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Dobsoniens, besoin de vous...


christel

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Il faut bétonner le jardin ! :) S'il y a un risque de buée, un autre moyen, c'est le sèche-cheveu. Si tu es dans ton jardin, il doit y avoir le courant pas trop loin. Ça peut servir aussi pour le miroir secondaire d'un Newton (attention avec les Newton ouverts, d'ailleurs).

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une chaise ? genre ça ??

 

20100213.jpg

Oui, mais dans l'autre sens, car là c'est pas confortable pour s'assoir...:D

 

Plus sérieusement, c'est une crémaillière que tu as collée derrière ta chaise ? Ca semble ingénieux et plus pratique que scier les encoches...:be:

 

Le pied n'a pas l'air très large : C'est stable ?

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coucou utilisateurs de dobson :) ,

1/ avez-vous un bon rendu (piqué) avec votre dob ?

2/ pouvez-vous (si la turbu le permet) pousser vos grossissements au delà du fameux 2xD ?

 

 

1/OUI

2/OUI

 

si toutefois cette réponse peut aider....

 

En pur visuel,

Bien évidement qu'un bon Newton donne de belles images extrèmement piquées. Sa formule optique simple ne génère par principe que de la coma, aberration facile à corriger avec précision avec un correcteur idoine.

Son rapport qualié/ prix est à ce jour imbattable en monture Dobson.

Les G maxi sont a considérer avec une pupille mini. EN clair, c'est bon d'avoir du diamètre pour ne pas se retrouver avec des trous de pine.

Et comme dit des milliers de fois, la turbu est la même pour tous !!!! quelque soit le diamètre de l'instrument. Sauf que d'un coté, ya de la marge en limite supèrieure tandit que de l'autre, on est bridé par un diamètre optique moindre.

 

Le vécu du club :

nous avons une magnifique 130 APO astrophisic, objet dont nous ne sommes pas peu fier. Ben pour tous, le planétaire grand confort, c'est avec nos "petits" Strock 250 au miroir amoureusement poli par nos petites mains qu'on se régale le plus. Une EQ6, c'est vachte bien, mais comme dit, faut la batterie (chargée), ca pèse le poids d'un âne mort, le temps de la monter, de l'initialiser, j'ai déjà fait un dessin de Mars sur mon T250 et au final, j'en vois un bon cran en dessous moins bien qu'avec mon p'tit truc en bois tout de même vachte plus économique.

les Gmax au-dela du 2D sont plus résevés aux objets du ciel profond qu'a du planétaire car dans ce cas, l'oeil fonctionne différemment. Le T600 de David galoppe parfois avec 3,3D sur les petites nb pl bien lumineuses avec bonheur, mais pas sur les planètes on on se contente d'un déjà généreux 2D (surtout avec un T600 !!!). Idem à ST véran, on tapait sur ce type de cible des G de 3D.

Le 2D en planétaire est généralement le grossissement de course des fins observateurs planétaires, mâtiné avec des newtons de 400. Voir Nicolas Biver, Fred Burgeot.

Mais bien voir qu'avec un 400, on est en vitesse de croisière pépère à G=1D là ou une "petite" lunette de 130 est dans ses ultimes limites.

Si on aborde le ciel profond, le sujet est définitivemenbt tranché.....

 

Cela étant, beaucoup préfèrent des petites lunettes et c'est très bien comme ça.

Les grosses lunettes, c'est autre chose, un autre univers, et c'est quand même très rare....

 

Serge

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Salutations,

 

Pour enfoncer un peu plus le clou ; le diamètre permet à grossissement équivalent d'augmenter la pupille de sortie. Pourquoi ?

 

Il faut imaginer que plus on grossit plus le faisceau de lumière qui arrive dans l'œil rétrécit. Cela va avoir plusieurs effets physiologiques dont on ne parle peu.

 

Lorsque ce faisceau est d'environ 1mm (G=1xD) l'œil travaille au mieux et ses propres défauts sont minimisés (astigmatie par exemple). Mais ensuite au dessous de 1~0,8mm il n'y a plus de gain.

 

Il y a par contre un nouvel ennemi ; les corps flottants. Ce sont des petits amas de matière visibles dans le vitré. On en a tous, ils dépendent aussi de notre âge.

Ils sont certes tous petits mais avec un faisceau entre 0,8~0,4mm ils deviennent très visibles.

Car ils représentent une portion non négligeable de ces quelques mm.

 

Si on considère le grossissement de x250~x300, il sera très confortable dans un 250mm, il sera lumineux, sans corps flottants gênants ou trop gênants et le suivi même en Dobson est assez simple.

Par contre avec une 130 Apo, il correspond à x2D, une pupille de 0,5mm, image bien plus sombre (perte des contrastes les plus faibles en l’occurrence) et des corps flottants beaucoup plus problématiques.

 

Il s’agit d’un argument physiologique, pour le reste on a tous des goûts et des couleurs…

 

D’où l’intérêt du diamètre pour rester dans des tailles de pupilles confortables (en planétaire) et grossir plus.

Cependant tout le monde n’est pas (ou pas encore) sensible à ces corps flottants, pour ma part ils apparaissent sensiblement vers x1D et viennent m’enquiquiner plus sérieusement à x1,5D.

Donc autant vous dire que x2D ou x2,5D ça ne m’intéressent qu’occasionnellement (euphémisme si on considère en plus notre charmant ciel…). Attention je ne parle qu’en vision « diurne » ; le cas du planétaire…

En planétaire, pour moi, un instrument s’utilise confortablement (c’est personnel, j’insiste) qu’entre x1D et x1,5D.

Je peux pousser pour « voir » histoire de...mais bof. Si je veux grossir plus faudra un autre diamètre…

 

 

Juste une réserve ; est-ce que la gêne de ces corps flottants s'amplifie avec la diminution de la pupille de sortie, ou est-ce qu'il y a une plage dans laquelle, et en fonction des gens, ils seraient plus gênants... ?

Mon intuition penche pour la première réponse. D'où mon raisonnement personnel de rester dans les "clous" vers 1D~1,5D. Il faudrait que j'expérimente plus le 2D~2,5D avec Dame Lune pour voir ça...

 

Si y a d'autres retour d'expérience sur le sujet...

 

Amicalement, Vincent

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  • 4 semaines plus tard...

coucou,

 

j'ai une question bête mais pratique (si, si les deux ensemble sont possibles :p)

 

la pelouse ou autre peut ne pas être sèche et que le soir s'annonce clair pour observer

je viens de récupérer une vieille alèse, et je songe à m'en découper un morceau pour poser mon dob dessus ("poser mon dob" yessssss ça le fait :be:)

je n'ai pas envie de tout salir en rentrant le bébé après et ça protègerait le socle en bois de l'humidité

 

qu'en pensez-vous ?

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ah et encore une, un peu moins bête

 

comment puis-je savoir que mon tube est à température ?

(non pas le thermomètre dans le... :D )

 

je sais que cela dépend de l'écart thermique intérieur/extérieur mais y-a-t-il un signe qui peut m'indiquer que c'est bon pour observer ?

 

merci

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ah et encore une, un peu moins bête

 

comment puis-je savoir que mon tube est à température ?

(non pas le thermomètre dans le... :D )

 

je sais que cela dépend de l'écart thermique intérieur/extérieur mais y-a-t-il un signe qui peut m'indiquer que c'est bon pour observer ?

 

merci

 

Bonjour Christel,

 

Le coup de l'alèse, oui pourquoi pas; c'est aussi valable lorsqu'on pose le dobson sur du sable qui peut venir se déposer sur les surfaces de glissement.

 

Pour ce qui est de la mise en température et en visuel, je te suggère de ne pas t'en occuper. C'est ce que je vois faire par les pros quand je monte observer en montagne.

Tu fais ta collimation quand tu as intallé ton tube, tu commences à observer et quand tu te rends compte que les étoiles sont bâveuses, tu reprends cette collimation. De toutes manières, au cours d'une soirée d'observation, il est bien rare qu'on n'ait pas à la retoucher.

Dans les montages Serrurier avec tubes alu, les écarts de température modifient d'une manière perceptible la distance et même l'alignement secondaire/primaire.

Attendre une heure ou plus que le miroir soit en température, je n'en vois pas trop l'intérêt.

 

Michel

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ok merci Michel

j'ai pris un laser pour collimater le bestiot ;)

 

Ben oui, moi aussi j'utilise un laser de collimation.

 

J'ai aussi un cheshire pour dégrossir quand le retour n'est plus visible sur la plaque à 45°du laser mais dès qu'il fait nuit, le cheshire demande un éclairage complémentaire que les autres astrams n'apprécient pas vraiment :o.

 

Juste un truc, mon laser vide les piles très vite et j'ai fini par emporter un jeu de remplacement quand je pars à l'extérieur.

 

Rappel du mode d'emploi, dans cet ordre:

- agir sur le réglage du secondaire pour que le point lumineux arrive au centre du primaire

- agir sur le primaire pour que le retour revienne sur le repère de la plaque à 45° du laser

 

Michel

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comment puis-je savoir que mon tube est à température ?

Tu pointes une étoile brillante et tu défocalises à fond. Si le disque blanc bouillonne, c'est de la turbulence : la turbulence atmosphérique + la turbulence instrumentale. Logiquement, ça va se calmer au fur et à mesure que le temps passe, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que la turbulence atmosphérique. Si la turbulence atmosphérique est importante, ça ne vaut pas le coup d'observer les planètes, donc ce n'est pas grave si cette manipe ne permet pas de bien distinguer la turbulence atmosphérique et celle de l'instrument.

 

Mais ne t'embête pas avec ces questions : sors le télescope à l'avance et ne te jette pas sur Jupiter ou Saturne s'il vient juste de sortir dehors.

 

Et n'oublie pas que la mise en température n'est pas un truc net, comme un voile noir qui s'enlève brusquement à t=1h10m37s. Lors de l'opposition de Mars en 2005, j'observais souvent rapidement le soir et je m'étais amusé à voir ce qui se passait quand je regardais la planète dès le télescope sorti.

- L'image était infâme de chez infâme durant les 30 premières secondes.

- Elle s'améliorait très vite durant les quelques minutes qui suivaient.

- 5 minutes après c'était pas mal.

- 30 minutes après on avait un petit peu gagné.

- au bout de 2h on avait encore un tout petit peu, mais vraiment un tout petit peu, gagné.

 

(En gros hein, c'est pour donner l'idée.) Bref : la mise en température est longue, ça signifie que ça continue à s'améliorer peu à peu durant plusieurs heures, mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut rien faire au bout d'une demi-heure.

 

Pour ce qui concerne la collimation, un rappel indispensable : on ne vérifie pas la collimation avec un laser, on la vérifie sur une étoile. Et on n'utilise le laser que si c'est nécessaire. (Le piège à débutant, c'est de faire la manipe du laser, de constater que ça colle, et de ne pas se rendre compte qu'en fait il y a un problème, le genre de problème qu'un laser ne peut pas détecter vu qu'il ne sert pas à ça - à la limite, s'il y a un truc qu'on a ainsi vérifié, c'est le laser, et encore...)

 

Je l'ai écrit en gras pour que tu le recopies cent fois si, dans quelques jours, tu vérifies la collimation avec le laser. (Je ne te fais pas trop confiance parce que je connais le truc, ça ne manque jamais... :))

 

Ah, et puis aussi : On vérifie d'abord et on collimate ensuite (si nécessaire), pas le contraire.

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oinnnnnnnnnn :p

alors pourquoi cela s'appelle un laser de collimation si je ne peux pas collimater ?

me dis pas que c'est un piège à andouille hein !! :na:

 

C'est vrai que collimater avec un laser non réglé, c'est pire que tout.

C'est vrai aussi que la seule vérification qui compte, c'est ce qu'on voit à l'oculaire; si cette vérification est bonne, inutile de collimater.

C'est vrai aussi que je connais un pro qui collimate son 600 sans laser ni autre instrument et sans oeillet au centre de son primaire. Mais c'est un pro et il ne m'a jamais conseillé de faire comme lui, ni critiqué quand je sors mon laser.

C'est vrai enfin que l'excellent astram qui m'a initié à l'astro n'utilise que le cheshire qui lui, ne peut pas se dérégler sauf s'il est mal serré dans le porte oculaire.

 

Bon, chacun fait comme il veut en fonction de son niveau de connaissances optiques.

 

Pour régler un laser, il faut le faire tourner sur son axe et vérifier que le point lumineux projeté sur un écran ne décrit pas un cercle. On le règle en agissant sur les 3 petites vis BTR disposées sur son corps, à 120°.

 

Michel

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encore merci Michel ;)

 

je viens aussi de lire la page sur la collimation de Thierry (Legault) sur son site

et j'ai aussi le lien donné dans la Wapédia

 

j'espère que ça suffira...

 

Thierry est un astrophotographe et dans cette discipline, on recherche la perfection en toutes choses.

Pour le visuel, on peut être un peu moins sévère, à mon avis, surtout en ciel profond.

 

Avant de terminer par le test sur l'étoile, il faut encore savoir dans quel sens modifier les miroirs et là, le laser est bien pratique puisqu'on peut suivre le déplacement du point lumineux.

 

Michel

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Après t'avoir répondu, j'ai rédigé mon petit texte sur le réglage... Donc oui, un laser de collimation sert à collimater. Mais pas à vérifier la collimation.

 

Je pense moi aussi que la collimation parfaite n'est pas nécessaire pour commencer. Il faut procéder étape par étape. À mon avis, le plus important est de comprendre ce qu'on fait (par exemple visualiser ce qui bouge dans le télescope quand on agit sur telle vis), donc autant commencer par des méthodes simples (comme le laser, qui est très visuel).

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Bruno, tu as vraiment bien fait de nous faire un article sur le sujet

jamais, je n'aurais pensé à regarder par le porte-oculaire ou alors un jour par curiosité mais pas pour voir si tout est à sa place

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Tiens... à propos du titre de ce fil, comment s'appellent justement les habitants de Dobson-city ?

 

Les dobsoneux ? dobsonistes ? dobsoniens ? Les dobistes, dobsistes ? dobnistes ? les... dobsoniâtres ?

 

:?:

 

wheelbarrow.jpg

Les déménageurs.

 

Un déménageur qui n'a pas encore installé son serrurier se fera volontiers appeler

le quincailler.

 

Une fois installé aux commandes, on peut alors parler

d'artilleur

 

Quincailler, déménageur ou artilleur, c'est comme tu veux. :be:

 

:dehors:

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