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narnodel

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  1. Oui Bruno a bien compris, évidemment je parlais de roue et pas de filtre. J'ai réussi à l'utiliser sur ma lunette cette roue, et je confirme que ça ajoute un grand confort d'utilisation par rapport au vissage / dévissage de l'UHC et l'OIII 15 fois par soir. Mais sur le Newton ça ne passe pas, et de loin. Quant à la nécessité du correcteur de coma, je n'en utilise pas encore, même si ce n'est peut-être pas parfait jusqu'au bord du champ n'allons pas jusqu'à dire que l'image est "dégueu" !!! Bon de toutes façons on s'éloigne du sujet, revenons à la collimation de notre ami Temporaire...
  2. A vrai dire pour moi c'est vraiment un souci, parce que je regarde beaucoup de nébuleuses et que les filtres sont vite devenus indispensables. J'ai acheté une roue à filtre, mais inutilisable sur mon tube. Quand je changerai de tube (dans quelques années...), pouvoir utiliser une roue ou barrette sera même un critère de choix ! Toi, vu ton diamètre quasiment comme le mien, je parierais fort pour qu'une fois tes problèmes techniques réglés tu deviennes rapidement un accroc aux nébuleuses, et dans ce cas la roue à filtres va rendre tes soirées d'observation bien plus confortables ! Etrange en tout cas tes soucis de collimation, car vu les étapes que tu décris, tout paraît à peu près en place. As-tu essayé la légère défocalisation sur une étoile ? Ça révèle tout de suite le problème si décollimation il y a. Ou s'il fait moche, une feuille d'alu sur une lampe de poche, percée en son centre avec la pointe d'une aiguille, le tout à une trentaine de mètres au moins, ça fait le job. Il faut re-régler le chercheur après chaque collimation. Si tu l'as réglé alors que ton télescope n'était pas collimaté, puis que tu fais une collimation, le chercheur sera donc forcément à côté ! Donc ne t'inquiète pas de ce côté-là, tu règleras ton chercheur une fois que tu auras fait une collim bien propre.
  3. @Temporaire : j'arrive un peu après la bataille, j'espère que tu vas t'en sortir avec ces histoires de collimation. En tout cas sache que je t'envie, que tu doives utiliser l'allonge pour avoir une image nette. Tu vas pouvoir caler des accessoires (ex roue à filtres) grâce à ce point focal très éloigné. Chez moi, impossible d'intercaler quoi que ce soit ! Donc quand tu auras réussi à bien collimater tout ça (et tu vas forcément y arriver...), tu auras un super telescope bien pratique sur certains points !
  4. Super idée j'en discuterai avec mes collègues "lighteux" à l'occasion. Mais sinon, pourquoi on revendrait notre telrad ? 😉
  5. narnodel

    formation D.U ecu

    Oh la la quel planning !!! Bon et bien c'était peut-être une bonne chose que je m'y sois pris trop tard cette année, pour trouver 10h par semaine j'aurais dû rogner sur le temps d'observation... En tout cas ça a toujours l'air aussi intéressant vu les noms des chapitres que tu décris !
  6. narnodel

    Premiers CROAssements

    Merci @etoilesdesecrins pour ce comparatif détaillé ! Je suis rassuré de voir que nous avons eu à peu près les mêmes impressions sur ces redoutables nébuleuses... à quelques mots près nous avons fait les mêmes descriptions . Et en effet je suis parti avec des optiques pas très propres (souvent essuyées vite fait pour enlever la buée ces derniers temps... ça laisse des traces !), donc un peu de diffusion, ce qui nuit à la certitude de voir ces nébuleuses. Je les nettoierai bien au produit spécifique la prochaine fois, et commencerai par les 2-3 nébuleuses qui m'ont donné du fil à retordre. Pour le Pléïades aussi, je vais devoir être sûr de l'absence de diffusion pour m'y coller ! Il me reste aussi Sh2-240 à re-tester à la lunette : je n'en ai donc pas vraiment fini avec le Taureau, il y aura sans doute un CROA bis au cours de l'hiver ! Les Pléiades sont trop hautes pour mes 20x80 ! Soit je les mets sur trépied et mon cou se tord, soit je m'allonge sur un transat et les tiens à la main, et là c'est tout leur poids qui repose sur le tour de mes yeux... non vraiment j'en étais content au début, mais là j'ai de moins en moins envie de les utiliser en astro. L'observation est bien plus plaisante à la lunette 152/760, même si pour avoir le même champ je dois me contenter d'un seul oeil !
  7. narnodel

    Premiers CROAssements

    Je n'écris plus depuis une session, mais j'ai besoin de mes doigts pour manipuler Stellarium et les filtres ! Déjà une paire de mitaines ce serait un progrès... Et oui les pieds, c'est presque pire les pieds, pour le Taureau j'étais juste en sabots de jardin / chaussettes normales et j'avais encore mal aux pieds le lendemain au réveil ! Mmmh... j'émets un doute... quand tu dois laisser longtemps ta main sur le tube en métal gelé pour cibler un objet, il n'y a plus rien de psychologique ! Pff c'est pire que ça, j'ai subi une attaque fulgurante...
  8. narnodel

    Premiers CROAssements

    Je voulais ce soir vous rédiger enfin le CROA de mon exploration de la Girafe du 17 novembre, mais je ne mets plus la main sur mon papier de notes ! Je ne détaillerai donc pas la constellation, je me souviens tout de même avoir fait un sans faute dans les SCP, tout a été vu ! La constellation présente cependant une difficulté particulière, du fait qu’il s’agit d’un désert d’étoiles. Les principales ne sautent pas aux yeux, et surtout le viseur n’offre bien souvent que très peu de repères, eux-mêmes accessibles en vision décalée… Du fil à retordre pour le pointage. Et pour couronner le tout, de chez moi, la constellation est pile au-dessus de Fontainebleau, pas la meilleure zone du ciel question pollution lumineuse. J’avais relevé une difficulté notable pour la galaxie UGC 3697 qui a été redoutablement difficile mais a fini par me céder une petite image de trait fin et droit en VD (sa forme d’intégrale m’a échappé tout de même, il paraît qu’il faudrait 600mm de miroir…). Sa voisine UGC 3714 est finalement plus accessible ! De mémoire, beaucoup de galaxies (14), certaines plus faciles que d’autres, certaines ont attiré mon attention, mais il me faudrait retrouver ce fichu papier pour savoir lesquelles. Je ne raconterai rien de plus sur les amas ouverts, mais je me souviens bien de cette belle image aux jumelles 10x50 de l’astérisme de la Cascade de Kemble, bordé par l’amas ouvert NGC 1502 (pourtant, mes jumelles 10x50 sont vraiment, mais vraiment pourries). La NP NGC 1501 est une très belle petite bulle ronde parfaitement dessinée, les deux autres NP étant vraiment très petites et presque stellaires à mes yeux. Et aussi, un Qasar ! S5 0716+714. Juste un point, mais je sais que ce n’est pas n’importe lequel… Mais ce qui m’aura le plus marqué ce soir-là fut le FROID ! Je suis rentré congelé, la glace commençant à se former sur le tube, mes portières de voiture presque scellées par le gel, la douleur aux doigts aura mis une bonne heure à s’estomper à mon retour… une activité non sans souffrance, il va ma falloir des mitaines et des chaussettes rembourrées au plus vite. Passons donc sur la Girafe, et attardons nous sur une constellation dont j'ai les notes (je suis passé à l'enregistrement vocal, type dictaphone, beaucoup plus facile de détailler, et plus difficile à perdre) Mardi 25 novembre (23h30-1h30) : Le Taureau Cette soirée fut parfaitement déraisonnable car au milieu d’une semaine chargée et le réveil devait être très matinal pour le travail le lendemain. Mais comment garder la raison devant un ciel pur et sans Lune ? Je me suis contenté d’une installation rapide du 300mm devant ma maison le long de la rue, parfaite pour observer les constellations assez hautes du sud-est, en croisant les doigts pour qu’aucune voiture ne vienne troubler ma quiétude et gâcher ma vision nocturne de ses phares ! J’ai voulu commencer par mes sujets favoris, les nébuleuses. Misère ! Celles proposées dans les SCP sont d’une difficulté terrible, de toutes les constellations explorées voilà celle qui regroupe les pires nébuleuses de toutes… Sh2-240 : Voilà un objet géant qui va me donner du fil à retordre. J’ai essayé avec le filtre UHC et mon oculaire le plus large, balayé la zone de long en large… j’ai peut-être « senti » des zones vaguement brumeuses, mais sans arriver à en fixer la forme. Il faudra que j’y retourne avec ma lunette, je ne pourrais qu’y gagner à élargir le champ de vision qui d’après le plan s’étend sur près de 4° ! Sh2-242 : avec le filtre OIII, la sensation d’une diffusion autour d’une étoile. Mais plus large que la diffusion des étoiles voisines de même magnitude, c’est donc bien qu’il y a quelque chose… Van Den Bergh 29 : voilà un catalogue exotique, pour une nébuleuse terriblement ingrate. Comme elle borde une étoile de magnitude 7,39, il m’a été a peu près impossible de certifier qu’il ne s’agissait pas de la diffusion de l’étoile dans l’oculaire… il m’a semblé que cette diffusion était vaguement élargie d’un côté, mais il me faudra bien nettoyer mes optiques pour m’en assurer. NGC 1554 : La nébuleuse variable de Hind. Je peux considérer que c’est un échec. J’ai cru la déceler une seconde en VD en m’acharnant quelques minutes, mais rien de sûr. Elle borde une étoile très variable (T), et varie elle-même. J’étais peut-être à son minimum, j’y retournerai à l’occasion voir si elle se présente à mes yeux ! PK174-14.1 : Quelle tristesse, mon premier échec franc du catalogue PK, alors qu’elle était au méridien à cet instant. Tous les filtres, tous les grossissements essayés, rien du tout. Et l’autre PK suggérée dans les SCP est clairement destinée aux 400mm et plus, je n’essaie même pas. NGC 1514 : Aaaaaah… quel soulagement ! Enfin de quoi nourrir mon regard ! Une très belle centrale, au milieu d’un ovale bien défini. A x65, avec le filtre OIII, je récupère assez de lumière pour deviner en VD une forme de « Tie fighter » avec deux petites anses sur le côté. Mais de façon très intermittente et pas tout à fait certaine. M1 : inutile de dire que ce n’est pas la première fois ! J’ai cherché sur les conseils des SCP sa forme de Z, elle m’est effectivement apparue (non sans efforts), en grossissant moins (à x65). Mais pas plus de détails. L’explorations nébuleuses se termine, quel concentré de difficultés, que de visions incertaines et d’échecs, voire d’abandons… Beau coup de coeur et découverte pour NGC 1514 tout de même ! Les amas ouverts Dolidze 3 et 4 ne sont pas spectaculaires, peu d’étoiles et formes pas très remarquables… NGC 1807-1817 offrent une belle image, deux AO très différents dans le même champ de vision ! L’un très dense et parsemé d’innombrables étoiles faibles, l’autre peu fourni mais géométriquement intéressant. NGC 1647 est bien étendu et peuplé. NGC 1746-1758 sont difficilement distinguable, le deuxième étant visiblement inclus dans le premier ! Je vois tellement d’étoiles dans le champ que je n’arrive pas à savoir qui est qui. Mais c’est beau, c’est l’essentiel ! Le quasar d’UGC 3087 a bien été vu, et sans l’ombre d’un doute. Même la petite nébulosité que constitue la galaxie qui l’entoure a été perçue. Deuxième quasar du mois ! Quel drôle de ciel doivent avoir les habitants d’une étoile de cette galaxie, j’essaie de me représenter la luminosité d’un tel objet au coeur de notre voie lactée… Les petites galaxies NGC 1587-8-9 ne sont pas individuellement spectaculaires, mais il est très appréciable de pouvoir observer les 3 ensemble à x150 ! Les deux premières sont carrément en contact l’une avec l’autre. Le tout perçu sans grande difficulté. Il me reste les Hyades et les Pléiades pour boucler la liste les SCP… Déjà vues, voire des dizaines de fois pour la seconde. Je ne chercherai les nébulosités dans les Pléiades, j’ai trop lutté avec les nébuleuses pour cette nuit. Je n’irai même pas pointer mon télescope sur elles. Je me contente de les observer avec mes deux optiques personnelles de focale 20mm, ouverture 5mm, rapport f/D de 4 (oui je parle d’yeux ici) : parfaitement adaptés pour apprécier l’ensemble ! L’orange d’Aldébaran se démarque parmi tous ces petits points blancs, le petit chariot des Pléiades se dessine nettement, dominé par Alcyone. Et Orion, les Gémeaux, le Cocher, toutes ces promesses de longues nuits d’observation, m’attendent à côté ! C'est agréable l'absence d'appareil optique aussi... Je termine la nuit par une belle visite sur Jupiter, mais ne m'attarde pas trop, il me reste bien peu d'heures de sommeil avant le lever !
  9. Oh la la si mon épouse lisait ça ! On me pousse à l’achat d’encore plus de télescopes ! (Je ne lui ai même pas encore avoué tous mes achats) C’est vrai en tout cas que ça a l’air top ce petit kit d’Alexis pour sortir entre deux nuages sans se poser de question ! En fait le « petit truc léger » qui m’attirerait le plus ce serait une paire de jumelles APO coudée à 45° en 80 ou 100mm. Mais qu’est ce que c’est cher !!!! (Mes cervicales ont trop de souvenirs douloureux avec les 20x80, je vais les utiliser en ornithologie désormais.) De façon plus réaliste, je suis en train de construire un local de stockage qui sera isolé et maintenu à 10° tout l’hiver, ça sera prêt pour l’an prochain mais ça me permettra de gagner pas mal de temps en mise en température. Je pourrais aussi réfléchir à un spot fixe pour un mise en station plus rapide…
  10. Ben là en ce moment j'avoue que je regrette un peu mes gros machins qui mettent 1h à refroidir pour être exploitables... pile le temps pour que la belle éclaircie disparaisse et que je doive rentrer tout le matos en ayant juste regardé 2-3 étoiles entre deux nuages !
  11. Ah c'est vrai c'est vraiment un scandale ces astrams qui commencent directement au 300... 😉 C'est une bien sage attitude de ne pas se dégoûter de son plus petit matos quand on passe à plus grand ! Sans aller jusqu'à la diamétrose, chaque tube à son intérêt ! Je me prends aussi parfois à rêver d'une toute petite lunette sur une toute petite monture az sortie en 25 secondes quand j'en suis à mon dixième déplacement de gros dobson, ou pire, mise en station de monture EQ...
  12. Merci @joker0247 pour ce CROA ! J'aime toujours lire des gens qui flattent les Pentax, des fois je me demande si je n'ai pas fait des folies en passant directement à la gamme Pentax dès mon deuxième mois d'astro, mais je me dis que je ne me suis pas planté en lisant tes comparatifs... Supris de voir que tu aies vu M1 si facilement avec un D de 102mm, je trouve que c'est une cible pas si évidente, même sur mon 300mm. Tu devais avoir un bon ciel, et surtout de bons yeux ! Jupiter devait être un beau spectacle, tu devais être bien servi au niveau contraste et couleurs avec ta lunette. Jamais observé pour l'instant d'éclipse de lune galliléenne en temps réel, ça fait envie ! Je suis surpris pour les petits chromatismes sur Castor, j'utilise très souvent le XW 5 sur les doubles justement, et je n'ai pas souvenir de chromatisme autre que la dispersion atmosphérique. Tu es sûr que ce n'est pas juste que Castor était encore un peu bas ?
  13. narnodel

    Premiers CROAssements

    Ah ben voilà, la revanche sur la Baleine ! Tu as vu quelque chose sur UGCA 444 ? Je l'ai repointée récemment, alors qu'elle était au méridien, toujours rien d'aperçu de mon côté. Le plus difficile que j'aie vu dans la Baleine c'est NGC 985, à mag 13,5. Elle devait être dans tes listes celle-là ! Content que le temps ait été clément chez toi. J'ai pu faire une belle sortie lundi, parcouru la Girafe de long en large... CROA à venir quand je prendrai le temps de le rédiger !
  14. narnodel

    Premiers CROAssements

    Il y a pléthore de liens sur le sujet de la collimation, mais je trouve celle-là très complète, des premières étapes (placement du secondaire) jusqu'à la collimation sur une étoile : http://www.astrosurf.com/d_bergeron/astronomie/Bibliotheque/collimation/collimation.htm Cette page aussi donne davantage de détails sur la collimation sur une étoile : http://www.astrophoto.fr/collim_fr.html Je suis vraiment loin d'être un pro là-dedans, il y a des spécialistes ici qui doivent faire bien mieux que moi. Mais en gros, ce que j'ai cru comprendre comme points importants d'après ma faible expérience: - déjà collimate en gros avec les outils standard, je trouve que le cheshire est top pour bien placer le secondaire, et le laser extrêmement pratique pour aligner le secondaire puis le primaire. Avoir les deux sous la main c'est quand même le mieux, sachant que l'étape au cheshire je la fais assez rarement. Tu auras déjà 80% de ta collimation faite comme ça, et dans la plupart des cas ça fera le job. - perso, pour la collim sur une étoile avec mon newton, je ne touche que les vis de blocage. Tu as déjà dû te rendre compte que suivant la méthode standard (desserrer les vis de blocage, régler avec les vis de réglage, puis resserrer progressivement les vis de blocage), on constate qu'il y a beaucoup de marge suivant comment on serre les vis de blocage. Elles-mêmes permettent un petit réglage, et peuvent aussi tout foutre en l'air selon la façon dont on les serre. - il faut bien sûr que ton télescope soit à température sinon on ne comprend rien. - sans suivi, vise l'étoile polaire sinon ça rend fou - la méthode la plus simple que j'ai trouvée, c'est de chercher à l'oculaire (prends un 10mm par exemple) à quel endroit l'image un peu défocalisée de la polaire semble donner des cercles parfaitement concentriques. Souvent, ce n'est pas au milieu (sinon c'est que tu es déjà collimaté). Ne bouge plus ton télescope, puis en tripotant (un peu au pif au début) les vis de blocage, essaie d'amener cette image pile au milieu du champ de vision. A ce stade, ça se joue au 1/10 de tour. - si tu veux aller plus loin, mets un oculaire 5mm, et affine encore. - n'essaie pas de voir la figure d'Airy. Sur mon 300mm, ça fait 8 mois que j'essaie de voir la figure d'Airy, je ne l'ai jamais vue (alors que je l'ai déjà vue sur d'autres tubes). Sur un 250 je pense que ce sera pareil. De toutes façons rares sont les soirs où la turbulence est si faible qu'on pourrait l'exploiter. bon courage !!!
  15. narnodel

    Premiers CROAssements

    Aïe on glisse sur un sujet dangereux là. Je préfère ne même pas y songer, je me méfie trop de moi...
  16. narnodel

    Premiers CROAssements

    Je dois être dans un micro-climat ! Bon, après, il y a des soirs où la sortie a été écourtée par des nuages, ce n'est pas non plus un temps exceptionnel. Quant à la turbulence, oui elle était bien présente malgré tout, et elle l'a été toute la semaine ! Mais suffisamment contenue pour que je puisse estimer convenablement les cercles de diffraction. Je me pencherai sur la liste Arp par la suite je pense. J'en ai déjà vu pas mal, mais ça me permettra de me concentrer sur les galaxies vraiment particulières. Non pas que je dénigre les galaxies, mais il y parmi elles un bon nombre d'elliptiques quelconques qui se ressemblent toutes les unes aux autres...
  17. narnodel

    Premiers CROAssements

    Me revoilà en ce beau mois de novembre pour la suite de mes explorations ! Il faut bien avouer que les nuits sont surprenantes, en tout cas vers chez moi, depuis une dizaine de jours. Même après des journées de grisaille et de pluie, le ciel se dégage immanquablement vers 20h. J’ai pu sortir tous les soirs depuis plus d’une semaine, alors que la météo n’avait pas une seule fois prévu d’éclaircie nocturne. Je ne saurais me plaindre quand ça va dans ce sens ! » Après une bonne semaine à observer Saturne (et Jupiter parfois, quand la nuit se prolongeait) et m’être consacré à l’observation et des premiers essais de photographie lunaire, je peux enfin reprendre les activités sérieuses d’exploration du ciel profond. A 21h30, mon T300 est installé à son emplacement habituel, au milieu du champ à 500m de chez moi. Le ciel n’est pas si mal, malgré le fait que la pollution lumineuse est très présente à cette heure, et quelques zones de brume qui menacent au nord. Ce soir du 11 novembre, je vais tenter de boucler mon volume Automne des SCP, avec ces deux constellations tellement basses que j’avais retardé autant que possible leur exploration : le Sculpteur et le Fourneau. J’ai une bonne heure et demie avant que la Lune n’interrompe la visite. Le Sculpteur a déjà un peu passé le méridien, je ne perds pas de temps : 13 objets à visiter, essentiellement des galaxies. Ce soir, tout sera chronométré ! Je commence par NGC 7507 qui s’avère très facile, bien compacte et contrastée malgré le fond du ciel très lumineux. La suite est immédiatement plus compliquée, les 2 galaxies suivantes (7713 et 55) sont tellement basses que cachées par les arbres, pourtant lointains. Le méridien est déjà trop dépassé pour elles, peut-être une heure plus tôt cela aurait été possible… J’arrive tout de même à observer très vaguement IC 5332, NGC 7793 et NGC 134, en utilisant le «gigotage » du tube. Mais je ne vais pas plus loin que le constat d’une vague zone à peine lumineuse. Je remarque à quel point grossir apporte en lisibilité, à x65 je ne vois souvent rien, et la forme se dessine à x150 grâce à l’assombrissement du ciel qui en résulte. Comme quoi, c’est histoires de pupille de sortie, ce n’est pas du pipeau. Incertitude plus grande encore sur la Naine du Sculpteur, ESO 351-30, pas impossible que j’aie pu distinguer une pâleur, mais rien ne peut être confirmé non plus. Je n’essaie même pas la roue de charrette MCG 06 02 022a, avec une magnitude 15, c’est peine perdue dans ces conditions ! NGC 150 est plus facile car plus haute. Au tour de la fameuse NGC 253, La galaxie du Sculpteur. Je la vois déjà dans le chercheur ! En effet elle est splendide à l’oculaire. Si seulement le fond du ciel n’était pas si lumineux… j’alterne entre x65 et x150, je perçois des textures, comme si elle présentait des granulations dans sa longue forme ovale. Dans des latitudes tropicales, elle doit être splendide, certainement plus impressionnante qu’Andromède vu ce que je perçois déjà alors qu’elle est si basse. A côté, l’amas globulaire NGC 288 est très beau également. Bien résolu, plusieurs dizaines de petits points se détachent. Il ne présente pas de noyau lumineux mais offre un spectacle d’une belle finesse. Je perçois ensuite la galaxie NGC 189. NGC 300 est si basse que je dois attendre quelques minutes pour qu’elle passe entre deux cimes d’arbres. Elle apparaît tout de même, mais sans le moindre contraste. NGC 613 est beaucoup mieux visible car plus haute, assez jolie même avec son noyau bien lumineux. J’en ai fini pour le Sculpteur ! 10 objets vus, 1 abandon, 2 trop bas, et une grosse incertitude. Pas si mal pour une constellation aussi basse. Très belle découverte pour NGC 288, et belle seconde observation de NGC 253. Ça mériterait de voyager un peu au sud un jour pour y retourner. Le Fourneau est encore trop loin du méridien, je consacre une petite demi-heure aux planètes. Maintenant que le télescope est à température, je peaufine la collimation. J’ai passé beaucoup de temps cette dernière semaine à travailler la collimation sur une étoile, constatant que les derniers 10% ne pouvaient pas être atteints avec le seul laser. Je commence à être de plus en plus efficace, en quelques petits dizièmes de tour sur 2 molettes à x300, et voilà de beaux petits anneaux parfaitement concentriques autour de la polaire ! En revanche, toujours pas de figure d’Airy apparente, je peux juste constater que tout est encore très « dansant » à l’oculaire… Ça ne sera pas la meilleure séance planétaire de l’année. J’ai passé tellement de temps sur Saturne cette semaine que je ne m’y attarde finalement pas tant. J’observe toujours bien la forme en sourire de l’ombre des anneaux se détachant sur une bande équatoriale claire, mais aucun autre détail à voir sur les anneaux mis à part le fin trait qu’ils dessinent. Neptune est toujours une petite bille bleue, je ne m’acharne pas à trouver Triton cette fois-ci. Jupiter est encore assez basse, mais l’analyse des couleurs à deux yeux me permet aussitôt de discerner sa tâche rouge, bien que le tout soit encore trop flou et turbulent. Uranus est très haute et m’offre un spectacle magnifique, un petit rond gris-vert parfaitement stable et dessiné. Je pousse le grossissement à x250, tout est toujours aussi net. S’il y avait des détails à voir, je suis sûr que je les verrais. Quelle chance d’avoir les quatre gazeuses en même temps sous les yeux ! Je commence difficile avec le Fourneau. ESO 356-004. En remuant mon tube, j’arrive bien à parcourir une zone légèrement lumineuse, mais elle s’avère être beaucoup, beaucoup trop grande. C’est plus probablement un cirrus très diffus qu’une galaxie naine… La galaxie NGC 1097 a un coeur très lumineux, mais je n’en distingue évidemment pas les bras. Les deux galaxies suivantes dans ma liste sont clairement trop basses. Il me faudrait attendre une heure pour espérer les voir dépasser de l’horizon, et la Lune sera alors trop haute. NGC 1350 est très vaguement discernable. Très belle surprise en revanche pour la nébuleuse planétaire NGC 1360. Un peu plus haute, elle est invisible sans UHC, on ne voit que la centrale. En revanche, elle apparaît bien étendue est assez contrastée avec le filtre. Peu de détails dans le disque, mais le fait de si bien voir la centrale est peu commun. Ça donne envie d’y retourner… quand la Lune sera moins menaçante, je vois déjà sa lueur apparaître sous l’horizon ! Je continue vite sur les galaxies, je vise NGC 1365 qui est pourtant excessivement basse (je pourrais à cet instant confirmer l’horizontalité de mon télescope au niveau à bulles). Je sais que j’y suis, mais ne perçois rien. NGC 1380 apparaît très vaguement et NGC 1399 un peu plus clairement. Pourtant je suis à peine au-dessus du sol. Il y a ici toute une zone densément peuplée de galaxies, mais je pense que ma latitude ne me permettra pas d’en tirer profit. NGC 1398 me permet de remonter de quelques degrés, ouf ! Et je finis mon observation sur son petit noyau assez bien défini. Le Fourneau n’est pas un cible évidente par chez moi ! 6 objets observés, 2 sous l’horizon, et 2 qui ne me sont pas apparus. Je retiendrai ici la NP NGC 1360, et la galaxie NGC 1097 qui mériterait d’être vue sous de meilleures latitudes, dans de meilleures conditions. Et voici comment j’achève ce deuxième volume des Splendeurs du Ciel profond ! Je suis loin du sans faute cette fois, mais quelques belles découvertes, et tout ce qui était au-dessus de l’horizon a été a un moment ou un autre dans mon oculaire… avec succès ou non ! Je constate étrangement que malgré la bonne heure et demie passée dehors, il n’y de buée nulle part. Même mon Telrad est encore transparent alors que je n’arrive généralement pas à l’utiliser plus de 30 minutes. Je n’ai pas encore bien saisi ce qui cause ou non l’apparition de buée, cette fois-ci en tout cas ce fut à mon avantage ! En rangeant le matériel, je vois que déjà Orion se lève, le Taureau est bien haut, le Cocher davantage encore… je retrouve peu à peu les constellations qui ont peuplé mes premières nuits d’astro en mars dernier. Prochaine sortie, j’entame le volume « Hiver » !
  18. Et bien !!!! Quel soirée riche pour un si petite paire de jumelles ! Ton ciel devait vraiment être bon si tu pouvais deviner IC1396 à l'oeil nu. J'y ai passé plus d'une soirée sur celle-là, et elle a mis bien longtemps à se révéler. On est d'accord sur NGC 7789, c'est le roi des amas ouverts. ET ou de la chouette. Pourquoi il n'y a pas de consensus sur le nom de celui-là ? Mais libellule lui va bien... C'est toujours le même problème. Les gens. Les interactions sociales. Tant d'heures de ciel clair perdues parce qu'on a une famille, une épouse, des amis... 😉 Tout ça me donne envie d'essayer une soirée comme toi un jour avec des jumelles. Je n'ai pas une aussi bonne paire sous la main, juste une lourde paire de 20x80, mais j'ai envie de tenter l'exercice de me repérer "à main levée", ça doit donner une autre connaissance du ciel que l'exploration méthodique au dobson.
  19. Oh je retiens cette phrase, ce n'est pas tous les jours qu'on entend ça des gens du Lyonnais ! 😁 J'ai passé une belle nuit de mardi à mercredi sur Saturne, la Lune (et un peu Jupiter avant d'aller au lit), mais je n'ai pas eu un seeing aussi bon ! Bande équatoriale, ombre des anneaux bien dessinée, mais je n'ai pas eu beaucoup plus de détails. Les anneaux étaient plus intéressants il y a 2 mois, là on est vraiment, vraiment très plat. Je n'oserai pas me prononcer pour la division de Cassini, j'étais à peu près sûr de la voir en août, là je pense que pour moi ça relèverai de l'imagination ! Oui les filtres colorés sur la Lune, c'est pas que pour rire, ça apporte à la netteté je trouve, et surtout le spectacle est impressionnant ! Mon préféré je crois est le rouge #23, sur mon T300.
  20. Bonjour Cyril, J'arrive après ta validation de commande, en tout cas excellent choix pour démarrer l'astro, c'est avec à peu de choses près ce genre de matos que j'ai commencé il y a quelques mois, et je te confirme qu'il y a énormément de choses à explorer avec ce que tu viens d'acquérir ! Oui en effet ne tarde pas à te faire le pare-buée avec le tapis de gym, ça va bien allonger tes soirées d'observation. Moi je me suis moins embêté que toi, j'ai fait la version la plus simple possible avec seulement le tapis de gym à 2€, et ça a déjà changé beaucoup de choses. Pour le secondaire, je n'ai jamais entendu parler d'isolation mais plutôt de résistances chauffantes, mais garde quand même en tête que tout ce qui viendra se mettre en travers du chemin optique va nuire à ton image... essaie déjà avec le pare-buée seul, tu verras bien si tu es trop vite limité ! (en tout cas, tu le sais sans doute, ne te laisse jamais tenter à essuyer ton secondaire avec un chiffon en cours de soirée... 😄) Et je confirme ce que dis DarkSyde, les filtres colorés / variables sont moins importants, le premier filtre à acquérir qui va vraiment t'ouvrir des possibilités d'observation c'est le filtre UHC ! En tout cas profite bien, à 1300m d'altitude tu vas pouvoir profiter de très beaux ciels !!!
  21. narnodel

    Premiers CROAssements

    Je nourris quelques espoirs, j'avais vu des choses dans le microscope et le poisson austral de chez moi... mais en novembre, je vais avoir besoin de chance ! Avec tes jumelles magiques, je pense que California aurait été visible sans peine. Chez moi, sans filtre aux jumelles, ça me paraît mission impossible. Mais je tenterai quand même !
  22. narnodel

    Premiers CROAssements

    Bonsoir à tous, Je profite de cette semaine agitée où toute tentative astronomique serait vouée à un échec pour rédiger mon CROA de la nuit du 17 octobre. Cette nuit fut limitée à une promenade dans la seule constellation de Persée, mais une constellation qui n’est pas des moindres ! Encore une fois, j’ai répertorié et situé sur une carte personnelle tous les objets des SCP, et il y en a le généreux nombre de 34. La soirée va être longue avec autant de cibles ! Je ne suis pas du genre à garder le meilleur pour la fin, j’entame donc tout de suite avec mes objets favoris, les nébuleuses. En procédant ainsi, je m’économise un peu de manipulations en ne sortant qu’une fois mes filtres. J’ouvre le bal avec la très charmante (mais déjà vue) M76, avec ce qui me semble être une petite forme d’osselet enrobé dans un large halo ovale (visible à avec l’UHC). Les autres nébuleuses planétaires m’ont demandé plus d’effort, mais cette fois-ci j’avais très bien préparé leur repérage en cherchant la référence d’une étoile proche. PK131-5.1 et PK144-15.1 ont toutes deux été vues en vision indirecte, comme deux petites nébulosités rondes et pâles, mais la deuxième a été particulièrement difficile. C’est finalement en prenant l’UHC et non l’OIII, et en prenant du recul avec le 23mm que j’ai pu retrouver assez de lumière pour la distinguer. Les petites IC 351 et IC 2003, toutes deux quasi-stellaires, ont pu être vues avec certitude grâce à la méthode du blinking avec l’OIII, unique moyen de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’étoiles. Persée est fourni en nébuleuses, mais je n’en ai pas trouvé d’aussi spectaculaires que dans Cassiopée, le Cygne ou le Sagittaire. IC 348 est difficile a appréhender, l’amas ouvert qui la constitue est bien visible, mais la nébuleuse par réflexion dans laquelle les étoiles baignent ne saute pas aux yeux. Elle est tout de même perceptible, mais faiblement, et se confond facilement avec la diffusion de lumière autour des étoiles. Ce genre de nébuleuse par réflexion est d’autant plus difficile qu’en effet, les filtres ne servent à rien ici ! Il en a été de même pour NGC 1333, qui fut un peu plus simple, car plus pauvre en étoiles (donc moins de diffusion, soit moins de doute…) NGC 1579, déjà visible sans filtre, se dessine mieux à l’UHC. J’en ai perçu comme une ligne à l’intérieur, mais le tout si faible, et visible uniquement en vision décalée, qu’il m’a été difficile de la situer précisément. NGC 1491, s’est présentée comme une zone un peu arquée, et plus contrastée, autour d’une petite étoile. (UHC) NGC 1624 est une zone plus ou moins ronde autour d’un petit amas ouvert, assez bien visible (toujours UHC). NGC 1499… je l’avais déjà essayée à la fin de l’hiver sans succès. Ici le ciel est bien noir, Persée bien haut dans le ciel. En me baladant avec mon 23mm dans le champ entre Epsilon et Xi, je tombe assez vite sur une zone légèrement lumineuse (il me semble même un peu rouge-orange ? à confirmer…). J’essaie d’en parcourir la surface… mais cette Californie est ENORME !! Il me faut au moins trois fois la surface recouverte par mon champ de vision pour en appréhender les extrémités. En tournant autour encore et encore, j’en imagine bien la forme ovale, beaucoup plus longue que large, mais j’ai très peu de détails qui m’apparaissent. Peut-être des bribes de filaments… mais je me méfie encore du mélange entre souvenir d’une photo et observation réelle. Il paraîtrait que c’est une nébuleuse qui ressort mieux avec le filtre Hbeta. Que je n’ai pas (encore). Je me contenterai donc ce soir d’avoir pu en voir seulement les contours, c’est un premier pas. Voilà pour les nébuleuses, j’entame donc la traque des galaxies. Elles ne sont pas nombreuses, 4 d’entre elles ne furent pas particulièrement notable (mais bien vues sans l’ombre d’un doute), mais j’ai tout de même apprécié la vision du noyau très bien contrasté et la forme bien dessinée de NGC 1023. L’amas Abell 426 a également été plaisant à fouiller minutieusement, je n’ai bien sûr pas vu tout le monde, mais j’ai pu y trouver NGC 1275 (la plus évidente), NGC 1272, et avec beaucoup d’attention à voir les deux voisines NGC 1278 et 1277, très proches l’une de l’autres et peu faciles à séparer ! Le tout en vision indirecte avec plus ou moins d’acharnement. Vient ensuite la longue quête des amas ouverts. Je ne les citerai pas tous ici, tant ils sont nombreux dans les SCP (15), mais tous ont été visités. Certains m’ont interpellé : NGC 1220 par sa taille minuscule et très concentrée; King 5 par son aspect nébuleux et non résolu encadré par un triangle d’étoiles presque équilatéral; NGC 1528 par sa belle taille et sa population fournie; NGC 1193 par sa difficulté et son allure de nébuleuse; et le très beau NGC 1245, qui s’est démarqué de tous par son allure, sa taille et son admirable densité. Un peu le même effet que NGC 7789 dans Cassiopée. A la fin de tout cela, figurez-vous que je ne suis allé ni sur le célèbre double amas, ni sur M34, ni sur la belle zone autour de Mirfak (Melotte 20). Des endroits déjà bien souvent visités, et la buée s’immisçant progressivement m’a suggéré poliment qu’il était temps de rentrer. Cela dit, comme j’avais déjà visité ces objets, me voici avec une nouvelle constellation complétée dans les SCP, et cette fois-ci une observation concluante sur tous les objets ! La buée n’étant tout de même pas allé jusqu'à envahir mes outils restés au chaud, j’avais anticipé en laissant mon oculaire très grand champ et ma lunette dans le salon. Je n’étais pas dupe quant à la taille de la Nébuleuse de Californie, et je tenais à l’observer à la lunette. Après avoir rangé mon Dobson dégoulinant et posé grossièrement la lunette dans le jardin, j’ai pu faire un beau tour de cette nébuleuse, mais cette fois-ci à x20 seulement. Et même là, elle ne tenait pas en entier ! C’est assurément l’objet le plus gros qu’il m’a été donné d’observer, juste après la voie lactée. Toutefois, mon champ de vision élargi englobe cette fois-ci toute la largeur de la nébuleuse, j’en appréhende donc bien mieux les dimensions et les contours. Un autre objet où ma lunette sort gagnante. Je n’en distingue par contre toujours pas de fins détails. J’y retournerai forcément un jour… Encore une belle récolte, en trois heures et quelques passées dehors. De ce volume des SCP, il ne me reste plus que le Fourneau et le Sculpteur… qui vont sans doute me donner du fil à retordre si le ciel de novembre me le permet !
  23. narnodel

    Comète C/2025 A6 Lemmon

    Superbe ! Je n'aurais même pas imaginé qu'on puisse oser mettre le nez dehors dans de telles conditions, alors prendre une photo !! Bravo ! Je vais tâcher d'y jeter un oeil avant qu'il ne soit trop tard, ça bouge tellement vite ces petites choses...
  24. Oui, la persévérance est maître mot en astro... La première fois que j'ai observé les Dentelles du cygne au printemps j'ai trouvé ça pas terrible et très décevant. J'y suis retourné au moins 75 fois cet été, et certains soirs j'ai été complètement subjugué par l'immensité des détails. Même objet, même matériel... conditions différentes. Il viendra bientôt un soir où tu sera scotché sur ton siège en regardant la foule de détails sur Jupiter avec ton Mak, j'en suis sûr ! Et aussi le regard ça s'exerce sur chaque objet, c'est souvent au bout de plusieurs observations qu'on remarque de nouvelles choses. Si tu veux aider un peu, je trouve que le filtre bleu #80A aide à distinguer certaines teintes. Ça change la couleur de la planète, mais alterner avec / sans filtre permet aussi d'affiner l'observation. (j'ai plein de filtre colorés et personnellement je trouve que c'est le seul qui sert à quelque chose sur Jupiter)
  25. Tu n'auras en effet jamais autant de contraste que sur ton logiciel, par contre avec un Mak127 tu devrais normalement pouvoir percevoir quasiment autant de détails que sur la photo d'écran que tu as postée samedi. Au moins les deux bandes équatoriales, des petites irrégularités, des nuances dans les hémisphères, une ébauche de tache rouge... Persiste un peu sur Jupiter, là les conditions devaient en effet être vraiment très mauvaises (notamment l'altitude comme l'a dit Caius). En fonction des conditions, les détails sur Jupiter, ça peut aller du simple au centuple ! C'est surtout pour te faire patienter, parce que si ton prochain objectif c'est Mars, tu as du temps devant toi...
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