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etoilesdesecrins

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Tout ce qui a été posté par etoilesdesecrins

  1. ouh là là Pev77 ça me rappelle les débats entre lulu et gros Dob ! 😁 En résumé les conditions de turbulence (r0) sont souvent moins favorables aux gros diamètres, mais quand ces derniers ont tout pour s'exprimer ils repassent nettement devant. Attention cependant à ne pas mal interpréter cela, je pense à une courbe donnée par JL Dauvergne montrant l'effet du r0 sur le diamètre en termes de qualité d'image. Après j'ai pas dit qu'en absolu un soir turbulent le Dob en montrerait moins que la lulu ! Moi aussi je constate fréquemment des images plus rapidement lisibles et nettes dans ma FC-100 en planétaire, qu'au 300 qui est plus exigeant en termes de conditions, mais aussi de mise en température, de collimation, etc ...Par contre quand c'est stable on se rapproche des perfs théoriques du Dob et là il va bien au-delà de la lunette. Et si l'on ajoute les nuages qui ne laissent parfois que de rares éclaircies plus ou moins prévues, la lulu s'en sort encore bien par sa rapidité de mise en oeuvre. Par contre, lors des belles soirées assez stables comme hier soir sans lune, c'est toujours le 300 qui est dehors 😁
  2. Je comprends pas pourquoi tu dis ça ...Pourtant le contexte n'est pas mal en ce moment non ? 😒 M48 est donné pour mag 5,8 seulement mais est très étendu. Sa partie centrale plus concentrée doit cependant aider, mais je me souviens d'une grosse masse floue non résolue. J'irai voir mes notes aux 10X50. Avec les 60 mm tu as un trépied ? Pas trop lourdes ? Les 50 de mémoire faisaient dans les 900 g, je m'allongeais un peu sur une chaise posant la nuque sur le dossier. Mes Monarch 42 sont nettement plus légères et plus petites aussi, c'est un régal en ornitho ça reste bien transportable
  3. etoilesdesecrins

    Galaxie M61

    de mauvais yeux ? ....😁😅 Voilà qui ne va pas dans le sens des flatteries habituelles ! 😁
  4. hé hé ...pas toujours le diamètre ...car c'est justement sur le superbe champ M46 / M47 que je décidai de faire un petit test comparatif entre mes vieilles Perl 10X50 de 2010 largement utilisées lors de ma reprise de l'astro, et mes récentes Nikon Monarch 5 8X42. Ces dernières ont assez largement séduit davantage en vue d'ensemble, champ, piqué, contraste, luminosité ...Un test plus précis sur une détection d'étoile faible à encore montré une légère supériorité des 8X42, probablement dûe aux traitements optiques ou à la conception plus moderne. Depuis, les 10X50 ont été données à une amie pour son comptage ornitho 😀 Par contre bizarre que tu n'aies pas vu M48, de mémoire aux 10X50 c'est une vaste tâche assez unie et très floue. Mais bon cet amas est curieusement peu connu
  5. Salut ! quelqu'un a-t-il des nouvelles sur l'observatoire du col du Pointu, près d'Apt dans le Vaucluse ? Quelle vie a-t-il eue ? Que devient-il ? Quand j'habitais à 15-20 km de là, une connaissance astro m'y avait emmené dans les années 1987-90. Ils avaient mis chacun une certaine somme pour faire faire un 500 mm ou 520 mm par Dany Cardoën. C'était très gros à l'époque. De mémoire la coupole était dans le maquis vers le sommet du col (500 m). Hélàs je ne l'avais visitée que de jour, après on s'est un peu perdus de vue et je ne sais pas si le vieux monsieur qui m'y avait accompagné est toujours en vie
  6. Bonjour, Comme prévu, voici la suite du CROA « Valse des amas dans Cassiopée ». Le 13/11/2010, j’ai eu la chance de tester mes J10X50 sur de nombreux amas vers Cassiopée et Persée, allant de découverte en découverte, avec un plaisir immense. Le PSA sur Cassiopée fait déjà rêver de par la quantité de cercles jaunes (amas ouverts) ! L’observation a eu lieu dans un site préservé des Monts du Lyonnais, avec une très bonne transparence, une demi-lune se couchant peu gênante puis rapidement disparue. Les conditions étaient alors optimales, avec un ciel très noir au zénith ! Il s’agit de notes d’observation, le style laisse donc à désirer. Je ne conterai pas systématiquement toutes mes soirées d’observation, je voulais juste relater cette soirée qui fut une des plus riches et émouvantes des observations d’automne. M52 : Très bel objet bien que petit, mais net et bien défini, petite tâche avec une étoile brillante résolue. L’amas semble en deux parties. NGC 129 La m : 9.8 sur la Revue des Constellations semble exagérée, car cet amas est facile. La m : 6.5 trouvée sur internet est probablement plus proche de la réalité. NGC129 est assez brillant, facile, joli, à peu près circulaire et légèrement granuleux. Le champ est très riche. NGC 457 Très facile à repérer, frappant et très esthétique : tâche diffuse assez petite, allongée entre 2 étoiles doubles, l’une (la « tête ») beaucoup plus brillante. On voit même nettement dans cette double une différence d’éclat entre les 2 composantes. L’objet a un aspect de comète dont la double brillante serait le noyau, avec une queue diffuse. L’aspect « chouette » est un peu retrouvé, bien que le corps soit assez diffus. Très intéressant. NGC 436 Très facile à repérer, dans le même champ que NGC 457. Plus petit et circulaire à ovale, légèrement plus faible mais assez facile, soupçon de granularité. Le couple offre un joli champ aux J50. NGC 225 Encore un très bel amas dans Cassiopée ! Dans un champ riche, objet facile à repérer, évident. Belle tâche floue allongée, faiblement résolue autour de quelques étoiles plus brillantes. Présence de condensations faibles dans le même champ. Assez caractéristique des nombreux amas observés ce soir-là dans Cassiopée. NGC 637 Facile à repérer, dans le même champ que NGC 559. Objet petit, peu spectaculaire, groupe d’étoiles pauvre. Ensemble des deux amas intéressant. NGC 559 Facile à repérer, dans le même champ que NGC 637. En haut à gauche d’un quadrilatère d’étoiles de m : 7 env, évident mais peu brillant, petite tâche floue diffuse. Ensemble des deux amas intéressant. NGC 654 La m : 9.8 donnée par la Revue des Constellations est peut-être surdimensionnée. Cet amas apparaît comme une vague nébulosité autour d’une étoile de m :7 et à côté de NGC663, beaucoup plus faible et peu visible, diffus. On note la présence d’une autre petite tâche à côté. NGC 1023 (Galaxie !) Assez facile (trop ? confondue avec une double faible ?), tâche allongée et petite. Peu de détails, champ assez riche. D’autres observations par la suite toujours dans de bons ciels semblent confirmer l’accessibilité assez facile de cette petite galaxie assez brillante. NGC 1245 Très faible lueur sans forme, peu spectaculaire, large et diffuse, centrée sur une étoile de m: 7 environ. Toutefois facile à repérer dans un champ riche. L’intérêt en fait est la proximité de Mirfak, et son groupe d’étoiles très brillantes et esthétiques aux J10X50. NGC 1342 Beaucoup plus facile à repérer que prévu, sous 3 étoiles alignées de m : 7 environ. Petite tâche nette légèrement en arc de cercle, centré sur 3-4 étoiles résolues plus brillantes dont une double. Joli et facile. Caractéristique des nombreux amas ouvert de Cassiopée-Persée observés le 13/11/2010, de m : 7 à 8 environ, facilement accessibles aux J10X50 bien que petits et non résolus (flous). NGC 1502 Amas assez pauvre mais étendu. Groupe d’étoiles brillantes mais peu nombreuses autour d’une étoile très brillante, prolongé de part et d’autre de cette étoile par deux bandes d’étoiles sur fond légèrement flou, le tout formant en V très ouvert. Long alignement dans le prolongement des 4 étoiles jalon en arc de cercle. Ces alignements remarquables constituent peut-être la Cascade de Kemble ? Objet peu distinct mais champ remarquable. On a du mal à distinguer réellement l’amas (assez pauvre) des bandes d’étoiles voisines NGC 1528 Facile à repérer, au–dessus de 3 étoiles brillantes rapprochées. Large tâche floue bien définie, bien visible, assez brillante. Forme de comète: l’amas part d’une ou 2 étoiles résolues au N/E, il est de forme triangulaire à partir de ces étoiles. Il apparaît légèrement granuleux. La structure est hétérogène. On note un faible groupe d’étoiles à côté (comme un double amas). Le champ est très riche et très beau. NGC 7790 Objet très facile à repérer, flagrant du 1er coup. Sous un alignement de 5 étoiles, jolie tâche ovale allongée N/S bien définie et granuleuse, légèrement résolue. Champ riche avec petit amas semblable à l’Est et large condensation d’étoiles à l’Ouest (face au N). Facile. En comparaison avec le proche NGC7789, facile ce soir comme une large tâche à peu près ronde très floue : plus petit, mieux résolu et légèrement plus brillant. Stock2 (le 26/11) Observation rapide avant arrivée de nuages. Peu accoutumé à l’obscurité encore. Facile à repérer, juste l’ouest du double amas de Persée selon la configuration de ce soir. Presque dans le même champ aux jumelles. Objet méconnu mais impressionnant : très vaste, multitude d’étoiles assez faibles mais piquées, offrant l’aspect d’une vaste condensation stellaire facile à observer. Il faut privilégier certainement les instruments à grand champ. Il contraste avec le double amas, moins brillant et structure très différente. La m: 4.4 est à vérifier car il semble moins brillant (entre 6 et 7 environ). Ré-observé un peu plus tard en soirée, plus de nuages mais lune prête à se lever (peu gênant encore) : dans même champ que le Double Amas, contraste car différence de forme. Moins brillant mais facile, étendu. On note une forme de « bonhomme » avec une zone ovale en haut, prolongée par deux alignements en V renversé formant les jambes. Et pour ouvrir le débat : Les jumelles ont l’avantage de permettre une observation immédiate et pratique, sans inertie (montage du télescope, mise en station, etc …). Cela permet comme ce soir-là de balayer une assez grande quantité d’objets en peu de temps, sans pour autant sacrifier la qualité. Cela amène le débat suivant : pour ou contre des observations systématiques où l’on « déroule une liste » établie à l’avance chez soi ? Dans quelles conditions cela peut-il être intéressant ?
  7. Saluts astronomiques à toutes et à tous ! Après l’examen minutieux du Cygne cet été suite à l’acquisition de jumelles 10X50 d’astronomie (j’ai repris cet été cette passion ancienne), je me suis naturellement intéressé à d’autres régions cet automne : Cassiopée, Persée …En effet, Pégase et Andromède et leur lot de galaxies faibles ne m’ont pas montré grand-chose aux jumelles, mis à part un soupçon de M74 et de NGC 7331 ! Les classiques M31 et M33 sont par contre magnifiques et contrastées sous un bon ciel. J’ai eu la chance d’avoir eu quelques ciels très noirs dans les Monts du Lyonnais en novembre et décembre. Mais vu le mauvais temps général, il n’a pas fallu être difficile quand aux températures glaciales, une fois même les pieds dans la neige. Le site est localement préservé de lumières parasites, vers 600 m d’altitude, très bon à partir de 45° de hauteur environ. Toutefois il est à 30 km de Lyon et Saint-Etienne (légères diffusions à l’horizon). Voici donc une synthèse de ces observations « zénithales ». Désolé, c’est un peu « systématique », je ne me souviens plus de l’enchaînement dans les objets observés, si ce n’est que c’est du plus brillant au plus faible (pas toujours judicieux pour les fins de séance avec la fatigue !). Parfois j’ai comparé avec ma vieille lunette 60/800. 06/10 : transparence TB, bonne hauteur sur l’horizon M103 : Aux J10X50 : très pauvre, faible, mal défini, assez lâche et peu lumineux. Caractéristique car touche une double ou triple étoile brillante, ce qui donne un aspect un peu flou. Dans le même joli champ que NGC 663. A la L60 : linéaire entre les 2 étoiles vues aux J50, flou mais assez brillant. On voit 2 ou 3 étoiles brillantes, le reste est flou. NGC 663 : J10X50 : visible du premier coup, frappant, groupe d’étoiles très serrées et compact sur fond un peu flou, objet brillant. Assez circulaire. L60 : magnifique, comme souvent aspect différent des J50, plus vaste, mieux résolu. En forme de triangle, on voit nombre d’étoiles sur fond très nébuleux (rappelle un peu NGC7789). Forme un triangle avec 2 étoiles de m :8 environ. L’observation de M103, NGC663 et de la comète 103 P/Hartley fut très intéressante ce soir-là, dans le même champ ou presque aux J10X50. Le déplacement de la comète est évident en 3 h environ (même beaucoup moins). Elle est étendue et assez faible, quasi-transparente, très diffuse et peu contrastée. Et un grand classique aux J10X50 qui me sert souvent à jauger l’état du ciel : NGC 7789 : Splendide champ, large nuage très bien visible, assez brillant, au milieu d’un quadrilatère caractéristique d’étoiles brillantes. Flou et uniforme, rond avec comme des irrégularités sur les côtés. Non résolu. Facile pour cette magnitude (9.5 d’après S. Brunier). 10/12 : transparence excellente, voire conditions parfaites, ciel d’hiver très noir. Bonne hauteur sur l’horizon. Très froid !!! Uniquement aux J10X50. NGC 185 : Très faible, petite tâche floue ronde ou ovale seulement soupçonnée par moments, très fugace, extrêmement difficile car non positionnée sur un endroit précis. NGC 188 : Au centre d’un groupe d’étoiles de m 7 à 8, très vague lueur assez large, sans forme, très diffuse mais vue sûrement du premier coup. Cette clarté pâle remplit le groupe d’étoiles, dont 2 doubles brillantes disposées en V. L’ensemble est ainsi très esthétique. La luminosité par unité de surface semble faible, donnant un aspect très peu contrasté. A étudier avec plus grosse ouverture et rapport F/D faible. NGC 7380 : Assez facile à repérer dans Céphée, très bonnes conditions d’observation. Très bel objet, évident, entre 2 étoiles de m7 environ, quasiment circulaire, large en vision périphérique (est-ce la nébuleuse ?). On voit une étoile brillante en bas à gauche dans la configuration de ce soir-là. Dans le même champ, on note 2 autres tâches floues alignées, assez semblables. Elles paraissent granuleuses, comme en début de résolution. Elles sont un peu moins brillantes mais mieux résolues que NGC7380. Très joli champ. NGC 7538 : Facile à repérer, proche de M52. Forme un triangle équilatéral avec 2 étoiles de m 8 environ. Nécessite apparemment un ciel parfait : soupçonné de prime abord, très faible, puis mieux vu 1h après dans des conditions optimales. Apparaît de façon évidente en oblique comme une petite tâche floue, circulaire, peu spectaculaire par rapport à la brillante voisine M52. NGC 7635 : Très facile à repérer, dans le même champ et à côté de M52. Vue avec certitude, juste à côté d’une étoile de m 8 environ, ressemble à une étoile floue de m 9 environ, pas très lumineuse, sans détail. Peu spectaculaire. A tester avec plus fort grossissement. Pour ne pas « surcharger » ce compte-rendu, je posterai sous peu la suite : une autre série d’objets vers Cassiopée et Persée encore…
  8. Pour les vacances de Noel, je me suis déplacé chez ma famille dans un petit village du sud-ouest de la France, loin de toute grande ville. Dans la valise j’ai facilement glissé ma paire de Jumelles 10X50. En plus de la luminosité relative de cet instrument, de son absence d’inertie à mettre en œuvre, du grand champ offert, voilà encore un avantage majeur qui me convient pour le moment, vue ma mobilité : la transportabilité très aisée. Un footing à la nuit tombante le 25/12 m’a permis de mesurer l’immense clarté d’un ciel azur sombre, aux derniers reflets solaires sur l’horizon ouest. Jupiter tel un précurseur commençait à envoyer ses mille feux. Aussi, malgré le froid mordant et la douceur de la cheminée familiale, l’appel de la voûte étoilée était trop forte, au vu de semaines de disette. Un coup d’œil avant le repas m’a dévoilé un Cygne éclatant dans la Voie Lactée …Prometteur ! Assez fébrile durant le repas, je me suis couvert de nombreuses couches avant d’aller fouler l’herbe déjà craquante de givre dans le petit jardin. Hélas quelques lampadaires dans la rue illuminent l’horizon sud et est assez haut, mais le zénith est très correct. M31 est évidente à l’œil nu. Après quelques mises en bouche, j’attaque direct par un amas ouvert que j’ai déjà essayé de voir en vain quelques fois dans un site privilégié des Monts du Lyonnais, mais certes sous l’influence quand même de Lyon et Saint-Etienne : NGC 744, dans Persée, de m 9.5. C’est un des derniers théoriquement accessible aux J 10 X 50 que je n’avais pas encore vus dans cette région céleste. Et là voici ce que je vois : facile à repérer, joli champ. A l’est de 2 étoiles assez brillantes, très faible luminosité diffuse, sans forme, juste une « présence » en oblique, petite. Rien vu d’autre dans le champ qui semblerait plus brillant. Très peu spectaculaire, assez furtif. M76 fait aussi partie des objets non encore tentés aux J50. Avec l’aide du PSA et après moult vérifications sur l’emplacement, je perçois une étoile faible et légèrement floue en oblique. Elle semble « double » très serrée, cet aspect étant très difficile à percevoir. Assez brillante pour cette magnitude, évidente mais difficilement détaillée. Champ assez pauvre, aucun autre astre ne pourrait à priori être M76. Toutefois, il faudrait que je vérifie à la L60 ce champ pour confirmation, car ça demande plus de puissance et notamment de grossissement. Après un coup d’œil toujours extatique sur la trilogie du Cocher, je tente 2 amas du PSA que je n’avais pas recensé par avance sur mes listes, toujours dans le Cocher, et dont j’ignore l’éclat : NGC 1893 : même champ que M36 et M38. Très beau, brillant, mais éclat un peu moindre que les 2 autres amas. Assez large, vaguement en 2 parties : une partie en arc de cercle au-dessus d’une autre partie plus faible et moins bien définie, assez circulaire. L’amas apparaît granuleux sur un fond nébuleux, relativement détaillé et large en vision oblique. On peut se demander pourquoi Messier n’a pas référencé des objets de ce type, facilement accessibles. Est-il passé à côté ? NGC 1778 : Amas assez petit avec ce grossissement, mais assez brillant, facile et évident au premier abord. C’est une tâche nébuleuse légèrement granuleuse et ovale, dans un joli champ, facile à repérer, mais assez peu détaillé. Même remarque que ci-dessus concernant Messier. Voici deux bien belles surprises ! Puis je poursuis avec des objectifs prévus : NGC 1807- 1817, un double amas ouvert toujours dans la région Cocher – Gémeaux – Taureau : Facile à repérer, un des rares objets du Taureau. Joli champ mais peu brillants, pas très haut sur l’horizon, un peu ébloui par un lampadaire. Amas assez rapprochés, en oblique : structure semblable, verticaux, centrés sur 2 ou 3 étoiles plus brillantes, granuleux. A revoir en meilleures conditions. NGC 2281, dans le Cocher : Facile à repérer, brillant, proche d’une étoile d’éclat semblable, concentré, petit. On devine une structure en 2 parties, l’ensemble étant allongé et vertical. Bel objet. M1 : Objet très décevant aux J10X50 : très faible, petite tâche floue furtive sans forme, surprenant de difficulté ! Sans savoir précisément où se trouve M1, il n’est pas sûr de le voir : n’apparaît pas du premier coup d’œil. A revoir sans lampadaires, mais il semble que sur un autre site la difficulté ait été la même. De mémoire, beaucoup plus facile à la L60. A confirmer. Déçu par ce faible objet, je recherche NGC 2392, la nébuleuse planétaire Clown Nebula très brillante : Facile à repérer et à identifier avec le PSA. Aspect quasi stellaire, assez brillant, très légèrement flou ( ?). Pas de détail. Champ pauvre, quelques étoiles d’éclat semblable servant au repérage dans le champ. C’est typiquement l’objet pour lequel les jumelles sont inadaptées, à observer à la L60X40 ou X64 minimum : ne pas hésiter à grossir sur ce type de petit objet contrasté. Et pour finir, M42, malgré des lumières parasites un peu gênantes : Champ magnifique et large : baudrier en entier constitué de 4 groupes verticaux d’étoiles, M42 occupant le 3ème à partir du haut. M42 est centrée sur 3-4 étoiles brillantes et fines, c’est un voile nébuleux s’étendant à l’ouest de ces étoiles, en forme d’éventail, large et brillant en vision oblique. Elle est déjà bien vue et frappante en vision directe, comme une nuage brillant et cantonné autour des étoiles centrales lumineuses. Les étoiles centrales voient ainsi leur lumière diffusée, rendant un aspect très brillant. Toutefois, on perçoit une coloration générale assez « terne », gris- verdâtre. En oblique, le golfe à l’est des étoiles centrales est bien deviné. M43 apparaît comme une étoile brillante et un peu floue, au N/E de M42. L’ensemble est très esthétique, toutefois peut-être moins étendu que depuis un site plus noir. A revoir enfin en conditions optimales, pour faire une observation de référence. Pour finir, je savais ce site intéressant pour y avoir mené de nombreuses observations du ciel profond à la L60 durant mon adolescence. L’avantage provient d’un isolement de ce village en campagne loin de toute ville, l’inconvénient réside dans la présence ponctuelle de lumières parasites près de l’horizon. Mon site d’observation plus habituel présente l’inverse, pas de lumières parasites du tout mais à environ 30 km de Lyon et Saint-Etienne, donc lumières diffuses près de l’horizon. Aussi, je me demande ce qu’il vaut mieux ? Mais cela dépent aussi de la position de l’objet dans le ciel et de son type ... A bientôt !!
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