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lyl

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  1. J'utilise un laser en croix en pendule acheté pour la maçonnerie, des niveaux à bulle pour faire l'horizontalité. Phase 2 : je peux ajuster le PO ou le secondaire. Mon avantage sur le Mak newt c'est que en phase 1, je peux démonter le secondaire pour aligner le miroir : c'est un petit trou dans le ménisque. Le rayon laser fait un aller retour et je suis sûre que c'est bien perpendiculaire. La seule chose à ne pas faire c'est toucher au ménisque : c'est lui la référence et il est blindé quant à sa position perpendiculaire au tube. 2mm à 2m Résultat final au cheschire : ça suffit, j'ai déjà eu mieux en s'appliquant un peu plus, mais quand je suis à ce niveau, le mak retrouve son strehl > 0.97. Je contrôle en lunaire ou en terrestre, il tapote les 400x sans broncher en plein centre pleine Lune et sans coma en grand champ. Note : ce sont juste des photos souvenirs de cinquante à cent poses. En résumé : 1) ne pas oublier de remettre l'axe du primaire en phase avec l'axe du tube. +> tout le monde oublie de faire le RAZ sur l'inclinaison miroir, c'est un prérequis. Le laser est optimal pour ça. 2) faire un vrai 90° en utilisant ou non la gravité (on descend bien en dessous de 30' arc voire 1.7' d'arc (0.5mm/m) avec un bon niveau à bulle) et centrer sur le PO et le secondaire. +> Sur les tubes commerciaux, c'est censé être fait en usine ça. Ainsi que le positionnement de l'araignée XY, le décalage e et la profondeur en Z de la surface du secondaire. Mais en touchant régulièrement à la collimation on peut perturber la valeur Z, ça gêne peu à f/5° mais c'est pointilleux à f/4 et en dessous. (1mm sur 200mm ça fait un angle de 17' d'arc) 3) Finaliser au cheschire : il n'y a pas plus précis. 4) Valider la répartition de la coma sur un test étoile, artificielle ou pas, c'est le juge de paix. ° : Z sur un 300mm f/5 => +/-4.9mm fait sortir de la limite diffraction limited. Dans la pratique, il faut rester à 1.25mm de la position prévue pour rester dans une collimation précise, c'est facile avec un laser à pinceau standard. La variation est au cube de l'ouverture N=f/D. A f/4 c'est deux fois moins. https://www.telescope-optics.net/newtonian_off_axis_aberrations.htm Commencer au cheshire suppose que les axes et les positions PO et secondaire sont déjà précises. A f/8 pour moi, je peux torcher ça pour du visuel mais pas pour faire de la photo planétaire/lunaire/grand champ à cause du résidu de coma : ça me mange le contraste. Mon niveau à bulle n'est pas très précis, mais il fait le ~1mm/m dont j'ai besoin. N'importe quel niveau un peu précis à 30€, de 25cm de long fait du 0.5mm/m (cf norme DIN 877) soit mieux que le pinceau du laser. Un laser n'est à utiliser QUE pour vérifier un alignement mécanique/optique simple, un seul degré de liberté : la perpendicularité d'une réflexion optique. A et B déterminé : A->B et retour de B à A => c'est perpendiculaire à une tolérance près qu'il faut considérer. En bonne pratique : à f/5 on fait tout au mm près. Déjà dans une situation complexe avec deux réflexions, il faut s'assurer que la première référence est bonne. CQFD.
  2. Quelques documents et commentaires. Star-Testing.pdf Remarques sur Test Etoiles des réfracteurs par Roland Christen Trouver des anneaux intérieurs/extérieurs identiques dans un achromat est normal. Cela est dû à la nature des aberrations chromatiques, qui concernent toutes les couleurs, sauf vert°, loin de la mise au point, où ils ne peuvent pas interférer avec le modèle de diffraction. Dans un objectif apo, le rouge, le jaune, le vert et le bleu sont tous très proches de la mise au point, mais pas parfaitement, pas exactement en même temps foyer identique°°. Ces couleurs ont tendance à interférer parfaitement avec le modèle de diffraction. Chaque objectif apo que j'ai jamais testé, même ceux qui ont été testés près de 1/20 d'onde PV, se montrent différents à l'intérieur et des schémas d'interférence extérieurs. C'est normal. Par contre, j'ai un 8" SCT qui montre parfaitement identique à l'intérieur par rapport à l'extérieur diagrammes de diffraction, mais ne teste que 1/4 d'onde°°°. Le vrai test d'une optique n'est pas tant de savoir comment le diagramme de diffraction regarde en dehors du foyer, plutôt, combien de déchets superflus flottent autour d'une étoile lorsqu'elle est nette. (dans mon 8" SCT il y a pas mal de ça). Dans un achromat avec une optique parfaite, il y a beaucoup de lumière bleue et rouge floue autour de n'importe quel objet. Plus brillant que l'objet soit, plus cette lumière interfère avec l'image. Ce qui sauve les achromats est un ensemble de filtres.+ Celà ne "répare" pas l'aberration chromatique, cela vous permet plutôt de voir l'image en une seule couleur en monochrome très fortement++. ================================================== ================== Si les anneaux extérieurs sont identiques de part et d'autre du foyer, il n'y a pas aberration sphérique importante. Ce que vous voyez dans la différence de contraste sur les bagues intérieures est due à des effets chromatiques. Utilisez un vert ou un jaune filtre (en fait, utilisez-les tous les deux en même temps) pour isoler le milieu du spectre visible. Essayez différents oculaires si le réfracteur est plus rapide que f10, vous pouvez voir différents effets de contraste. Plossls et certains Orthos ont tendance à ajouter une sous-correction à l'image. Lorsque vous trouvez l'oculaire qui donne le flou le plus égal images, utilisez-le dans votre observation. Astuce - oculaire multi-éléments comme les Naglers ont la meilleure correction sphérique pour les optiques rapides.+++ Roland Christen, ASTRO-PHYSICS ° vert, jaune ou orange suivant les calages. °° : causé par le sphérochromatisme. L'exemple minimal est pour la Vixen 90M ci-dessus qui montre un début d'interférences secondaires. Ce n'est pas aussi tranché pour les lunettes fluorites. (mais ce n'est pas le sujet ici) °°° : un SCT n'est pas parfait, les gros SCT à f/10 de Célestron montre des signes de chromatisme et sphérochromatisme, c'est ce qui limite leur taille à 14" et demande déjà des ajustements de mise au point en astrophotographie LRGB. + : très exagéré, Roland mentionne probablement les optiques à f/10-f/11. ++ : Roland est revenu là-dessus dans des textes plus récents en écrivant sur la bande spectrale utile. ----------------- Il n'a jamais été question pour aucun fabricant de réfracteurs achromatiques d'ériger le diamètre de 6" en standard. Zeiss s'est limité à 5" (60-130mm) pour ce qui est de la correction à f/15. La Zeiss E130, n'était même pas le modèle le plus prisé, La Zeiss E110 que je connais peut inscrire les spots de 481nm à 705nm dans 25um, elle n'est pas CeF mais plutôt Oiii (495.89nm)-Nii(658.4nm) raies "Nebulium" qu'elle inscrit dans 16um au centre champ. Elle maintient également un strehl >0.97 de 541 à 597nm quand on fait la mise au point dans le jaune. Et parmi les tentatives réussies récentes, il ne faut pas oublier la 4" f/12 d'Istar Optical calée FC (c'est la référence du Rutten & van Verooij). Mais bon, c'est normal Roland est de l'école américaine d'optique terrestre d'après la seconde guerre mondiale. Il prend exemple sur le calage F'C' terrestre. Ceci dit c'est de l'argumentation commerciale que de réduire les qualités des achromats en verre ordinaire à la largeur de leur plage de correction quand elle reste malgré tout plus large que celle de l'oeil. Sauf erreur, c'est ça qui compte quand on veut dire que l'instrument est bien fait pour l'usage en "découverte du ciel" par un particulier. 2019 : il y a 2 ans maintenant. En visuel, il descend la limite à 450nm. La vérité ? : la zone Z "indigo" en perception mésopique que tous les constructeurs ED utilisent sans vergogne depuis 40 ans sans le dire, alors qu'avant c'était clairement annoncé. Quand Roland parle de Fast 6"f9 ED doublet, il fait référence à la première série ED sortie par Meade en 6" : "The white elephant" Les optiques russes, plus honnête place la plage visuelle entre 440nm et 680nm sans chipoter plus que ça pour leur traitement interférométrique. C'est la marge 130% habituelle russstik 😊 +++ : ces deux dernières phrases sont justes et comme je disais plus haut : laisser les Nagler modernes dans le tiroir quand vous tester les optiques vintage.
  3. Attention quand même au choix des oculaires sur les solaires qui ont un f/D moyen. Il y a aussi un petit peu d'aberration sphérique mais c'est plutôt négligeable. C'est le traitement optique qui n'est pas à négliger, surtout sur les plössls et les oculaires bon marché car il n'est pas aussi efficace en H-alpha qu'en jaune-vert. Le contraste est important et donc, les reflets entre lentilles sont à éliminer. Chez la personne qui m'a fait profiter de quelques observations, j'ai pu tester quelques oculaires à ce propos. Le pentax XW et ses 70° est un régal car on essaye à ce que le disque solaire occupe une grande partie du champ et on pivote l'oeil pour chercher le point d'intérêt. C'est une observation qui commence toujours par une exploration de la surface solaire totale car l'activité change fréquemment. J'ai eu également des résultats excellents avec un oculaire de microscopie Zeiss GFPW et un University Optics König. Un champ de 55° minimum semble important à considérer pour cette phase d'exploration de l'activité.
  4. Et cela peut aider pour la compréhension des indications dans les livres et articles. Une précision sur les termes sous-correction et sur-correction du calage chromatique et des objectifs. ... Quant à la correction chromatique des achromats, je me réfère au Danjon & Couder, Lunettes et Telescopes de 1935. § 37 page 108 et §38 page 111. L'objectif standard à correction FC (verres crown D508 et flint D332 de Parra-Mantois à cette époque) possède son minima à 552nm mais que pour la blancheur de l'ensemble du disque d'Airy et de l'auréole au pourtour, "la dissimulation du spectre secondaire" est optimale à 575nm". Page 112-113, D&C précise qu'il offre un rendu proche du maxima de luminosité pour l'oeil à 555nm "maximum de clarté pour l'observation des étoiles" Il enchaine : "En fait les bons objectifs les moins surcorrigés ont le minimum focal à 0.565um". Ensuite il écrit que : "Au contraire, pour étudier les détails de la surface des planètes, dont la lumière est relativement riche en rayons jaunes et rouges, il faut préférer un objectif un peu plus sur-corrigé ou le minimum focal est amené à 0.580um" Il enchaine sur l'importance multiplicateur de taille du disque d'Airy qu'un objectif de 50cm autour de f/15 présente 3 ou 4 anneaux brillants avec une dispersion du spectre secondaire à 10 fois la taille du disque d'Airy (sans changer la résolution pour les étoiles doubles). Il écrit à propos de la grande lunette de Strasbourg qu'il connait bien. C'est bien entendu hors dimension pour les "petits" réfracteurs C'est à la page 114 qu'il parle de filtre jaune clair pour maximiser le contraste et l'on retiendra que les bons objectifs sont sur-corrigés vers 565nm, ce qui correspond à ce que Zeiss avait choisi pour l'objectif E en BK7-F2. Pour conclure. la sur-correction chromatique prend pour référence le doublet FC de Parra-Mantois, De nos jours, on doit prendre un aplanat FC en BK7-F2, crown devant qui est entre 555nm (J-BK7A + J-F2) et 557nm suivant les versions des verres. Ce n'est pas un hasard. On parlera de sous-correction chromatique si le minima est placé plus dans le bleu-vert, par exemple à 530nm et de sur-correction chromatique si il est placé à 567-575-580 nm. Classification de correction chromatique. a) Les objectifs dit "terrestre" comme les Nikon f/15 et les Zeiss Kometen Suchen courtes sont sous-corrigés chromatiquement et sous-corrigés pour la LSA, nettement pour la Nikon qui est je pense en F'C', minima focal entre 546 et 555nm. b) L'astro M80 a destin photo-visuel est une FC assez stricte, très légèrement sur-corrigée. (Dans l'histoire de la compagnie, on note que l'un des patrons d'Astro Tokyo était fan de l'observation lunaire). c) Les objectifs Zeiss type E et C sont légèrement surcorrigés (565-567) Probablement que les Vixen "M" sont nettement sur-corrigées, en particulier la 90M qui apparaissait jaune clair, ce n'est pas une combinaison BK7-F2 mais une plus adaptée pour améliorer celà. (l'avantage des deux corrections : clarté et minima focal plus planétaire) d) La Planet Killer Vixen 80L est probablement une des dernières lunettes de série la plus fortement sur-corrigée, à confirmer pour moi prochainement. Je pense vers 575nm. J'y ai vu un faible liseret bleu profond en lunaire comme l'indique Danjon et Couder et une couleur sur Albireo plus dans le rouge qu'un objectif de type C. Elle n'est pas neutre sur les couleurs d'étoiles comme prédit. e) La Clavé 150f15 étant fortement surcorrigée (calée à 580nm : dédiée planétaire) tout comme l'Istar 150f15 (peut-être plus forte encore)
  5. Vu que j'ai du corriger les posts du sujet... Une précision sur les termes sous-correction et sur-correction de l'aberration sphérique et des objectifs. La définition exacte : Sur une lentille simple convergente, toutes les couleurs sont sous-corrigées. Les rayons passant par le bord convergent plus courts = LSA négative. sur-corrigé = LSA positive. spherical-aberration-undercorrection.pdf
  6. Ce qui coute cher en solaire c'est le filtre H-alpha qui permet des observations de la granulation et des protubérances. https://www.webastro.net/forums/topic/178565-80mm-de-qualité/?do=findComment&comment=2898177 Un bon objectif collé de 80/900 (BK7-SF5) donne d'excellent résultats en H-alpha comme en CaK, de même niveau que les solutions spécialisées. Le diamètre sympa à trouver serait 90mm en collé de part la standardisation des filtres ERF : 90/1000. Le tube devant être raccourci pour placer le barda solaire en T2 ou 2". Sinon ... le soleil en H-alpha c'est rouge profond mais ça dépend des personnes pour le ressenti. Pour la majorité des personnes, pas d'ambiguïté, la teinte orange n'est pas ressentie car les cônes M (vert) sont censés être à 0. (<1/1000) Le principal intérêt en observation solaire est la "rapidité" d'évolution : c'est animé.
  7. Les orthos Tani ont 0.6mm (le minimum) d'épaisseur de cellule pour les petits (5 à 9mm) et ~0.8x la focale pour le relief d’œil. l'ouverture nécessaire à f/D élevé est de 43/57.3 * 0.8 * focale exemple : pour le 7mm -> ~4.22mm de diamètre. A f/D "court", ils sont donnés pour fonctionner à f/4 minimum, il faut gérer le cône d'entrée. En raison de la correction élevée, ces oculaires peuvent être utilisés jusqu'à un rapport d'ouverture de 1: 4. (Bon faut pas déconner, ça marche mais au centre du champ, l'aberration sphérique tient le coup mais pas l'astigmatisme, à f/4 c'est équivalent à 20% du champ, soit un confetti à 25cm..., c'est vrai pour l'ortho HD sorti plus tard, lui il tient la route mais il a d'autres soucis pour le bord : inexploitable au-delà de 38° de champ pour les focales au-dessus de 12.5 ou 18mm suivant l'âge de l'observateur ou obligé de passer en binoculaire derrière un OCA) Ça fait ~6.16mm. Plus la marge de sertissage et le petit plus de confort (et gérer le rebord métallique surtout du 6mm et du 5mm) ... En gros le diamètre visible de la lentille est proche de la focale : sinon l'oculaire n'est pas un Tani car il ne satisfait pas au critère annoncé de f/4. Dans la pratique, c'est devenu un critère de confort et d'exploitabilité en combinaison avec le Volcano top quand ils sont en 1"1/4. -------------------- Un peu d'histoire des orthos. (à consolider ailleurs sur le club) Les oculaires plus récents de Vixen (et d'autres) sont des plössls symétriques, ensuite c'est devenu les NPL de Vixen Ainsi l'a dit Aki Saito, ancien président de Vixen Optical Co., Ltd. Aki-Saito-Ortho-Abbe.txt Chez Vixen (les plus récent "ortho" simple circle V), seuls le 4mm en 24.5 et le 12.5mm en 31.75 pour réticule de précision sont des orthos Abbe. Et encore, en fait, ce sont des Mittenzwey-Abbe en BK7-F3, seulement deux verres, re-créés par Nikon. Nikon proposant la série plus grande à prix plus élevé pour ses propres réfracteurs. Le Nikon OMA "Ortho Mittenzwey-Abbe" ou "colo-eye : oeil qui roule", oculaire sans image fantôme centrale. (grâce aux fortes courbures et à la face ciel plate) OMA (45°/42° utilisables) et ortho-HD (42°/38° utilisables) : des formules issues des calculs de Moritz Mittenzwey Le terme œil qui roule est du à la courbure de champ assez forte mais un peu moindre que celle du HD qui est la version révisée en verres plus lourd : PSK2-SF5. Le soucis c'est que l'OMA original est, certes très pur du point de vue correction couleur, mais ne tolère pas le f/D 4, Thomas Back les appréciait à f/8 comme probablement les meilleurs au monde° (le traitement anti-reflet Nikon et le reflet/ghost central quasi inexistant sur le Mittenzwey-Abbe en sont les raisons). Il ne sont pas construits en dimension "large" par rapport à la focale. La dimension du verre d’œil est plus petite. De même pour les ortho de type plössl, qui eux ont un relief d’œil plus court et ne vont que "péniblement" à 5mm (quasiment inexploitable) Pour cette raison, les Tani orthos sont les plus prisés : il a pensé au confort même sur les focales les plus petites. Le passage en 31.75 lui a donné l'idée de changer la cellule pour du Volcano Top, afin de faciliter le positionnement de l’œil. 60ans de carrière en restant au top pour l'équipe de 5 personnes de Sense Tani qui commandait ses optiques chez Ohi Optical, le plus renommé des fabricants d'optiques d'oculaires au Japon avec Nikon et Pentax. D'avis général de plusieurs de mes connaissances, le passage de 24.5 à 31.75 a tué pas mal de série d'oculaire de petite focale. Certaines marques ont essayé de s'en sortir en intégrant des barlows sans trop d'effort et utilisé les versions 7.5 et 10mm pour la partie oeil mais ceci les a coulé car c'est une catastrophe au niveau contraste : la barlow courte en est la cause. Il vaut mieux du format 24.5 pour les 6, 7 et 9mm que de prendre les succédanés en 31.75. ° : c'est valable sur une lunette à f/D8, et surtout quand on maintient l'image bien centrée. Sur les f/D 10+ les Abbe purs à 4 verres sont largement les meilleurs quand ils sont bien fait. C'est un oculaire difficile à réaliser correctement, surtout un triplet assymétrique à 3 verres différents c'est une plaie pour le traitement anti-reflet "hard" ou chaud à plus de 200°. Nikon utilisait des colles de dernière génération, c'est la raison qui font que l'OMA a été le meilleur pour le contraste dans les années 1970, jusqu'à ce que Zeiss sortent les ZAO au lanthane et d'autres s'améliorent comme Meade et les ortho RG. Les traitements AR mono et multi-couches, les problèmes des colles organiques était un bourbier. L'invention de la colle qui durcit aux UV est autant une révolution que la maitrise des "basses températures" pour les traitements AR. Un Tani bien fait en 24.5 bonnette coupe avec les petits escaliers centraux restent le meilleur pour du vintage, hormi Zeiss qui est hors compétition avec les orthos "bronze" calculé pour f/10+ et traité AR T3M. Le volcano top en 1"1/4 est le choix suivant et devient équivalent pour 12.5mm de focale et plus. Bien entendu, il peut y avoir quelques faiblesses dans les séries mais ce n'est jamais décevant. Il y a aussi les pentax qui ont des Abbe, traité multi-couches SMC mais ils ne m'ont pas laissé un souvenir inoubliable.
  8. Dommage que l'image des orthos soit avec le capot dessus, il est essentiel de voir le diamètre du verre côté oeil pour déterminer si ce sont des vrais orthos Abbe.
  9. Probablement dispo fin Janvier début Février, c'est évidemment introuvable donc ç'est difficile de les décrocher à prix raisonnable. The Planet Killer, l'originale en cellule tulipe. Je ne sais pas si @Astropleiades l'a dans cette version (je voyais pas avec le pare-buée). En tout cas la sienne est terrible !
  10. Chiffons : à la machine mais sans produit de rinçage (adoucisseur), je les réserve à l'essuyage. Pour les opérations, je prends des lingettes imprégnées pour les lunettes de vue. C'est ce papier doux sans abrasif, jetable, qui rammassent les saletés. --------- Précautions de stockage. Les champignons ont besoin d'humidité et d'une amorce d'éléments organiques phosphatés pour se développer. Les verres modernes contiennent moins de plomb pour le verre flint ça aide grandement les champignons. Au printemps, les pollens qui se collent à l'objectif sont des starters pour champignons. Quand on a fini une observation, on veille à ce que l'objectif ne soit pas embué ni pollinisé quand on le range. On évite les boîtes en sapin ou résineux. Rien en contact avec les surfaces optiques. Le petit sachet de dessiccant scotché sous le capot ça ne fait pas de mal ------ Vu le poids de ma lulu historique et sa forme, (cellule tulipe), je sors le doublet pour le ranger sur étagère dans le coin sec de la maison (surtout pas dans la cuisine, ni la salle de bains ). Il a été conçu pour être sorti de sa cellule et capoté individuellement. A l'époque, on interchangeait suivant les besoins visuels ou photo. Vu la faible épaisseur de cales dans l'entreverre, il faut éviter absolument la condensation après usage qui peut créer un microcosme dans une goutte d'eau.
  11. Elle en a déjà un long, réticulé, j'ai bien galéré à lui trouver une lentille objectif de remplacement. Petite facétie couleur pour les vis, que j'ai du couper à longueur et ébarber à la toile émeri. Les 3 noires pour le réglage sont à pointe de touche que je façonne avec une goutte de colle epoxy. il a 3 micro-vis devant pour un réglage fin et maintien. Ca pête avec le flash.
  12. Oui, possible, ce sont les meilleures sur la première période japonaise. Pendant les années 60 l'augmentation de diamètre était plus facile d'accès et curieusement on a ensuite renormalisé en mm avec les 80 pendant des années 1970. Quand j'étais môme dans les années 70, on considérait les 80mm comme un diamètre pour astronome expérimenté. Moi, j'ai eu droit à 60mm et c'était déjà au-dessus du diamètre de 50mm/540 de la Teleminor de nos voisins allemands. Maintenant 50mm ça fait figure de jouet. De toute façon Sixela est le mieux placé pour trouver l'histoire de cette lunette. Honnêtement la marque a peu d'importance, celle du magasin bruxellois me parait déjà un bon gage. Elle me semble fonctionnelle et en bon état, ce n'est pas long pour un objet de 20ans qui a été rangé dans un endroit sec et tempéré. Derniers points, les pare-buées courts c'est un style pas trop le genre à s'embarrasser avec du poids ou de la longueur en trop : c'est pas efficace pour la monture ensuite. Par contre une cellule tulipe, ç'est pas pour une 60mm, 68mm (2"2/3) minimum je dirais. Et si c'est une 80/1000mm, c'est quand même pas courant. Apuka.
  13. Non, la focale de la Vixen serait trop courte.
  14. J'ai mis la main sur quelques beaux prismes pour renvois coudés. Un 34.5 de côté, origine Orion deluxe, multi-traité, je l'avais changé pour cause de traces il y a quelques années. J'ai trouvé le moyen de le nettoyer des marques de colle. Vérifié, c'est de l'équivalent Bak4, origine Chine. La qualité est : supérieure. Les deux qui suivent proviennent d'une revente eBay, abandon de commande militaire russe : usine GOMZ du Tartastan, qualité optique Zeiss. Le plus petit (à gauche en fait : parallaxe de la photo) fait 40mm de large sur 39mm, l'hypoténuse est aluminiée + protection. Le plus grand est un 45x45x65 noirci sur les côtés. Les aberrations de la lentille du laser sont reproduites fidèlement, pas d'astigmatisme, c'est parfaitement rond. Haute transmission (probablement > 98.4% sur la plage 440-680nm) Les traitements sont multi-couches 5 sûr, probablement 7 couches) J'ai monté un prisme d'un premier achat dans un renvoi coudé géant : tout simplement fabuleux. Rien à voir avec le miroir qui équipait le RC avant l'opération. Me contacter, attention, pour les prismes russes, c'est pas gratuit. J'ai trouvé une cellule pour un des deux gros et le petit est à priori réservé pour astrothierry avec le rc de droite.
  15. Je vote pour une 80mm f/12.5 (c'est pas évident, aucune mesure n'affiche une référence connue), principalement lunaire/planétaire suivant son réglage. J'ai déjà vu 3 variantes sur ce genre de modèle. Le pare-buée de ma Scopetech 80/1000 faisait 100mm de diamètre et 14cm de long.
  16. Bon là je crois que ça ressemble à la construction du barillet de la Meade FH, c'est de plus en plus intéressant. Dans cette partie supérieure, on a deux anneaux, un vissant, l'autre servant de ressort de compression pour éviter l'astigmatisme. C'est une cellule tulipe avec probablement l'objectif séparable du barillet. (Ci-dessous : la tulipe de la Astro M80, partiellement séparée.) Une partie optique qui se dévisse de la tulipe qui sert de piège à lumière. Quand on prend autant de soin pour protéger un instrument des reflets parasites, il faut s'attendre à un tube avec un bafflage élaboré (3 baffles minimum) et un optique soignée finalisée à la main. C'est potentiellement un instrument de très belle facture, digne des premières Vixen ou d'Astro ou d'autres constructeurs haut de gamme. Si nous avons à faire à une 80-90mm et au moins à f/12, c'est un instrument d'exception. Une équivalente d'une Astro M80 ou d'une Vixen 90M que j'ai remise en état récemment. Ci-dessous en pièces détachées à réception du transport par mon acheteur. Mais vu la morphologie, elle me parait plus longue et dédiée planétaire. La longueur de tube est intéressante à connaitre.
  17. ? Non ce n'est pas l'objectif Ceci s'appelle des oculaires et le grand tube est une barlow. Quoi q'il en soit, cela veut dire porte-oculaire ou renvoi-coudé en format 24.5mm et des bons choix d'oculaires. Ca fait une éternité que je n'ai pas vu un König 8mm, c'est très prisé sur une f12.5 / f15 en visuel planétaire. Le plus près du bas de la boîte est probablement un 20 ou 25mm avec un bon relief d'oeil pour que le côté oeil soit sur-élevé, mais il est trop au fond de son tube pour qu'on voit correctement. (arf c'est le K20 photographié au-dessus) -------------- Bon, vu la longueur du tube du PO c'est du f/D long.
  18. Non, je pense à un diamètre plus petit, il faut sortir le pied à coulisse et nous mettre une photo de l'objectif, c'est indispensable. Pour le moment, je pense à une 80-1000 ou 70-900, car les molettes font en général 40mm de diamètre. Le standard de chercheur étant 30mm avec un tube de 34mm environ, je pense que le tube du PO est un format Zeiss 36.4 avec filetage extérieur, c'est rare.
  19. Excellent, c'est un assemblage avec des pièces de différentes origines Si le PO est rotatif, c'est du russe. L'étiquette dorée + rouge (ou noir) sous le chercheur est du JIS : optique japonaise
  20. Bonsoir, assurément un ancien modèle, probablement japonais. La monture présente le même système d'attaches de la Vixen Polaris, référence dans le domaine pour les réfracteurs jusqu'à 100mm. Ici, ça semble une version plus légère. Cellule d'objectif en tulipe : un bon piège à lumière. Le porte-oculaire avec une fixation de chercheur intégré ressemble à celui de la marque Astro, mais les molettes bakélite font penser à du Vixen. Tubing interne, les vis traversent le tube alu et se fixe sur une bonne épaisseur de métal. La visserie supplémentaire sur la frontière tube/PO me surprend : dispositif d'alignement PO ? Ca l'air ancien, sauf le trépied signe de l'industrie de l'aluminium des années 60-70 mais ça transpire de petits détails de bonne facture. Chercheur long long à faible chromatisme. Les photos intéressantes à prendre : - un close-up sur l'objectif - un close-up sur le dessus et le dessous du porte-oculaire.
  21. Promenade de santé ce soir, l'adaptateur M48, coulant 2", super renvoi coudé à prisme Zeiss like, Clavé 55 J'ai pu regarder la Lune position assise sans monter le trépied au maximum. En plus c'est vraiment agréable de viser la polaire sans faire du quatre pattes... Le contre-poids est un peu juste pour le coup. La plus belle vue reste à l'hypérion 36, une belle claque pour les détails à foison. Reste trois trous à percer pour remonter le chercheur et l'objectif à ajuster un tantinet, le rebond du laser n'est pas tout à fait dans l'axe. 1/2h avec le Radian 6mm et un filtre jaune pendans 15mn. Tilt, j'ai touché le cratère Hadley et une extrémité de la rima un vref instant, c'était pas gagné ce soir.
  22. Oui, j'ai un bout de Protostar qu'on m'avait donné. J'ai aussi pris "au cas où" du velours à coller chez TS optics. Je n'ai pas eu l'occasion d'utiliser mais j'en réserve l'opportunité. Pour moi ça se met à l'avant du tube sur 15% de longueur en retrait dans le tube et devant le premier baffle. Le velours se comporte bien en incidence rasante, mieux que la peinture. Je ne le mets pas jusqu'au bord du tube mais je dirais à partir de 1-3cm de l'entrée 12 à 18 cm ça doit pouvoir se coller sans trop de difficulté. Derrière ça : les baffles font la majorité du boulot. Du noir suffit.
  23. Un petit essai en soustraction des deux images me fait penser que c'est un reflet qui pourrit l'image de celle identifié "chinois". Le traitement anti-reflet est soit recouvert par du gras, soit il est rongé, soit de mauvaise qualité.
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