Discret68

Salut à tous Dans la continuité du traitement de mes saintes reliques de la période 2015-2016, voici la galaxie du Tournesol que je vais m'abstenir de présenter car bien connue dans notre petit monde de l'astrophotographie. Cet image est le résultat de l'empilement d'images prises à la Moravian G3-8300 avec les filtres LRVB sur le newton de 300 f/d4 monté sur la GM2000HPS. Il y a 85 images en luminance de 300s en bin 1 et 15 images de chaque couche RVB avec un temps de pose de 180s en bin2. le capteur était à -22°. Pré-traitementet traitement assurés avec AstroPixel Processor. J'avoue avoir eu quelques difficultés pour retenir la couleur de l'ensemble. En regardant sur le net, j'ai trouvé de nombreuses versions aux couleurs différentes. D'autant que le coeur de cette galaxie présente des nuances subtiles par rapport aux bras. Ladite plante dans son environnement : Un crop de la galaxie pour l'avoir au vrai format image : Et pour terminer, une version annotée qui permet de repérer d'autres tachouilles (PGC...) présentes sur l'image : Et voilà. JP

Salut danielo Oui, tu peux charger la version tiff au format 3367x2542 (50Mo) : http://astrowick.fr/Telechargement/Astro/NGC5982GF.tiff A ce format, on commence à voir un certain nombre de défauts ! Il est vrai qu'on a plutôt un quatuor, mais sur tous les sites, on parle de trio. A croire que NGC5976 est une mal-aimée !

Merci Drase et Vincent. Par rapport au faible nombre de pose, j'aurais tendance à dire que cet amas est une cible relativement facile.

Bonjour à tous Je poursuis mon déterrage de photos sur mon disque dur et ce matin, je vous présente un petit groupe de galaxies dans la constellation du Dragon. Les images ont été prises en 2016 avec la Moravian G3-8300 sur le newton de 300 f/d4. Le tout monté sur la GM2000HPS. 20 images de 300s en bin1 pour la luminance et 9 images de 200s en bin2 pour chaque couche RVB. Le capteur était à -22°. Le pré-traitement et le traitement ont été effectués avec AstroPixel Processor. On commence par un trio de galaxie : NGC5981-5982 et 5985. NGC5981 et NGC5985 sont des spirales alors que NGC5982 est une galaxie lenticulaire. Les 3 galaxies se trouvent à environ 120 à 150 millions d'année-lumières de la Terre. A droite de ce trio, pratiquement alignée, on trouve la petite galaxie lenticulaire NGC5976. Et puis, dans l'environnement, il y a une dizaine de galaxies répertoriées dans le catalogue PGC. La plus significative est PGC55561 (une spirale barrée) en haut et à droite de l'image, qu'on trouve parfois sous le numéro NGC5976A. Voir l'image annotée pour les localiser. iées Bonne promenade JP

Merci iserois et Elgood pour votre passage.

C’est sûr que c’est le genre de situation qu’on aimerait bien éviter. Pour ce qui est de tes accessoires, la seule solution est de les tester sur un ordi en direct. Mais ça, je pense que tu l’avais compris. Au niveau des prises usb, c’est du 5V qui est présent. Et vu que l’alimentation de l’Asiair s’effectue en 12V, il doit y avoir un régulateur de tension pour le 5V. Je pense qu’il n’y a pas de risque particulier au niveau des prises usb. Par contre, le circuit qui gère les sorties 12V peut ne pas avoir aimé un retour de tension.

Salut à tous Je viens d'extirper un petit lot d'images de M13 prises en 2014 avec une Moravian G3-8300 montée sur mon newton de 300/1200. Je me suis lancé dans l'archéo-astronomie 😃 A cette époque, ce setup était installé sur l'EQ8. Je ne me rappelle plus pour quelle raison j'ai fait aussi peu de poses sur cet objet : 6 brutes par couche LRVB 🤔 Les luminances ont un temps de pose de 60s en bin 1 et les RVB de 40s en bin 2. Le capteur était à une température de -22° L'intégralité du pré-traitement et du traitement a été effectué avec AstrPixel processor. Voila une image qui ne cassera pas 3 pattes à un canard : JP

Bonsoir à tous Ce soir, je vous présente 2 versions de NGC7000 prises à l'A7S (refiltré Astrodon) monté sur une lulu TS APO 80/480 avec correcteur et focuser 3". L'ensemble est installé sur une GM2000HPS en fixe dans mon abri. Aucun autoguidage n'a été mis en œuvre. Malgré la pollution lumineuse locale, aucun filtre n'a été utilisé. Je reconnais néanmoins que d'en utiliser un n'aurait pas fait de mal ! Pour cette image, il y a 250 brutes de 30s à 3200 ISO, une vingtaine de flat et une centaine de darks et de bias. Le pré-traitement, l'empilement et une partie du traitement (retrait du gradient) ont été effectués avec AstroPixel Processor. Le reste du traitement a été réalisé avec Pix. Voila la première mouture de cette nébuleuse : Ce qui saute au yeux, c'est que cette zone est truffée d'étoiles, les nébulosités sont finalement masquées par cette profusion d'étoiles. Mais bon, le ciel est ainsi fait. J'ai traité une 2ème version dans laquelle j'ai voulu mettre en avant les nébulosités par rapport aux étoiles. Je voulais néanmoins qu'il reste des étoiles sur l'image et ne pas obtenir une version purement "Starless". Pour y parvenir, sous Pix, j'ai utilisé le process StarNet pour obtenir une première image des nébulosités et une deuxième des étoiles. Sur un clone de l'image des nébulosités, j'ai réduis le bleu et le vert, et rehaussé le rouge. J'ai augmenté le contraste global (CurvesTransformation) de manière à bien faire ressortir les nébulosités tout en réduisant le bruit de fond du ciel. Pour finir, un peu de flou gaussien pour réduire les artefacts liés au process StarNet. Pour l'image des étoiles, j'ai également appliqué un process CurvesTransformation pour modifier le contraste, de manière à "éteindre" une partie des étoiles pour en réduire le nombre. Que le Créateur me pardonne ma félonie 😃 J'ai essayé avec une réduction d'étoiles, mais ce n'était pas suffisant. Une déconvolution m'a permis de bien rattraper un défaut de tilt bien présent sur les images d'origine. Au final, j'ai assemblé les 3 images élémentaires à l'aide de PixelMath avec des proportions variables pour chaque image. Voici le résultat. On apprécie quand même mieux les nébulosités : Voila. Si vous avez d'autres astuces pour traiter ce genre de nébuleuse, je suis preneur. JP

Pour info, l'École d'ingénieurs de l'air, de l'espace et de la mobilité durable accueille cinq conférences d’ici le mois de mars sur son campus de Paris-Ivry, accessible à tous. Le planning : https://www.air-cosmos.com/article/cycle-de-confrences-espace-et-astronomie-lipsa-25782 Dans l'article Air & Cosmos, il est précisé qu'il est possible de venir sans inscription. Sur le site de l'IPSA, l'inscription est obligatoire 🤔 Exemple : pour la conférence du 13 janvier : https://www.ipsa.fr/blogs/2022/01/conference-patrick-michel-asteroides-dart-nasa/ JP

J’ai eu aussi à commander un nouveau lot d’autocollants à Jim Fly aux US, la lettre est bien arrivée.

J'ai trouvé quelques tutos Pix en anglais sur ce site : http://trappedphotons.com/blog/?cat=5 JP

Super sympa tes grands champs. C'est là qu'on se rends compte que finalement, on ne voit pas grand chose à l’œil nu. Je ne voyais ce process FindingChart nulle part dans Pix ! En fait, il est apparu avec la dernière version de Pix datant du 30 décembre (1.8.8.12) !!! J'ai installé cette version et effectivement, ça fonctionne sans problème.

Chez TS, il y a un modèle en promo : https://www.teleskop-express.de/shop/product_info.php/info/p8319_TS-Optics-Off-Axis-Guider-TSOAG16---stable---length-16-mm.html Pour une lunette guide, la focale n’est pas primordiale. Une petite focale peut convenir, les logiciels de guidage calculant le centre de l’étoile guide avec une précision de l’ordre du dixième de pixel.

Tu es dur avec les curieux Ce ne sont pas les mêmes qui s'étaient déguisés différemment ? Et quand tout est prêt, les nuages sont là !

Tout dépend du nombre d'ordinateurs que Thibault a à disposition. C'est pour cette raison que l'Asiair peut être une solution pertinente plutôt que d'acheter un nouvel ordi. En ne perdant pas de vue que l'Asiair n'est pas compatible avec tous les équipements. Il y a nomade et nomade. En clair, il y a celui qui place sont équipement dans le jardin et il y a celui qui va plus loin. Pour ce dernier, il faut quasiment rester à proximité de son équipement et dans ce cas, un seul ordi (portable) est suffisant. Pour celui qui est dans son jardin, il peut faire du remote ponctuel, ou de la surveillance à distance. Il faudrait que Thibault nous en dise plus sur ce sujet.

Sur l'image ci-dessous, on voit bien le prisme en partie supérieure dans le DO (OAG Celestron), qui "frôle" le bord du capteur de la caméra d'acquisition (QHY10L) :

Où as tu vu qu’il fallait des temps de pose allongés avec un diviseur. On récupère une partie du cône de lumière hors champ du capteur d’acquisition. Donc aucun impact sur le temps de pose. L’avantage d’un diviseur est que la caméra de guidage voit la même image que la caméra d’acquisition. Si le setup présente des déformations, même imperceptibles, la caméra de guidage sera en phase avec ce que voit la caméra d’acquisition. Les corrections de suivi n’en seront que meilleures.. C’est surtout sur ce critère qu’un DO présente des avantages. Le prix d’un DO peut être du même tonneau qu’une petite lunette guide.

Certes, mais avec un Asiair, tu peux piloter ton setup à distance et ne pas rester en permanence à côté des équipements. Selon la température extérieure, ça peut être appréciable. Autre accessoire qu’il faut embarquer, c’est une motorisation pour le focuseur.

Vu le budget dont tu disposes, tu devrais t’orienter vers du matériel d’occasion, moyennant quelques précautions. En caméra d’acquisition, je pense à une ASI183 ou à une 294, les 2 en version refroidie. Il existe des équivalents chez d’autres fournisseurs (Altaïr, Omegon, ...) qui sont un peu moins cher mais plus rares sur le marché de l’occasion. Attention néanmoins avec les modèles non ZWO qui peuvent ne pas être compatibles avec l’AsiAir. Cote guidage, une 120 mini voire une Datyson T7M qui est un clone de la 120, et qui est moins chère en l’achetant directement en Chine (Aliexpress, ....). Et préférentiellement à une lulu en parallèle, orientes toi plutôt vers un diviseur optique. Avec l’Asiair, j’insiste, mais il faut être prudent car tous les équipements ne sont pas compatibles. Tant que tu restes dans du ZWO, tout va bien. Pour le reste, regarde bien la compatibilité.

Tout à fait. D'autant que ton 600D est défiltré !

Ben non !!! Relis ton message et celui de 22Ney44 qui a suivi. Se relire est une bonne pratique avant de poster un message. On fait tous (malheureusement) des erreurs de saisie 😉

Salut Thibault. Bienvenue sur ce forum. Ça serait sympa que tu nous présentes ton équipement actuel et que tu nous dises ce que tu photographies, ou souhaites photographier (ciel profond, planètes, ...). JP

Belle réussite. Bon point pour toi, grâce aux poses de 20 secondes, on distingue les étoiles du trapèze, mais elles sont un peu noyées. Je pense qu’en retravaillant ton empilement des images de 20 secondes, notamment par une réduction d’étoiles, tu devrais pouvoir mieux les dissocier. Avec Pixinsight, il y a le process HDR MultiscaleTransform qui permet de désaturer les images afin de rehausser les détails. Et avec Photoshop, il y a les Astronomy Tools qui permettent de traiter ces zones, mais dans une moindre mesure que Pix.

Tu peux regarder avec Siril si tes images unitaires sont saturées ou non. Tu ouvres une brute après avoir coché la case "Dématricer" en bas à gauche du dialogue d'ouverture. Si tu visualises ton image en mode RVB, Siril va t'afficher le pourcentage de luminosité (entre 0 et 100% en bas à droite de l'image) pour chacune des trois couleurs à l'endroit où pointe ta souris. Si tu as des zones à 100% (c'est souvent le cas sur les étoiles brillantes, et également au niveau du cœur de M42), c'est que ton image est saturée. Dans ce cas, il faudra faire des images avec un temps de pose réduit. Si tu n'es pas à 100%, c'est lors du traitement que tu satures l'image empilée.

Bonne année à toi également. Concernant ton image, tu dois pouvoir encore l’améliorer compte tenu des différents temps de pose dont tu disposes. L’élément révélateur est le trapèze, visible ou non. Avec les images en courte pose, tu devrais pouvoir le mettre en évidence. Sinon, on distingue bien les nébulosités sombres autour de la nébuleuse, et c’est un point positif.