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narnodel

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Tout ce qui a été posté par narnodel

  1. Excellent dessin @adamckiewicz ! Fascinant d'avoir autant de détails sur cette planète pas très contrastée... Je n'ose imaginer ce que tu dois voir sur Jupiter. Je n'étais pas allé voir Saturne depuis 2-3 semaines, j'y ai re-jeté un oeil hier soir, en effet ravi de revoir l'ombre des anneaux ré-apparue sur le disque, mais de l'autre côté ! Mais les anneaux sont encore plus aplatis qu'il y a un mois il me semble, j'ai à peine réussi à voir le très étroit interstice entre les anneaux là où ils passent devant / derrière le disque. Chez moi, même une fois le T300 a température et une bonne heure passée au bino, je suis loin d'avoir tes détails. Hormis la bande équatoriale claire bien visible, j'ai deux hémisphères gris-jaune uni sans variation de teinte notable. Même les soirs en août où la turbulence était incroyablement basse, j'étais bien incapable de discerner grand chose. La limite des miroir industriels je suppose... J'ai essayé plusieurs fois Triton au 300mm, jamais perçue pour l'instant. Il doit falloir un excellent ciel sans Lune, je re-tenterai dans les jours qui viennent !
  2. narnodel

    formation D.U ecu

    Oui c'est à peu près ce qu'ils nous ont répondu, à nanospit et moi-même, dans un second mail quelques heures plus tard. Trop d'inscriptions, ils n'ont accepté que les premiers dossiers, ceux déposés au début de l'été. C'était effectivement la règle du premier arrivé / premier servi qui a été appliquée !
  3. narnodel

    Galaxies

    Oh je chipote ! C'est en effet à peine au bout de la queue de l'Aigle. C'était juste pour me la ramener !😁
  4. narnodel

    Galaxies

    M11 est canon en effet, mais cherche-le plutôt dans l'Ecu !!! 😉
  5. Ooooh la merveille !!! Mais il va falloir que tu ré-intitules ton sujet "Voyages cosmiques d’une GROSSE lunette et d’une paire de jumelles" J'avais hésité entre ce modèle et l'achro bresser 152mm, elles sont à peu près au même prix. Finalement j'ai privilégié le diamètre en ayant conscience des limites, trouvé une bonne occas... Mais j'aimerais quand même bien jeter un jour un oeil dans une belle APO comme celle-là ! Ça doit être sacrément frustrant d'avoir cette belle lunette sans sa monture, j'espère que tu trouveras vite un bon plan ! Notre ennemi juré à tous. J'ai fini par me dégoter un petit sèche-cheveux sur prise allume-cigare, ça + le pare buée avec un tapis de yoga 1er prix, je commence à pouvoir faire de longues séances même au milieu de la brume.
  6. narnodel

    Premiers CROAssements

    Héhé c'est dur d'être inspiré quand on a déjà tout parcouru ! Heureusement qu'il y a les doubles dans ces belles nuits lunaires, elles nous réservent quelques beaux spectacles. Et Saturne, même vu et revu, ne peut pas vraiment décevoir, non ? Sans indiscrétion, c'est quoi le NSOG ? Ici la météo nous prédit une série de nuits claires de dimanche soir à la fin de la semaine prochaine, je sens que je vais dévorer encore quelques constellations !
  7. Oui j'avais lu aussi d'après les rapports de ceux qui s'étaient amusés à la démonter que c'était supposé être une Petzval. Après je n'irai pas plus loin, je n'y connais pas grand chose en montage optique, je ne pourrai rien confirmer. Mais oui il y a bien un deuxième jeu de lentilles (1 ou 2 lentilles, je n'en sais rien, je ne vais pas démonter) juste derrière le porte-oculaire, sachant qu'il y a deux lentilles à l'entrée du tube, ça fait au moins 3 lentilles, ça c'est sûr !
  8. Bonjour @Orion42-57855, J'ai la 152/760 de chez Bresser, donc à peu de choses près le même genre de lunette que celle dont tu parles de chez Skywatcher (j'ai cru lire sur certains forums que la Bresser est un peu supérieure mais je n'ai pas comparé personnellement). Ils font une promo en ce moment chez Bresser, elle est à 600€, ça mérite d'y jeter un oeil ! Je confirme c'est quand même un gros machin, quand on la pose sur la monture on sent bien son poids. Et il faut une monture assez lourde aussi et les contres-poids qui vont avec (au moins 5kg). Au niveau retour d'observation, ce n'est pas du tout un instrument universel. Je l'utilise quasi-exclusivement à très faible grossissement (x35). C'est là qu'elle excelle et qu'elle donne un champ gigantesque pour voir les grandes nébuleuses et amas dans leur entièreté. L'image (en tout cas sur la Bresser) est très belle à ce grossissement. On peut la pousser un peu mais pas trop. Je l'ai une peu utilisée jusqu'à 0,5D et un peu au-delà sur les nébuleuses planétaires et amas globulaires, mais je n'y vais pas trop car à fort grossissement mon télescope (300mm) est largement meilleur. A 1D on commence à sentir le chromatisme sur les étoiles lumineuses, pas terrible pour observer les doubles... Pour le planétaire, je te confirme que c'est une catastrophe. Sans filtre, l'image n'est vraiment pas flatteuse. Mais pas impossible que ton filtre aide, et je serais curieux de ton retour si tu l'utilises un jour sur ce genre de lunette !
  9. narnodel

    formation D.U ecu

    En distanciel en ce qui me concerne ! Mais j'ai compris que la formation est uniquement une formation en ligne, avec juste l'examen de fin d'année en présentiel.
  10. narnodel

    formation D.U ecu

    Oui j’ai du mal à saisir. Ils doivent avoir peu de places et favorisent les dossier de ceux qui ont une orientation pro derrière. Ça pourrait être justifié. Dommage ça avait l’air intéressant le programme !
  11. narnodel

    formation D.U ecu

    Salut @Nanospit, j’ai reçu le résultat d’admission aujourd’hui, et toi ? Bon je n’ai pas été admis. Pourtant j’ai un niveau L3 en physique alors que le niveau bac est demandé, mais peut être trop vieux, peut être pas assez tourné orientation pro et juste loisir personnel… j’espère que c’est bon pour toi !
  12. narnodel

    Premiers CROAssements

    Et bien si j’avais ces attentes de grossissement je n’aurais encore jamais observé de NP ! On en revient toujours à la problématique du suivi, actuellement je me vois mal dépasser les 300x sans perdre la boule. Mais je sens bien que sur les petites NP je gagnerais énormément à grossir davantage… Un jour j’aurai ma table eq. J’ai déjà calculé les plans. Faut juste que je me motive pour trouver la quincaillerie, c’est ce qui me freine le plus. Je ne le ferai pas toutes les semaines non plus… le réveil a 3h est une vraie douleur ! Je savais pour les signes du zodiaque, que tout était décalé d’un signe depuis l’antiquité, mais pour les alignements de planète je ne m’y attendais pas ! Faut dire qu’on ne localisait pas pluton très précisément il y a 1900 ans…
  13. narnodel

    formation D.U ecu

    J'ai envoyé un mail hier... j'espère que ce petit délai administratif ne présage pas un manque de sérieux dans la formation en tout cas !
  14. narnodel

    formation D.U ecu

    Et non ! Ils annonçaient les résultats d'admission pour le 30 septembre... et j'attends toujours, pourtant le dossier était complet et posté à temps. Tu t'es inscrit aussi ?
  15. narnodel

    Premiers CROAssements

    Côté collim je ne peux rien te dire, côté matos à mon avis tu es bon. A mon avis tu n'es pas à des années lumière ! Mais en effet j'ai grossi à x300 (Pentax XW 5mm) pour discerner des choses. Après, comme je n'ai pas de suivi, je n'ai pas pu détailler énormément car la nébuleuse file vite ! Mais j'ai vu qu'elle n'était pas régulière, j'ai eu la sensation de petites fibres concentriques à l'intérieur... mais c'est vraiment dur d'aller plus loin sans suivi. En tout cas avec un 12,5mm c'est normal que tu aies juste vu une bille bleue. Mais rien que la couleur mérite le détour !
  16. narnodel

    Premiers CROAssements

    Dans le Nord relativement à l'hexagone, je suis dans la limite sud-est de l'Ile de France, donc bien plus au sud que les Ardennes ! Mais je commence à croire que j'ai de la chance avec le climat par ici. Cela dit, je l'ai longuement guettée sur les sites de prévisions météo cette éclaircie, car il y en a eu très peu cette semaine. A 23h le ciel était encore voilé, j'avais une plage entre 1h et 7h du matin, il fallait viser juste !
  17. narnodel

    Premiers CROAssements

    Je l’ai observée rapidement en avril dernier ngc 4565, mais j’avais à peine un mois d’astro dans les pattes, je n’avais pas le regard aiguisé à l’époque. J’irai voir ça dans quelques mois !
  18. narnodel

    Premiers CROAssements

    Je vous prie de bien vouloir m’excuser pour cette inondation de CROAs, tant j’ai tardé à rédiger le dernier que voici le nouveau qui s’enchaîne. Ma nuit du 1er au 2 octobre se déroula autour des thèmes d’Andromède, Messier et proches voisins. Une fois n’est pas coutume, je prends la nuit dans l’autre sens : j’ai essayé de me coucher assez tôt pour mettre le réveil à 3h du matin. Une fois passé réveil difficile, le premier coup d’oeil dehors me console de l’épreuve que je viens de surmonter : le ciel est splendide ! La Voie lactée immédiatement visible, le fond du ciel bien obscur et les étoiles par milliers. Une très belle transparence pour ce début de mois d’octobre ! Je m’installe dans le champ, et débute mon observation un peu avant 4h du matin. Une brume bien dense mais heureusement très basse encombre l’horizon. Heureusement que j’ai avec moi mon petit sèche-cheveux sur allume-cigare, je sens que la condensation va s’inviter ! Le ciel est perturbant, tout à tourné par rapport à mes habitudes, Orion est déjà bien haut, je vois Sirius qui apparaît, Véga s’approche de l’horizon, Saturne est bientôt couchée… Une petite impression d’hiver ! Je commence méthodiquement, comme vous vous en doutez, à explorer ma liste d’objets dans Andromède tirés de ce fameux ouvrage (dont je n’oserais plus écrire le nom tant que je l’ai cité récemment). Cette constellation est peuplée de galaxie diverses, 10 au programme, 2 groupes et deux amas Abell. Toutes les galaxies ont été vues (il faut dire que parmi elles il y en a trois sacrément connues), avec une petite difficulté tout de même pour NGC 828, NGC 845 et IC 239, ou la vision indirecte et un peu de concentration se sont imposées. Les autres furent assez faciles, même NGC 404 pourtant extrêmement proche de Mirach mais qui est ressortie sans mal avec l’étoile dans le champ de vision. Mention spéciale pour la sublime NGC 891, qui fait partie des plus belles galaxies que j’ai pu observer. Grande, contrastée, de profil, avec un bel élargissement au niveau du noyau, et surtout j’ai pu apercevoir sans l’ombre d’un doute la bande d'absorption, trait poussière obscures qui la traverse et la coupe en deux ! J’en ai même fait un croquis bâclé pour garder l’idée en mémoire. Les groupes / amas de galaxies furent un peu plus ardus, mais tous ont été vus. Un petit grumeau pour NGC 68-70, 3 galaxies bien aperçues dans le groupe NGC 536-529-531, en revanche je n’ai pas fait un sans faute dans les amas Abell. Dans Abell 262, je n’ai vu qu'une grappe indistincte autour de NGC 703, et NGC 714 plus loin. Dans Abell 347 je n’ai eu de certitude que pour NGC 909, 906 et 911 alors qu'une dizaine aurait pu être présentes. Les amas ouverts sont très modestes, à part l’assez imposant NGC 752, les trois autres (NGC 272, 956 et 7686) ne comptent qu’une poignée d’étoiles chacun. Mais ils présentent des petites formes de crochets ou de zig-zag qui méritent le coup d’oeil. La nébuleuse planétaire NGC 7662, la « Boule de Neige Bleue » est une petite perle d’un bleu éclatant, en grossissant j’ai pu discerner quelques formes fibreuses à l’intérieur de son ovale bien contrasté. PK 107-13.1 m’a donné du fil à retordre. J’avais noté les deux étoiles SAO qui en étaient proches. Mais une fois sur les lieux, je vois qu’une bonne dizaine d’étoiles sont dans la zone potentielle. Ici encore le blinking m’a aidé, en faisant alterner le filtre OIII une de ces étoiles a mieux conservé sont éclat par rapport aux autres. Un petit schéma à la va-vite, et en rentrant j’ai pu vérifier avec satisfaction que c’était bien la NP que je cherchais ! De cette constellation, je retiendrai vraiment (hormis les 3 Messier vus et revus) NGC 891 et NGC 7662. Cette fois-ci, ce fut un sans faute par rapport aux SCP, et surtout, mise à part les trois Messier, uniquement des premières observations ! A propos de Messier… vu l’orientation du ciel et l’avancée de quelques constellations au-dessus de l’horizon, ne serait-il pas temps de boucler ma liste ? Ni une, ni deux, je révise d’abord celles sur lesquelles j’avais laissé un petit doute : M78 dans Orion, visible cette nuit même sans filtre alors même que j’avais peiné dessus en avril, M34 et la très belle M76 dans Persée avec sa forme de petit noeud-papillon. Et j’attaque les nouveaux : M79 dans le Lièvre (pas très bien résolu vu la hauteur), M41 dans le Grand Chien, M50 dans la Licorne, M48 dans l’Hydre… la Poupe est tellement basse, je ne peux voir que M46 et M47, et encore, avec difficulté, le chercheur étant totalement noyé dans le brouillard ! A cet instant de la nuit, il ne me reste plus qu’un seul objet de Messier pour compléter la liste : M93. J’attendrai donc ce qu’il faut, je ne pourrai pas me résoudre à remballer si près du but. De toutes façons, j’avais un autre objectif ce soir : la fameuse comète C/2025 Lemmon. Trouvée sans peine entre les pattes de la Grande Ourse et la queue du Lynx, je suis surpris par l’intensité de l’éclat de son noyau. Bien au delà de n’importe quelle galaxie ! Assez proche d’un amas globulaire très lumineux mais non résolu. La queue est toutefois discrète, le fond du ciel étant assez brumeux à cette hauteur. J’essaie alors de changer de point de vue et sors mes jumelles 20x80. Je ne m’attendais pas à une telle visibilité ! Je vois non seulement très bien le noyau, mais aussi parfaitement la queue, et sur une très belle longueur ! C’est finalement aux jumelles que cette comète m’aura donné le plus beau spectacle. M93 est à peine au-dessus de l’horizon. Il va me falloir encore patienter. Je me décide à céder à la tentation et à jeter un oeil à celle qui est désormais très haute dans le ciel, mais dont j’avais repoussé l’observation tant je suis captivé et perds notion du temps dès lors que j’y jette un oeil : Jupiter. Et cette fois-ci, avec deux yeux. Je monte mes deux orthoscopiques japonais de 6mm sur la bino, vise, fais péniblement le point sur un des lunes… Je suis cloué sur mon siège par tant de beauté. Il me semble même avoir juré à voix haute à cet instant. Je l’avais pourtant bien observée au printemps dernier, mais la vision binoculaire, la hauteur, l’absence de turbulence forte, la collimation plutôt réussie… tout a concordé pour me donner la meilleure image de Jupiter que je n’avais jamais eue. Tellement de détails dans les bandes équatoriales, la Grande tache rouge est cachée, mais une « mini-tache bordeaux » dans la bande nord, des petites volutes, des textures plus sombres, un hémisphère sud strié de multiples fines bandes gris-brun et d’une très fine bande rouge vif interrompue, dont l’avancement indique bien la vitesse de la rotation de l’astre… je ne peux même plus compter ni nommer les détails que j’ai pu admirer (certains me diront : fais un dessin !). La surface de cette planète est décidément surprenante et imprévisible, car pas grand chose ne correspond avec ce qu’affiche Stellarium. Je dirais même que j’en vois davantage. Trois quarts d’heures ont vite passé, les yeux rivés sur la belle géante. Il est temps de faire une pause planétaire et de boucler ma liste de Messier. C’est donc quasiment à genoux que j’ajoute M93 à mes objets observés, achevant ainsi cette fameuse liste vers 5h du matin. Certains la parcourent en une nuit, il m’aura fallu sept mois. Mais tout de même, célébrons l’instant : J’ai bouclé ma liste Messier ! Je replonge mon regard sur Jupiter, avec une courte visite à Uranus qui est parfaitement bien dessiné et stable, petit rond gris-vert d’une grande pureté. Malgré le pare-buée bricolé, l’eau ses dépose sur le secondaire, heureusement le petit sèche-cheveux m’a bien aidé à prolonger la nuit. Le jour se lève, l’horizon devient rouge. Je jette un oeil à Vénus, qui est excessivement lumineuse, mais ne présente qu’une forme gibbeuse très agitée par la turbulence et la dispersion atmosphérique. J’essaie pour la première fois le fameux filtre violet n°47 qui est censé faire des miracles dessus… et bien non, je vois toujours la même forme, mais bleue sombre. Pas de nuages en vue. A côté de Jupiter, le spectacle me semble bien pauvre désormais… J’insiste longuement sur Vénus, le jour se lève franchement. N’y décelant toujours rien de plus malgré mes efforts, je me décide à plier bagage vers 7h du matin, des bandes orangées tourbillonnantes encore plein les yeux… et surtout une belle liste de 110 objets enfin complétée !
  19. narnodel

    Premiers CROAssements

    Et bien quels beaux tableaux vous me montrez tous les deux ! Que d'application ! Je pense déjà essayer lors d'une prochaine session de prendre mes notes au dictaphone, j'ai tellement les doigts congelés, le papier détrempé, la lampe rouge qui se met à clignoter... qu'à la fin de la session je laisse des gribouillis que je n'arrive parfois pas à relire le lendemain. Ensuite il faudra encore que je retranscrive les notes sur un tableau aussi beau que le vôtre... C'est quand même un loisir qui prend du temps cette histoire, non ? Dessiner je n'y suis pas encore, je ne dis pas que je m'y mettrai jamais car c'est un excellent exercice de concentration, mais j'ai encore envie de rester dans la contemplation simple. Oui c'est sûr que je passerai plus de temps sur les objets, il y en a tellement que j'ai bâclés en me disant que j'y retournerai... et c'est déjà trop tard ! C'est bien ce qui m'inquiète, j'ai l'impression qu'une fois sorti des Splendeurs, on entre vraiment dans les objets très anecdotiques et peu remarquables... Cela dit j'ai passé quelques soirées avec l'IDSA en seul guide, en balayant une zone justement, et je suis tombé sur des objets (notamment des amas ouverts, mais aussi quelques galaxies et beaucoup de jolies doubles) qui n'étaient pas dans les Splendeurs et méritaient le coup d'oeil ! Peut-être que pour varier une année prochaine je me ferai un tour avec l'IDSA, j'aurai peut-être de bonnes surprises. Ah mince tu n'as pas une météo favorable par chez toi ! Finalement on n'est pas si mal au nord, depuis août il y a bien une vingtaine de nuits où j'aurais pu balayer la baleine de long en large, hier compris ! (mais je n'y suis pas retourné) Là justement je me demande bien ! 😄
  20. Et pourtant si c'est bien vrai ! Je suis assez nouveau sur le forum, et en astro également, je n'avais pas encore exploré toutes les rubriques. Je n'avais pas imaginé qu'il y ait tant de comètes visibles avec des instruments amateurs. Mais oui je vais davantage suivre les comètes désormais, surtout que je l'aie vue cette nuit cette Lemmon, elle a belle allure, il aurait été dommage que je passe à côté !
  21. narnodel

    Premiers CROAssements

    Oui j'avoue que j'abats les NGC de façon très méthodique. Je m'étais fixé comme objectif de boucler un premier tour des Splendeurs du CP en un an... et je pense être assez bien parti ! Extrêmement précis ton tableau ! Oui il faudrait que je m'y mette... pour l'instant ce sont des bouts de papiers griffonnés qui ont pris l'humidité de la nuit et finissent souvent dans l'allumage du poêle à bois... mes seules vraies traces sont mes CROAs mais pas simple de s'y retrouver en un coup d'oeil. Je ferai ça mieux lors de mon deuxième tour du ciel l'an prochain. IC 1590 est hyper abordable, je pense qu'elle est du même ordre de luminosité que M16 ou M17. Avec un UHC elle va te sauter aux yeux. IC1848 est quand même moins claire, et surtout je crois me souvenir, sauf erreur, que ton strock est équipé en 1,25”, ce qui va limiter le champ. Et il en faut pour celle-là ! Après sous un très bon ciel, si ça se trouve elle se devine à la lunette 60mm... C'est un peu vrai pour IC 1805, mais pour 1848 on voit quand même quelque chose au 300, on arrive à suivre les contours. Et mon ciel n'est pas extraordinaire, je crois que tu es mieux servi par chez toi. Et ça se tente certainement à la FC-100. Quand elles sont vraiment trop difficiles je m'aventure rarement à trop grossir. Sans suivi, le temps que je change l'oculaire et monte le filtre, je les perds de vue... et bonjour la difficulté pour retrouver une PK quasi stellaire à x300 dans un champ presque entièrement obscur à cause du filtre ! J'ai le suivi motorisé pour ma lunette mais je le monte rarement, comme elle ne présente pas d'intérêt à fort grossissement. J'ai déjà échoué dessus mais elle était plutôt claire le soir de la dernière observation. Je dirais du même ordre que M78 (que j'ai revue ce matin donc bien en mémoire)
  22. narnodel

    Premiers CROAssements

    Je prépare bien à l'avance quand même ! Je me fais mes plans et mes listes par constellation, ça fait gagner un temps fou au pointage. Et il est vrai qu'hormis amas ou nébuleuse particulièrement spectaculaire, je ne reste pas des heures sur les objets modestes. Je me contente souvent d'un "vu", d'une ou deux minutes pour chercher des détails, et si rien de vient, je passe au suivant... J'ai bien du temps devant moi pour faire et refaire le tour du ciel ! J'ai cherché mais non. Les nébuleuses PK (et autres catalogues exotiques) ne sont pas renseignées, et surtout il n'y a pas moyen de les enregistrer. Pourtant elles peuvent être visibles sur la photo qui sert de fond, mais rien n'est sélectionnable donc enregistrable sur une liste. Ça m'a compliqué pas mal la tâche certains soirs, j'ai dû revenir le lendemain avec un dessin approximatif des étoiles pour repérer l'objet. C'est vraiment dommage, il y a tous les catalogues dans la version de bureau de Stellarium, ça n'aurait pas coûté grand chose de rentrer ces catalogues dans la version portable (surtout dans la version payante !) Ça devrait tenir dans mon coffre, mais sacré temps d'installation et de mise en station ! Cela dit j'y songe, pour quand le dobson est impraticable à cause de la buée, ça me fait une belle solution de secours. Tant que je ne veux pas faire de planétaire... 🫣 Oui c'est vraiment enrichissant de varier de point de vue, même si évidemment j'en vois souvent un peu moins, j'en vois parfois un peu plus ! Dire que je pensais que ça allait être une petite solution légère cette lunette... une fois le tout monté et les contrepoids installés, c'est quand même un très gros bébé.
  23. T'inquiète c'était prévu de toutes façons. La liste est prête. Ma femme est au courant, je dors dans l'autre chambre. Je vais tenter un petit 2h-6h, ça va piquer mais je devrais bien m'amuser ! Sans ton post, je n'étais même pas au courant pour cette comète , voilà qui attise davantage mon impatience !
  24. narnodel

    Galaxies

    Bonjour Starlord, Qu'utilises-tu comme carte du ciel pour chercher tes galaxies, comme par exemple M51 ? Il faut vraiment une carte détaillée, M51 est près de la queue de la grande ourse (Alkaïd), mais même en partant de là il faut repérer le chemin avec d'autres étoiles moins lumineuses pour y arriver. On ne voit pas les galaxies au chercheur (sauf cas extrêmes comme Andromède et M33), donc pour viser juste il faut bien repérer les faibles étoiles autour. Cela dit, M51 est peu lumineuse, même si c'est une des galaxies les plus faciles, s'il y avait de la Lune, avec un 150mm, ça n'est pas étonnant que tu ne l'aies pas vue. Attends un soir sans Lune. Et je dirais même que la saison n'est plus idéale, la Grande Ourse est beaucoup plus haute au printemps. Pour Andromède, oui c'est normal, elle est énorme et lumineuse mais offre peu de détails, d'autres plus petites galaxies ont finalement des formes plus intéressantes. L'erreur c'est de s'attendre à voir ce que montrent les Astro-photos, mais n'oublie pas : les astrophotos montrent une réalité qui n'existe pas ! A aucun endroit de l'univers on pourrait percevoir les couleurs et les lumières comme les montrent les photos, ce sont des ré-interprétations techniques (et artistiques) du réel. Quant à ta question sur l'astrophoto : sur ton écran tu ne verras quasiment rien en direct. Moins qu'à l'oculaire. Seulement les étoiles les plus brillantes apparaissent sur l'image direct de l'appareil photo. En revanche, avec une pause pas trop longue (même 15s) et un ISO extrêmement élevé (6400 ou plus), tu verras déjà beaucoup. L'image sera très bruitée et très moche, mais ça pourra te servir pour bien centrer ton objet, avant de faire des pauses plus longues, multiples (pour les superposer), avec un ISO bas pour minimiser le bruit. Mais ça, c'est toute une histoire, et je suis vraiment nul dans ce domaine immense !
  25. narnodel

    Premiers CROAssements

    Bonsoir à tous mes chers compères du visuel, Je reviens à nouveau pour une CROA, un peu plus lourd que les autres, puisqu’il s’agit du résumé de cinq belles soirées que j’ai pu avoir durant cette pleine Lune de septembre avant que cette perturbation nous arrose si généreusement ! Appelons ce CROA : la Dernière Ligne Droite Estivale Première soirée, 15 septembre. Après une belle période d’arrosage automatique généralisé, voici le ciel qui se découvre enfin ! Cette soirée était inattendue, les nuages étaient encore supposés être présents, mais le traditionnel petit coup d’oeil avant d’aller me coucher me prouve le contraire. J’ai donc fait simple ce soir là et sorti ma « petite » lunette 152/760 dans le jardin. Après la mise en station la plus sommaire qui soit, je décide d’explorer le Verseau, qui me montre un petit bout entre les arbres de mon jardin. C’est une constellation que je n’ai presque pas visitée pour l’instant. Je trouve sans grande difficulté les galaxies NGC 7371, 7585, 7606, 7723, 7727… mais avec ce diamètre elles m’offrent peu de détails, je suis tout de même content de les percevoir sans trop de mal, avant que le Verseau ne disparaisse derrière les arbres. Je ne manquerai pas d’y retourner avec mon 300mm. Vient le tour de Cassiopée, qui est sans conteste la première constellation que j’ai su reconnaître dans mon enfance avec la Grande Ourse, mais que je n’avais explorée que partiellement jusqu’ici. Et c’est surtout la première fois que j’y jette un oeil dans ma lunette. Je pars de Ruchbach et suis un parcours direct, démarrant par M103, puis poursuivant sur le minuscule AO Trumpler 1, NGC 659, 663, 654, 743… pour arriver à l’ "Homme Musclé" Stock 2. J’étais déjà passé dessus au 300, mais là je le vois dans toute son entièreté, et c’est sans peine que je distingue bien ce prétentieux arborer fièrement ses biceps étoilés ! Enfin le clou du spectacle, les Nébuleuses IC1805 et IC1848 aidées par l’UHC. IC1805, la nébuleuse de la Saint Valentin, est assez peu définie mais je perçois tout de même vaguement ses filaments qui accompagnent les diverses structures étoilées qui l’habitent. Seule se démarque clairement la petite nébuleuse NGC 896 à une de ses extrémités. En revanche IC 1848, la nébuleuse de l’embryon, se dessine parfaitement, et surtout est entièrement englobée dans le champ de vision ! Quelle beau spectacle, j’y passe un certain temps, identifie la tête, les bras, le dos, la jambe… de ce qui est clairement plus un foetus qu’un embryon ! Je vais devoir m’arrêter là, mais avant de partir je jette un petit oeil sur Saturne qui est sorti des arbres. La vision est… offensante. Un pâté rond avec vaguement un petit trait au milieu. A côté du 300mm, on frôle l’insulte au planétaire. En grossissant c’est encore pire, le tout se brouille davantage avec une bonne dose de franges colorées. Voilà qui confirme bien les limites de ma lunette, elle a son domaine de prédilection, tout comme des faiblesses évidentes ! Deuxième soirée, 16 septembre. A la poursuite de Cassiopée ! Je sors cette fois-ci mon 300mm et reprends Cassiopée où je l’avais laissée, en commençant par les deux belles nébuleuses IC1805 et IC1848. Ici clairement ma lunette montre sa supériorité. Même oculaire, même filtre, mais je peine à discerner les contours. Seule NGC 896 ressort mieux, ainsi que les AO Stock 7 et NGC 1027 un peu plus fournis. La forme du foetus n’apparaît que parce que j’ai en mémoire la vision de la veille… Je me concentre ensuite sur les autres nébuleuses de la constellation. Le filtre OIII en place, j’explore les nébuleuses planétaires. IC289 à 150x me montre une tache que je ne détaille pas davantage, IC 1747 une très petite bulle presque stellaire mais contrastée. Les deux autres, PK 114-4.1 et PK 112-10.1 sont un peu plus difficiles, je les perçois mieux en prenant un peu de recul à 65x avec le filtre UHC. La première n’est qu’une tache floue, mais la deuxième, qui borde une étoile, semble par intermittence prendre une forme de trognon de pomme qui pourrait rappeler M27… mais je ne suis pas sûr de moi, c’est une vision très fugace et je me méfie de mes premières observations. En passant par M52, j’observe la nébuleuse de la Bulle NGC 7635. C’est une nébuleuse assez petite (je grossis à x150) et exigeante, mais je finis par discerner une forme de Yin (ou de Yang) enroulée contre une étoile. IC 59-63 est extrêmement difficile, notamment en raison de l’éblouissement engendré par γ. J’essaie différents filtres, et finalement c’est sans rien, en utilisant la méthode du « gigotage », que je finis par discerner à peine une vague zone plus laiteuse que le reste. A la limite entre la perception et l’imagination… Il paraîtrait qu’un filtre Hβ pourrait aider, voilà encore un futur prétexte pour dépenser plus d’argent que nécessaire ! Le rémanent de supernova Sh 2-188 est également très difficile, mais je finis par percevoir la zone en vision décalée, avec le filtre OIII, de façon très intermittente. J’espérais un mini-dentelles du cygne, on en est très, très loin, en tout cas à mon diamètre ! Je fais un tout petit détour à côté par l’AO NGC 436 et bien sûr le magnifique amas de la Chouette NGC 457, déjà observé maintes fois ! Je termine l’exploration de nébuleuses par la splendide IC 1590, la nébuleuse de Pac-Man, qui est vraiment LA nébuleuse de la constellation à observer. Avec le filtre UHC, elle donne l’impression d’un visage renfrogné caricatural, avec un petit groupe d’étoiles en guise d’oeil. C’est peut-être une impression due à la difficulté des nébuleuses précédentes mais j’ai vraiment envie de la classer dans la famille des grandes nébuleuses à effet Wouaw, à côté des beautés du Sagittaire, d’Orion et du Cygne. Je termine la nuit par un petite observation de Jupiter au binoculaire, au grossissement x150. Elle encore basse, mais c’est la première fois que je la vois si haute avec mes deux yeux. La grande tache rouge apparaît comme le nez au milieu de la figure, pile au centre. L’analyse des couleurs est bien plus efficace avec un oeil de plus ! J’ai hâte de pouvoir l’observer quand elle sera plus haute dans le ciel, et que je pourrai mieux profiter des méandres de ses bandes… Troisième soirée, samedi 17 septembre. Cette fois-ci, je fais les choses sérieusement et m’installe dans le champ à côté de chez moi, pour explorer librement l’horizon sud. Au programme, le Capricorne, le Verseau, le Microscope et le Poisson Austral. Le Capricorne n’est pas très généreux. Hormis le bel AG M30, je passe sans difficulté mais sans émerveillement sur deux galaxies NGC 6907 et 6903, le groupe Hickson 87 est très - trop - difficile, j’ai à peine la sensation de 2/3 taches galactiques en agitant le tube… l’amas Palomar 12 montre une vague lueur sous deux étoiles (en agitant aussi) mais impossible à résoudre. Je me rabats sur l’observations des doubles Al Giedi (si grande que résolue au chercheur), de la jolie paire jaune-bleue de Dabih, et de la petite carbonée RT Capricornis. Je termine dans le Capricorne par un nouvel essai sur notre petite planète naine Pluton. Sans succès, l’objet est assurément pointé, mais rien ne parvient à ma rétine. Peut-être un minuscule flash en vision décalée, un petit photon qui viendrait heurter un bâtonnet, mais trop aléatoire et furtif pour assurer qu’un monde lointain se trouve bien ici… D’ailleurs je vous pose cette question qui me taraude depuis un moment : pourquoi les astrologues nous bassinent en ce moment avec « Pluton en Verseau » alors qu’il est clairement en Capricorne ? Les astrologues n’auraient pas accès aux cartes mises à jour ou y a-t-il des notions d’astrologie qui m’échappent ? Sous le Capricorne, le Microscope est au méridien. La galaxie NGC 6925 apparaît très vaguement, en revanche rien n’est convaincant pour NGC 6958. Il faut dire que je pointe à -37°, le sol est visible dans mon chercheur ! La galaxie est pourtant exactement au méridien, je me résous à accepter que je ne la verrai pas de chez moi. Au moins, α forme une jolie petite double, je ne serai pas bredouille sur ce Microscope ! Le Verseau est désormais plus proche du méridien. Je commence par la galaxie NGC 7184, dont je n’arrive pas bien à discerner la zone centrale pourtant spectaculaire sur les photos ! Après un passage rapide sur les deux Messier M72 et M73, je m’attarde sur la Nébuleuse de Saturne, déjà visitée plusieurs fois, qui est une vraie beauté. Son bleu-vert est éclatant sans filtre. En grossissant à 300x, avec le filtre OIII, j’arrive à distinguer une structure annulaire à l’intérieur, et surtout très légèrement ses deux petites excroissances sur le côté qui lui donnent son nom. De l’autre côté de la constellation, la nébuleuse Cederblad 211 autour de R aquarii est autrement plus ingrate. Je finis par distinguer une très vague nébulosité avec le filtre UHC, en vision indirecte, mais sans pouvoir affirmer avec certitude que ce n’est pas juste le reflet de R dans l’oculaire… J’échoue également sur l’AG NGC 7492, ce qui est très décevant pour un objet NGC ! Je suis sûr de mon pointage, mais ce que je crois voir est trop pâle pour être certain. J’enchaîne ensuite les galaxies (dans l’ordre NGC 7727, 7723, 7606, 7585, 7371, 7252, 7284, 7377). Je ne vais pas détailler, certaines furent faciles, d’autres très difficiles, certaines avec un beau noyau, certaines rondes et d’autres allongées… mais toutes ont été vues ! Je termine la constellation par l’imposante NP Helix, qui pourtant presque invisible sans filtre, est spectaculaire dès lors que le filtre OIII est monté. Une belle et grande trace de rouge à lèvres au milieu de l’espace… en tout cas c’est ce qu’elle m’évoque ! En attendant que le Poisson Austral finisse son ascension, je décide de terminer mon exploration de Cassiopée. Il me reste une belle collection d’amas ouverts à observer. Je commence par NGC 7789 récemment recommandé par @GeoffreyJoe, et qui est en effet spectaculaire par sa densité et sa taille imposante, il emplit tout mon champ de vision à x65. J’explore ensuite tous les autres AO recommandés dans les Splendeurs du CP : NGC 7790, 7788, King 12, NGC 103, 109, 225, 381, Alessi 1, Collinder 463, dans cet ordre. Quelle belle déclinaison d’amas ! Comme un exercice de style, des grands, des petits, des étoiles par milliers ou qui se comptent sur les doigts de la main, certains très définis, d’autres nébuleux… Cassiopée n’est pas très riche en galaxies, mais les Splendeurs en recommandent tout de même quelques unes. Les deux répertoriées également par Caldwell, NGC 185 et 147, sont très grandes, et assez diffuses, donc assez peu spectaculaires. Non loin, NGC 278 est finalement plus jolie, avec son noyau défini, je crois même en deviner une tendance spirale. IC 10 est une vague et grande zone sans contraste. Quant à UGCA 34… je pense voir une zone nébuleuse entre deux étoiles. En vérifiant plus tard sur les Splendeurs du CP, ça pourrait correspondre. A classer dans les « incertains probables » ! C’est ainsi que j’achève cette exploration de Cassiopée, étalée sur trois nuits. 40 objets, dont une bonne trentaine de nouveaux, tous visés, tous probablement vus mais avec une petite incertitude sur la dernière galaxie… beau succès ! En tout cas, de cette constellation je retiendrai la Nébuleuse PacMan IC 1590, la Nébuleuse de l’Embryon IC 1848, et les amas ouverts Stock 2 « l’Homme Musclé », NGC 457 « La Chouette » et le splendide AO NGC 7789. Il y a de quoi se ravir la rétine ! Il est tard, minuit est largement passée, mais le Poisson Austral est si proche du méridien que je ne peux me priver d’une petite exploration. Je vois sans peine la galaxie NGC 7314 qui forme un bel ovale vertical, et à ma surprise je vois également le groupe Hickson 90 ! Un grumeau constitué de NGC 7176, 7174 et 7172, et un peu plus loin le noyau de NGC 7163. Nous sommes pourtant à -31°, voilà le groupe de galaxie le plus méridional que j’ai vu jusqu’à présent ! Je finis le tour de cette constellation par l’observation des doubles β, η et γ, et poursuis un peu plus bas sur l’étoile γ de la Grue. Rien d’exceptionnel mais voir un bout de la Grue me donne comme une impression de voyage vers des contrées plus méridionales… Quatrième soirée, 18 septembre : A la conquête du Dragon. Il me restait une seule constellation pour pouvoir boucler le volume Eté des Splendeurs du CP, j’y ai donc consacré cette soirée avant qu’il ne soit trop tard. Le Dragon est une belle collection de galaxies. J’en ai listé 23 à observer sur les Splendeurs, ayant mis de côté le groupe Hickson 55 que je sais d’office hors de portée. Je ne vais pas détailler ici, même si pour une fois mon compte-rendu était plutôt précis. Les 23 galaxies prévues ont toutes été observées, dans un ordre bien anticipé, en partant de la queue du Dragon, en suivant la courbe du corps pour arriver au sommet des ailes. Certaines ont été très difficiles et donc peu impressionnantes (les plus difficiles ont été NGC 4236 et NGC 6286), mais je retiendrai tout de mêmes certaines assez contrastées et intéressantes (NGC 4125, 3147, 5879, 5982, 6654), et certaines vraiment remarquables comme bien sûr M102, mais aussi NGC 5907 qui montre une élégante ligne de profil ainsi que NGC 6503, imposante et bien lumineuse. J’ai également visité les deux nébuleuses planétaires répertoriées, NGC 6543 bien sûr, le fameux « Oeil de chat », déjà observé plusieurs fois, et aussi la discrète NGC 6742 qui se présente comme un petit disque pâle à la limite du visible. Je termine cette soirée par un petit tour des objets discrets de la Lyre, notamment les très difficiles à repérer NP PK64+15.1 et NGC 6775, la petite galaxie NGC 6703 et le très pâle AO NGC 6791. Histoire d’être bien certain qu’aucun ne m’avait échappé dans cette petite constellation. Cinquième soirée, 20 septembre : modeste incursion dans le Lézard. Voilà une constellation dans laquelle je n’avais jamais plongé l’oculaire. J’ai noté que moins les constellations sont faciles à identifier à l’oeil nu, plus tard je m’y penche. Pour le lézard, j’ai opté pour la lunette 152mm, histoire d’avoir une première introduction en vue large. Malheureusement, à cet instant elle était à la fois au zénith et au méridien, ce qui ne facilite vraiment pas la manipulation de la monture équatoriale ! Les AO NGC 7209, 7243, 7296 et IC 1434 ont été repérés sans peine (je commence à beaucoup apprécier suivre la grille équatoriale aux flexibles, sans décoller l’oeil de l’oculaire…). Mention spéciale pour le bel AO NGC 7243, assez gigantesque et fourni, et dont la forme rappelle une hélice. Je suis content de l’avoir vu à la lunette, je ne l’aurais peut-être pas englobé au 300mm. IC 1434 était en revanche très peu résolu et mériterait un diamètre plus large. Deux NP étaient proposées dans les listes des Splendeurs, IC 5217 et PK 100-8.1. Toutes deux assez semblables, presque stellaires. J’ai toujours un peu de mal à viser les objets PK car malheureusement Stellarium ne les connaît pas, je cherche généralement une étoile répertoriée assez proche, mais suis livré à moi-même sur la fin… Cela dit les deux NP se sont révélées grâce à la méthode du « blinking » avec le filtre OIII. En grossissant convenablement mais pas trop (76x) sur la zone suspecte, et en passant brièvement le filtre entre mon oeil et l’oculaire, les deux petits points verts se sont illuminés entre les étoiles comme par magie. Ma lunette ne me dévoilera pas davantage sur ces NP mais je suis déjà heureux de savoir qu’elle peut me révéler d’aussi modestes objets comme des nébuleuses géantes dans leur entièreté ! Et voici comment j’achève enfin cette éprouvante dernière ligne droite avant d’entrer dans l’automne (et de dormir 10h trois nuits de suite). Je ne pensais pas avoir le temps d’en faire autant, mais en cinq nuits et probablement près d’une vingtaine d’heures passées dehors, j’ai pu explorer une belle panoplie de constellations (Cassiopée, le Dragon, la Lyre, le Capricorne, le Verseau, le Poisson Austral, le Microscope, le Lézard), avec encore une fois les Splendeurs du ciel profond et mes petites cartes / listes maison qui en sont extraites comme guides. Je suis bien heureux du nombre d’objets découverts et re-découverts, pour finalement très peu d’échecs (trois en comptant Pluton), 5 objets incertains (mais probables), et un seul abandon ! Voilà une très, très belle moisson que m’ont offerte ces dernières belles nuits sans Lune de l’été !
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