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Quelle est votre observation la plus mémorable?


samurai_kagemusha

Messages recommandés

Dans le désordre, il m'en vient 3 :

 

- les comètes Hyakutake puis Hale-Bopp en 1997, mes premières comètes vraiment visibles à l'oeil nu. Et moi aussi je conserve précieusement les boîtes de diapo faites à cette occasion (moi qui ne suis toujours pas passé du côté obscur )

 

 

 

Je croyais qu'on avait droit qu'a une seule observation.. (titre du topic) sinon j'aurais aussi cité ma première nuit passée du coté obscur.. :be::be::be::be:

 

J'ai toujours aussi mes boîtes de diapos mais numérisées depuis, car plus rien pour les voir... :(

 

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Bonjour tout le monde,

Je m'aperçois que mon premier réflexe était de répondre Saturne : j'ai eu la même sensation à l'estomac que sur un grand 8. Mais, en y repensant, la clarté de la Lune et l'extraordinaire vision que j'ai eu des cratères et des mers m'a véritablement fascinée.

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Je croyais qu'on avait droit qu'a une seule observation.. (titre du topic) sinon j'aurais aussi cité ma première nuit passée du coté obscur.. :be::be::be::be:

 

J'ai toujours aussi mes boîtes de diapos mais numérisées depuis, car plus rien pour les voir... :(

 

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Bon alors si je ne dois citer qu'une observation, je dirais l'éclipse de Soleil, en plus il n'y a même pas besoin d'instrument pour en apprécier la grandeur ...:1010:

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Bon alors:

-ma première observation de Saturne, dans un C8 lors de vacances dans le Gar. J'avais 6 ans et depuis j'ai pas lâché l'astro

-ma première éclipe de Soleil partielle: en 94 alors que le Soleil se couchait

-ma première (et seule) éclipse totale: en 99 à Laon, malheureusement avec des nuages devant

-ma première éclipse annulaire: en 2005 en Espagne, très spectaculaire tout de même avec une baisse de la température de 22 à 14°!

-ma première éclipse de Lune: je sais même plus quand

-ma première étoile double: Albiréo au 114

-ma première étoile quadruple: Epsilon de la Lyre au 114

-mon premier gros bolide: j'étais en train de regarder Saturne dans mon 114, et d'un coup il a fait jour!

-mon premier objet du ciel profond invisible à l'oeil nu: M57 au 114

-mon premier amas globulaire résolu: M13, dans un 200 lors de la dernière Nuit des Etoiles

-ma première galaxie: M51 lors des GROA il y'a 2 ans

-ma première observation avec un filtre OIII: la Tête de Cheval! Visible d'abord dans le dobson d'AY213, elle l'était aussi dans mon 10"

-ma première observation de la nébuleuse Lagune il y'a quelques semaines

-mon premier reste de supernova: les Dentelles du Cygne au 10" avec le filtre OIII, lors de la même soirée

Et le ciel profond comme ça, ça ne fait que commencer!

 

Erwan

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Malgré les beautés célestes que j'ai pu voir pour mes premières fois (à répétition :be:) il n'y a pas si longtemps, je dirais que ma première fois était mémorable. Quand j'avais je ne sais plus quel âge, 10 ans peut être, mes parents avaient eu la merveilleuse idée de m'offrir une lunette astronomique de 50mm. Je ne m'attendais pas à ça, je me souviens de la joie immense que ça m'avait procurée. J'avais observé à l'époque, pour la première fois, un croissant de Vénus, mes premiers survols de la lune. C'était mes tous premiers pas en astronomie.

 

Papa maman je vous aime :wub:

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Merci pour vos réponses.

C'est très interessant de voir qu'on retrouve à peu près tous les types d'objets célestes.

 

Je jalouse un peu Roger15 pour avoir pu observer les premiers satellites artificiels en orbite...Très beau récit. :)

 

Bonjour Samurai, :)

 

Mon souvenir le plus marquant de l'observation du ciel nocturne remonte à il y a exactement cinquante ans en début de juillet 1958 où j'ai eu la grande chance de voir à l'œil nu pour la première fois un satellite artificiel, Spoutnik III. Je sais, je l'ai déjà raconté sur ce forum Webastro, mais comme il y a tellement de nouveaux Internautes sur ce forum que je vais cependant le rappeler.

 

Si tout le monde à l'époque avait entendu parler à la TSF (comme on disait alors) des cinq premiers satellites artificiels dont le lancement a été réussi : Spoutnik I (4 octobre 1957 ; poids : 83,6 kg), Spoutnik II (3 novembre 1957 avec la pauvre chienne Laïka ; poids : 500 kg), Explorer I (31 janvier 1958 ; poids : 14 kg), Vanguard I (17 mars 1958 : poids : 1,5 kg seulement), Explorer III (26 mars 1958, poids : 14 kg), personne ou presque n'avait pu les voir à l'œil nu, et pour cause, ils ne pouvaient pas l'être car d'une surface trop petite pour refléter les rayons du Soleil.

 

En revanche, ce fut différent pour le sixième satellite artificiel : Spoutnik III, lancé le 15 mai 1958, dont le poids (considérable pour l'époque) était de 1 327 kg !!!…

 

Eh bien, savez-vous que j'ai eu la chance de l'apercevoir à l'œil nu à l'été 1958 ? Ce fut un grand souvenir pour moi !… Sans doute le plus extraordinaire !… Sans doute ce qui a motivé ma passion pour "les choses du ciel"…

 

Voici comment cela s'est déroulé : à l'été 1958, début juillet, un voisin, instituteur retraité, me dit, ainsi qu'à mon camarade Gilles (nous avions alors 9 ans) : « Mes enfants, ce soir vers neuf heures moins le quart, venez ici et je vous montrerai un spectacle extraordinaire dans le ciel ». Intrigués, nous donnons notre accord.

 

A neuf heures moins le quart (19h45 TU) nous revenons le voir très curieux de savoir ce qu'il allait nous montrer…

Il nous montre d'abord un point très brillant vers l'horizon Sud-Ouest, c'est la planète Jupiter (magnitude : -2). Il nous dit de regarder alors vers l'horizon Nord, une "étoile aussi brillante que Jupiter" va bientôt traverser le ciel. Et effectivement, cinq minutes après un petit point lumineux (nettement moins brillant que Jupiter ; sans doute de deuxième grandeur) apparaît à l'horizon Nord et se dirige vers l'horizon Sud. Et nous n'en croyons pas nos yeux : cette étoile se met à clignoter environ toutes les dix secondes comme un phare, lançant régulièrement un "flash" nettement plus brillant !… Flash aussi brillant que Jupiter !… Nous l'avons suivi pendant environ dix minutes, puis il a disparu vers l'endroit où le Soleil s'était couché.

 

Et cet instituteur retraité nous a enfin expliqué ce que nous venions de voir : « Mes enfants, cette "étoile mouvante" que vous venez de voir est le très gros satellite soviétique Spoutnik III, il pèse une tonne et demi !… Et cela prouve la supériorité technologique de l'Union Soviétique sur celle des Américains !… ». Bien entendu nous étions beaucoup trop jeunes pour saisir le sens de ce message très politisé…

 

En tout cas, je remerciais intérieurement les Soviétiques d'avoir eu la gentillesse de prévoir un "flash" régulier pour qu'on puisse admirer leur satellite. Ce n'est qu'au milieu des années soixante-dix que j'ai compris qu'il n'en était rien : si Spoutnik III faisait des "flashs" si lumineux, c'est parce qu'il y avait eu un dysfonctionnement et que sa fusée porteuse était restée amarrée au satellite et l'avait obligé à ce mouvement de tournis perpétuel, non prévu au départ… Les "flashs" étaient dus à la réflexion du Soleil sur les parois de la fusée porteuse qui faisaient office de miroir…

 

Par la suite, dans les années soixante, j'ai pu voir souvent les satellites artificiels américains "Écho 1" et "Écho 2" (d'une luminosité de première grandeur dans mes souvenirs) traverser le ciel, mais hélas sans les "flashs" extraordinaires de Spoutnik III. Hélas, je n'ai pu voir Spoutnik III qu'une seule fois…

 

Et comment cet instituteur retraité était-il au courant de l'heure du passage de Spoutnik III ? Eh bien, il faut se replonger dans l'ambiance de l'époque, celle de la "guerre froide". Cet instituteur retraité était membre du parti communiste qui avait obtenu de Moscou les horaires précis des passages favorables pour l'observation de ce satellite au-dessus de la France, et en avait fait part à ses membres les chargeant vivement de les montrer à un maximum de personnes !..

 

C'était peut-être de la propagande, mais c'était un magnifique spectacle céleste !… :be::be::be:

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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  • 4 semaines plus tard...

Je n'en citerai qu'une, même s'il y en a des milliers: après m'avoir fait lire "Poussières d'étoiles" de qui-vous-savez, mon cher vieux poteau Hibou Grincheux m'a trainé jusque dans la campagne sénonaise profonde pour me montrer Saturne au 200mm artisanal du club de Paron, en 1995... Choc astronomique freudien, bave aux lèvres, stupeur et tremblements, ENORME!! Puis Yakutaké, Hale Bop, M13... et la liste est très, très, très longue :wub:

Merci Alex!

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moi c'etait en janvier dernier 300 km au nord du cercle polaire arctique par -15°C; MON AURORE BOREALE !!!!:wub::wub::wub:

j'ai pleuré comme un gosse pendant plusieurs minutes a contempler le spectacle en baskette dans la neige et tout juste abrité du froid par une petite veste....

 

un bonheur indescriptible

 

laponie je t'aime !!!

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Bonsoir

 

Pour ma part, c'est 2 objets austraux observés au télescope de 254mm :

les myriades d'étoiles de l'amas globulaire 47 du toucan (NGC104) avec un dégradé de jaune au centre en allant vers le bleu à l'extérieur.

 

Et les pattes effilochées de la Tarentule (NGC2070) dans le Grand Nuage de Magellan, qui n'en finissent pas de s'allonger, avec une formidable impression de relief et une superbe couleur vert clair!

 

Je pourrai enfin bientôt les revoir...

 

Xavier

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Oulalah, la question ! :)

 

Je vais faire un « top 4 », dans l’ordre chronologique, pour ne pas trop me limiter :

 

_la première (et plus belle de très loin) comète : Hyakutake, en Mars 1996. Je me souviens particulièrement d’une nuit magique, sous les cieux auvergnats, ou la comète traversait le Bouvier de part en part. La queue formait un beau feu follet bleuâtre (m’a-t-il semblé à l’époque) de presque 45 degrés, reliant l’horizon Sud au Zénith…

 

_la première lumière de mon vieux Dob 200/1200, dit « le rouleau de PQ » (c’est maintenant officiel :confused:), début 1997 en Haute Loire : j’avais voulu faire les choses bien, j’avais passé des jours à choisir « The object » et, déjà amoureux des galaxies à l’époque, mon choix c’est finalement porté sur M51… deux petites perles avec deux jolis bras spiraux… il m’a fallu attendre 11 ans et les RAP de ce printemps en… Haute Loire :be: pour la revoir comme ça avec le 200,

 

_l’éclipse de Soleil d’Août 1999, en haut des falaises de Fécamp (dans mon beau pays normand, SVP :p). J’en tremblais au point que toutes les photos que j’en ai faites (en argentique et sans déclencheur souple… grave erreur) sont floues… Je me suis juré que je ferais la prochaine en France en 2081 (bah, ça ma fera 101 ans, c’est jouable, non ?),

 

_et enfin, il y a un mois et il me semble relaté sur webastro, les dentelles du cygne avec le 200 et l’UHC, sous un ciel normand comme on en voit que deux ou trois fois par an… comme leur nom l’indique : des dentelles :rolleyes:

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La lumiere zodiacale, la vraie, celle où on attend qu'elle veuille bien s'eteindre pour se pencher sur le ciel profond ... Et encore deux mois avant peut être d'écrire le Gegenschein mais là c'est encore du domaine du rêve !

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Probablement les pléïades lorsque j'ai acheté mon premier instrument astro (Jumelles 11*70). J'ai pointé quelques étoiles proches qui se levaient et l'amas s'est révélé. Je n'étais même pas sûr de ce que c'était mais d'après les descriptions que j'en avais eu je me suis fortement douté de la nature de l'objet

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