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'Bruno

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Tout ce qui a été posté par 'Bruno

  1. La Chevelure, c'est Coma, pas Compas (plus précisément Coma Berenices). Et j'aime beaucoup les petits logos colorés !
  2. C'est impossible avec le télescope choisi par Institut, qui n'est pas motorisé. (Sauf peut-être en planétaire.) Inutile de parler de rotation de champ puisque, sur un Dobson non motorisé, on ne pourra pas poser plusieurs secondes. ------------ Institut : suite à tes questions sur la photo, est-ce que tu as abandonné le push to pour un go to ? Précise-le pour qu'on puisse adapter nos réponses en fonction du matériel que tu prévois et non en général.
  3. En observation visuelle, les souvenirs, ce sont les comptesque l'on a appelé-rendus d'observation, les croquis, les dessins. À gauche, par exemple, le dessin qui est juste sous mon prénom est un souvenir d'une nuit inoubliable où le ciel était parfaitement stable. (C'est NGC 2261, la nébuleuse variable de Hubble, dans la Licorne, vue à travers un télescope de 495 mm.)
  4. Bonjour ! Si tu n'as pas un autre dispositif de pointage à côté, oui, il y a un intérêt à faire cette manipe : faire un cadeau à ton pire ennemi. On ne peut pas viser avec ! Ça rend très difficile le pointage. (J'en ai eu un, plus jamais ça !) Je ne sais pas si on peut adapter un chercheur droit. Le renvoi coudé risque de reculer trop loin l'oculaire pour qu'on parvienne à mettre au point.
  5. Pour des photos stellaires il faut une motorisation, donc un « go to » et non un « push to ». Axeldark parlait de poses courtes. En ciel profond, ça veut dire en gros moins d'une minute. Même pour une seconde de pose il faut une motorisation. (Ça se calcule : le ciel tourne de 360° en 24 heures, donc il tourne de 15" par seconde. La résolution d'un télescope de 200-300 mm étant inférieure à la seconde d'arc, les étoiles ne seront pas des points mais des petits traits...) C'est seulement en photo planétaire qu'on peut en théorie se passer de motorisation (on fait des vidéos dont on extrait les images, leurs temps de pose sont de 1/25è de seconde voire moins, là ça va), mais c'est plus chiant. Tu t'es trompé : ici c'est webastro, pas webastrologie : https://www.web-astrologie.net/ (ah c'est plus la même ambiance... ) ------------------------------ J'ai lu je ne sais plus où que dans les observatoires, on compense la rotation de champ en tournant le tube optique sur lui même. Ainsi, les flats sont préservés (la caméra est fixe par rapport au tube optique, avec un dérotateur elle bouge).
  6. Je crois que ta liste vient de mon site : http://www.astrosurf.com/bsalque/cpselect1.txt . C'est une liste de tous les objets du ciel profond qui ont les mêmes propriétés que les objets de Messier, donc en gros que Messier aurait vu s'il avait visé par là. Il y a forcément les Messier, ainsi que les NGC qui lui sont dignes. Par exemple NGC 4697, avec sa magnitude de 9,2 et sa magnitude surfacique de 11,6 (c'est brillant !) est quasiment aussi brillante que M65 et M66. Bref, c'est une très bonne idée d'utiliser ma liste (qui est forcément mieux que le catalogue Messier vu qu'il a oublié pas mal d'objets... ) (Le Top 200 est plus complet, c'est l'étape suivante.)
  7. Tous les accessoires sont utiles, aucun accessoire n'est indispensable. Si j'ai bien compris tu souhaites une aide au pointage et tu as choisi un « push to ». Je trouve ça judicieux, ça ne va pas trop augmenter le prix. As-tu besoin d'autre chose ? Méfie-toi du marketing...
  8. Mettons que ce soit dans mon jardin (où Hercule est bien visible) et c'est moi qui fait la manipe (je sais pointer M13 rapidement). Mettons que M13 ne soit pas au zénith pour ne pas ajouter une difficulté supplémentaire propre à cet astre. C'est le cas en ce moment où, dès la tombée de la nuit, Hercule amorce sa trajectoire descendante à l'ouest. Les trois instruments en question sont installés, mais juste devant la cuisine (côté jardin). Je vais devoir les emmener au milieu du jardin car Hercule, qui descend à l'ouest, est caché derrière l'arbre du voisin. En fait il y a quatre instruments : − Lunette 120/600 sur AZ2, − Dobson 150/1200, − Dobson 150/750, − 150/750 sur EQ3-2 Ils ont tous le même chercheur. Il devrait se passer à peu près ce genre de chose : La lunette 120/600 sur AZ2 : Je l'attrape, c'est léger, je la pose au milieu du jardin. 4 secondes. Je desserre les mouvements en azimut et hauteur, j'oriente la lunettre vers M13 au chercheur, je centre, je serre les mouvements en azimut et hauteur, je regarde à l'oculaire, 15 secondes. Total 19 secondes. Le Dobson 150/1200 : Je l'attrape, c'est lourd mais on peut le porter en un seul morceau, mais il faut marcher un peu moins vite qu'avec la lunette, je le pose au milieu du jardin. 8 secondes. J'oriente le Dobson vers M13 au chercheur, je centre, je regarde à l'oculaire. 10 secondes. Total 18 secondes. Record battu, mais de peu. Dobson 150/750 : Je l'attrape, c'est léger, je le pose au milieu du jardin. 4 seconde. Je retourne chercher la table, c'est léger, aller-retour en 8 secondes. Je pose le Dobson sur la table, 2 secondes de plus. J'oriente le Dobson vers M13 au chercheur, je centre, je regarde à l'oculaire. 10 secondes. Total 24 secondes. (Il me semble que le Dobson 150/750 est trop gros pour être porté d'une seule main, à moins de lui avoir installé une poignée quelque part ? Car si on peut transporter le Dobson et la petite table en un seul voyage, c'est lui le vainqueur.) 150/750 sur EQ3-2 : Je l'attrape, c'est vraiment lourd (plus que le Dobson), en plus j'ai laissé le contrepoids pour gagner du temps et c'est difficile à transporter en un bloc, je dois marcher lentement. Je le pose. Je regarde où est la Polaire. OK, par là. Je le soulève pour orienter la monture vers le nord. Je suis prêt : 20 secondes. Je desserre les mouvements en ascension droite et déclinaison, j'oriente le télescope vers M13 au chercheur, je centre, je serre les mouvements en AD et DEC, je regarde à l'oculaire, 20 secondes. Total 40 secondes.
  9. La vision binoculaire n'augmente pas le champ réel sur le ciel. Mais si tu préfères la vision binoculaire, OK, c'est une bonne raison.
  10. Ces deux sujets ne parlent pas du jeté de monture mais de la « vraie » mise en station. Utiliser une boussole ou un viseur polaire est nettement plus compliqué que le « jeté de monture ». Le « jeté de monture », que j'ai pratiqué une année avec un Newton 300/1200 sur EQ6, se fait en deux étapes aussi rapides que si on ne fait pas la mise en station : 1) Je regarde où est la Polaire et je pose le trépied en l'orientant dans cette direction. 2) Par dessus, je pose la monture, préalablement réglée pour ma latitude (approximativement : on n'est pas à un degré près). En azimutal, on pose le trépied sans faire attention à ce qu'il soit orienté vers le nord et la monture doit être préalablement réglé à la latitude 90°. Tout ce qu'on gagne, c'est qu'il n'est pas nécessaire de perdre 2 ou 3 secondes à regarder où est la Polaire. Cette méthode est suffisamment précise pour avoir un suivi en visuel, même pendant un quart d'heure (si la monture est motorisée). (Pour l'anecdote, la EQ6 était munie d'un viseur polaire et j'ai regardé dedans une fois par curiosité, mais je ne l'ai jamais utilisé : je faisais uniquement du visuel.) ps.gentil : bref, je te recommande d'utiliser le « jeté de monture » lorsque tu n'auras pas envie de faire une vraie mise en station, et la vraie mise en station lorsque tu décideras qu'il est temps de l'apprendre.
  11. Tu n'envisages pas plutôt un 300 mm en tube plein, plus vite installé ? Je ne vois pas bien l'intérêt de la vision binoculaire en ciel profond. En planétaire, oui, et on a besoin d'ajouter une Barlow donc pas besoin de rabaisser la cage. J'aime beaucoup les images planétaires que me procure mon 300 mm lorsque le ciel est à la hauteur, ce qui est malheureusement rare. J'ai du mal à croire que, ces nuits là, un Maksutov 180 mm en montre plus ou seulement autant. Mais je ne serais pas surpris qu'il en montre autant la majorité du temps à cause de la turbulence. Et j'ai l'impression que le Maksutov 180 mm semble mieux correspondre à ton besoin, notamment parce qu'il sera facile d'avoir un suivi motorisé. Et pourquoi pas le Cassegrain Kepler 200/2400 ? (Il sera utilisable aussi en ciel profond, d'ailleurs il a une focale un peu plus courte que le Maksutov 180 qui est à 2700 mm je crois.)
  12. 'Bruno

    Apo et aspro'

    Il me paraissait évident que la comparaison se faisait « toutes choses étant égales par ailleurs » puisque je répondais à un message qui parlait de réduire la focale. Mais c'est vrai que, du coup ma comparaison avec la ST6 était foireuse : il faut envisager une ST6 qui a les mêmes propriétés que les caméras actuelles.
  13. Je crois que ce schéma n'illustre ni le montage en azimutal, ni le jeté de monture.
  14. 'Bruno

    Apo et aspro'

    Je dis que sur un même instrument, le temps de pose sera identique entre : − pas de réducteur et pixels de 6 µm ; − réducteur ×0,5 et pixels de 3 µm. C'est parce que l'échantillonnage sera identique. C'est l'échantillonnage qui compte pour la détectivité, pas le F/D (le F/D compte indirectement si on raisonne à capteur donné). Exemple : − Lunette 100/1000 avec des pixels de 6 µm : échantillonnage = 1,2". Très bien pour du ciel profond. − Lunette 100/500 (la même avec un réducteur ×0,5) avec des pixels de 3 µm : échantillonnage = 1,2". Toujours très bien pour du ciel profond. Les temps de pose seront indentiques. − Lunette 100/2000 (le fou, il a mis une Barlow !) avec la SBIG ST6 de mes débuts : échantillonnage = 2,6". Ce sera 4 fois plus rapide que les deux configurations précédentes ! C'est vrai pour un capteur donné. Mais il existe suffisamment de caméras CCD sur le marché, et avec une assez grande variété dans les tailles des pixels, pour qu'on puisse jouer sur la taille des pixels plutôt que la focale.
  15. 'Bruno

    Apo et aspro'

    Ça dépend de la taille des pixels ! D'un côté une caméra CCD avec des pixels de 6 µm, de l'autre côté une caméra avec des pixels de 3 µm : avec la première caméra, un F/D deux fois plus grand qu'avec la seconde donnera la même détectivité. En fait il faut surtout bien choisir son échantillonnage et ne pas regarder uniquement le F/D.
  16. Ça donnera un grossissement de ×171 qui me paraît un peu faible. Même pas 1×D.
  17. Bonjour ! Il n'y a pas plus rapide que la méthode dite du « jeté de monture ». Utiliser la monture en azimutal n'est pas plus rapide, donc je te recommande de pratiquer le « jeté de monture ». Je te laisse faire une recherche sur ce mot-clé, c'est long à expliquer mais simple à comprendre, notamment si tu trouves une vidéo.
  18. Le télescope n'est pas motorisé mais est muni d'encodeurs. Si on a initialisé le système, il sait à tout moment où il pointe. Mais il n'a pas la capacité de déplacer tout seul le télescope. On donne le nom d'un objet : il affiche à quelle distance on est, peut-être en coordonnées azimutales, genre : 33° haut, 15° gauche. C'est à nous de déplacer le télescope à la main, tout en regardant l'affichage qui se met à jour au fur et à mesure : il faut le déplacer jusqu'à afficher 0°, 0°. Normalement, on est dessus. Comme il n'y a pas de motorisation, ça coûte moins cher, mais il faut faire ensuite le suivi manuel. go to : il va dessus push to : on le pousse pour aller dessus Un tube plein, on le pose, c'est prêt. Bon, il faut toujours vérifier la collimation, mais elle bouge peu, souvent il n'y a rien à faire. Un tube démontable, il faut de plus le monter et le re-collimater : ce n'est pas prêt immédiatement. Le Flextube est un cas intermédiaire. De plus le miroir est moins bien « protégé » (des poussières, en tout cas).
  19. Comme je préfère un très bon oculaire à deux oculaires moyens (on pourra acheter un autre très bon oculaire plus tard, d'ici quelques années), je vais raisonner pour 1 oculaire. --> Un 5 mm Ça grossit 240 fois. − Parfois, le ciel sera trop turbulent pour un tel grossissement, mais alors c'est que ce n'est vraiment pas bon, ça ne vaut pas le coup d'observer les planètes ou les étoiles doubles : c'est un ciel à faire du grand champ. − Parfois, le ciel permettra au contraire de grossir plus, genre 300 fois (ce qu'offre un oculaire de 4 mm). Tant pis, je serais obligé de ne grossir que 240 fois. Mais je verrais la même chose ! C'est juste que ce ne sera pas aussi gros. C'est pourquoi je dirais que le 4 mm est facultatif : il servira moins souvent, et quand il servira il donnera une image plus grosse, plus lisible, peut-être plus agréable, mais sans rien montrer de plus qu'un 5 mm. Je trouve que, pour un 200/1200, un 5 mm est un bon compromis. Mais c'est probablement un peu subjectif, aussi. (Quand j'avais un Kepler 200/1200, je l'ai utilisé d'abord avec un Plössl 6,4 mm qui ne grossissait pas assez à mon goût. J'ai acheté un Radian 4 mm mais je me suis rendu compte que c'était en général trop fort, notamment sur Jupiter qui était pourtant assez haute à l'époque. Finalement je l'ai revendu et j'ai acheté un Nagler 5 mm, que j'ai toujours. Bon, entre temps j'avais acheté un 300/1200 et là aussi je trouvais que 4 mm était un peu trop fort. Comme le 300 mm était à l'origine monté sur une EQ6, j'ai d'abord gardé le 200 mm pendant un an, mais ce n'est pas assez long pour valider ce choix (qui a été validé sur le 300 mm).)
  20. Je garderais les trois forts grossissements (4-5-7), ça permet de choisir un grossissement en fonction de la turbulence. Pour moi, celui qui fait double emploi est le 20 mm : il grossit moins que le 14 mm, donc propose un champ sur le ciel plus large, mais de peu car son champ apparent est plus petit. De toute façon, si tu veux grossir moins, tu as le 26 mm. Pareil pour le 32 mm : il grossit encore moins que le 26 mm, mais avec un petit champ apparent, de sorte que le champ sur le ciel est en fait plus large avec le 26 (champ au 26 mm : 1°31' ; champ au 32 mm : 1°20', c'est plus petit). Ainsi tu aurais : − Un faible grossissement à grand champ (le 26 mm / 70°). − Un moyen grossissement à très grand champ, peut-être ton oculaire favori en ciel profond (le 14 mm / 82°). − Un fort grossissement modéré (×171) (qui sera bien utile en ciel profond : grossir sur pas mal d'objets du ciel profond est utile). − Un fort grossissement proprement dit (×240). − Un très fort grossissement (×300).
  21. Il n'a que 55° de champ apparent, c'est peu à ×250 sur un télescope non motorisé. Pour exactement le même prix, voici des oculaires ayant 60° de champ : https://www.astronome.fr/produit-oculaires-celestron-x-cel-lx-Prix-0-euro-id-2372.html . Et Celestron est une marque reconnue. (Dommage qu'ils ne fassent pas un 6 mm.) Celui-ci a 66° de champ et coûte moins cher, mais je ne sais pas ce qu'il vaut : https://www.telescopes-et-accessoires.fr/oculaire-sky-watcher-6mm-66-3175-c2x30338645 . L'offre en oculaires est immense...
  22. L'observation date de mercredi dernier, donc le 17/08. Si on inverse, a fait 08/17, j'imagine que la date n'aurait pas été acceptée.
  23. Mais si l'utilisateur n'a pas défini de telle limite, il pourra donc pointer néanmoins ces planètes basses, ce que Pyrou61 vient de confirmer. Du coup je pense que c'est une fausse piste. Je n'ai plus d'idée.
  24. Je ne comprends pas. Tu parles de tourner le tube dans ses colliers ? Sur mon télescope, je peux tourner le tube dans ses colliers, mais je ne le fais jamais (pas pratique) : j'ai positionné l'oculaire à gauche un peu en haut, ça me convient quelle que soit la direction visée. Quand je vise bas, je me penche vers le bas en m'appuyant sur les coudes, posés sur les genoux. Quand je vise haut, je me dresse bien droit sur ma chaise. Il y a juste un problème au zénith : je ne suis pas assez haut (je ne mesure que 1m70), il me manque une poignée de centimètres, je dois m'asseoir sur l'atlas... Je dirais plutôt : c'est parce qu'ils grossissent plus (pas « trop »mais « plus») que beaucoup de gens disent − à tort ! − qu'ils sont moins adaptés au ciel profond.
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