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Rosetta


pioneer6014

Votre avis sur les chances de succès de Rosetta ?  

260 membres ont voté

  1. 1. Votre avis sur les chances de succès de Rosetta ?

    • Ca va marcher, c'est sûr.
    • L'atterrisseur va probablement s'écraser sur la comète.
    • Les chances de succès sont très minces.
    • Ca n'a aucune chance de march
      0


Messages recommandés

On utilise des glaçons d'albédo élevé. Ce glaçon noir capterait beaucoup d'énergie solaire, et fondrait du coup très vite par rapport à son volume et à sa température de départ.

Pas dit, car la couche de poussière en surface peut aussi agir comme un isolant qui protège la glace en-dessous.

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Images postées dans ce sujet

Ingénieux comme méthode (les instruments à bord ne sont pas utilisés directement, c'est le comportement de la sonde elle-même comme sa vitesse par exemple). Et de là, calcul de la densité. Et on connaitra enfin la proportion roches/glaces (grosso modo :))

Modifié par pas03410
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Bonsoir,

 

SÉLECTION D'UN SITE D'ATTERRISSAGE POUR L'ATTERRISSEUR DE ROSETTA, PHILAE

 

Le processus de sélection d’un site d'atterrissage scientifiquement intéressant pour l'atterrisseur Philae a commencé fin Juillet et se terminera à la mi-Octobre avec le feu vert formel donné pour l'atterrissage.

La responsabilité du choix incombe au Groupe de sélection du site Landing (LSSG). Il est composé d'ingénieurs et de scientifiques du Philae, des opérations et du Centre de navigation (SONC / CNES), du Centre de contrôle du Lander (LCC / DLR), des responsables scientifiques pour les instruments équipant Philae, et de l'équipe Rosetta de l'ESA.

Avant que la comète 67P / Churyumov-Gerasimenko ait été vu de près, une sélection significative de sites d’atterrissage ne pouvait être faite qu’une fois que le vaisseau serait assez proche pour être en mesure d’étudier la comète.

Dans ce contexte, la détermination de sa forme, de sa vitesse de rotation et de son orientation, son champ de gravité, son albédo (réflectivité), de ses caractéristiques de surface, de sa température de surface et de son noyau, peuvent être déterminés. Cela signifie également les mesures du dégazage, de sa quantification, répartition, densité et vitesse des particules dans la coma, de l'enveloppe de gaz et de la poussière qui entoure le noyau de la comète.

Le choix du site d'atterrissage est une course contre la montre et ce dans une courte fenêtre d'opportunité, où l’on doit trouver un équilibre entre des besoins concurrents. L'activité de la comète est provoquée par l'augmentation de la chaleur quand elle s’approche plus près du Soleil. L'atterrisseur doit être déployé avant que cette activité s'élève à des niveaux qui pourraient compromettre un atterrissage en toute sécurité.

D'autre part, l'atterrissage ne peut avoir lieu trop tôt, car il doit y avoir suffisamment de lumière solaire pour que les cellules des panneaux solaires de Philae puissent générer assez de puissance pour faire fonctionner le lander dans les semaines qui suivent. En outre, la température de surface doit être adapté au bon fonctionnement de l'atterrisseur , ni trop froid ni trop chaud.

Ensemble, ces facteurs imposent que l'atterrissage ait lieu lorsque la comète sera environ à 3 unités astronomiques (450 millions de km) du Soleil et elle y sera à la mi-Novembre.

 

Ceux qui sont impliqués dans le processus de sélection doivent donc faire le meilleur usage du temps limité qui suit le rendez-vous du 6 Août et recueillir des données critiques pour prendre les meilleures décisions. Une répétition détaillée pour tester le processus de sélection a été réalisée avec des données simulées entre Janvier et mai 2014, maintenant il est temps de le faire réellement.

Comme la distance entre Rosetta et la comète a diminué rapidement entre Mai et Août, les caméras scientifiques et de navigation ont commencé à résoudre la comète et à identifier les caractéristiques de sa surface.

 

En Juillet 2014, les images des caméras OSIRIS ont commencé à révéler la forme de la comète 67P / CG. Elle semblait avoir deux lobes distincts, rappelant une binaire de contact - un objet composé de deux entités distinctes qui se seraient associés lors d'une collision. Bien qu'aucune conclusion définitive sur la nature, l'origine et l'évolution de la comète puissent être tirées de ces premières images, ce qui est certain, c'est que cette forme particulière vient s'ajouter aux difficultés liées à la sélection d'un site d'atterrissage sûr.

La première étape dans le processus de sélection est de rassembler les informations techniques cruciales par la LSSG pour identifier les bons sites candidats.

Initialement, le principal facteur est de savoir si l'atterrissage sur un site donné est techniquement possible, indépendamment de son intérêt scientifique.

La «Faisabilité» est basée sur de nombreux facteurs liés à l'endroit où un site se situe sur la comète. Certains critères sont spécifiques à la phase de descente après que Rosetta ait déployé l'atterrisseur ou de la durée et des conditions d'éclairage, des communications radio avec Rosetta lors de la descente.

D'autres concernent les conditions d’atterrissage, comme la vitesse à laquelle l'atterrisseur atteint le site, la pente de la surface et l'orientation de l'atterrisseur.

La nature physique du site est également un facteur important. Y a t-il des risques tels que de gros rochers ou crevasses sur la surface? La topographie du site d'atterrissage est-elle approprié pour les expériences scientifiques?

Les communications périodiques entre le lander et l'orbiteur doivent être maintenues autant que possible pendant la première séquence d’opérations scientifiques de l'atterrisseur (FSS; la première phase intensive, d'une durée d'environ 3 jours) et sa longue séquence d’opérations scientifiques (LTS; jusque environ en Mars 2015).

Il doit aussi y avoir un équilibre entre le jour et la nuit pour répondre aux besoins scientifiques des instruments, ainsi que de veiller à ce que les cellules solaires puissent recharger la batterie pour alimenter les instruments tout en évitant une surchauffe de l'atterrisseur.

Enfin, les sites doivent permettre les opérations de l'expérience CONSERT, qui nécessite la transmission de signaux radio entre l'orbiteur et l'atterrisseur à travers le corps de la comète.

La valeur scientifique des sites potentiels est également prise en compte. Pour aider à en juger, des observations essentielles seront prises par les instruments scientifiques de Rosetta, en particulier OSIRIS, MIRO et VIRTIS, avec des contributions supplémentaires de ALICE et Rosina, ainsi que de la caméra de navigation, NavCam.

Les images de la NavCam et d’OSIRIS sont utilisées non seulement pour modéliser la forme et la rotation de la comète mais ils permettent également à l'équipe de vol de calculer la trajectoire de la sonde et d’en déduire le champ gravitationnel de la comète. MIRO et VIRTIS qui mesurent la température de surface de la comète seront utilisés pour en prédire la température dans les trois mois à venir, pendant les opérations de Philae et l’échauffement de la comète.

Des mesures physiques de la surface et de l'environnement cométaire sont également prévues par d'autres expériences. Celles-ci seront également utilisées pour l'évaluation de la valeur scientifique des sites candidats.

Une première sélection d'un maximum de 10 sites de débarquement sera faite par un sous-ensemble de la LSSG, réuni le 20 Août, deux semaines seulement après le rendez-vous. Pour chacun de ces sites, la LCC et la SONC effectueront une analyse technique qui sera présentée à la première réunion plénière de la LSSG, les 22-24 Août.

Lors de cette réunion, les participants passeront en revue les résultats de l'analyse technique et discuteront des mérites scientifiques des sites candidats. À la fin de la réunion, le groupe ne choisira pas plus de cinq des sites pour une enquête plus approfondie.

Du 25 Août au 13 Septembre, le Centre opérationnelle de la mission Rosetta de l'ESA (MROC) à l'ESOC effectuera une analyse complète afin d'identifier les trajectoires possibles pour l'atterrisseur, et confirmer que les sites d'atterrissage proposés peuvent être atteints avec la précision requise. Il est possible que certains des sites de débarquement soient rejetés à ce stade.

Pendant cette période, des mesures plus détaillées seront prises à partir de l'orbiteur, alors qu’il s'approchera à moins de 50 km de la comète.

Le modèle de forme de la comète aura une résolution de 3,6 m sur la surface de la comète et 0,5 m en hauteur. Ce modèle sera utilisé pour simuler une vue de l'horizon comme on la voit à partir des caméras panoramiques de Philae, ce qui pourrait également être un facteur dans la sélection du site final.

Lors de la deuxième réunion de la LSSG, les 13-14 Septembre, les dernières données seront examinées. Les aspects techniques, tels que la dynamique de vol de l'orbiteur et de l'atterrisseur, les aspects scientifiques, par exemple, de nouvelles mesures d'instruments de l'orbiteur, seront pris en considération. Les scénarii possibles d'atterrissage et leurs implications sur le programme de sciences de l'atterrisseur seront discutés.

Enfin, les sites candidats restants seront classés, et à partir de cela, les sites d'atterrissage principaux et, éventuellement de secours, seront sélectionnés.

Du 16 Septembre au 11 Octobre, l’analyse détaillée et la préparation opérationnelle pour l'atterrissage aura lieu. Pendant cette période, le vaisseau spatial sera assez proche de la comète pour permettre à la Camera OSIRIS de cartographier la distribution des rochers sur les sites d'atterrissage sélectionnés.

Le 12 Octobre, la LSSG se réunira pour prendre la décision cruciale pour Philae sur le site principal. Alors que les coordonnées du site principal définissent l'emplacement où Philae doit atterrir, le débarquement réel pourrait avoir lieu dans une ellipse mesurant quelques centaines de mètres de diamètre. Les dimensions précises de l'aire d'atterrissage réelle dépendront d'un certain nombre de facteurs, y compris la précision avec laquelle l'emplacement de l'orbiteur serait connu au moment où l'atterrisseur est libéré. En préparation de cette réunion déterminante, OSIRIS livrera ses images à haute résolution fournissant des informations sur la répartition des rochers des sites principaux et de sauvegarde et qui seront utilisés pour l'analyse des risques. Cette information sert de support à de légers ajustements à apporter aux coordonnées de la zone d'atterrissage dans le but de réduire le risque global dans une zone qui contiendraient un pourcentage plus élevé de rochers.

Les mesures scientifiques finales des instruments de l'orbiteur seront également utilisées pour soutenir l'analyse des risques, même si ceux-ci ne seront pas considérés comme un élément essentiel de la décision du lancement de Philae.

Deux jours plus tard, le 14 Octobre devrait voir donner le feu vert officiel pour l'atterrissage.

Ensuite, du 13 Octobre au 3 Novembre le SONC et le LCC travailleront à la séparation, aux opérations de descente et d'atterrissage (SDL) et aux premières séquences scientifiques (FSS) de Philae sur le site d'atterrissage choisi. Les détails de ces opérations peuvent encore être adaptés à ce stade.

En parallèle, les opérateurs d'engins spatiaux de l'ESOC préparent les séquences de commandes pour le déploiement de Philae à la surface de la comète 67P / Churyumov-Gerasimenko. En raison de la très haute précision nécessaire pour cette manœuvre, la trajectoire et les commandes de l'engin spatial seront continuellement mis à jour dans les jours qui précèderont le compte à rebours. La séquence de séparation et atterrissage final ne sera transmise à Rosetta que quelques heures avant la séparation.

Ensuite, on attendra. L'atterrissage, actuellement prévue pour le 11 Novembre, aura lieu de façon entièrement automatique.

 

Traduction du lien suivant : :)

 

http://sci.esa.int/rosetta/54468-selecting-a-landing-site-for-rosettas-lander-philae/

Modifié par quetzalcoatl
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Merci pour cette excellente traduction.:)

 

J'ai un petit regret quant même.

J'aurais préférée en ouzbek . :D

 

T'inquiètes ,je reprend aussi sec mon sérieux pour ce travail sérieux qui est une mine d'information.

 

J'aurai des questions précises qui reviendront sur des points développés ,mais pas ce soir peut être. ;)

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On a une première estimation de la masse de notre gros glaçon : 10 milliards de tonnes (+/- 10%) :

http://blogs.esa.int/rosetta/2014/08/21/determining-the-mass-of-comet-67pc-g/

 

(Attention à ne pas vous mélanger les pinceaux : trillion en anglais correspond à billion en français !)

 

 

 

10 milliards de tonnes c’est très léger…

 

Sur le site de C&E, on peut lire le commentaire suivant :

 

«*…Cela confère à l’astre glacé de 4 km de long la masse volumique voisine de celle d’un bois comme le pin ou le bambou. Autrement dit, bien plus léger que la glace, le noyau de la comète flotterait sur l’océan !…*»

 

http://www.cieletespace.fr/

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10 milliards de tonnes c’est très léger…

Sur le site de C&E, on peut lire le commentaire suivant :

«*…... bien plus léger que la glace, le noyau de la comète flotterait sur l’océan !…*»

 

Bref, une 'boule de neige sale'... ;)

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69km @esa

Comet_on_21_August_2014_-_NavCam.jpg[s]

 

Avec le noyau vu sous cette angle, on est presque obligé de considérer le demi-cratère en bas à gauche comme indice que cette partie du corps vient d'un objet beaucoup plus grand qui a été impacté et s'est disloqué en un deuxième temps lors d'un évènement cataclysmique. Entre les deux épisodes, on dirait que quelque chose a scindé le fond du cratère.

 

En plus, il y a ce qui apparaît comme une surface de "croûte" qui est interrompue pour continuer avec une surface terne n'ayant pas subi d’impacts.

 

Quand la mission était en pourparlers, puis a trouvé son nom, je pensais d'abord à l'image de atterrisseur Philae épinglé comme une rosette sur la comète Wirtanen.

J'ai mis longtemps pour apprendre que c'était davantage la pierre de la Rosette. Ce serait beau si la comète Churyumov-Gerasimenko, destination imprévue, était aussi un morceau avec une surface imprimée et une autre que témoigne de l'objet d'origine plus grand.

 

Il est agréable de savoir que les deux découvreurs de la comète sont toujours là pour suivre !

 

Quant à Philae j'apprends juste que le nom est associé à la pierre en question

 

 

Edit J'ai toujours de la reconnaissance pour ceux qui sortent de bon matin pour cueillir des images toutes fraîches, merci Viscère. Mais serait-il possible d'y rajouter l'url de la page (dans l'occurrence quelque part sur le site de la ESA) qui contenait l'image au départ ? Merci.

420px-Rosetta_Stone.JPG.5a7a0a89dc725ec110da3bc932fb9bbc.JPG

450px-Relief_from_the_Temple_of_Philae_by_John_Campana2.jpg.7b436bd6b3cd455cc6b83ac152d8f991.jpg

Modifié par Paul_Wi11iams
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Edit J'ai toujours de la reconnaissance pour ceux qui sortent de bon matin pour cueillir des images toutes fraîches, merci Viscère. Mais serait-il possible d'y rajouter l'url de la page (dans l'occurrence quelque part sur le site de la ESA) qui contenait l'image au départ ? Merci.

 

Avec Firefox, clic droit sur l'image, puis Information, et tu auras le lien de l'image...

 

http://www.esa.int/var/esa/storage/images/esa_multimedia/images/2014/08/comet_on_21_august_2014_-_navcam/14729506-1-eng-GB/Comet_on_21_August_2014_-_NavCam.jpg

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Je sais.

 

Mais ma question concerne la page dans laquelle l'image a été présentée. C'est un problème récurrent. A chaque fois, on se retrouve dans le dossier images du site en question, qu'on ne peut pas lister pour cause d'un ".htaccess" "Forbidden 403" et il faut chercher longtemps pour remonter à la page dans laquelle l'image apparaît.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Tu retrouveras toutes les (peu d')images ici :

 

http://www.esa.int/spaceinimages/Missions/Rosetta/%28class%29/image

 

Des infos un peu plus complètes sont régulièrement postées sur le site du CNES :

 

http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/11305-rosetta-rendez-vous-avec-la-comete-churyumov-gerasimenko.php

Modifié par Fred_76
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Tu retrouveras toutes les (peu d')images ici :

 

http://www.esa.int/spaceinimages/Missions/Rosetta/%28class%29/image

 

Des infos un peu plus complètes sont régulièrement postées sur le site du CNES :

 

http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/11305-rosetta-rendez-vous-avec-la-comete-churyumov-gerasimenko.php

 

Merci :)

 

Et l'index des photos que je n'avais pas, je mets toute de suite dans mes favoris.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Bonsoir,

SÉLECTION D'UN SITE D'ATTERRISSAGE POUR L'ATTERRISSEUR DE ROSETTA, PHILAE

Le processus de sélection d’un site d'atterrissage scientifiquement intéressant pour l'atterrisseur Philae a commencé fin Juillet et se terminera à la mi-Octobre avec le feu vert formel donné pour l'atterrissage.

 

D'autre part, l'atterrissage ne peut avoir lieu trop tôt, car il doit y avoir suffisamment de lumière solaire pour que les cellules des panneaux solaires de Philae puissent générer assez de puissance pour faire fonctionner le lander dans les semaines qui suivent. En outre, la température de surface doit être adapté au bon fonctionnement de l’atterrisseur, ni trop froid ni trop chaud.

On perçoit bien que Philae soit correctement exposé pour ses panneaux solaires.

S’il y’avait supposons un atterrissage aujourd’hui ça ne serait pas bon pour recharger le lander ? Pourtant Rosetta perçoit assez de lumière pour son fonctionnement actuel.

La comète est peut être appelé à recevoir selon son orientation et sa position au soleil à brève échéance plus de lumière suffisante sur les sites statistiques et donc pour Philaé moins longtemps au soleil.

 

La «Faisabilité» est basée sur de nombreux facteurs liés à l'endroit où un site se situe sur la comète. Certains critères sont spécifiques à la phase de descente après que Rosetta ait déployé l'atterrisseur ou de la durée et des conditions d'éclairage, des communications radio avec Rosetta lors de la descente.

 

Rosetta doit être à l’aplomb de Philae ? Pas de gène dûe à la topographie ?

Je ne saisis pas. Le largage doit se faire de pas très haut disons 3 km de plus comme dit ici l’opération sera automatique. Il doit y'avoir aussi communication au travers de la comète entre les deux objets.

 

Il est dit dans ta traduction:

La séquence de séparation et atterrissage final… aura lieu de façon entièrement automatique.

 

Y’peut être d’autre raisons.

 

D'autres concernent les conditions d’atterrissage, comme la vitesse à laquelle l'atterrisseur atteint le site, la pente de la surface et l'orientation de l'atterrisseur.

 

Si la comète avait été proche de la sphère y’aurait pas eu de haut et de bas à gérer.

 

La nature physique du site est également un facteur important. Y a t-il des risques tels que de gros rochers ou crevasses sur la surface? La topographie du site d'atterrissage est-elle appropriée pour les expériences scientifiques?

MIRO et VIRTIS qui mesurent la température de surface de la comète seront utilisés pour en prédire la température dans les trois mois à venir, pendant les opérations de Philae et l’échauffement de la comète.

.

 

Enfin, les sites candidats restants seront classés, et à partir de cela, les sites d'atterrissage principaux et, éventuellement de secours, seront sélectionnés
.

 

Pendant cette période, le vaisseau spatial sera assez proche de la comète pour permettre à la Camera OSIRIS de cartographier la distribution des rochers sur les sites d'atterrissage sélectionnés.

OSIRIS livrera ses images à haute résolution fournissant des informations sur la répartition des rochers des sites principaux et de sauvegarde et qui seront utilisés pour l'analyse des risques. Cette information sert de support à de légers ajustements à apporter aux coordonnées de la zone d'atterrissage dans le but de réduire le risque global dans une zone qui contiendraient un pourcentage plus élevé de rochers.

Le mot rocher a été cité quatre fois .A t-on confirmation de sa présence ?

 

La séquence de séparation et atterrissage final ne sera transmise à Rosetta que quelques heures avant la séparation.

Et pour un site de secours ?

 

Ensuite, on attendra. L'atterrissage, actuellement prévue pour le 11 Novembre, aura lieu de façon entièrement automatique.

Modifié par bang*gib
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Ce sera à quetzalcoatl de répondre, mais je m'essaie à quelques remarques...

 

Bonsoir,

SÉLECTION D'UN SITE D'ATTERRISSAGE POUR L'ATTERRISSEUR DE ROSETTA, PHILAE

Le processus de sélection d’un site d'atterrissage scientifiquement intéressant pour l'atterrisseur Philae a commencé fin Juillet et se terminera à la mi-Octobre avec le feu vert formel donné pour l'atterrissage.

On perçoit bien que Philae soit correctement exposé pour ses panneaux solaires.

S’il y’avait supposons un atterrissage aujourd’hui ça ne serait pas bon pour recharger le lander ? Pourtant Rosetta perçoit assez de lumière pour son fonctionnement actuel.

La comète est peut être appelé à recevoir selon son orientation et sa position au soleil à brève échéance plus de lumière suffisante sur les sites statistiques et donc pour Philaé moins longtemps au soleil.

Oui, Philae aurait du mal à survivre la moitié du temps à l'ombre si loin du soleil. En plus sa conception est forcement plus légère moins costeaude

 

Rosetta doit être à l’aplomb de Philae ? Pas de gène dûe à la topographie ?

Je ne saisis pas. Le largage doit se faire de pas très haut disons 3 km de plus comme dit ici l’opération sera automatique. Il doit y'avoir aussi communication au travers de la comète entre les deux objets.

Je pensais que la radio transparence de la comète devait servir juste comme moyen de sondage. Ce ne serait pas fiable comme vecteur de communication.

 

 

Si la comète avait été proche de la sphère y’aurait pas eu de haut et de bas à gérer.

Près d'un gros objet, il y a toujours un haut et un bas mais bien plus compliqués lorsque l'objet est irrégulier. Même la Lune qui a une apparence sphérique peut poser des problèmes pour cause de la distribution de masse.

 

Le mot rocher a été cité quatre fois .A t-on confirmation de sa présence ?

 

Il y a déjà plein de rochers dans les photos prises de loin. En extrapolant, on peut supposer qu'il y en a bien plus.

 

Et pour un site de secours ?

 

L'approche automatique, obligée pour cause de latence de communications à distance, obligera atterrisseur de réagir en temps réel aux obstacles.

Mais de là à changer de destination...

Je pensais que c'était plutôt une question d'avoir un programme et un programme bis prévu et de charger l'un ou l'autre selon des surprises de dernière minute. Attention la bête se réveille et se transforme en volcan omnidirectionnel. Mmm, ça fait bien ça. Je le dirai an anglais pour impressionner omnidirectional volcano.

 

Bon, je ne suis pas le meilleur expert, loin de là. On verra bien ce qu'en dit le prof !

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Modifié par Paul_Wi11iams
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Ce sera à quetzalcoatl de répondre, mais je m'essaie à quelques remarques...

 

Salut Paul_Wi11iams :)

 

Je garderai les meilleures réponses.:be:

 

Je pensais que la radio transparence de la comète devait servir juste comme moyen de sondage. Ce ne serait pas fiable comme vecteur de communication.

 

Oui ,oui j'entend bien ;)

 

Près d'un gros objet, il y a toujours un haut et un bas mais bien plus compliqués lorsque l'objet est irrégulier. Même la Lune qui a une apparence sphérique peut poser des problèmes pour cause de la distribution de masse.

 

Dans l'espace il n'y a ni haut ni bas .

 

S'il y'avait un pilote dans Philae se posant il regarderait vers le haut pour voir Rosetta le survolant :p

 

Il y a déjà plein de rochers dans les photos prises de loin. En extrapolant, on peut supposer qu'il y en a bien plus
.

 

Personne n'a encore confirmé que ce sont des rochers.

 

L'approche automatique, obligée pour cause de latence de communications à distance, obligera atterrisseur de réagir en temps réel aux obstacles.

 

Là ,je pense que ça me plait bien;)

Mais j'attend d'autre avis:)

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Pour les questions relatives à l’atterrissage de Philae, je remets cet excellent lien où Francis Rocard expose les défis à relever pour la réussite de cette opération pour le moins délicate :

 

http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/rosetta-rosetta-atterrissage-philae-sera-delicat-explique-francis-rocard-54761/

 

En particulier :

 

Le principal problème reste la taille de la comète : quatre kilomètres dans sa plus grande longueur. Philae va « devoir viser un point à l’intérieur de l’ellipse et arriver autour, à 500 mètres près. Cela va nécessiter de bien étudier la trajectoire ». Les modèles en 3D de la forme du noyau que va créer successivement le Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (université Aix-Marseille) seront d’une très grande utilité. D’autant plus que la précision de l’atterrissage n’est pas le seul souci des contrôleurs au sol.

Il est « impératif de ne pas poser Philae à l’ombre ». Or, toujours en raison de sa forme, une très grande partie de sa surface y est ! La lumière du Soleil est en effet vitale pour ce petit robot, alimenté par des panneaux solaires. Il est donc « prévu de se poser, grosso modo, à l’équateur et au matin pour avoir 6 heures d’ensoleillement après son atterrissage ». Mais ce n’est pas tout. La rugosité du sol est également importante. Il ne faudrait pas qu’il se pose sur un terrain où des montagnes sont susceptibles de se cacher, cela « pourrait créer des problèmes de communication entre les deux engins ». En effet, les données de Philae sont relayées par Rosetta et il est donc important que tous deux soient en visuel aussi longtemps que possible même si le module a une mémoire de masse. Pendant son cycle de fonctionnement, il est « important de la vider régulièrement, car attendre un passage de la sonde, gaspillera de l’énergie pour rien ».

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Bonsoir,

 

Gib : On perçoit bien que Philae soit correctement exposé pour ses panneaux solaires.

S’il y’avait supposons un atterrissage aujourd’hui ça ne serait pas bon pour recharger le lander ? Pourtant Rosetta perçoit assez de lumière pour son fonctionnement actuel.

La comète est peut être appelé à recevoir selon son orientation et sa position au soleil à brève échéance plus de lumière suffisante sur les sites statistiques et donc pour Philaé moins longtemps au soleil.

 

Quetza : Rosetta possède 2 panneaux solaires longs de 15 mètres chacun dont la surface totale est de 64 m2. La sonde orbite à quelques km de 67P/C-G et, de ce fait, a la possibilité de recevoir quasi constamment le rayonnement du Soleil.

Le lander Philae, lui, est recouvert d’un peu plus d’un M2 de cellules photo-voltaïques qui ne sont exposées à la lumière solaire qu’en fonction de l’orientation fixe du lander sur la comète, et le temps d’ensoleillement qui existera pour le site où il se sera posé. Ces petits panneaux solaires rechargent des batteries qui délivrent ensuite l’énergie au lander.

La gestion de l'alimentation électrique de Philae a été prévu pour deux séquences distinctes. Dans un premier temps, de 3 à 4jours, l'atterrisseur fonctionne uniquement sur batterie. Dans une deuxième phase, il fonctionne sur piles de sauvegarde rechargées par les cellules solaires.

 

Gib : Rosetta doit être à l’aplomb de Philae ? Pas de gène dûe à la topographie ?

Je ne saisis pas. Le largage doit se faire de pas très haut disons 3 km de plus comme dit ici l’opération sera automatique. Il doit y'avoir aussi communication au travers de la comète entre les deux objets.

 

Paul : Je pensais que la radio transparence de la comète devait servir juste comme moyen de sondage. Ce ne serait pas fiable comme vecteur de communication.

 

Quetza : Nous parlons bien de la position de Rosetta au moment de la descente et de l’atterrissage de Philae. Les transmissions entre la sonde et son lander auront aussi pour objet l’enregistrement de tous les paramètres de cette opération délicate. En cas d’échec, ces données seraient vitales pour l’analyse des causes.

Rosetta orbitera bien autour de 67P, lentement, et se trouvera donc régulièrement à l’opposé du lander par rapport à la comète, permettant ainsi la réalisation de l’expérience CONSERT (Ondes radio à travers 67P).

 

 

Gib : Si la comète avait été proche de la sphère y’aurait pas eu de haut et de bas à gérer.

 

Paul : Près d'un gros objet, il y a toujours un haut et un bas mais bien plus compliqués lorsque l'objet est irrégulier. Même la Lune qui a une apparence sphérique peut poser des problèmes pour cause de la distribution de masse.

 

 

Quetza : D’accord dans l’espace pas de haut, pas de bas. Cependant quand tu es sur un astre avec une gravité (même très faible), la direction dans laquelle tu es attirée peut être assimilée au bas, l’opposé étant le haut.:p

 

Gib : Le mot rocher a été cité quatre fois. A- t-on confirmation de sa présence ?

 

Paul : Il y a déjà plein de rochers dans les photos prises de loin. En extrapolant, on peut supposer qu'il y en a bien plus.

 

Quetza : Je crois comprendre la réserve sémantique de Gib’. Le mot rocher fait référence à de la pierre, à des minéraux associés. Ces « rochers » sont très probablement des blocs de glace sale, des fragments cométaires. En fonction de la définition des images que nous obtenons de la surface, en nous rapprochant de la comète, nous sommes en mesure de voir de plus petits blocs qui seraient susceptibles de compromettre la stabilité de Philae quand il se posera.

 

Gib : Et pour un site de secours ?

 

Paul : L'approche automatique, obligée pour cause de latence de communications à distance, obligera atterrisseur de réagir en temps réel aux obstacles.

Mais de là à changer de destination...

Je pensais que c'était plutôt une question d'avoir un programme et un programme bis prévu et de charger l'un ou l'autre selon des surprises de dernière minute. Attention la bête se réveille et se transforme en volcan omnidirectionnel. Mmm, ça fait bien ça. Je le dirai an anglais pour impressionner omnidirectional volcano.

 

Quetza : Non Paul, pas de changement de destination une fois Philae éjecté.

Il faut comprendre que l’équipe se réserve le droit après la mi-octobre de changer de cible si des éléments de "dernières minutes" venaient les y contraindre.

Oui Paul, un dégazage important dans la zone d’atterrissage serait bien un motif éventuellement valable pour changer de destination.

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Toutes ces images sont très impressionnantes. Dire que c'est la première fois que l'on peut voir une comète telle qu'elle est sans dégazage.

 

Cette mission est vraiment passionnante.

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C'est ce qui risque de ce produire si elle s'approche trop près du Soleil :confused:

 

Bonsoir

 

La comète ne s'approchera pas "trop près du soleil" : même au périhélie elle en sera plus éloignée que la Terre !

 

orbite de périhélie 1,24 UA (186 millions de km) et d'aphélie 5,7 UA (850 millions de km). voir http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/11361-67p-churyumov-gerasimenko.php

 

Cela dit, il n'est pas impossible qu'elle se casse quand même, mais c'est très improbable.

 

Dire que c'est la première fois que l'on peut voir une comète telle qu'elle est sans dégazage.

 

En fait, il y a déjà un (faible) dégazage, mais la diffusion de la lumière par les gaz et poussières éjectés est si faible que rien n'est visible quand la photo du noyau est exposée correctement.

 

Par contre, avec des poses plus longues, le noyau est surexposé, mais la chevelure devient visible. Exemple le 2 août, caméra Osiris de la sonde, pose 330 secondes

 

Rosetta_OSIRIS_WAC_comet_67P_20140802_625.jpg

 

voir la page http://sci.esa.int/rosetta/54471-comet-activity-on-2-august-2014/

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Remarque supplémentaire : sur les photos du noyau (poses courtes) le fond est noir, tout à fait noir, sans étoiles... et sur la photo ci-dessus, il y a des petites tachouilles... étoiles, ou poussières sur l'objectif ? ;)

 

Qui a passé le chiffon en dernier ? :D

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Vraiment magnifiques, ces photos, bien que la comète elle-même soit un bloc affreux.

 

Sur la dernière photo où on voit le dégazage, on dirait qu'il se produit à partir du creux principal, à moins que ce ne soit un effet de perspective, mais si c'est le cas elle pourrait effectivement se creuser au point de se casser en deux en prenant de plus en plus la forme d'un diabolo...?

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