Aller au contenu

lyl

Membre
  • Compteur de contenus

    2 390
  • Inscription

  • Jours gagnés

    3

Tout ce qui a été posté par lyl

  1. La manip : On découpe des cales d'étain au cutter et on colle avec précaution par dessus les autres cales. Puis on remonte l'objectif dans sa cellule 1/2h plus tard et on teste Note subsidiaire : n'utilisez pas des Nagler pour faire votre test étoile. Seul le Nagler 1 est un oculaire classique pour objectif sur-corrigé et renvoi à prisme. Albert Nagler avait créé le Nagler v1 comme oculaire classique à LSA sous-corrigée mais il a changé de concept pour le Nagler v2 et suivant qui sont réglés pour les réfracteurs apochromatiques photos (f/D court) calés à 555nm (sur-correction) ou les télescopes newton/dobson. Nagler v1/Naglerv2 Utiliser l'oculaire habituel pour faire votre réglage.
  2. Maintenant : le réglage. l'espacement des lentilles joue sur la dispersion et au final sur la position du focus de chaque couleur. Attention à ne pas confondre avec le chromatisme car ça part du même principe, à la différence près que la pente équivalente du prisme étant forte au bord et nulle au centre : => la correction de e aura plus d'effet au bord qu'au centre. => L'écartement des verres n'a pas un effet similaire au bord et au centre. Dans son réglage optimal une couleur seulement converge au même point. On profite du fait que le chromatisme et la focale de l'ensemble varie beaucoup moins rapidement que l'aberration sphérique. Plus j'écarte, plus le bleu s'écarte du rouge et surtout au bord. Le bleu devient stigmate. (il est sur-corrigé sur une optique "normale": le centre converge avant le bord) Sur notre doublet on va cherche à trouver la valeur de e qui soit optimale pour le stigmatisme couleur. On obtiendra ainsi un test étoile qui sera équilibré : comme sur la ligne du milieu. Sur un achromat, la partie droite du star test est souvent brouillée par le mélange des couleurs (le spectre secondaire). Donc on utilise comme référence la partie intra-focale. (gauche de l'image). Voici le diagramme de position des focii pour deux cas (pour rappel, ordonnée 0 <=> passage au centre de l'objectif, ordonnée 1 <=> passage par le bord de l'objectif ) : - comme la ligne du haut. Une légère sous-correction (le bleu devient stigmatique, l'image n'est pas nette non plus sauf en champ profond ou l'on travaille dans les bleu-vert). la cause est un écartement e trop grand ou des courbures r2/r3 trop différentes. - comme la ligne du bas. Forte sur-correction (couleurs importantes pas nettes et anneaux non équilibrés, extra-focale très brouillée) la cause est un écartement e trop petit et/ou des courbures r2/r3 trop semblables. sous-cor : sur-cor : Heureusement la plupart des optiques japonaises sont conservatrices C'est à dire, vont plutôt souffrir de rayon r2 et r3 trop proches que trop éloignés. C'est un principe de fabrication qui vient de ce que 50 ans avant et même avec les formules de Conrady, on a tendance à les laisser trop similaires. En effet dans les années 1900 on créait les optiques sans traitement anti-reflet et souvent on fabriquait les verres flint et crown l'un sur l'autre puis on différenciait les courbures r2/r3 ensuite. L'un sur l'autre c'est dans l'étape de contrôle, pas de la fabrication : faire apparaitre des anneaux de newton quand on approche les verres. Quand les courbures sont proches, il y a peu d'anneaux. Les tables qui donnait ces rayons ont été calculées/expérimentés avec un écart e de 1/2000 à 1/1000 de la focale et sont restées en vigueur bien longtemps. Les outils de contrôle des courbures sont le plus souvent des "tests plates" qui sont des modèles figés. Or, l'optique japonaise utilise de la cale en étain ou étain-argent, fine de 0.2mm, souvent collée à la gomme laque (que l'on peut dissoudre à l'acétone). C'est très inférieur au 1/2000 (0.45mm pour 60/900) ou 1/1000 (=>0.9mm) des tables des années antérieures. Donc deux facteurs qui font que les doublets ont un espacement trop faible si l'ouvrier opticien est un peu pressé ou laxiste sur le temps passé à ajuster les courbures. C'est franchement assez rare qu'il contrôle au banc ou à la lampe spectrale la position des focii de couleur rouge et bleu et encore moins le stigmatisme à la couleur choisie. Et surtout, il ne va pas prendre le risque de changer la courbure de l'outil qu'il va réutiliser des milliers de fois. C'est carrément consommateur en temps et fait monter le prix de façon exorbitante ! Donc fin de l'histoire, on récupère des objectifs majoritairement sur-corrigés mais ajustables. Ils ont cette aspect au test-étoile, la partie droite (extra-focale) étant souvent brouillée par le mélange des couleurs. Donc revenons à nos moutons, le but est de transformer ce type d'objectif sur-corrigé. en objectif aux anneaux équilibrés de cette apparence En intra-focale, les anneaux vont s'approcher d'une intensité plus régulière et en extra-focale, on va commencer à voir apparaître des couleurs distinctes. Le cercle blanchâtre que l'on voit dans le moyen "Extrafokal" va se rapprocher du meilleur focus. (Une belle 60/900 en dessous) Attention, certains objectifs peuvent être d'origine sous-corrigés et dans ce cas (rare) on ne peut rien faire. C'est également l'indicateur qu'on a trop forcé sur le réglage. Egalement à l'oculaire, il vaut mieux éviter un point rouge trop serré en extra-focale mais ce n'est pas gênant sur les 60-800 et les 70-900. Sous-correction : trop d'espace. D'autre part, le test étoile sur une optique proche du réglage optimal va vous permettre de vérifier l'effet d'un prisme ou du réglage d'un oculaire. Certains oculaires sont plus sous-corrigés que d'autres mais quasiment tous les oculaires simples le sont un peu. Ce n'est pas gênant. Le réglage de l'aberration sphérique "légèrement sur-corrigé" dans le jaune-orange rééquilibre la situation sur les réfracteurs anciens. == Kellner combiné avec une Scopetech 80-1200=>
  3. Notre doublet se rapproche de la perfection mais la formule de la réfraction conduit à une approximation du point de convergence. Ce dernier varie suivant la "hauteur" p (rho) de traversée du rayon à travers la "pupille" de l'objectif. On profite de la symétrie de révolution pour indiquer 0 comme étant le passage au centre optique et 1 le passage par le bord. Tous les objectifs ayant une forme sphérique sont sujets à cette aberration qui dépend de la variation des indices de réfraction et des forces de courbures. Pour une couleur donnée, il en résulte une erreur résiduelle ou aberration que l'on désigne sous deux termes : la LSA : c'est l'ampleur de la dispersion du point focal. la TSA : c'est la hauteur de la dispersion au point focal choisi Sur un doublet achromatique classique BK7-F2, il existe une et une seule couleur "stigmatique" (qui converge en un seul point) Pour cette couleur LSA et TSA sont quasiment nuls, cela permet une finesse optimale des images obtenues pour cette couleur. Zeiss utilisait la couleur verte (raie du mercure), très stable et étroite pour contrôler ses objectifs. De nos jours la plupart des fabricants utilisent d'autres raies. Celles qui sont idéales pour l'astronomie (à mon avis) sont celle de la lampe au Krypton qui fournit deux raies fines intéressantes. Sur ces doublets long f/D, le stigmatisme est excellent, au point que LSA et TSA sont négligeables sur une large plage autour de la couleur pour laquelle le stigmatisme est réel. Cette variation du stigmatisme des couleurs au centre optique ou variation de l'aberration de sphéricité dépendante de la couleur est appelé d'un petit nom alambiqué : le sphérochromatisme. Il est suffisament faible (en théorie sur ces doublets) quand ces doublets sont bien réglés que le test étoile permet de vérifier le stigmatisme de plusieurs couleurs. Ici quasi-stigmatisme rouge, bleu en extra-focale sur 3 instruments différents sur des instruments plus gros. Pour ceux là il est plus difficile d'obtenir un stigmatisme sur une plage large. En dehors de jaune vert orange, les couleurs forment des disques du à la TSA/LSA qui devient non négligeable. On représente cela sur un graphe ou l'ordonnée va de 0 à 1 et l'abscisse indique le point de convergence. Le réglage de la couleur stigmatique est plus compliquée sur les gros instruments.
  4. Retour à l'école, le prisme et la géométrie de la lumière. Le passage de la lumière à travers un prisme disperse les couleurs, beaucoup plus que l'air : c'est une propriété du matériau. L'indice de réfraction du verre est variable suivant la couleur du spectre. Comme l'humidité dans l'air après un orage quand le soleil revient : cela forme un arc en ciel. Contrôle d'homogénéité des pains de verre après refroidissement chez Schott, pour qualification en "verre optique". On sait recombiner les couleurs avec un même type de prisme réalisé dans le même verre. C'est la plupart du temps invisible mais le résidu de dispersion existe. Il est proportionnel à l'écart entre les prismes. Pour un doublet classique, on ne peut pas utiliser des verres identiques, sinon la focale de l'objectif serait infinie. On va utiliser les propriétés de deux verres différents : un verre à faible dispersion que l'on va faire fortement converger et un verre à plus grande dispersion que l'on va rendre moins fort. Il va en résulter une convergence en un point focal f0 à suivre : l'aberration sphérique et le spectre secondaire.
  5. Les petits réfracteurs peuvent être ajustés en réglant l'espacement entre les lentilles. Les stars tests on peut les réaliser facilement à fort grossissement sur des étoiles blanches comme Vega (blanche par rapport à notre soleil jaune) Plage couleur. Examinez l'intensité entre 0.7um et 0.4 um (700-400nm) Tout d'abord d'ou viennent les conventions de réglage. A ) la sensibilité de l'oeil humain (deux modes : le mode rouge est celui de la perception colorée de jour) B ) les couleurs émises dans le ciel : principalement Oiii - Halpha Nebulium-120473a0.pdf Comment faire un star test à l'oculaire ? Prendre un oculaire de focale courte, en dessous de l'ouverture f/D de l'instrument, ce sera plus indiqué. Sur ces petits réfracteurs longs un oculaire bien corrigé de 10mm fait l'affaire Faite la mise au point sur une étoile brillante et plutôt blanche : Véga est presque tout le temps disponible dans le ciel de France. Raccourcir la distance du tube : intra-focale. Eloigner le tube extra-focale. La distance est courte : inférieure au millimètre, cela correspond à 1/30e de tour pour faire apparaître un anneau de diffraction Des star tests d'excellente qualité à optimal, classé suivant les réglages couleurs réglage photo Nikon / Grand réfracteur 108 Astro 80, mixte / Goto 80 planétaire Le violet autour de la Nikon n'est pas le violet de l'arc-en-ciel mais un mélange de rouge et de bleu : c'est un réglage F'C' (480-644) L'équilibrage est photographique. Le halo bleu sur la Goto et le point rose en extrafocal est typique d'un réglage planétaire type Oiii H-alpha, le bleu 480 ressort en intra et est déjà dispersé en extra (côté droit) On notera la blancheur en extra-focale proche du grand réfracteur 108 et de l'astro 80 et un réglage difficile à décrypter car très concentré assez typique des petits diamètres 60mm (c'est semblable a des astro-spezial de plus grande taille) Maintenant, un réglage imparfait. Il semble calé haut mais ... une tâche blanche est présente en extra-focale et un cercle extérieur jaune plus intense que le centre en intra-focale. C'est le signe d'un manque de piqué : sous-correction d'aberration sphérique. C'est là qu'il faut de l'explication théorique.
  6. Sur les petites optiques (60/70) : je serre à contact d'un mouvement "au doigt ou à l'ongle", la force de serrage est très faible ou carrément nulle. Le fait de manipuler et de faire ça dans la maison à 20-22°C ça réchauffe l'optique, donc on est plutôt entre 20°C et 33° (corps humain) à la fin de la manip. Elle va ensuite se contracter légèrement et laisser un jeu faible. "tic discret" Pour ma part, il fut une époque ou je mettais du frein filet mais c'est difficile à enlever sur ces petits diamètres. Je préfère la goutte de vernis à ongles transparent c'est tout aussi bien et "au pire" tu prends un coton-tige avec acétone pour dissoudre cette goutte. Oui, très nettement, j'en parlerai dans un sujet que je vais ouvrir, j'ai pas mal de travail d'illustration à faire pour expliquer cela mais je considère que c'est faisable sur les optiques de 50 à 70mm avec un f/D long sans risque exagéré. Même un maladroit qui arracherait une cale fine pourra se récupérer.
  7. non, le but principal est de réduire l'aberration sphérique mais également oui dans le cas de cet objectif. Je pense que, ce sujet étant récurrent depuis les années 60-70 (Pierre Bourge en parlait déjà) que le mieux est d'en faire un sujet à part. Les optiques 60-70mm longue f/D >~13 (à partir de 60/800 70/900) permettent de s'essayer sans trop de risques à cet exercice.
  8. J'ai trouvé des plaques d'étain de 0.2mm chez Green Stuff World (figurines/modélisme) --------- hop : https://www.greenstuffworld.com/fr/metaux-malleables-decoupe/352-feuille-de-metal-flexible.html
  9. Choupinette est vendue (la Mizar, elle va avoir une deuxième vie en animation sur un site AFA dans l'Ain, j'espère qu'elle va arriver en bon état). Je confirme que sur une base d'une optique fabriquée à l'ancienne on peut régler une 60/900 sans difficulté majeure avec des cales en étain de 0.2mm. Dans son cas c'est un objectif Vixen auquel j'ai rajouté 3 épaisseurs de cales.
  10. Vu le type de réponse, j'imagine facilement la pression de la clientèle pendant cette période.
  11. La palette de couleur Hubble n'a absolument rien de représentatif sur ce que l'observation visuelle peut apporter, ce n'est pas son rôle. C'est une coloration qui a le même but que celle des cartes routières : augmenter la facilité de lecture et dans le cas de l'astrophysique l'analyse des composants des objets. Donc méfiance. Le ressenti dépend de la façon dont l'oeil répond à la sensation. (je ne détaille pas c'est déjà fait : merci aux autres personnes qui ont répondu).
  12. Je l'ai ramenée du Japon pour la restaurer et faire découvrir, malheureusement l'objectif a été écrasé, j'ai quand même eu l'occasion de le tester, il reste remarquable. 1er constat, ce n'est pas de l'aluminium, le tube est ultraléger et bafflé, je l'ai rafraichi en Black 2.0 là ou je pouvais passer le pinceau. (photo avant/après) Le porte-oculaire était dur et irrégulier : décapage complet. Puis insertion de deux lamelles en acier étamé en latéral pour diminuer le jeu, collage UHU tout bête. Mon graissage initial à la graisse à vélo était trop fluide, j'ai changé pour une graisse d'étanchéité silicone qui réduit/annule bien le backslash de l'engrenage hélicoïdal. Puis, phase délicate, lui redonner sa pêche sur les images avec une une optique saine de la même époque. Transfert du doublet Vixen un poil plus long en focale dans le barillet. (j'ai toujours l'ancienne optique ébrechée pour qui voudrait en DIY, je l'ai remise dans la cellule Vixen). Le plus long fut de refaire un calage qui soit bien équilibré. Ce n'est pas si simple sur ce diamètre à long f/D car les cales n'introduisent que très peu de variation par rapport à leur épaisseur. Le Vixen était sous-corrigé assez fort, j'ai redressé d'au moins 1/10eme de lambda pour arriver au maxima ou presque de contraste (Lune à x180 soit x3D sur le limbe et un peu en dedans quand même). Il doit être aux environs de 907mm de focale, assez proche d'un calage FC "au pied" donc un peu plus bas. qu'une 62.5/800 mais ça ne change rien à son auréole bleu qui est absente, il reste un peu de violet sur les fortes lumières. (voir photo plus bas : bave peu/pas) Le voilà installé "sur échasses" à presque 1mm d'espace entre les deux verres. Mais le résultat en vaut la peine que ce soit visuellement ou en test photo. Ce genre d'objectif a plus de marge qu'une 80f15 et peut quasiment tout faire. (L'optimal est à mon avis la Perl Jupiter 62.5/800 des années 70). La j'ai virtuellement 100mm de plus, donc j'ai plus de marge de calage pour faire disparaitre le bleu. Comme le coulant est en 24.5 sans le vissant M36.4, c'est un PO très compact, on restera planétaire/lunaire/solaire privilégié ; de plus le bafflage interne est orienté pour faire ça. Je l'ai senti en observant les disques d'Airy des étoiles en bord de champ du HM20, ça coupe. Bref le résultat est pas mal du tout, je l'ai laissée à la limite basse vers le jaune-orange et on le sent bien sur Saturne qui laisse sans voix. Ce sera aussi un bon tube pour du solaire H-alpha si on trouve les filtres ad hoc. N'ayant plus grand chose à faire dessus aujourd'hui sauf aller chercher un peu de peinture blanche mat pour lui refaire une fraicheur, j'ai pris une photo dans le jardin de la voisine en face. Temps pluvieux, distance entre 20 et 30m, caméra ASI185MC, un shoot en tenant la caméra en contact avec le PO et en laissant filer la map. Tri d'une image à peu près nette parmi 500 et translation couleur : pas de chichi de traitement. Décomposition RVB, on a du détail partout. Pour rappel, à 30m, la résolution est de 0.37mm, ça pique bien sans baver. Le trépied étant limite basse, je ne l'étend pas complètement pour cette lulu poids plume. J'ai installé un système à chaîne pour réduire l'écartement. Le seuil maillon faible optiquement est le chercheur mais j'admets volontiers qu'il reste bien pratique. La lentille d'objectif est plan-convexe 20mm (18-19mm utilisable, 120mm de focale), il faut orienter sa courbure vers l'avant. Il offre environ 9° (presque tout mon tableau de 60cm à 3m), soit un grossissement de x5 avec réticule. Bon, il faut reconnaitre qu'un oculaire de Ramsden à f/6, c'est pas top sur le bord de champ même à faible grossissement. En terrestre ça se voit mais la nuit c'est acceptable et vraiment très net pour le réticule. De plus la map est réglable : on peut se dire que ça sert pas à grand chose pour 120mm de focale mais si : même les personnes très myope ou hypermétrope peuvent le régler pour elles. Bref, j'aurais préféré un achromat 20x120, ça mangeait pas de pain (à priori) mais quand j'ai vu le prix d'un doublet de 20mm j'ai vite oublié cette option.
  13. Je reste perplexe sur un tel jugement qui aurait tendance à discréditer tout le classement si l'avertissement "subjectif" n'avait pas été placé et pourtant je n'ai pas des milliers d'heures d'observation. Néanmoins, je suis d'accord qu'une 60/700 peut être parfaitement équilibrée au niveau couleur, j'ai eu une SBS 60/700 vers l'âge de 13ans (SBS <-> Bresser). Elle aura toutefois du mal à rivaliser en performance face à une 60/800 ou plus, c'est juste mathématique. Mais en même temps, le champs maxi en 24.5mm se réduit si on allonge. La meilleure pour moi comme compromis avec un peu de tolérance c'est le "format Asahi Pentax 60/800" repris ensuite en "Jupiter" par Perl 62.5/800 visible dans les années 1970 chez Devaux-Chevet) pour les observations de tout type qu'elle permet. Elle satisfait au critère de Conrady qui exige 770mm pour tout faire. La marge est suffisante pour qu'un bon opticien sorte le doublet bien réglé. Par contre, entre 60-800 et 60-1200, ça tient plus à la facilité avec les oculaires. Bon on va finir par retomber sur la C63-840 de Zeiss, calée plus bas, sans maintenance ... et la boucle est bouclée. http://www.astrosurf.com/laurent/Perl_1972.pdf https://www.cloudynights.com/topic/712587-latest-find-1959-asahi-jupiter-60800/?p=10262699 Une f/20 permettra d'utiliser des focales oculaires plus confortables. Le 6mm sur la f/15 passe à 8mm sur la f/20, ce qui donne un meilleur relief d'oeil et également une meilleure correction sur l'ensemble du champ de l'oculaire, même plus besoin de recentrer sur un Kellner. Au delà de f/20, il n'y a plus d'amélioration sensible. Egalement en 60mm, la monture équatoriale ne me semble pas obligatoire pour en profiter correctement, sauf si on veut faire du dessin et dans ce cas il faut au moins le moteur d'ascencion droite ou moteur RA. Note : l'Asahi était idéalement équipée de base : B6-9-12.5 et 20mm pour les oculaires et le remake Jupiter comme on le voit ci-dessous possédait le coulant plus gros pour les erflés 20 et 32mm et Ke 40 et 50. (hors de prix ...) et était plus décemment équipé (oculaire HM qui passent correctement à ~f/13 : meilleure correction d'aberration sphérique) Les 80mm et + dans les années 1970 c'était pour "les grands" et avec des oculaires plus élaborés pour profiter du champ (Kellner/Orthos) ----------- Bon je file, j'ai encore quelques retouches cosmétiques et bricoles à faire sur la "Mizar" sur laquelle j'avais posté sur ce fil il y a quelques posts et dont je viens de poster l'annonce.
  14. Effectivement c'est assez pitoyable face aux possibilités d'une 60mm normale et je comprends parfaitement qu'on s'en "débarrase" pour 50€ comme d'un jouet cassé. Avec des connaissances et des efforts on peut monter le niveau à bien mieux que cela. ... Jupiter : des bandes colorées et des débuts de détails au bord de ces dernières, l'ombre de Saturne sur les anneaux, du détail sur l'anneau. Je ne dirais pas jusqu'a la séparation de Cassini mais vraiment pas loin. Et sur la Lune qui a plein de flux ... un festival et pas forcément sur le bord du limbe. Perso, si ça passe pas 2D (x120) avec une 60mm, c'est bon pour la poubelle et on remplace l'objectif par un chinois objectif collé d'Ali Express qui fera aussi bien avec un traitement anti-reflet de compet et pas de soucis de réglage. Et dans le ciel les amas globulaires, les étoiles colorées (même en ville pour moi) Souvent dans les 60mm, les courbes internes ne sont pas vraiment différenciées et les instruments de supermarché souffrent d'une bonne dose d'aberration sphérique qui empêche de monter en grossissement. Ou le calage chromatique fantaisiste. Ou une reprise d'un vieux jeu de courbures mal adaptés à l'épaisseur des cales. Parfois pire, c'est la reprise d'objectifs de l'atelier voisin qui ont échoué à la vérification : gamelle astigmate ou courbure hors tolérance. Pas mal poli mais hors tolérance. Il n'y a pas que du bon dans les années 50-80 : la marque est un gage de qualité minimal et la réputation encore plus. Quant aux oculaires, ne m'en parler pas, souvent du Ramsden ou du Huygens tout simple sans traitement, fait avec des plan-convexes de surplus. La descence serait de fournir 30-40° utilisables comme un HM (Huygens modifié), un SR ou AR, un Kellner un Ortho (duplet ou Abbe), un plössl asymétrique et c'est la joie. Bref malgré que les optiques soient correctement polies, somme toute c'est pas trop difficile : on obtient une espèce de machin pas plus digne qu'un jouet de Noël. Et là 50€ je comprends et le camion des encombrants une fois mardi-gras passé. J'espère sincèrement que le but de ce fil n'est pas juste de lister ce qui atterrit sur le bon coin mais quand même de filtrer ce qui fonctionnera décemment. Donc si vous connaissez ce type d'instrument et en avoir connu satisfaction : alors postez et ce sera utile. Par contre si vous ne connaissez pas, il est recommander de ne pas polluer et de laisser partir à la benne. Merci à vous.
  15. lyl

    Roue denté et vis sans fin

    Bronze + traitement de surface au chrome : précision de l'outil et dureté de surface (durabilité) Ensuite tu n'oublies pas de mettre une graisse thixotropique si tu as un alésage large ou imprécis. (ça ne gêne pas pour les mouvements lents) Tu peux faire en acier également si tu as une forte charge mais c'est plus difficile pour ton outil. Quoiqu'il en soit, c'est déjà une belle pièce. J'en ai vue une magnifique réalisée par Serge de Valméca pour un télescope RC de 80cm. Si je me souviens il y a l'inertie de 500kg à la clef.
  16. J'ai déjà une binoculaire de ce type, elle vient d'un labo pharmaceutique suisse et le précédent utilisateur (suisse aussi) avec déjà fait une partie de l'adaptation, voici les quelques renseignements en retrouvant les mails échangés avec SkyMeca pour la partie avant en 32mm vers T2. Pour la partie oculaire, ce sont des pinces TS-Optics de 15mm de haut (tirant supplémentaire à ajouter) 1"1/4 en sortie. En effet la tête sort en format DIN30 intérieur et si je me souviens le diamètre ext. du tube laiton fendu est de 32mm. Un bon OCA pour aller avec de Siebert Optics multi grossissement : x1.3 x2 x2.6. J'ai déjà posté là-dessus, faut chercher
  17. Pour un 150 industriel, autant racheter un miroir. Les 150mm paraboliques sont assez bons. Pour un miroir artisan, passe par MCM, rien que les frais aller-retour en Italie chez Romano ça va te couter une bonne partie du prix. Pour le u250, la forme est spéciale est elle est de bonne qualité, je ne sais pas ce qu'est le prix unitaire du u250, mais faut pas déconner, avoir des oursins dans les poches ça n'aide pas.
  18. Vixen n'est pas une modification, c'est le suivi de la norme allemande astro. 30mm de tube, ça veut dire oculaire 1"1/4 inutile. Tu ferais mieux de carrément remplacer le PO (si le bafflage interne le permet) ou de rester sur du bon vieil oculaire 24.5 avec 18-20mm de field stop maximal. Un 30mm de focale en 1"1/4 sera sombre au bord.
  19. Alors attention : ces lunettes de Royal Astro sont adaptées à ça, le tube porte-oculaire était bien bafflé pour pouvoir utiliser le vissant M36.4, voire pour certaines du M43 avec leur adaptateurs "à étages" (réduction progressive) C'est loin d'être le cas avec d'autres marques : le tube est souvent porteur d'un baffle serré à 25mm de diamètre qui introduit un sérieux vignettage (<50% transmis) dés que le field stop dépasse 20-22mm. Exemple : oculaire Kellner 25mm voire Plössl 25mm. La baisse de luminosité au bord de champ est sensible. Verifier le tube du PO. La plupart des lulu f/15 de marques moins prestigieuses sont spécialisées, c'est difficile de faire bon ménage avec un bafflage grand champ.
  20. J'ai un trépied HAL130 qui pourrait l'accueillir.
  21. Suite pour la Mizar 60/910 : objectif échangé recollimaté et piqué optimisé correctement, petit point rose en extra-focale, parfait pour nos yeux d'humains Test photo 💕 séparation RGB : c'est tout bô ça. Etoile artificielle prise sur un reflet du soleil sur un isolateur de ligne moyenne tension à 600-800m. Bon j'arrête d'affiner, un bon tient vaut mieux que deux tu l'auras : 3615 qui n'en veut ? ----------- Testé hier soir : Jupiter sort des bandes colorées avec ce 60mm, c'est pas la fanfare comme avec la Telemator que j'ai eu mais ça se laisse apprécier et l'entrée de la vallée des Alpes était pas mal du tout. On gagne en contraste mais Kepler était quand même difficile (loin du terminateur). Je me laisse tenter par un dernier réglage.
  22. Disponible dans quelques jours : manque un flexible pour le mouvement fin commandé chez Pierro-Astro graissage monture, tuning de l'optique et raffraichissement en cours Je ne la mets pas sur les PA WA pour le moment pour exclusivité ici, et après réflexion j'ai retiré l'annonce des PA astrosurf. *** me contacter *** Mizar 60/910 historique de chez Hino Optical. Tube bakélite peint (inventé en 1909, commercialisé en 1930, popularisée pour les vieux téléphones, c'est chargé en poussière de bois à l'époque, parfois chargé en carbone). C'est le premier polymère. Optique Hino ou Vixen (suis en train de comparer les doublets que j'ai) RC à prisme et 3 oculaires (B6 Asahi Pentax nettoyé provenant de chez Jorris, Ke12.5, HM20 neuf acheté avec le projet 80mm) Le chercheur est minimal mais utile. Fort potentiel : x150 (2.5D) en terrestre sans soucis. (autre ) x45 et x73. L' AZ custom Vixen, trepied AL90 Vixen est pile ce qu'il faut sur ce réfracteur ça tient les x150 en suivi sans trop d'efforts. Je donne un filtre lunaire et solaire à poser dans le coulant du RC. http://www.astrosurf.com/topic/117244-anciens-oculaires/?do=findComment&comment=2095088 --------------------------- Bafflage correct. J'ai permuté les objectifs, un peu à regret car le Hino Optical, certes ébreché, n'est pas à recorriger (il est vraiment bon même en terrestre) mais l'éclat fait 7mm x20mm 🤥 J'en ai pour 1h de boulot pour l'adapter aux oculaires : flûte. Ceci dit, ou le Vixen est bien débordé, pas de coma ni d'astig visible et ... calé bas. De beaux anneaux en intra-focale, on voyait dejà des bandes sur Jupiter et de jolis petits cratères sur la Lune ce soir. Il supportera un recalage pour corriger la sous-correction de l'aberration sphérique. => PO nettoyé, il faudrait une graisse plus dure mais bon, cette nuit c'était agréable pour la map. Retenir le nom et le logo Hino Opt, précurseur de Mizar (on le voit au nom entouré de double quotes) : c'est très bon, simple à certains égards mais avec les pièces plus couteuses quand c'est nécessaire, apparemment meilleur optiquement que Vixen dans les années 50-70.
  23. Récupéré en enchère au Japon. Je pensais que ce serait des doublets symétriques ou Abbe asymétriques plus faciles à réaliser. L'alignement du triplet de ce type d'oculaires est "épique" la tolérance est de un lambda d'onde sur le diamètre, bien plus difficile que l'alignement d'un objectif (~3 lambda). Le résultat en vaut le coup : dispersion du reflet central typique provenant des faces externes sur le doublet de champ des plössls. Le triplet n'a pas vraiment besoin de traitement anti-reflet pour le contraste et garde ainsi une durabilité qui dépend plutôt du collage. On voit la couleur jaune du baume qui s'oxyde lentement (jaune ce n'est pas grave, si il noircit/brunit la résine de pin va s'éffriter et l'oculaire se délaminer) La taille est minuscule : 4mm de diamètre sur de Mizar Or 5 qui est un vrai Abbe. Je pense, par la vérification du 5mm démonté, que c'est une des formules Zeiss ancienne fournie par Uwe Laux. Zeiss Abbe f/7.7 design . Je n'ai pas posté le design f/10 mais je peux affirmer que c'est le plus épuré (chromatisme) pour le piqué sur un champ étendu au-delà de f/10 Il utilise des verres très lourds, uniquement amélioré par des verres lanthane (ZAO). Le Clavé plössl est du même niveau sur un peu plus de champ mais doit absolument être traité MgF2 Pour les petites focales de 7mm et en dessous, peut-être le 9mm par rapport au Clavé 8 et 6 qui restent limite, l'ortho Abbe est le meilleur oculaire sans barlow avec le monocentrique devant le könig 2-1 et le plössl asymétrique pour le contraste. La limite est le relief d'oeil. On doit utiliser une barlow externe ou interne pour créer des focales plus petites utilisables. La limite semble être le ZAO 4mm. Je ne discuterai pas de l'avantage des oculaires simples face à un pentax XW par exemple. Les oculaires simples sont tout simplement au-delà quand la pupille descend sous 1mm. Les mizar Or X sont double bafflés : formant un piège à lumière très efficace pour les f/D moyens à long. 2 anneaux de retenue, dont un sert à tenir la pile de lentille.
  24. La version Takahashi qui ne part pas en poudre pour l'encrage des lentilles. Attention : l'encrage des oculaires et des optiques très ouvertes qui sont soumises à des mouvements mécaniques nécessite des encres ou peintures qui ne s'éffrite pas. Sinon c'est la cata au bout de quelques jours à cause de la création de poussières. L'encre de Chine emprisonne le pigment sans être toxique comme l'encre d'imprimerie européenne. (pas de plomb). Le bafflage reste un complément indispensable du flocage/encrage pour gérer les incidences rasantes. http://www.astrosurf.com/topic/147400-a-lintérieur-des-ateliers/ https://www.dalbe.fr/encre-de-chine/1025-baton-d-encre-de-chine-noire-31g.html Ca se trouve facilement même sur les sites GAFA https://fr.wikipedia.org/wiki/Bâton_d'encre Les encres d'imprimerie comme l'encre de chine sont entre 4% et 10% environ pour le taux de réflexion. Le pigment ne change pas beaucoup. Les "black plus modernes" sont plus performants car ils organisent différemment la formation de la couche de pigment qui se forme en séchant. Source : le leader américain Cabot Corporation, concurrent de l'européen BASF Les différences tiennent dans la fabrication des mélanges qui utilisent la version synthétique de ce qu'on trouve dans l'encre de chine comme la gomme-laque ou le benjoin. La composition moderne : aniline (résine) + beta-napthol (ligant)+ ammoniaque (activateur basique)+ agent anti-fongique Bref ... pas un grand secret. Le baton à encre suffit : on peut régler la densité du mélange comme ça. 2163.pdf
  25. Une adresse pour finir les optiques : en attente de confirmation.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.