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Tout ce qui a été posté par narnodel
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Bienvenue à toi Oscar ! Tu ne pouvais pas mieux commencer qu'avec un Dobson 200, c'est un super instrument polyvalent et surtout tellement simple à utiliser que tu n'auras qu'une chose à penser au départ : observer ! Quand tu auras déjà pas mal d'observations à ton actif, renseigne-toi bien sur cet aspect qui préoccupe tant de possesseurs de newton : la collimation ! Surtout sur un flextube. Mais rien ne presse, sauf accident ton télescope sera sans doute à peu près réglé et tu pourras te faire plaisir sans trop y penser, au moins dans un premier temps. Bon ciels, j'espère que l'été te sera bien profitable !
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Je vois qu'une fois qu'on commence la collection des XW on est tous dans la même problématique : on les veut tous ! Moi aussi je pense prendre le 7mm un jour pour pousser un peu plus loin que le 10 quand ça bouge un peu trop pour que le 5mm soit bien exploitable... Et le 16,5mm 85° pour combler le fossé entre le 23 et le 10, mais je ne l'ai encore jamais vu passer en occasion celui-là ! (et c'est un gros budget aussi). Par contre le 3,5mm, je ne vois pas trop à quoi il me servirait vu ce que j'ai comme tube... En tout cas je note qu'il va y avoir de la concurrence sur leboncoin pour les Pentax !
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Des petites tranches de voie lactée...vous m'en mettrez un peu plus...
narnodel a répondu à un sujet de Lune cendrée dans Les CROA
Ouf ça me rassure, je commençais à croire que je m'étais encombré de cet énorme chauffe-eau pour rien ! ☺️ -
Merci pour cette comparaison détaillée et très méticuleuse ! Oui dans ma recherche de l'oculaire parfait, j'avais lu sur plusieurs forums que les Pentax XW 14mm et 20mm avaient une courbure de champ sur les bords plus prononcée que les autres de la même série. J'étais même tombé sur ce schéma (que je ne suis pas armé techniquement pour vraiment comprendre) qui montrerait que la courbure de champ des XW20 et XW14 s'ajoute à celle du télescope, alors que dans les plus courtes focales les deux courbures s'annuleraient. Mais vraiment, je dis ça avec des pincettes, je ne suis pas du tout assez expert et ne fait que retranscrire ce que j'ai lu et cru comprendre ! Bref, c'est pour ça que j'ai misé sur le XW 23mm, dont je suis absolument ravi, mais qui n'est pas tout à fait au même prix... En tout cas ce que tu décris correspond bien à ce que j'avais lu (et confirme mon choix !), mais ça n'en fait de toutes façons pas un mauvais oculaire. Si à ton sens ce flou en bord de champ n'est pas si catastrophique, la finesse du reste de l'image compense bien ce petit défaut !
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.... ou l'inverse ! Oui, j'espère que la pollution lumineuse sera acceptable, pas sûr que ce soit aussi noir que chez moi ! Ce qui me freinerait le plus je pense, c'est la gestion de la buée ! En mars / avril, je n'ai jamais réussi à observer plus de 3h sans devoir m'arrêter. Oui ça c'est sûr que j'en profiterai mieux à l'automne ! C'était juste pour "cocher" dans ma tête un Messier, mais évidemment que je ne m'arrêterai pas là.
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Cette fois-ci je ne traîne pas et écris mon CROA à chaud ! Il y a une dizaine de jours j’ai fait une magnifique nuit d’observation de l’Aigle, j’avais tout noté… et perdu me notes entre temps. Je ne vais donc pas reprendre ce risque et donner mes impressions nocturnes sur le vif ! Hier soir, j’ai pris mon courage à deux mains, et suis retourné dans le champ à 300m de chez moi. Quand je pense à ceux qui font des heures de route, je me dis que je suis bien flemmard… Le projet était d’explorer deux constellations qui me sont en grandes parties cachées dans mon jardin, le Scorpion et le Sagittaire. Et quel plaisir que de pouvoir observer en short et T-shirt, sans même se soucier de l'idée de buée ! En déballant vers minuit, mes yeux à peine habitués à l’obscurité, la Voie lactée se dessine plus belle que jamais au dessus de ma tête, comme un pont qui relie le ciel d’un bout à l’autre. La soirée va être riche ! Je commence par le Scorpion. Il n’est pas loin du méridien, mais malheureusement juste au-dessus du seul bosquet à quelques centaines de mètres. Je vais donc en perdre quelques degrés… Je débusque sans difficulté M6 et M7, qui viennent s’ajouter à ma liste Messier. NGC 6441 se laisse apercevoir à côté de la brillante étoile G. Je suis tout juste au-dessus de la cime ds arbres… et un peu dans la brume laiteuse de l’horizon. Je poursuis mes recherches vers NGC 6334, nébuleuse de la Patte de Chat. Je la vise à coup sûr, tente l’UHC et l’OIII… mais je suis vraiment trop bas, je distingue à peine une vague lueur mais aucune forme ne se dessine dans le fond du ciel trop clair. Je réitère sur NGC 6302, la nébuleuse de l’Insecte. Le filtre OIII met bien en évidence une zone nébuleuse, mais encore une fois je suis perdu dans le brouillard de l’horizon, je n’arrive même plus à trouver d’étoiles pour faire la mise au point… J’abandonne là le Scorpion. Pourtant tout était proche du méridien, et c’était (hormis d’autres objets déjà visités plus près d’Antarès), les objets les plus hauts cités dans les Splendeurs du CP. Je réalise donc que le Scorpion ne m’offrira jamais grand chose tant que j’observerai de ma région. Par chance, je vais travailler en Sardaigne deux semaines en juillet, et j’y vais par la route et la mer. Je pourrai donc y emmener de quoi observer ce Scorpion dans toute sa splendeur ! Le Sagittaire s’approche doucement du méridien, je vais donc reprendre son exploration méthodique là où je l’avais laissée il y a un mois ! Je rattrape mon retard sur les Messier, d’abord les quatre AG M69, M70, M54, M55, que je discerne sans aucune difficulté mais qui m’offrent peu de détails. M75 est un peu mieux défini, j’en devine quelques étoiles. Je retourne dans la zone des merveilles, en commençant par l’AO M21, que j’avais oublié lors de mon dernier passage ! Et bien sûr je me rince les yeux sur M8, avec son amas central et ses volutes de fumées, M20 où se dessinent toujours bien ces stries noires qui la divise en lobes. M24, que j’arrive à mieux percevoir dans sa globalité avec le 38mm récemment acquis, est d’autant plus impressionnant. Puis au tour de M17, qui n’est définitivement pas un cygne. Puisqu’il faut bien nommer un oiseau, je dirais qu’il s’agit plutôt d’un plongeon arctique. Je m’attarde un peu sur les volutes de sa queue, et note la beauté du contraste dans la région de son cou. Non loin de là, M16. Bien équipé de mon UHC, je la détaille pendant de longues minutes. Par intermittence, en vision décalée, j’arrive parfois à deviner un petit V obscur en son milieu. Je ne crois pas que ce soit mon imagination qui me joue des tours, j’ai toujours à coeur de vérifier a posteriori ce que je pense avoir vu. En tout cas, cela correspondrait tout à fait avec cette zone qui constituerait l’extrémité des piliers de la création. Loin des photos de Hubble, mais j’en ai tout de même deviné un petit bout ! Je change ensuite de constellation, le ciel ayant déjà lentement tourné. Dans le Verseau, M72 ne m’offre qu’une faible image, en revanche NGC 7009, que je découvre ce soir, est magnifique. Equipé d’un filtre OIII, à 300x, j’en distingue bien les « anneaux » qui lui confèrent cette allure de Saturne fantomatique… Très bas, dans le Capricorne, M30 est très peu contrasté. Cela fait un nouveau Messier malgré tout ! Je remonte m’extasier sur M15 et M2, qui, même si je les avais déjà observés, me rappellent à quoi ressemblent de beaux amas globulaires dignes de ce nom ! Petit parenthèse au milieu de la nuit, je vais voir T Lyrae et RS Cygni dont le collègue @GeoffreyJoe avait peiné à distinguer la couleur. Je confirme que le diamètre apporte beaucoup, ici je vois deux billes parfaitement cuivrées, sans l’ombre d’un doute ! Après RS Cygni, je ne me prive pas de jeter de nouveau un oeil à la nébuleuse du croissant qui est juste à côté. Et une fois le filtre OIII monté, je vais vérifier, comme un rituel qui s’est installé depuis quelques semaines à chaque sortie, où en sont les dentelles du Cygne. Elles sont plus belles que jamais. Le Cygne presque au zénith, j’en distingue chaque petite torsade, chaque petite volute qui se termine en crochet. Dans le « balai de sorcière » notamment, je vois pour la première fois avec aisance qu’une des extrémités se divise en deux. Le triangle de Pickering est évident également. Jusqu’où iront les dentelles? A chaque sortie elles en dévoilent davantage ! Je retourne à ma quête de nouveaux objets. Tiens, c’est inattendu, mais je vois que le Triangle est sorti de l’horizon. Je n’ai jamais observé M33 jusqu’ici ! J’y vais, je pointe… mais le tout est noyé dans une soupe laiteuse. Je vois bien une grosse zone floue vaguement lumineuse en plein milieu de l’oculaire, mais aucun détail à déceler. Au point où j’en suis, j’essaie M74, mais elle est totalement perdue dans la soupe, cette fois-ci je ne vois vraiment rien. Ce n’est pas la meilleure saison ! Je vois que Saturne s’est déjà un peu levée, je m’y précipite, avec presque le même enthousiasme que la toute première fois. Je me contente d’un grossissement à 150x, la turbulence et la dispersion atmosphérique n’étant pas au mieux. Je distingue à ce grossissement très nettement l’aller-retour des anneaux devant et derrière la planète, alors qu’ils sont pourtant bien de profil. Quatre lunes sont visibles, Titan, Rhéa, Dioné se laissent identifier… et Japet, complètement hors axe ! Moi qui suis habitué aux lunes du grand frère Jupiter, je n’avais pas imaginé qu’elles puissent autant partir dans tous les sens. Très près d’ici, je vais jeter mon premier coup d’oeil d’astram sur la dernière planète qu’il me restait à observer : Neptune. Quel bleu ! Aucun détail, mais je suis stupéfait par la teinte de la belle gazeuse. Uranus laissait paraître une vague teinte vert-gris, mais là on croirait une petite perle de Lapis-Lazuli posée dans le ciel. Je cherche Triton, qui pourrait être théoriquement visible, mais sans succès. C’est déjà beaucoup. Après cette pause planétaire, je repars dans mon exploration systématique des objets des Splendeurs du CP. Dans mes plans préparés, j’ai quatre petites constellations encore inexplorées : Le Petit Cheval. Ici seulement deux galaxies à voir. La galaxie NGC 7040 ne se laisse pas deviner, à moins qu’elle soit si ponctuelle que je la confonde avec cette étrange étoile que ne figure pas sur Stellarium… ce doit être ça. NGC 7015 est bien visible, mais très faible et sans noyau distinct. C’est tout pour cette constellation, pas grand chose à se mettre sous la dent ! Le Dauphin est un peu plus riche. Les AG NGC 7006 et ΝGC 6934 sont facilement trouvés, même s’ils présentent très peu de contraste. La Galaxie NGC 6956 est un ovale assez visible en vision décalée, mais dont le noyau se confond avec une étoile, et donc indiscernable à mes yeux ! L’ovale de la NP NGC 6891 est très bien défini avec le filtre OIII, et la belle NGC 6905 « l’éclair bleu », présente une belle forme de pelote de laine fibreuse. Petit tour sur l’AO French 1, peu spectaculaire par son faible nombre d’étoiles, mais qui présente tout de même un joli dessin. Dans La Flèche, IC4997 est stellaire quel que soit le grossissement, mais nettement rehaussée par le filtre OIII. Dans Le Petit Renard, de l’autre côté, le bel astérisme du Cintre, à la forme en effet très évocatrice ! Je parcours les grands AO NGC 6882 et NGC 6940, je note que le dernier est particulièrement beau. Stock 1 est un peu épars et peu spectaculaire, mais NGC 6930 est très condensé et plutôt charmant. NGC 6820 est enveloppé dans sa nébuleuse, assez clairement visible avec le filtre UHC. Je continue par la NP NGC 6842 est une simple bulle, assez grande et pâle, sans détails. Vu sa magnitude, je suis déjà bien content de la voir ! Je termine cette nuit par un dernier coup d’oeil sur M27, histoire de terminer sur du spectaculaire… et sur Vénus, qui s’est levée, mais qui est tellement multicolore à cause de la dispersion qu’elle ne m’offre pas une vision mémorable. Les lueurs de l’aube commencent à paraître, il est temps de ranger. Il est 4h du matin, j’ai passé quatre heures l’oeil rivé à l’oculaire. Quelle grosse récolte ! 10 nouveaux Messier, 3 planètes (c’est dommage, j’aurais pu faire 4 mais c’est l’avant-veille que j’ai vu Mercure…), et 18 nouveaux objets du ciel profond ! J’épuise à grande vitesse l’ouvrage de Laurent Ferrero, voilà déjà un bon nombre de constellations dont j’ai observé tous les objets cités… Heureusement que je compte y revenir encore et encore, sinon je suis bon pour abandonner l'astro l’an prochain !
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T Lyrae identifiée hier soir au T300 (du coup vous m'avez donné envie puisque tout le monde en parle en ce moment...). De mon côté, je ne dirais pas rouge, mais orange cuivré bien profond. En tout cas elle saute aux yeux au milieu de ses voisines blanches-bleutées.
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Bien belle exploration d'Ophiuchus, il ne doit plus rester grand chose à observer dans celle là ! Oui les jumelles c'est vraiment un grand confort, à condition d'avoir le coude à 90°. Les miennes je les sors peu, mais elle sont droites, et très vite mes cervicales me supplient de retourner au Dobson... mais il est vrai que pour se faire un repérage dans l'espace et s'habituer aux cheminements, c'est un super outil. En attendant de détailler les objets avec un plus gros diamètre. J'en ai essayé quelques uns des AG Palomar, tirés des Splendeurs du Ciel profond, avec mon T300... Pour l'instant ça s'est toujours soldé par un échec, ce sont vraiment des défis difficiles, qui doivent nécessiter un ciel d'exception que je n'ai pas chez moi, et peut-être même un plus gros diamètre encore...
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Des petites tranches de voie lactée...vous m'en mettrez un peu plus...
narnodel a répondu à un sujet de Lune cendrée dans Les CROA
Et bien voilà deux belles nuits consécutives, le décalage horaire doit être difficile à récupérer ! Je n'ose imaginer l'heure si tu as assisté au lever de Saturne, moi je ne m'y suis frotté qu'une seule fois depuis quelques semaines, pour faire passer une insomnie... (et c'est très efficace !) Et oui la collimation sur une étoile c'est quand même réservé aux initiés, de mon côté j'ai déjà tenté, mais jamais vraiment réussi (les allers / retours oculaire / arrière du tube rendent la chose pas aisée, et pour l'instant je n'ai pas encore bien acquis le repérage dans l'espace pour savoir quelle vis tourner) ! Alors en pleine nuit, à l'improviste, c'est un peu l'angoisse... Bon après, au risque de heurter les plus puristes, sur les observations de nébuleuses et d'objets un peu diffus, on peut se permettre une collimation approximative j'ai l'impression. Bizarre que ton UHC ne t'ait rien apporté sur ton Dobson, sur le mien l'effet est radical et spectaculaire sur pas mal de nébuleuses ! Les 10cm de diamètre en plus changeraient la donne à ce point ? -
Collimation : réglage du miroir secondaire
narnodel a répondu à un sujet de DarkSyde dans Support débutants
J'arrive un peu après la bataille ! J'ai procédé il y a quelques semaines au bon centrage de mon secondaire en suivant les conseils de cette page (première étape) : http://www.astrosurf.com/d_bergeron/astronomie/Bibliotheque/collimation/collimation.htm Mon miroir secondaire était en effet à côté de la plaque (pas catastrophique, mais quelques bons mm quand même). En suivant les conseils de la page ci-dessus, je suis arrivé facilement à un secondaire parfaitement centré et rond dans l'oeilleton du Cheshire. Je ne peux pas affirmer que la différence sur l'image à l'oculaire est flagrante, il paraît que ça joue sur le vignettage... mais au moins je sais maintenant que j'ai fait du mieux que je pouvais, et ça, c'est essentiel pour mon bien être psychologique quand j'observe !!! Le Cheshire est le vrai bon outil pour ça (non remplaçable par un laser), et de toutes façons, avoir un Cheshire à portée de main quand on a un Newton, ce n'est pas du luxe 😉 ... -
Dit Laurent Ferrero, mon maître à penser du moment. Je vais ajouter ça à ma liste d'observations ce soir, je te dirais ce qu'il en est au 300mm. Mais j'apprécie beaucoup aussi ces petites perles cuivrées, surtout au grand champ !
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Merci pour ce partage ! J'ai prévu d'y retourner ce soir, aux explorations du Sagittaire et du Scorpion, ça me met l'eau à la bouche... J'aimerais bien un jour avoir l'occasion de jeter un oeil dans un 500mm, j'en prends déjà plein les yeux avec mon 300, ça doit être assez fascinant... Ah oui, il n'y a rien de meilleur que les bons classiques... (oserais-je alors que je les ai découverts il y a moins de 2 mois ;-)). J'y retourne systématiquement sur ces trois-là (et sur M13), ça fait du bien de se rincer l'oeil après des heures à traquer les minuscules taches floues.
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Au fait je n'avais pas répondu à ça ! Je ne vais pas dire qu'il n'y a pas de déformations... en fait le champ net est plus large sur le Pentax 23mm que sur le 38mm. Sur le Pentax à 85°, j'ai la sensation de netteté sur 90% du champ (soit sur à peu près 1,2° sur mon télescope), alors que sur l'Artesky à 70°, je dirais que c'est net sur 50% du champ et ça se déforme progressivement vers les bords (donc pour 70°, ça revient à 0,9° bien nets et une dégradation progressive). Après, c'est vraiment des chiffres au pif, à la sensation, je n'ai aucun moyen de mesurer, et pas les compétences techniques pour évaluer avec précision. Mais pour moi l'Artesky c'était vraiment un complément pour grosses nébuleuses (et j'espère Andromède quand elle reviendra), pas un oculaire principal. Cela dit, l'Artesky est plus facile d'utilisation : bonnette qui se rétracte très vite alors qu'il faut tourner 10 minutes sur le Pentax, et le positionnement de l'oeil est beaucoup plus facile alors qu'il faut chercher sur le Pentax qui est beaucoup plus exigeant. Un bon oculaire pour montrer un truc vite fait à des amis qui n'ont jamais observé !
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J'avoue ne pas être sûr de mon coup. Sur les Splendeurs du CP, Laurent Ferrero dit qu'on peut les distinguer à partir de 250mm. Sur le moment j'ai vu des nuances sombres dans la nébuleuse, mais sans dessin de référence pour être sûr qu'il s'agissait bien de ça. Et comme je n'ai pas rédigé de CROA tout de suite, mes souvenirs se sont dilués dans le temps.De toutes façons on est bien loin des photos de Hubble ! Oui c'est sûr il me faudrait au moins 3° de champ pour en profiter. Le problème des jumelles, c'est que je n'ai rien pour mettre mon UHC dessus et que c'est très vite inconfortable. J'avoue que je l'ai un peu payé hier, mais j'ai réussi à faire une nuit de plus de 9h aujourd'hui pour récupérer ! C'est sûr que je ne le ferais pas tous les soirs... C'est assez frustrant de ne pouvoir observer vraiment qu'entre 0h30 et 3h30. J'avoue que comme je débute je suis un peu frénétique sur le moment et ne me pose pas trop la question de la fatigue. Et les conditions sont vraiment agréables en ce moment (pas de buée, juste un petit pull, j'ai même observé toute la nuit en short et sandales...). Je vais certainement y retourner cette semaine, mais me contenterai certainement de trois heures d'observation, pas 6 !
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J'ai bien étudié la question, avec cette histoire de "back-focus" ou quelque chose comme ça, je ne pourrai plus faire la mise au point. A moins de scier mon tube par le bas sur 3cm... mais je ne suis pas prêt psychologiquement. Et la barrette, c'est compliqué, l'araignée est pile en face du porte oculaire. Non je ne vois pas trop de solution simple et non destructive... Ooooh moi aussi... mais nous aventurons pas trop sur cette pente glissante...
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Oui je sais j'ai brouillé les pistes, ayant d'ailleurs exploré cet amas le même soir... Mais je trouve quand même que M17 ressemble plus à un canard qu'à un cygne, le cou n'est pas si long que ça dans cette nébuleuse. C'est entre les deux. On va dire. Le débat est ouvert !
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Ah ça c'est sûr que les attentes sont différentes ! On peut (moi le premier) s'émerveiller devant un quasar ou une nébuleuse planétaire improbable, qui ne sont que des points parmi d'autres. Mais on s'émerveille surtout de l'exploit de les avoir détectés ! Alors que pour les stars du ciel comme M57 localisables en quelques secondes, et que tout astram a déjà eu maintes fois dans son oculaire... on veut du sensationnel ! 😉
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Je viens déjà de le mettre au pluriel... avant d'être plus inspiré ! (ça ferait un peu pompeux que j'intitule mes propres CROA "chants du cygne dans toute leur splendeur", quand même 😉 )
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Salut à tous ! Je commence à avoir du retard, je m’étais dit que je ferai l’effort d’un CROA à chaque belle nuit d’observation, mais en voilà déjà trois de passées ! Je ne vous aurai donc pas raconté ma nuit du 29 mai « spécial nouveaux Messier » (15 d’un coup !), entre le Serpent, la Flèche, le Petit Renard, l’Ecu et le Sagittaire. Je n’aurai gardé aucune trace écrite de mon émerveillement dans la découverte de l’épatante Haltère M27, la mystérieuse M16 et ses fameux piliers (que je ne prétendrais pas avoir vu si clairement). Je n’aurai rien noté de mon émotion devant l’intrigant canard spatial de M17, le trèfle à 4 feuilles M20, l’écrasante M8 qui rivalise avec celle d’Orion. Non, tout cela restera dans l’oubli. Pas de traces non plus de cette soirée il y a 3 jours, où j’ai repris méthodiquement les listes des Splendeurs du ciel profond, et où j’ai minutieusement et exhaustivement parcouru le haut de la Balance et toute la tête du Serpent. Et où j’aurais pu faire un sans faute si je n’avais pas lamentablement échoué malgré mon insistance sur l’AG Palomar 5, et l’objet de Hoag… Je ne laisserai donc pas disparaître dans l’oubli la nuit d’hier à aujourd’hui ! Qui fut à la fois longue et forte par ses découvertes, mais exceptionnellement courte par la durée de mon sommeil… Nous sommes le 17 juin, 23h. La météo annonce des nuages qui vont apparaître progressivement, je ne vais donc pas dans les champs mais me contente de mon jardin pour cette nuit. Toujours entouré d’arbres, adieu le Sagittaire et le Scorpion, je vais viser plus haut. Avant que la nuit tombe complètement, je m’exerce à parcourir quelques étoiles doubles du Bouvier. Pour l’occasion je sors pour la première fois mon Interstellarum Deep Sky Atlas (appelons-le le IDSA), j’en parcours une petite dizaine, tantôt faciles, tantôt si proches qu’elles se noient dans la turbulence et présente une simple forme de patate. J’en trouve une mignonne, de mémoire STF 1879… mais je ne note pas en détail. Je n’en suis pas encore là. La nuit est désormais tombée, il est 23h30. Hercule est très haut, je tourne quelques pages de mon IDSA. Je pars d’un repère facile, M13. Il est extrêmement bien défini, comme à ma première observation en avril, le ciel n’est pourtant pas très noir en cette saison, mais visiblement très transparent ! Je reste sur ma page de l’IDSA et décide de cheminer au hasard de mon trajet, sans liste établie. Je découvre le plaisir de naviguer sans écran, on a certes moins de détails mais quelle liberté ! Je me contente des objets de difficulté moyenne, je sais que le ciel n’est pas assez sombre en ce moment pour aller chercher dans l’extrême. Je trouve la galaxie NGC 6207 juste à côté de M13, dont le noyau est bien clair en vision directe, mais l'ovale seulement en décalé. Je passe vite sur M92 que j’avais déjà vu, puis vais rendre visite à NGC 6229, un autre AG à peine plus résolu qu’une flaque ronde. Mais bien visible tout de même. Je continue ma promenade, NGC 6155 sur le passage, galaxie qui présente une simple tache ovale, puis je vais rendre visite au duo IC 1152-1153. Là les choses se compliquent, je suis vraiment au zénith, et je dois tourner dans tous les sens pour trouver mon chemin. Je cède et passe sur Stellarium, qui est quand même plus commode dans la situation. Je finir par trouver les deux galaxies, mais ce sont vraiment des présences légères plus que des zones définies. En retournant vers φ je croise le chemin de STF 2015, encore un petit couple collé l’un à l’autre ! L’IDSA me mène vers UGC 10200. Si j’arrive à la voir, ce serait une première pour moi dans ce catalogue ! J’insiste un moment, croyant ne pas y arriver, jusqu’à réaliser que ce que je croyais être une faible étoile est un peu trop étalé et flou pour en être une. Une minuscule galaxie de mag 13,5 ! Le ciel n’est donc pas si mauvais si j’arrive à la voir. Juste en-dessous, la quasi ponctuelle NP NGC 6058. Je teste la méthode du « blinking », en alternant vite à la main le filtre UHC devant l’oculaire (je rêverais d’une barrette ou d’une roue, mais je crois bien que c’est impossible sur mon newton…). Ça me permet tout de même de la mettre en évidence. Sans ça, il m’aurait été difficile de jurer que ce n’était pas une étoile ! Le ciel a déjà bien tourné, et voilà Céphée en entier qui dépasse au-dessus des arbres. J’avais son exploration en projet depuis des semaines, il est temps de m’y atteler ! Je dois tout de même déplacer un peu mon gros compagnon pour ça, je regrette bien de n’avoir pas encore bricolé des roulettes à cet effet. Commençons par l’énorme IC 1396. J’utilise pour cela le nouvel oculaire 38mm Artesky (sur les conseils de @GeoffreyJoe, j’ai l’impression que c’est exactement le même que l’Omegon). Il ne m’offre pas la même propreté d’image que le Pentax 23mm, mais il a le mérite d’être sacrément plus large. Même là, la nébuleuse ne rentre pas à moitié. Je n’en discerne que des bribes, même l’UHC monté. Une grosse zone un peu plus claire, une traînée vaguement plus sombre au centre… mais il m’est impossible de l’apprécier dans sa forme globale. Elle est vraiment, vraiment très, très grosse. Revenons à des objets de taille plus raisonnable. NGC 40, très jolie petite NP avec son étoile centrale très nette. Elle me charme par sa forme bien dessinée, il faut dire que son nom « noeud papillon » attire déjà la sympathie ! En revanche, NGC 7139 est plus que décevante. J’y passe de nombreuses minutes, à vérifier et re-vérifier son emplacement… Je finis par la déceler avec l’OIII, mais c’est un disque à peine perceptible en vision décalée. C’est je crois la NP que j’ai eu le plus de mal à discerner ! J’aime bien les NP avec des formes claires et originales, là je ne suis pas gâté… NGC 7023, la nébuleuse de l’Iris, me console bien. Eclairée par son étoile, elle me révèle quelques détails dans sa texture. J’enchaîne sur une autre nébuleuse par réflexion, NGC 7129, une belle lueur qui accompagne la forme d’un petit amas ouvert. Un autre amas ouvert sur le passage, NGC 7160. NGC 7235 un peu plus bas, un amas ouvert qui tire un peu plus sur le globulaire peu lumineux. Si je peux me permettre… Ensuite une très belle surprise sur NGC 7380 ! Magnifique nébuleuse au milieu d’un amas, mise en valeur par l’UHC, qui révèle beaucoup de détails dans sa texture. C’est avec la petite NP du Noeud papillon ma favorite de cette constellation ! Pas très loin, la NP NGC 7354, qui avec l’OIII révèle une belle forme de petit disque très net. En me dirigeant vers NGC 7510 j’observe dans le viseur un astérisme assez remarquable, un V presque parfait, constitué d’une dizaine d’étoile, alignée en deux segments presque rectilignes. L’univers a ses mystères… Je tombe sur l’AO 7510, qui ressemble un peu à cet astérisme, mais en beaucoup plus dense et plus petit ! Très joli amas. Je vais vers la nébuleuse NGC 7538. Avec l’UHC, on en discerne assez bien la forme en vision directe, même si les contours sont flous. Ce qui est troublant, c’est ces deux petites étoiles de même magnitude pile au centre, qui donnent l’impression de deux yeux brillants se détachant d’un corps sombre tapi dans l’obscurité… Je fais une pause et lève un peu les yeux au ciel ! Tiens, le Cygne est très haut, c’est la première fois que je le vois dans mon jardin ! Je vais enfin pouvoir tester ma dernière acquisition faite grâce au paiement en 4x (et encore poussée par les conseils de GeoffreyJoe, il va me mener à la ruine). Je vais voir les dentelles dans mon 38mm, équipé de mon tout nouveau OIII en 2”, une première ! Quelle merveille ! Les deux grandes parties des dentelles, chacune tenant en entier dans mon champ de vision ! J’alterne avec le 23mm, en effet je capte légèrement plus de détails avec ce dernier, mais c’est un plaisir de voir l’objet en entier au 38mm. Et le filtre OIII m’emmène encore plus loin dans les volutes tortueuses de la Grande Dentelle… Un petit tour au 38mm avec l’UHC sur l’Amérique du Nord, j’en ai une vision plus large, quoique toujours partielle, j’en distingue mieux la forme générale. Cet oculaire n’est pas exceptionnel en soi, mais il m’apporte quand même pas mal de confort sur les objets géants. Retour sur Céphée, il me reste 3 objets à observer sur ma liste. NGC 6951, un galaxie tout ce qu’il y a de plus galactique (càd, un ovale flou), l’amas ouvert assez large NGC 6939, et juste à côté, une grande galaxie NGC 6946. Elle est parfaitement de face, mais pas assez lumineuse pour qu’on en distingue les bras spiralés, ce qui ne joue pas en sa faveur. Elle restera donc à mes yeux, en tout cas pour cette nuit, une grosse tache floue et ronde. Je finis donc sur cette galaxie mon observation de tous les objets cité par Laurent Ferrero dans son ouvrage ! (je crois finir, en rédigeant j'ai vu que j'avais laissé passer un amas ouvert !) Il est encore tôt, à peine 3h, alors que j’avais prévu ma nuit entière. Pour changer les plaisirs, je sors rapidement mon petit Star Adventurer trouvé d’occasion sur leboncoin il y a quelques semaines. Loin de moi j’idée de me lancer vraiment dans l’astrophoto, mais ça me fait des souvenirs de soirée. Je cale « vite fait » le pied et aligne la polaire du mieux que je peux en 5 minutes. Comme je n’ai pas de viseur, je tâtonne avec un très mauvais objectif 35mm pour centrer l’objet en question avec quelques poses rapides. Pas évident, mais j’y arrive… Je voulais garder en souvenir ma nébuleuse préférée de la soirée, NGC 7380. Je monte un vieil objectif catadioptrique Tamron 500mm, encore plus âgé que moi je crois bien. Ici, pas de Siril, pas de flats, de darks. Juste une grosse pause de 2 minutes avec un ISO monstrueux qui me génère autant de grain que d’étoiles. Un jour j’essaierai d’aller un peu plus loin en photo, là je veux surtout observer. Je prends aussi le petit amas 7510 qui n’était pas loin. J’en sors deux photos absolument catastrophiques au vu de ce qu’arrivent à faire certains ici, mais je suis content d’avoir une petite trace de ma nuit ! Au moins mon astrophoto ne ment pas, je n'en vois pas plus en photo que dans l'oculaire. Si ce n'est moins ! (la toute petite nébuleuse IC1470 apparaît un peu au-dessus, je ne l'avais pas prévue celle-là !) Là soirée aurait dû se terminer, mais… après avoir rangé, noté mes observations en sirotant ma tisane… je constate qu’il fait déjà jour dehors, et que la Lune est déjà bien sortie. Il est 5h. Quelle longue nuit. Mais, si la Lune est là… qu’en est-il de Saturne ? Après avoir vu tous ces objets, il se trouve que je n’ai jusqu’ici jamais observé les anneaux de Saturne de ma vie ! Serait-ce la grande première ? Je vais dans le jardin avec mes jumelles. Et oui, elle est là. Je ne peux pas rater ça, c’est donc vers 5h15 que je ressors mon gros télescope, vise ce petit point déjà invisible à l’oeil nu, mais qui se distingue dans le ciel de l’aube à travers le viseur… mon coeur bat la chamade, c’est un événement énorme pour un astram débutant, découvrir les anneaux de Saturne ! Je me jette sur l’oculaire. Et oui. Elle est là, les anneaux sont là, parfaitement de profil, les bandes nuageuses sur sa surface sont là, malgré la lueur du ciel et sa faible hauteur sur l’horizon. Je reste quelques minutes. (Une petit film/photo bâclé avec mon pauvre téléphone devant l’oculaire. En bricolant rapidement avec Lynkeos je devrais pouvoir retrouver ce que j’ai vu. Sans l’émotion.) Quelle nuit ! Allez, je vais pouvoir dormir 3h bien méritées !
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Et bien, voilà un CROA d'exception, pour un instrument d'exception ! (et visiblement un connaisseur du ciel d'exception aussi) Incroyable d'en voir autant aux jumelles, sans trépied et sans stabilisation ! Ce sont des cibles qui ne sont déjà pas si flagrantes au 300mm (pour celles pour laquelle j'ai la comparaison en mémoire, comme par exemple L'AG NGC 5466 dans le bouvier), à ce que je lis j'ai l'impression que tu en vois presque autant. Là où je suis le plus épaté, c'est d'avoir pu cibler autant d'objets aux jumelles sans trépied ! Avec un trépied, on peut s'y reprendre à plusieurs fois pour cheminer parmi les étoiles, et jeter un petit coup d'oeil à sa carte entre chaque déplacement. Avec les jumelles sans trépied, il faut mémoriser tout le trajet en un seul coup ! Je me souviens d'une nuit où j'ai voulu cibler M102 sans trépied aux 20x80, j'ai dû m'y reprendre à 20 fois, en repartant toujours à zéro... Et une fois en vue, je tremblais de toutes façons tellement qu'il m'était impossible de détailler quoi que ce soit. Pourtant j'étais allongé au sol...
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Skywatcher 150, Bellatrix 130, ou autre chose pour débuter ?
narnodel a répondu à un sujet de bleepbloop dans Support débutants
Salut @bleepbloop, Je vois que tu as été victime d'un phénomène courant par ici : tout le monde a des avis très différents, et on est vite perdu dans la multitude des réponses ! Ta requête de base est assez complexe : télescope facile d'utilisation + transportable en train + polyvalent + 350€ ! Je crois bien qu'il n'y a pas de solution idéale qui puisse répondre parfaitement à toutes tes attentes... - Les jumelles : oui c'est intéressant d'en avoir, mais on ne peut pas observer longtemps avec. On se tord tout de même très vite le cou, ou si on observe allongé, le poids des jumelles sur le tour des yeux et la position des bras en l'air est assez vite inconfortable. Personnellement, à part fixées sur un trépied pour observer pas trop haut dans le ciel, je n'ai jamais pu tenir longtemps aux jumelles. De plus, leur instabilité et leur faible grossissement fait qu'on ne peut pas détailler les objets, ni du ciel profond, ni les planètes. A mon sens elles sont plus un bon complément qu'un outil complet. Moi j'ai commencé avec des jumelles 10x50, puis 20x80, et deux mois après je me suis acheté un télescope finalement... - Le Newton 150/1200 sur Dobson : En effet, tu as visé plutôt juste ! Pour ta demande, vis à vis de ton budget, c'est un assez bon choix. Au niveau polyvalence (assez grand diamètre), il va te donner des images intéressantes du ciel profond et des détails sur les planètes et la Lune. Sa monture Dobson est d'une simplicité enfantine, on ne peut pas faire plus rapide en montage et plus intuitif à l'usage. Son seul défaut est l'encombrement, et le transporter en train... n'est pas impossible, mais pas évident non plus ! En tout cas au niveau rapport visuel / prix / polyvalence, un newton est le plus intéressant. Si vraiment le transport en train est primordial, il me semble que les deux autres choix proposés par les autres membres (Maksutov 90mm ou lunette 80mm) sont aussi valables. Ils seront très légers, facile d'installation si tu favorises une monture azimutale (les montures équatoriales sont plus lourdes et longues à installer, et pas vraiment recommandées pour s'initier). En revanche, ils ne t'offriront pas la même polyvalence et seront plus limités que le Dobson 150/1200. Au risque de contredire Ant-1, j'éviterais le goto (ça a un coût, et je trouve que pour s'initier il vaut mieux chercher soi-même pour s'approprier progressivement la carte du ciel...), et tous les télescopes numériques type Seestar. L'expérience est quand même très différente entre regarder sur une tablette et dans un oculaire, et pour découvrir je pense qu'il n'y a rien de plus fort que de voir les choses en vrai plutôt qu'à travers un écran. Je vais conclure en te disant ce que moi, dans ta situation, je choisirais personnellement (à la fois compact, léger, bon diamètre de 150mm, dans ton budget, polyvalent) : https://www.astroshop.de/fr/telescopes/telescope-dobson-skywatcher-n-150-750-heritage-flextube-dob/p,67527 Bon courage pour faire le tri là-dedans ! -
Dans ce cas, une bonne soirée d'amas globulaires se profile à l'horizon ! (dans les deux sens du terme...) 😉
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Ah oui, une seule observation et tu en as 5 qui vont être vite vus ! (M56 est quand même vraiment facile en ce moment). J'ai pas mal exploré le Sagittaire la semaine dernière, j'avais bien ces 4 là en projet, mais j'ai été envahi par la buée juste quand ils ont commencé à dépasser de l'horizon. Tu es plus au sud que moi, ils devraient être un peu moins périlleux. En tout cas tu devrais pouvoir accomplir la mission des Messier d'ici août, une grande étape ! Tu ne manqueras pas de nous en informer, on sablera le champagne virtuel pour l'occasion ! Moi il va me falloir attendre jusqu'à la fin de l'automne, j'en ai bêtement oublié dans la licorne et le lièvre en mars dernier...
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Oh que non !!! D'après mon atlas Interstellarum, je devrais pouvoir espérer voir un jour 15000 objets, il va m'en falloir des nuits !
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@etoilesdesecrins, désolé, j'étais passé de ce message, la cloche bleue de Webastro a fait des siennes ! Oui j'ai bien réalisé que vu les conditions et le peu de temps, 18 c'était vraiment les yeux plus gros que le ventre. Et en effet, quand j'ai accumulé une cinquantaine de galaxies, c'était autour de la chaîne des Markarian, entre la chevelure de Bérénice et la Vierge comme tu as bien deviné... et là c'est facile de les enchaîner, on saute d'une galaxie à l'autre dans l'oculaire. Les nébuleuses prennent aussi plus de temps parce qu'elles ont toutes de tailles différentes, et à essayer avec des filtres différents. Les manipulations sont donc d'autant plus longues entre chaque objet, alors que je reste sur le même oculaire pour enchaîner les galaxies (150x pour l'instant, quand je passe à 300x ça commence à être vraiment trop sombre, et sans suivi c'est aussi un peu plus sportif ! ) Pour les sharpless mystérieuses, qui sont toutes très bien répertoriées dans l'insterstellarum deep Sky atlas d'ailleurs, je pense que je me les garde pour plus tard, quand j'irai dans d'autres régions avec un ciel plus noir qu'ici...
