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etoilesdesecrins

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Tout ce qui a été posté par etoilesdesecrins

  1. 🤣🤣😂😂 Il risque de l'être de nouveau quand je vois la météo annoncée ...😒 heureusement qu'il y a aussi de la pluie, pour que la nature fasse des provisions ! Non en fait je relativise du coup, quand je lis que ta dernière séance CP remonte à mi-septembre ! Je ne sais pas si je n'aurais pas arrêté l'astro dans ce cas ! 😁 Quelle patience !
  2. Sans parler de bino ni d'Ethos, c'est vrai que 6 mm est une focale très intéressante (Delos) sur FC-100 mais surtout T300. Au 300 le 8 mm me donne 170 X, de croisière, mais le 6 mm à 225 X, malgré l'apparent gain de Gr minime, donne des images souvent mieux définies sur les galaxies, plus d'étoiles faibles, ciel plus noir, tout en gardant l'objet lumineux et contrasté. Du coup j'utilise assez peu le XW 5 à 270 X, sauf objets particuliers, qui montre aussi une plus grande sensibilité à la turbulence. Curieux ce que vous dites pour le planétaire (et donc CP à résolution) avec le champ de 100° d'un Ethos, j'aurais juré qu'en Dob manuel ça permettait quand même de recentrer moins souvent l'objet ?? Après c'est vrai que même sur Delos les bords extrêmes du champ ne sont pas très exploitables, on peut peut-être extrapoler ça à Ethos
  3. Tu sais, pour moi aussi cette passion est liée à la notion d'attente et de frustration ! Il ne fait jamais assez beau, j'ai l'impression d'être toujours en train d'attendre la prochaine éclaircie. Hélas ...mais c'est peut-être encore meilleur quand enfin un bon ciel permet de s'y remettre ! De plus, j'observe tout le temps avec un support d'objets sur mes listes à voir, et plus j'en vois plus j'ai envie d'en voir de nouveaux ! A une époque je râlais tellement sur la météo que ma compagne m'a incité à noter le nombre de soirs clairs, car j'avais l'impression que c'était tout le temps nuageux (je suis aussi dans la région de Lyon). Hé bien au final, c'est tout de même incroyable le nombre d'observations et d'objets que j'ai pu voir, avec le recul.
  4. A noter aussi (mais pour plus tard !) que l'expérience me montre que l'on peut grossir sur des objets pâles et étendus, cela fait ressortir certaines nodosités, certaines zones plus marquées, qui passent un peu plus inaperçues à faible grossissement, car trop petites ou diluées dans la vue d'ensemble. Pour ton choix, comme nous disons avec Bruno, si tu ne sais pas te décider pour quelques objets (et je comprends, car sous un beau ciel étoilé j'ai envie de TOUT voir et j'ai du mal à choisir si je n'ai pas de listes !) tu peux privilégier ceux qui passent au plus haut, au méridien. A mon avis tu en auras déjà pour quelques heures si tu restes dans la même constellation assez riche. Et si comme tu le dis tu peux adapter ton sommeil plus tard, en restant plus longtemps tu peux voir défiler au méridien quelques constellations. Tu peux ainsi sélectionner un choix d'objets, mais un choix assez riche. Cette méthode est surtout valable au début, quand on n'a pas observé encore beaucoup d'objets. Forcément, par la suite, si l'on veut uniquement observer quelques objets restant dans quelques constellations, le choix se fait de lui-même sur ces objets là, et on n' a pas toujours le loisir d'attendre que ces constellations passent pile au méridien, quand on est dispo, sous un ciel parfait. Il arrive donc de devoir observer ces objets quand on peut, les rares fois où ils se montrent, dans des conditions moins bonnes
  5. Oui, 600 mais ça reste quand même plus marginal je trouve ...C'est peut-être une limite définitive et élitiste car l'encombrement, le poids, etc ...deviennent vraiment forts, sans parler du budget.
  6. Bien vu pour cette sortie hier soir ! Contre toute attente j'ai vu aussi que ça se dégageait bien en toute fin d'après-midi malgré quelques voiles résiduels, puis quasi totalement clair. Une belle lune trop présente pour le ciel profond m'a presque donné envie de sortir la lunette (pour quelques cratères et quelques doubles), mais l'appel du feu était trop fort ajouté à quelques éternuements faisant craindre d'avoir pris un peu froid. J'ai vu vers 22 h effectivement que c'était tout couvert, donc pas trop de regret finalement. Pour les comètes, j'avoue qu'avec mon programme de ciel profond toujours dense je ne vais observer que les plus célèbres du moment. Oui tu as raison pour les repas, c'est embêtant de louper une bonne heure de ciel clair quand c'est si rare ! Il faudrait un site de prévision ultra-précis et réactualisé 1 ou 2 h avant par exemple. Ca m'arrive aussi d'en louper, j'essaie de faire au feeling et d'adapter mes repas si possible pour gagner le max de temps de ciel clair. Pas fameux ce qu'ils nous annoncent pour les jours qui viennent ! Pas vu l'habituel anticyclone de février encore !
  7. OK OK j'entends vos arguments 🙂😉 Oui c'est un fort beau diamètre déjà !
  8. A qui le dis-tu ! 😁😉 J'en suis intimement convaincu et je le vérifie à chaque sortie, je suis bien d'accord avec toi ...Juste que je trouve qu'il y a une sorte de mode sur les 400 actuellement, peut-être motivée par les supers dessins de nos dessinateurs nationaux opérant à ce diamètre, et par le fait que c'est (sauf exception) le plus gros diamètre facilement "accessible" et gérable. C'est peut-être que mon avis mais il me semble que quand j'étais à la 80ED ou la 100 mm exclusivement (2010-2017) la référence "musclée" était à 250-300 mm, mais maintenant que j'ai le 300 elle est à 400 mm 😁
  9. Je sais pas si tu as suivi l'évolution des Ethos avec l'inflation, moi non mais j'ai eu un choc hier soir en regardant par curiosité leur prix (ceci dit c'est un tel foutoir général que je m'attendais à pire presque ...). Et vérifier les difficultés d'approvisionnement. Cela n'aide pas beaucoup pour ta question, mais je sais pas dans ce cas si c'est sage d'attendre 5-10 pour s'en procurer, en même temps que le 400, ou s'il ne faut pas bondir dessus tant que ça reste pas plus cher ?
  10. Peut-être intéressant, mais ici et à côté on n'entend plus parler que de 400 mm (mini) de nos jours. Du coup je sais pas trop si niveau marketing ce diamètre ne va pas tomber à côté ? Par contre on note le prix contenu, par ex à l'ES 300 ou même au Kepler GS0, pour comparer avec un autre tube plein. Mais ça reste tout de même assez lourd pour un 300 : 33,7 kg au total avec tout de même des pièces de 15 et 16 kg mini. On gagne quelques kg par rapport à SW d'après @adamckiewicz mais on est toujours dans les ordres de grandeurs des tubes pleins. Je ne pense pas pouvoir espérer cette formule sur un 400 du coup
  11. Tu as un 25 mm comme focale max ce qui te donne 48 X et une pupille de 4,1 mm. Je pense que 30 mm aurait été trop proche de ce que tu as déjà (doublon), j'aurais peut-être pris entre 30 et 40 mm car j'ai peur que le 40 mm avec sa pupille de 6,6 mm présente un fond de ciel un peu clair, notamment si tu es en zone lumineuse. Mais au moins la différence de grossissement vaut le coup par rapport au 25 mm. Tu pourras avec le 40 mm avoir un oculaire de recherche à champ large, pour bien repérer les configurations étoilées, et bénéficier de jolis champs d'amas ouverts étendus et brillants par ex. Mais peut-être que pour les faibles galaxies étendues il faudra mettre le 25 mm pour avoir un peu plus de contraste avec le fond de ciel
  12. M44 est globalement visible tout le printemps, en soirée. Forcément plus on attend plus il se décale vers l'ouest, pour une heure donnée. Comme il est grand et brillant je dirais que sa descente vers l'ouest ne sera pas forcément un problème, tu as encore plusieurs semaines pour l'observer. Mais c'est vrai que ce mois de février est particulièrement nuageux, d'habitude on a systématiquement un anticyclone de quelques jours, et ensuite ça se regâte plus ou moins jusqu'à l'été. Là ça va faire long s'il faut attendre comme ça sous la grisaille jusqu'en juillet - août ! 😁🤣 Comme Lune cendrée, je pense aussi que tu devrais te recentrer sur les objets de saison, M13 n'en est pas un, sauf si tu observes en milieu de nuit. Cette connaissance viendra vite avec un peu d'expérience. Pour ton oculaire de 36 ou 40 sur les objets diffus, je ne comprends pas trop la question ni la démarche. Si tu dis que le 36 (focale en mm ??) est le max, pourquoi avoir pris un 40 ? Sur les objets diffus, pas trop de règle absolument figée, mais en général oui il faut garder un grossissement suffisamment faible pour avoir une vue d'ensemble avec l'objet pas trop étalé dans le ciel, mais un grossissement suffisamment élevé pour obscurcir un peu le fond de ciel et faire ressortir l'objet. Pas évident, mais à essayer avec sa gamme d'oculaires sur divers objets à grande taille. Et bien sûr, pas de lune présente, le moins de pollution lumineuse possible et le ciel le plus transparent possible 😉
  13. Intéressante ta photo, j'avais pas comparé avant de poster. J'ai bien perçu de l'irrégularité sur le plancher de Hercule, mais du grabouillage à ce diamètre ! Le T 300 aurait permis très probablement de le résoudre en ce bel entrelacs de rainures 😍 Autre chose, l'éclairage de la photo ne montre pas bien les rayonnements que j'ai perçus partant des cratères.
  14. Oui, terrible, le rendu est magnifique ! Jamais essayé cette technique. Elle doit être surtout adaptée effectivement pour les zones proches du terminateur, qui sont difficiles à rendre en positif. Curieux le mur qui fait vraiment la frontière entre la partie éclairée et l'autre !
  15. le prem's de prem's des amas , M44, car il va être bientôt au méridien c'est à dire à son point le plus haut, et déjà repérable à l'oeil nu selon la qualité de ton ciel. Ou bien le Double Amas entre Persée et Cassiopée, visible aussi à l'oeil nu et extrêmement spectaculaire, plus que M44. Les Dentelles et NGC 4565, trop tôt si tu veux observer en soirée, Andromède trop tard. Le Crabe M1 pas aisée, même si ça passe à 200 mm . Les amas ouverts cités sont des bons choix de saison : M35 / M36 / M37 / M38 / M41. M42 bien sûr. Perso je suis réfractaire au numérique sur le terrain, j'ai eu et j'ai encore l'atlas livret PSA, idéal pour débuter et plus. Si tu ne sais pas quoi observer, tu peux viser les objets au méridien (à leur point culminant dans le ciel), tu bénéficieras d'une meilleure définition (turbulence moins apparente et meilleure qualité de ciel, du fait d'une couche atmosphérique moindre à traverser par les photons de l'astre, et d'un éloignement des lumières de l'horizon). Tu peux aussi commencer par les objets à plus forte brillance de surface, c'est à dire assez petits pour que leur lumière reste concentrée, et non étalée sur une grosse surface. Cet étalement est notamment observé sur les galaxies M33 et M101, qui présentent des magnitudes alléchantes mais dont l'éclat et réparti sur une grande surface, donc peu contrastées et difficiles à l'oculaire. Tu as toutefois bien raison de ne pas avoir peur de tenter, c'est comme cela qu'on apprend et se forge une expérience
  16. Ah oui tiens, jamais vu ce gris ardoise pour les bandes, je trouve à 100 mm qu'elles varient entre café au lait, brique foncé ou gris olive, selon l'éclairage lié à l'heure du soir ou de la nuit
  17. Pardon, je me suis mal exprimé, je voulais dire 3 mm de pupille de sortie, soit 96 X au T300
  18. Salut, une belle lune le 14/02 dernier m'a donné envie de sortir les crayons sur l'une des plus frappantes configurations que j'avais sous les yeux. Il s'agit du duo de cratères Hercule et Atlas, assez proéminents et contrastés ombre / soleil. Le ciel était calme, peu turbulent, globalement clair avec quelques passages de voiles. Le dessin a été fait assez rapidement, en 1 h environ, au seul grossissement de FC-100 DF X 92. Bien entendu, de nombreux autres détails auraient pu être perçus en grossissant plus, si j'avais eu plus de temps à y consacrer. Mais déjà, j'ai pu apprécier l'aspect fortement granuleux et rayonnant des bords de ces cratères, avec assez peu de variation d'albedo sur le sol alentour. Le fond de Atlas est bien plus sombre. Le fond de Hercule est granuleux et de ton variable, il appelle à grossir. On peut remarquer aussi le cratère un peu fantôme, effacé, au N de Hercule. Par manque de temps, je me suis limité aux stricts environs des cratères. Ce dessin m'a donné l'idée d'un comparatif, puisque j'avais déjà croqué la même zone, depuis le même site, le 21/06/2015 à la 80ED X 70. Je ne me souviens plus trop du temps et du soin que j'avais apporté à ce premier dessin en 2015, mais le rendu me semble inférieur à ce que je faisais en général. Pour autant, on peut noter d'emblée la différence avec le dernier dessin 2024. A mon avis le gain modéré de diamètre de 80 à 100 mm et celui de la qualité d'optique et d'oculaire n'expliquent pas tout. L'explication pourrait plus résider dans l'expérience acquise depuis 2015, sous diverses composantes. Le dessin de 2015 a été fait avec une lune de 5 j, celui de 2024 avec une lune de 4 j, ce qui explique les différences d'étendue des ombres par ex, mais on retrouve pas mal d'éléments généraux communs entre les 2 dessins. Premier dessin de 2015 à la 80 ED X 70 : Second dessin de 2024 à la FC-100 DF X 92 :
  19. Hello, version corrigée un peu moins jaune :
  20. @LeDob300du83 : de mémoire j'étais à 3 mm sur le Canasson, T300 X 96 HBeta. Ton spot d'été m'a l'air tout indiqué, je connais bien la qualité des ciels de cette région ! Pour la notion de transparence, ben faut la totale : pas de nuages ni de voiles bien sûr, mais aussi comme dit @Lune cendrée faut un petit truc en plus qu'on pourrait traduire par une absence de petites poussières dans l'air, de diffusion, d'humidité ...Un ciel juste bleu sans nuage ne suffit pas. On a souvent cela en montagne, où l'on voit que le ciel est d'un bleu sombre pur au zénith. Le test de ciel coronal en cachant le soleil d'un doigt, qui doit diffuser le moins possible autour du doigt, est signe de grande transparence. Bertrand Laville dans Ciel Extrême la mesurait aussi par la perception de détails éloignés à l'horizon. Plus ils sont apparents, plus la transparence est bonne. Ensuite, la nuit, on peut s'en rendre compte rapidement. Certains utilisent un appareil SQM, perso je me réfère rapidement à l'aspect, la quantité d'étoiles que je vois par rapport à d'hab, la facilité de la Voie lactée ou pas. Bien entendu, ces paramètre naturels sont à pondérer avec la présence de la lune, ou de pollution lumineuse diverse, qui, si elles ne font pas partie intrinsèquement de la transparence du ciel, viennent l'altérer. Pour moi, le mistral est généralement un facteur d'amélioration de la transparence, par 'nettoyage' du ciel, même s'il engendre d'autres désagréments : froid, turbulence ...J'ai souvent obtenu de bons résultats sur des objets diffus et faibles en présence de mistral. Par contre @Astro-N5 je ne vois pas de rapport entre excellente transparence et étoiles ne scintillant pas. Cet aspect est plutôt lié à une faible turbulence. Pour le filtre Bresser, c'est déjà peut-être un bon début. J'ai eu un UHC bas de gamme qui m'a quand même bien servi 😃
  21. Oui @'Bruno, certes les grandes nébuleuses diffuses photographiques sont souvent décevantes en visuel, hormis les classiques d'été, M42, les Dentelles ... Elles présentent souvent un aspect diaphane et étendu. Je conseillerais aussi dans un premier temps l'UHC, moins restrictif et plus polyvalent. J'y vois souvent plus d'étoiles de champ que dans l'OIII. Et tout à fait compatible avec ton diamètre de 200. Par contre pour la Tête de Cheval, même avec le HBeta, 200 mm c'est un peu juste, à moins d'avoir l'habitude et d être sous un excellent ciel de montagne. A 300 mm HBeta je l'ai assez facilement détectée depuis chez moi, ciel de campagne assez bon mais assez proche de grandes villes. Pour NGC 4565, aucun filtre requis, c'est une galaxie, mais je conseille d'attendre qu'elle soit assez haute dans le ciel et que transparence et turbulence soient convenables. Une fois j'ai vu la différence (au 300) sur la facilité de perception de la bande sombre entre la galaxie levée depuis peu et un peu plus tard, bien haute, logiquement tout était mieux défini et la bande mieux visible.
  22. Oui, surtout que le HBeta ne sera pas de sortie très souvent, peu de nébuleuses y sont sensibles (Tête de Cheval bien sûr, California, etc ...) OIII et UHC sont bien plus utiles à mon sens
  23. Super ! Bravo pour M1, oui elle correspond à cela dans cette gamme de diamètre. M31 présente 2 autres galaxies satellites autour d'elle, bien plus faibles mais accessibles à ton diamètre sous bon ciel : M32 (sorte d'étoile floue) et M110 (plus étendue et plus faible que M32). Pour M42 c'est surtout du gaz que l'on voit en brillance, les poussières sont plus sombres . Il te faudrait au moins un oculaire intermédiaire entre le 25 mm et le 4 mm
  24. SAlut, bravo ! Incroyable la série de soirs clairs que l'on a en ce moment, pour la saison ! Je n'ai pas vu de prévisions très belles en journée, aussi j'ai prévu autre c hose et quand j'ai eu terminé vers 21 h c'était absolument clair ! Mais trop tard alors pour s'y mettre ... Peut-être ce soir ?
  25. Salut, Sortant de plusieurs séances d’observations récentes de ciel profond au T300, je voulais faire un petit retour sur quelques nébuleuses qui m’ont intrigué ou intéressé. Cette fois-ci, c’était au tour de Orion et du Cocher, constellations majeures d’hiver hébergeant beaucoup d’amas mais aussi de nébuleuses. Alors, non, désolé, celles que je vais présenter ne sont pas du M42, ni du M57, elles demeurent un peu (bien !) plus faibles. J’ai appris avec le temps à apprécier les nébuleuses Van den Bergh (VDB). Ce sont des nuages de gaz illuminés par une étoile, brillant souvent par réflexion, et donc sur lesquelles l’usage d’un filtre n’aide quasiment pas. Visuellement, c’est souvent faible et ténu à ce diamètre mais l’on peut avoir de belles surprises. Elles se présentent comme un voile léger entourant une étoile d’éclat intermédiaire, souvent dans les mv 10 environ. Le problème est de confondre ce halo avec celui créé par des optiques présentant un peu de buée, ou un ciel un peu humide et diffusant. Si optiques et ciel sont propres, le truc est de comparer le halo autour de l’étoile en question, avec le halo d’une autre étoile de même éclat dans le champ ou pas trop éloignée. S’il est plus marqué, on a de fortes chances d’avoir détecté la nébuleuse. Voici un site assez intéressant pour comparer ce que l’on voit avec la réalité photo, agrémentée de quelques commentaires astrophysiques : http://www.emilivanov.com/CCD Images/Catalog_VdB.htm Je peux ainsi citer VDB 35, VDB 40 ou VDB 48 entre autres dans Orion, VDB 65, assez facile, dans le Cocher, quasi vue en vision directe, autour d’un joli petit triangle, VDB 27 dans le Taureau, assez facile aussi, ovalisée voire d’aspect cométaire si votre ciel est bon …ou le diamètre instrumental suffisant ! Je conseille aussi, via le prétexte VDB 92 et VDB 95, une incursion dans l’immense nébuleuse IC 2177, de saison, à la limite du Grand Chien et de la Licorne. Complexe, elle contient aussi des amas d’étoiles. Une observation un peu extrême, toujours dans Orion : les objets Herbig_Haro 1 et 2, à environ 5’ S de NGC 1999. Cette dernière n’est déjà pas réputée parmi les classique, mais avec HH1 et HH2 on entre dans une toute autre dimension de difficulté ! Il s’agit de filaments nébuleux témoins de la naissance d’étoiles. J’ai confirmé à 225 X au moins l’un des deux, à la position correcte sans la connaître précisément lors de l’observation. C’est un très faible patch nébuleux uni d’environ 30’’ max vu au mieux 25 % du temps en vision oblique. J'espère ne pas m'être trompé car je n'ai pas trouvé la mv de ces objets, pour vérifier la cohérence de l'observation. A ce régime la proche NGC 1999 fait office de phare gênant, aussi je n’ai guère observé son « trou de serrure ». Le second objet HH proche m’est apparu de façon très incertaine, difficile à localiser, d’ailleurs j’ai noté son emplacement un peu à côté de la réalité. Ces soirées ont été placées aussi sous le signe de nombreuses nébuleuses Sharpless, souvent redoutablement faibles et peu contrastées, étendues, et plus dédiées à la photo. Contrairement aux VDB, l’emploi d’un filtre y est souvent efficace et même nécessaire. J’y ai essuyé plusieurs échecs, Sh 2-257 dans Orion m’est apparue à 96 X OIII comme un vague halo assez bien visible en VI, avec des limites assez étendues mais plus faibles, probablement visuellement assez complexe. Sh 2-241 dans le Cocher s’affiche aux côtés de VDB 65, déjà évoquée plus haut. Elle n’est pas trop difficile malgré un aspect diaphane, comme chez beaucoup de Sharpless. Toujours dans le Cocher, il faut être persévérant pour apercevoir la fantômatique, l’ectoplasmique silhouette de la grande Sh 2-230, quasi dans le même champ que le prestigieux M38 et son collègue NGC 1907. Elle semble réagir au Hbeta, mais franchement 300 mm semble être le diamètre minimal nécessaire, à moins d’observer sous un ciel d’exception. Je l’ai trouvée moins extrême à 96 X Hbeta qu’à 56 X Hbeta. C’est une sorte de halo en bandeau autour d’un trio stellaire, mieux détecté en bougeant le tube, comme souvent dans le cas de plages étendues à contraste très faible. Elle se prolonge assez bien au N du trio d’étoiles, je l’ai notée finalement assez intéressante, pour un objet aussi extrême ! En entracte de ces pâleurs fantômatiques, je me suis offert quelque repos oculaire sous la forme d’amas ouverts, mais toujours dans les catalogues exotiques. Après quelques Teutsch plus ou moins sympathiques dans le Cocher, je dégotte une belle surprise avec Topler 2, que je trouve superbe et spectaculaire (même si, je sais, ce n’est pas M38 …) L’un des fleurons de ces soiréess, le seul objet qui restait inobservé sur mes listes du Cocher, et pour cause, est Abell 8. Les Splendeurs de Laurent Ferrero attribuent à cette faible nébuleuse planétaire la mag de 15.7 ! Pire encore, le site de Bertrand Laville, observateur des plus pointus et cadors s’il en est, lui donne 16.6 ! Tant pis, en fin d’observation du 31/01 dernier, je n’y crois guère mais elle reste non tentée sur mes listes. Le Cocher est au zénith, c’est bien transparent, c’est le moment de tenter. Avec uniquement la précision de l’IDSA, à 96 X OIII je remarque rapidement une présence floue vers l’emplacement prévu. A 170 X OIII, je confirme, l’objet est seulement faible sans plus, visible 50 % du temps environ. C’est une assez grosse masse floue à 2’ O d’une étoile de mag 11, mal définie, probablement ronde sans détails, aux limites mal définies. Mais je note rapidement une nodosité ou un point plus brillant vers le bord SE. Il s’avère qu’il s’agit probablement d’une étoile, dont le filtre OIII perturbe un peu le ressenti de l’éclat, que j’estime à mv 14 environ. Selon certaines sources, je vérifierai par la suite que cette étoile en bord de nébuleuse est donnée à mv 13,5. Cette étoile qui se retrouve tout-à-fait sur les photos valide absolument l’observation, s’il était besoin, car la présence floue ne faisait déjà aucun doute ! Au final, belle surprise, j’estime le rendu visuel de cette NP bien moins difficile que les mag annoncées plus haut, je pense peut-être à mv 13.5 – 14. Il faut dire que ses dimensions de 1’ environ la rendent optimalement détectable à ma configuration instrumentale, par expérience (assez grosse mais point trop, pour garder un certain contraste et éviter la dilution dans le ciel environnant). A noter aussi que, connaissant les mag 15.7 annoncées, je m’étais blindé et préparé à affronter un objet extrême, au seuil de mes possibilités. On ne trouve pas énormément de CR de cette observation, il faut aller chercher chez les cielextrémistes Yann Pothier, Bertrand Laville, Uhwe Glahn, ce site (http://www.deepsky-visuell.de/Projekte/AbellPN_E.htm) ou Fabrice Morat. Ce n’est pas la première fois que je bénéfice de bonnes surprises sur des Abell annoncées très faibles. Du coup, je m’étais interdit celles à partir de mag 15.5 – 16 env, mais elles vont réintégrer mon champ des possibles ! J’avoue avec le temps de plus en plus d’intérêt et d’ »affection » pour ces NP Abell, à fort caractère, même si leur faiblesse ne leur permet pas hélas d’afficher beaucoup de détails à mon diamètre. Enfin, je finirai par une découverte intéressante, et assez facile, une belle surprise, Kohoutek 2-1 dans le Cocher. Observée le 05/02, je la décèle déjà relativement facilement à 96 X OIII alors que le ciel se voile sérieusement avant le repas. Assez faible et pâle, elle est toutefois assez bien visible, VI2 (75 % du temps en vision décalée), quasi collée à une étoile mag 11-12. Elle est étendue avec des limites peu marquées. A 170 X OIII je note une étoile très faible sur le bord O, la nébuleuse est très diffuse, peut-être orientée N/S. A 56 X OIII, elle regagne un peu de contraste, vue son étendue apparente. Après le repas, miracle absolu : les voiles nuageux ont totalement disparu et le ciel est d’une grande transparence ! Je reviens sur cet objet avec donc un peu de gain visuel. A 96 X OIII c’est la meilleure vision, elle est remarquablement déployée au SSO de l’étoile mag 11, et semble légèrement irrégulière, peut-être y a-t-il des zones sombres ? Je note 2 ou 3 étoiles très faibles sur les bords. Voilà, la difficulté avec ces objets un peu en-dehors des boulevards c’est que je n’ai pas beaucoup d’infos avant l’observation, ce qui accroît encore leur difficulté, ne sachant pas trop à quoi m’attendre. Souvent, il n’y pas grand-chose à voir, ça restera juste une recherche de passage, mais parfois on a droit à quelques surprises, non pas que l’objet soit spectaculaire, mais un de ses aspects nous interpelle. Surprise, comme l’astronomie sait en réserver …
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