial-star-test/#entry11489836 En supposant aplanat puisque c'est la version photo et d'après le star test de la soeurette R82 qui est plus bas que la Nikon en calage couleur (probablement entre 555 et 563nm donc) A gauche le comportement des focii à 10.5m et à droite sur l'infini pour deux cas limites du à l'incertitude d'estimation sur le test étoile. Effectivement même dans les pires cas, c'est un ajustement superbe. La couleur bleu clair c'est l'approximation de l'étoile bleu-vert 532nm. Le premier cas serait idéal sur une planétaire "Mars" / solaire et celui du bas pour du lunaire (compensation des oculaires)
  10. test étoile Pierro Astro verte posée à 10m50 environ dans la rue, 800 images prises à la fenêtre, 50 retenues Il me manque un peu de distance, ceci provoque de la sur-correction. 532nm sur le laser de l'étoile est censé être déjà bien sous-corrigé, quand on est sur une 80f/15 on chipote sur du lambda/20 là. Rien que le fait d'obtenir le point brillant plus concentré que le reste au centre des disques d'airy : c'est extra-ordinaire, je ne l'ai vu qu'une fois je crois. L'obtenir est déjà un succès. extra-focale puis intra-focale : la meilleure est l'extra-focale, on est donc en légère sur-correction à moins de 16 fois la focale, ce qui est normal. L'aberration sphérique de l'objectif est quasi parfaite. (défaut << lambda/12) C'est, de loin, le meilleur objectif que j'ai jamais eu à tester. ------------------------- oups j'oublie la raison de mon choix pour l'extra-focale : Celle de droite (intra) est un poil plus molle et répartition anneau vers l'extérieur plus lumineux (relatif) C'est pas évident à juger, je l'admet.
  11. Sortie ce soir et vite remballée : trop de nuages et de turbulence d'altitude. Constat : le pied AL130 est trop vibrant pour ce tube, je mettrai le HAL130 la prochaine fois. A pleine allonge, il est un poil plus bas mais tu peux mettre 30kg dessus tellement il est stable. C'est la configuration des pattes qui est différente et il s'écarte plus. Bref cette 80 c'est un âne mort, faut du contre-poids. Par contre c'est d'une noirceur là dedans... elle a besoin de son chercheur car j'ai eu du mal à pointer la Lune : pas un seul reflet dans le tube si tu n'es pas dans l'axe. Le barillet piège lumière c'est une merveille. J'ai jeté un oeil dedans mais je me suis fait piéger comme une débutante : les deux prismes n'était pas nettoyé et ils étaient franchement crado : gras de pollution. Constat quand même : les deux RC Nikon et Vixen sont différents. C'est certes le même verre : du BAK4 mais la façon de faire est diamétralement opposée. - Une cellule mécanique multi-compatible chez Vixen : facile de comprendre qu'ils ont plusieurs manufacturiers d'optique comme sous-contractant. - Une cellule moulée, ajustée contruite comme écrin pour le prisme maison Nikon. Par contre la finition mécanique sur la petite touche finale, ça fait bricolage genre "j'avais pas prévu le dernier quart de millimètre à ajuster" : hop une cale de carton en plus. *soupir* Et l'espèce de joint à robinet mi-papier mi-plastique/caoutchouc collé sur le prisme pour faire office de baffle ultime vers l'oculaire avait mal vécu l'humidité. Collé à la gomme-laque il avait fini par se détacher avec la pression des tubes des oculaires. Bref Vixen s'emmerde pas, ça rentre mécaniquement et l'optique on fait confiance au voisin. Nikon on part sur un bon principe mais parfois c'est olé olé sur un petit détail qui devrait être prévu durable et mais qui ne l'est pas quand l'instrument passe entre les mains de gens pas soigneux. Le gars qui revend le RC à prisme Nikon parce qu'il est crade, franchement, je suis bien contente de l'avoir eu à prix similaire à celui de Vixen. Un fois nettoyé il apparait de meilleure qualité pour le traitement anti-reflet (c'est invisible et aussi efficace que pour le contractant Vixen) et l'agencement du prisme et le dépoli du pourtour en fait un caillou anti-thèse du joyau de bijouterie mais terriblement efficace pour disperser les reflets internes. Sans équivoque au flash sous différents angles.
  12. Ca ne m'étonne pas du tout, Franck avait déjà le nez sur des projets de miroirs allégés il y a quelques années quand j'étais sur Annecy. Il nous avait cédé 12kg de son stock de déchets de SUPRAX pour tenter l'opération mais la céramiste nous a laché au dernier moment quand on a voulu mobiliser le four. Pour Alexandre : honnêtement pas de soucis à récupérer des déchets de SUPRAX pour faire une refusion, la qualité de surface au final est théoriquement meilleure et la transmission de chaleur aussi pour l'équilibrage. La version barytée des borosilicates est plus stable. Une bonne techno à tout point de vue quand elle est maitrisée, la "lame" de surface sera probablement plus homogène qu'un disque très épais qui met plus de temps à s'équilibrer en température. C'est important dans la phase de refroidissement. A voir ce que ça donnera en état de surface. ... et franchement j'ai été surprise des virevoltages du fournisseur de borofloat quand j'ai demandé pourquoi (à Stathis) il y avait des tensions° dans les disques BF33 de 130mm/ 15mm qu'il m'avait fournit. L'option recuit avait franchement changé le prix et avait favorisé des choix vers de la silice fondue/quartz. Un vrai avantage à confier la fabrication à quelqu'un qui en connait l'usage final. Schott a bien changé depuis que Zeiss a fermé le département Astro il y a une quarantaine d'années. ° : observé en lumière polarisée suite à de la découpe au jet d'eau qui avait fait exploser un des disques.
  13. J'ai été fort occupée avec l'Astro et surtout la Mizar 60/900 qui a trouvé un utilisateur. Je peux enfin m'occuper de moi. Le 1er Novembre ... j'ai posté ça en MP. "ce soir ma proprio. qui passe au moment où je suis en train de viser Vénus en croissant avec la 90mm que je viens de caler. Elle se relève et elle me dit : "mais elle est où la Lune ? elle s'est caché derrière l'église ?" *ptdr* ... "Non c'est Vénus qui est un peu plus loin." 😊 Ensuite pointage Saturne (anneaux et bandes) 🙄 ... *** sans voix *** (son chien tourne la tête, se demandant ce qui se passe) Et Jupiter : "le manège enchanté : oh il y a du rose et du bleu autour du jaune 💗 "Mwarf", le chien qui se met à aboyer en concert avec l'excitation de sa maitresse. (son chien ressemble à Pollux du manège enchanté) John Dobson serait fier de ça lui qui sortait à L.A. avec son scope peinturluré. 5mn de plus c'était l'émeute avec mon voisin qui fermait les volets prêt à descendre vérifier tout ça." Elle est plus imposante que ce que la photo laisse penser, c'est un scope solide, très bien bafflé. Je n'ai pas pu encore l'exploiter avec le temps pourri ou la fatigue depuis 10 jours. Elle me console de la TAL 100RS que j'ai du vendre à cause d'une tuile sur mon véhicule alors que je me récupérais à peine de mon déménagement. Je dirais que j'en attends beaucoup, elle est très bien corrigée, un cran au-dessus d'une Meade FH 90/1000. J'avoue que Vixen a eu tord de laisser tomber ce modèle ou de le négliger, ça fait quand même 3 objectifs Vixen nettement sous-corrigé que je recale (un vieux 60/910, 80M, 90M). C'est pas énorme comme défaut mais par rapport à l'astro M80, ça mérite de passer une à deux heures dessus, ça fait plaisir d'atteindre le niveau excellent. On sent que la concurrence chinoise a cassé la baraque dans les années 1990-2010. +0.4mm de cales étain à ce diamètre c'est non négligeable, ça a fait sortir du bleu et amélioré la saturation des couleurs. Une bande équatoriale de Jupiter qui passe de brune à rose saumon caractéristique de ce que la Telemator C63/840 me montrait un jour de super ciel : c'est de la bonne séparation des couleurs. La voisine totalement inexpérimentée qui me sort ça au premier coup d'oeil, ça fait immensément plaisir : je ne touche plus à cet objectif ! Reste à trouver l'occasion de la sortir du centre ville pour aprécier ça.
  14. Belle trouvaille, c'est la Telemator de Lichtenknecker. --------------
  15. L'astro M80 arrive au bout de sa restauration. Gaston peine à me fournir le raccord M48 à mettre en prise à l'arrière du porte-oculaire. On est tombé sur un pas de filetage anglais. On va faire au plus proche. En attendant, j'ai trouvé des raccords M36.4 vers coulant 1"1/4 et le tube qui va servir de PO 2" vers filetage M48. Les anneaux sont arrivés (des anneaux Vixen) et une lentille de remplacement est commandée pour le chercheur (là c'est l'inconnu) Bientôt le test tant que les planètes majeures sont là.
  16. Quel filtre ? Vert ou jaune sont des classiques en observation lunaire. Le Baader Planetarium jaune qui coupe à 495nm est celui que je trouve le meilleur. (j'utilise plutôt des instruments faiblement obstrués type réfracteur ou un Mak Newt) Sinon j'ai eu l'occasion de tester un filtre bleu clair de chez Explore Scientific lors d'un passage à l'observatoire de Rocbaron, c'est intéressant, la surface lunaire est plus facile à lire, c'est à réserver à un réflecteur quand la turbulence est basse. Contrairement à ce qui a été écrit au-dessus : un filtre apporte toujours quelque chose en observation lunaire quand on dispose d'une bon instrument. Notre oeil n'est pas parfait, il faut lui enlever les couleurs qui gênent. La plage idéale est du vert à l'orange, là ou notre acuité est la meilleure. Nous sommes incapables de mettre au point correctement toutes les couleurs du spectre. Ceci indépendamment du fait de percevoir ou non du chromatisme (halo bleu, violet ou rouge) sur l'instrument. L'observation n'est pas corrélée avec le spectacle. Ce n'est pas parce que l'image est agréable que c'est à ce moment que l'on perçoit le plus de détails. Exemple : au-delà de 0.5dpt c'est flou, au-delà de 0.25dpt on commence déjà à perdre en piqué. Bref : ça perturbe le contraste ressenti ce graphe est glissant, le focus idéal est entre vert et orange, à choisir suivant les conditions de turbulence. Utilisation lunaire : Le bleu clair est pour des conditions idéales sur réflecteur, l'orange en forte turbulence. Le vert réduit un peu le flux en pleine lune, jaune : passe-partout pour fort grossissement.
  17. La manip : On découpe des cales d'étain au cutter et on colle avec précaution par dessus les autres cales. Puis on remonte l'objectif dans sa cellule 1/2h plus tard et on teste Note subsidiaire : n'utilisez pas des Nagler pour faire votre test étoile. Seul le Nagler 1 est un oculaire classique pour objectif sur-corrigé et renvoi à prisme. Albert Nagler avait créé le Nagler v1 comme oculaire classique à LSA sous-corrigée mais il a changé de concept pour le Nagler v2 et suivant qui sont réglés pour les réfracteurs apochromatiques photos (f/D court) calés à 555nm (sur-correction) ou les télescopes newton/dobson. Nagler v1/Naglerv2 Utiliser l'oculaire habituel pour faire votre réglage.
  18. Maintenant : le réglage. l'espacement des lentilles joue sur la dispersion et au final sur la position du focus de chaque couleur. Attention à ne pas confondre avec le chromatisme car ça part du même principe, à la différence près que la pente équivalente du prisme étant forte au bord et nulle au centre : => la correction de e aura plus d'effet au bord qu'au centre. => L'écartement des verres n'a pas un effet similaire au bord et au centre. Dans son réglage optimal une couleur seulement converge au même point. On profite du fait que le chromatisme et la focale de l'ensemble varie beaucoup moins rapidement que l'aberration sphérique. Plus j'écarte, plus le bleu s'écarte du rouge et surtout au bord. Le bleu devient stigmate. (il est sur-corrigé sur une optique "normale": le centre converge avant le bord) Sur notre doublet on va cherche à trouver la valeur de e qui soit optimale pour le stigmatisme couleur. On obtiendra ainsi un test étoile qui sera équilibré : comme sur la ligne du milieu. Sur un achromat, la partie droite du star test est souvent brouillée par le mélange des couleurs (le spectre secondaire). Donc on utilise comme référence la partie intra-focale. (gauche de l'image). Voici le diagramme de position des focii pour deux cas (pour rappel, ordonnée 0 <=> passage au centre de l'objectif, ordonnée 1 <=> passage par le bord de l'objectif ) : - comme la ligne du haut. Une légère sous-correction (le bleu devient stigmatique, l'image n'est pas nette non plus sauf en champ profond ou l'on travaille dans les bleu-vert). la cause est un écartement e trop grand ou des courbures r2/r3 trop différentes. - comme la ligne du bas. Forte sur-correction (couleurs importantes pas nettes et anneaux non équilibrés, extra-focale très brouillée) la cause est un écartement e trop petit et/ou des courbures r2/r3 trop semblables. sous-cor : sur-cor : Heureusement la plupart des optiques japonaises sont conservatrices C'est à dire, vont plutôt souffrir de rayon r2 et r3 trop proches que trop éloignés. C'est un principe de fabrication qui vient de ce que 50 ans avant et même avec les formules de Conrady, on a tendance à les laisser trop similaires. En effet dans les années 1900 on créait les optiques sans traitement anti-reflet et souvent on fabriquait les verres flint et crown l'un sur l'autre puis on différenciait les courbures r2/r3 ensuite. L'un sur l'autre c'est dans l'étape de contrôle, pas de la fabrication : faire apparaitre des anneaux de newton quand on approche les verres. Quand les courbures sont proches, il y a peu d'anneaux. Les tables qui donnait ces rayons ont été calculées/expérimentés avec un écart e de 1/2000 à 1/1000 de la focale et sont restées en vigueur bien longtemps. Les outils de contrôle des courbures sont le plus souvent des "tests plates" qui sont des modèles figés. Or, l'optique japonaise utilise de la cale en étain ou étain-argent, fine de 0.2mm, souvent collée à la gomme laque (que l'on peut dissoudre à l'acétone). C'est très inférieur au 1/2000 (0.45mm pour 60/900) ou 1/1000 (=>0.9mm) des tables des années antérieures. Donc deux facteurs qui font que les doublets ont un espacement trop faible si l'ouvrier opticien est un peu pressé ou laxiste sur le temps passé à ajuster les courbures. C'est franchement assez rare qu'il contrôle au banc ou à la lampe spectrale la position des focii de couleur rouge et bleu et encore moins le stigmatisme à la couleur choisie. Et surtout, il ne va pas prendre le risque de changer la courbure de l'outil qu'il va réutiliser des milliers de fois. C'est carrément consommateur en temps et fait monter le prix de façon exorbitante ! Donc fin de l'histoire, on récupère des objectifs majoritairement sur-corrigés mais ajustables. Ils ont cette aspect au test-étoile, la partie droite (extra-focale) étant souvent brouillée par le mélange des couleurs. Donc revenons à nos moutons, le but est de transformer ce type d'objectif sur-corrigé. en objectif aux anneaux équilibrés de cette apparence En intra-focale, les anneaux vont s'approcher d'une intensité plus régulière et en extra-focale, on va commencer à voir apparaître des couleurs distinctes. Le cercle blanchâtre que l'on voit dans le moyen "Extrafokal" va se rapprocher du meilleur focus. (Une belle 60/900 en dessous) Attention, certains objectifs peuvent être d'origine sous-corrigés et dans ce cas (rare) on ne peut rien faire. C'est également l'indicateur qu'on a trop forcé sur le réglage. Egalement à l'oculaire, il vaut mieux éviter un point rouge trop serré en extra-focale mais ce n'est pas gênant sur les 60-800 et les 70-900. Sous-correction : trop d'espace. D'autre part, le test étoile sur une optique proche du réglage optimal va vous permettre de vérifier l'effet d'un prisme ou du réglage d'un oculaire. Certains oculaires sont plus sous-corrigés que d'autres mais quasiment tous les oculaires simples le sont un peu. Ce n'est pas gênant. Le réglage de l'aberration sphérique "légèrement sur-corrigé" dans le jaune-orange rééquilibre la situation sur les réfracteurs anciens. == Kellner combiné avec une Scopetech 80-1200=>
  19. Notre doublet se rapproche de la perfection mais la formule de la réfraction conduit à une approximation du point de convergence. Ce dernier varie suivant la "hauteur" p (rho) de traversée du rayon à travers la "pupille" de l'objectif. On profite de la symétrie de révolution pour indiquer 0 comme étant le passage au centre optique et 1 le passage par le bord. Tous les objectifs ayant une forme sphérique sont sujets à cette aberration qui dépend de la variation des indices de réfraction et des forces de courbures. Pour une couleur donnée, il en résulte une erreur résiduelle ou aberration que l'on désigne sous deux termes : la LSA : c'est l'ampleur de la dispersion du point focal. la TSA : c'est la hauteur de la dispersion au point focal choisi Sur un doublet achromatique classique BK7-F2, il existe une et une seule couleur "stigmatique" (qui converge en un seul point) Pour cette couleur LSA et TSA sont quasiment nuls, cela permet une finesse optimale des images obtenues pour cette couleur. Zeiss utilisait la couleur verte (raie du mercure), très stable et étroite pour contrôler ses objectifs. De nos jours la plupart des fabricants utilisent d'autres raies. Celles qui sont idéales pour l'astronomie (à mon avis) sont celle de la lampe au Krypton qui fournit deux raies fines intéressantes. Sur ces doublets long f/D, le stigmatisme est excellent, au point que LSA et TSA sont négligeables sur une large plage autour de la couleur pour laquelle le stigmatisme est réel. Cette variation du stigmatisme des couleurs au centre optique ou variation de l'aberration de sphéricité dépendante de la couleur est appelé d'un petit nom alambiqué : le sphérochromatisme. Il est suffisament faible (en théorie sur ces doublets) quand ces doublets sont bien réglés que le test étoile permet de vérifier le stigmatisme de plusieurs couleurs. Ici quasi-stigmatisme rouge, bleu en extra-focale sur 3 instruments différents sur des instruments plus gros. Pour ceux là il est plus difficile d'obtenir un stigmatisme sur une plage large. En dehors de jaune vert orange, les couleurs forment des disques du à la TSA/LSA qui devient non négligeable. On représente cela sur un graphe ou l'ordonnée va de 0 à 1 et l'abscisse indique le point de convergence. Le réglage de la couleur stigmatique est plus compliquée sur les gros instruments.
  20. Retour à l'école, le prisme et la géométrie de la lumière. Le passage de la lumière à travers un prisme disperse les couleurs, beaucoup plus que l'air : c'est une propriété du matériau. L'indice de réfraction du verre est variable suivant la couleur du spectre. Comme l'humidité dans l'air après un orage quand le soleil revient : cela forme un arc en ciel. Contrôle d'homogénéité des pains de verre après refroidissement chez Schott, pour qualification en "verre optique". On sait recombiner les couleurs avec un même type de prisme réalisé dans le même verre. C'est la plupart du temps invisible mais le résidu de dispersion existe. Il est proportionnel à l'écart entre les prismes. Pour un doublet classique, on ne peut pas utiliser des verres identiques, sinon la focale de l'objectif serait infinie. On va utiliser les propriétés de deux verres différents : un verre à faible dispersion que l'on va faire fortement converger et un verre à plus grande dispersion que l'on va rendre moins fort. Il va en résulter une convergence en un point focal f0 à suivre : l'aberration sphérique et le spectre secondaire.
  21. Les petits réfracteurs peuvent être ajustés en réglant l'espacement entre les lentilles. Les stars tests on peut les réaliser facilement à fort grossissement sur des étoiles blanches comme Vega (blanche par rapport à notre soleil jaune) Plage couleur. Examinez l'intensité entre 0.7um et 0.4 um (700-400nm) Tout d'abord d'ou viennent les conventions de réglage. A ) la sensibilité de l'oeil humain (deux modes : le mode rouge est celui de la perception colorée de jour) B ) les couleurs émises dans le ciel : principalement Oiii - Halpha Nebulium-120473a0.pdf Comment faire un star test à l'oculaire ? Prendre un oculaire de focale courte, en dessous de l'ouverture f/D de l'instrument, ce sera plus indiqué. Sur ces petits réfracteurs longs un oculaire bien corrigé de 10mm fait l'affaire Faite la mise au point sur une étoile brillante et plutôt blanche : Véga est presque tout le temps disponible dans le ciel de France. Raccourcir la distance du tube : intra-focale. Eloigner le tube extra-focale. La distance est courte : inférieure au millimètre, cela correspond à 1/30e de tour pour faire apparaître un anneau de diffraction Des star tests d'excellente qualité à optimal, classé suivant les réglages couleurs réglage photo Nikon / Grand réfracteur 108 Astro 80, mixte / Goto 80 planétaire Le violet autour de la Nikon n'est pas le violet de l'arc-en-ciel mais un mélange de rouge et de bleu : c'est un réglage F'C' (480-644) L'équilibrage est photographique. Le halo bleu sur la Goto et le point rose en extrafocal est typique d'un réglage planétaire type Oiii H-alpha, le bleu 480 ressort en intra et est déjà dispersé en extra (côté droit) On notera la blancheur en extra-focale proche du grand réfracteur 108 et de l'astro 80 et un réglage difficile à décrypter car très concentré assez typique des petits diamètres 60mm (c'est semblable a des astro-spezial de plus grande taille) Maintenant, un réglage imparfait. Il semble calé haut mais ... une tâche blanche est présente en extra-focale et un cercle extérieur jaune plus intense que le centre en intra-focale. C'est le signe d'un manque de piqué : sous-correction d'aberration sphérique. C'est là qu'il faut de l'explication théorique.
  22. Sur les petites optiques (60/70) : je serre à contact d'un mouvement "au doigt ou à l'ongle", la force de serrage est très faible ou carrément nulle. Le fait de manipuler et de faire ça dans la maison à 20-22°C ça réchauffe l'optique, donc on est plutôt entre 20°C et 33° (corps humain) à la fin de la manip. Elle va ensuite se contracter légèrement et laisser un jeu faible. "tic discret" Pour ma part, il fut une époque ou je mettais du frein filet mais c'est difficile à enlever sur ces petits diamètres. Je préfère la goutte de vernis à ongles transparent c'est tout aussi bien et "au pire" tu prends un coton-tige avec acétone pour dissoudre cette goutte. Oui, très nettement, j'en parlerai dans un sujet que je vais ouvrir, j'ai pas mal de travail d'illustration à faire pour expliquer cela mais je considère que c'est faisable sur les optiques de 50 à 70mm avec un f/D long sans risque exagéré. Même un maladroit qui arracherait une cale fine pourra se récupérer.
  23. non, le but principal est de réduire l'aberration sphérique mais également oui dans le cas de cet objectif. Je pense que, ce sujet étant récurrent depuis les années 60-70 (Pierre Bourge en parlait déjà) que le mieux est d'en faire un sujet à part. Les optiques 60-70mm longue f/D >~13 (à partir de 60/800 70/900) permettent de s'essayer sans trop de risques à cet exercice.
  24. J'ai trouvé des plaques d'étain de 0.2mm chez Green Stuff World (figurines/modélisme) --------- hop : https://www.greenstuffworld.com/fr/metaux-malleables-decoupe/352-feuille-de-metal-flexible.html
  25. Choupinette est vendue (la Mizar, elle va avoir une deuxième vie en animation sur un site AFA dans l'Ain, j'espère qu'elle va arriver en bon état). Je confirme que sur une base d'une optique fabriquée à l'ancienne on peut régler une 60/900 sans difficulté majeure avec des cales en étain de 0.2mm. Dans son cas c'est un objectif Vixen auquel j'ai rajouté 3 épaisseurs de cales.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.