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Bonjour,

 

J'ai vu sur un forum anglo-saxon qu'ils entouraient leur télescope catadioptrique d'une couche de matériau isolant afin de ralentir au max les échanges thermiques.  D'après un intervenant ça permet d'utiliser le télescope presque tout de suite sans attendre la mise en température. Ils utilisent du Reflectix.

 

Cela peut être intéressant pour mon skymax 180, surtout que l'hiver va arriver vite. Ce produit coute un peu cher tout de même (dans les 100 euros le rouleau!) mais est-ce efficace? Certains ici utilisent-ils ce procédé pour éviter les veines d'air qui s'éternisent?

 

Pour illustrer mon propos:spacer.png

 

 

Modifié par Fredo747576
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Posté

Oui beaucoup l'utilise pour des captures planétaire cela permet d'avoir une température avec peu de fluctuations car au delà de 150 le ménisque très épais empêche une bonne lis en température. Rien n'empêche de faire un essai 

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Posté

J'avais mis ça sur mon C9.25 : https://www.castorama.fr/search?term=Reflectix isolant 

image.thumb.jpeg.b3ce4fcb4c41ec89fa975b27855e0003.jpeg
 

Astuce vue sur CN... Après, te dire quelle différence ça faisait réellement, je ne sais pas. Mon C.9 était gardé au frais, donc pas une différence énorme avec dehors, et je le sortais en avance, les beaux soirs... Donc, avec ou sans... ? Je ne peux pas trop te dire ;)  J'ai fait confiance à l'expérience des autres, ça ne pouvait pas faire de mal, de toute façon.

  • J'aime 2
Posté (modifié)

Merci pour vos retour et Olivier pour le lien, les rouleaux casto sont moins onéreux que ceux que j'ai vu. Je vais surement tester ça quand les premiers frimas de l'hiver seront sur le point d'arriver.

Modifié par Fredo747576
  • J'aime 1
Posté

Bonjour, je lis ce débat sur plusieurs sites en Anglais, mais les opinions sont assez partagées?

Un télescope n'est pas vivant, donc ça ne fait que ralentir la mise à la température ambiante?

Ça fait "space-age" mais ça ne fait pas grand chose d'autre?

 

Peut être qu'il y a une influence de voir tous ces engins spatiaux recouverts due plusieurs épaisseurs de millard pour protéger les composants électroniques des températures extrèmes.

Posté (modifié)
Il y a 10 heures, VNA a dit :

Un télescope n'est pas vivant, donc ça ne fait que ralentir la mise à la température ambiante?

En effet. Mais il vaut mieux avoir un tube où l'intérieur est à température constante mais plus chaude que l'air ambiant que des courants dans le tube. Si l'air est chaud à l'intérieur, tout ce que ça donne est un gradient de température dans le correcteur (comme l'extérieur rayonne assez bien vers le ciel, il reste à température ambiante ou tombe en dessous, d'où les résistances chauffantes pour éviter la buée).

 

Ce qui est idéal c'est de d&bord laisser le tube s'acclimater (ou même d'utiliser un "Lymax cooler", mais la plupart des gens laissent simplement l'arrière du tube légèrement incliné vers le haut, ce qui évite aussi d'embuer directement le correcteur) puis d'isoler juste avant la session. Mais c'est fastidieux et la plupart des propriétaires que je connais ne font plus ça.

 

À noter que dans un Newton on s'en fiche, ça ne nuit pas à la mise en température.


 

Modifié par sixela
Posté (modifié)

Dans tous les cas il faut que les températures externe et interne au tube soient égales pour échapper à cette turbulence interne ou instrumentale.

Pendant un équilibre apparent le primaire est plus froid et de ce fait il y aura quelques turbulences internes de surface.

Le fait de mettre en place une couche neutre sur l'externe du tube va augmenter l'inertie au changement de températures à l'extérieur.

Tube souvent métallique qui est aussi plus froid que l'air interne et de ce fait aussi des turbulences de surface vont apparaitre.

C'est ce que l'on observe en situation d'équilibre apparent.

Le tube carbone-résine amoindrie ces turbulences de surface, un matériau neutre et moins absorbeur de calories aidera à amoindrir cette turbulence interne. C'est l'intérêt du calfeutrage externe en augmentant l'inertie thermique des matériaux.

Sur le C8 en y collant déjà un vénillia imitation carbone aidait déjà pour un mieux. C'était manifeste entre une situation calfeutrée-non calfeutrée pour observer un gain d'un pas sur l'échelle de Danjon (de 5/10 à 7/10). Ce n'est pas tous les soirs surement mais il y a un gain.

Je ne suis pas sur qu'un calfeutrage épais apporte positivement un mieux. Il faut juste ce qu'il faut pour voir le tube métal s'adapter aux variations de température d'air, juste ce qu'il faut avec un léger retard d'adaptation en température.

Pensez tube résine déjà, c'est le top en compromis.

Il n'y a jamais d'équilibrage parfait observable même avec images 10/10.

Modifié par Algenib
Posté
il y a une heure, Algenib a dit :

Dans tous les cas il faut que les températures externe et interne au tube soient égales pour échapper à cette turbulence interne ou instrumentale.

Pourquoi? Si on isole le tube la température interne et externe peut très bien être différente. Ce qui cause des aberrations, ce sont dex courants d'air qui entremêlent de lair chaud et froid de manière désordonnée. Un changement de l'indice de réfraction entre l'extérieur et l'intérieur en soi est inoffensif.

 

il y a une heure, Algenib a dit :

Il faut juste ce qu'il faut pour voir le tube métal s'adapter aux variations de température d'air

Mais il ne le fait pas, par radiation vers le ciel il devient presque toujours bien plus froid que l'air ambiant.

Posté
il y a 13 minutes, sixela a dit :

Pourquoi? Si on isole le tube la température interne et externe peut très bien être différente. Ce qui cause des aberrations, ce sont dex courants d'air qui entremêlent de lair chaud et froid de manière désordonnée. Un changement de l'indice de réfraction entre l'extérieur et l'intérieur en soi est inoffensif.

Dès que l'un ou l'autre (air, matériau) présente une différence de température non négligeable l'air à proximité s'agite et la turbulence se voit. Des courant de convection commencent.

Il suffit d'observer l'image extrafocale d'une étoile pour s'en convaincre.

il y a 17 minutes, sixela a dit :
Il y a 1 heure, Algenib a dit :

Il faut juste ce qu'il faut pour voir le tube métal s'adapter aux variations de température d'air

Mais il ne le fait pas, par radiation vers le ciel il devient presque toujours bien plus froid que l'air ambiant.

IL n'y a jamais d'adaptation totale de l'air ou du matériau en cause, toujours l'un qui court après l'autre.

Le calfeutrage n'agit que sur l'inertie du processus de recherche d'équilibre qui apporte beaucoup quand les gradients de température de l'air sont forts.

Pour modifier efficacement ce processus il faut agir sur la nature des matériaux et couper l'échange thermique d'un tube ouvert.

Il restera tjs l'influence des verres tjs plus froid et du matériau du tube surtout métal.

Pour amoindrir ce fait il faudrait remplir l'interne du tube avec un gaz neutre caloporteur comme l'argon ou mieux l'hélium.

Pour avoir testé sur un 200mm fermé newton avec de l'argon. Vous aurez encore un pas de gain sur l'échelle de Danjon avec un tube résine.

Le pire c'est de calmer un tube compact où il y a 3 chemins de lumière en interne, il est bien plus sensible qu'une lunette de même diamètre.

Faut bien se dire que lorsque l'on voit des images turbulentes c'est en gros 50% dû à la conception du tube lui-même, le plus souvent.

On pourra se dire aussi pourquoi pas un serrurier!

Sur les compacts, c'est problème, sur un newton c'est envisageable mais les verres seront toujours plus froid et un résidu de turbulence interne restera, sans compter les influences néfastes des courants d'air ambiant traversant le tube. Ceci dit c'est quand même un gain quelque part qu'Il faut analyser statistiquement.

 

Posté (modifié)
Il y a 2 heures, Algenib a dit :

Dès que l'un ou l'autre (air, matériau) présente une différence de température non négligeable l'air à proximité s'agite et la turbulence se voit. Des courant de convection commencent.

Voir messages précédents. Si on isole le tube il n'y a qu'un gradient de température dans le correcteur et deux ensembles d'air (un à l'intérieur et l'autre à l'extérieurs) qui sont tous deux en équilibre 'par rapport au reste du volume).

Tout les gens que je connais (y compris des opticiens qui ont de quoi faire des tests de Schlieren) pensent (et qui plus est, font l'expérience ) que le refroidissement très lent de l'air intérieur par le correcteur ne provoque pas de turbulence (heureusement, sinon il serait également impossible d'installer une résistance chauffante pour éviter l'embuage  du correcteur sans faire mal à l'image) .

 

Évidemment cela ne marche que sur les tubes fermés, mais comme le sujet parle spécifiquement d'un Mak-Cass...

Modifié par sixela
Posté

L'observation des volutes d'air sur l'image d'une étoile en extra-focale apprends énormément.

N'importe quel déséquilibre s'y voit immédiatement.

Bien sur ce que l'on évoque n'est que pour un tube fermé par une lame, un ménisque.

Le tube serrurier n'est qu'une alternative entre autres.

Cependant dans une nuit, les moments où la température externe reste quasi la même sont peu nombreux. On les observe surtout le soir et le matin à l'occasion d'un équilibre momentané entre l'air interne et le métal du tube, il reste encore les verres qui n'ont pas la même dynamique

Le fait de calorifuger n'a un intérêt qu'en gradient externe fort des températures pour amoindrir le processus.

il y a 12 minutes, sixela a dit :

Voir messages précédents. Si on isole le tube il n'y a qu'un gradient de température dans le correcteur et deux ensembles d'air (un à l'intérieur et l'autre à l'extérieurs) qui sont tous deux en équilibre 'par rapport au reste du volume).

C'est intellectuel, le calorifuge sur un tube métal va aider pour obtenir moins de différence de température entre le métal et l'air interne.

Il y a tjs un déséquilibre. Faut pas grand chose pour démarrer ces volutes d'air interne qui dégrade l'image de diffraction d'une étoile: résolution de l'ouverture/4 pour commencer à troubler cette image. En remarquant qu'il s'agit d'une déviation 0,15" pour un 200 (résolution 0,6"), c'est quasi rien. Avec 3 chemins de lumière dans le tube c'est 3 fois plus de déviation. C'est aussi un avantage pour les lunettes bien plus fort que l'absence d'obstruction centrale.

Il faut voir les éléments en présence: les miroirs, le ménisque, le tube métal ou autre, soit 4 températures différentes en plus non homogènes à équilibrer, ce qui n'arrive presque jamais, sauf dans les cas cités plus haut. 

Que peut-on faire pour optimiser:

- miroir quartz, température plus homogène, secondaire en quartz (les caractéristiques optiques sont conservées en plus)

- ménisque en verre à eau ou bk7, on subit (le résidu même faible de chromatisme induit par la lame va interférer avec la turbu instrumentale pour l'augmenter)

- tube métal, calorifugé (pas trop) ou tube carbone résine, mieux (pour amoindrir la quantité de calories absorbée  par le tube à l'instant t).

Quant au chauffage du ménisque pour ce problème de buée, cela n'aide pas: observer les volutes d'air dans le tube, pour le CP ça va, pour la haute résolution, un problème est ajouté.

C'est toujours une affaire de compromis local pour ces moments fréquents de gradient de températures.

 

Posté

Débat très intéressant, je suis avec attention, merci.

 

Le 15/09/2025 à 17:12, jeap a dit :

Salut

J'utilise de temps en temps pour mon Mewlon un pare soleil de voiture, çà le fait et il y a l'emplacement pour le chercheur

Un exemple

 https://www.oscaro.com/pare-soleil-otokit-a075-14898961-10082-p#

 

Intéressant, surtout au niveau du prix :D Si ça ne fonctionne pas pour moi, c'est une moindre perte, merci du tuyau!

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Posté (modifié)

En fait on ne " chauffe" pas la lame correctrice. On l'empèche de se refroidir. Idem pour la couche isolante. Ce qui crée des veines d'air sur les optiques c'est une mise en température trop rapide. Plus on ralentit ces échanges d'air entre l'optique et l'air ambiant et moins les mouvements entre l'air chaud et l'air froid auront lieu, jusqu'à ne pratiquement plus dégrader l'image. Autre avantage, la buée sur la lame se formera bien plus tard avec la couche isolante et plus du tout si l'on compense la perte de calories par un système électrique thermique. En effet ce qui finit par crée de la buée sur les optiques, c'est qu'elles sont exposées au vide de l'espace qui est plus froid que l'air ambiant. C'est aussi pour cela que le secondaire d'un newton (qui perd des calories par son support mais aussi en rayonnant par le primaire) prendra la buée plus vite que le primaire (qui perd des calories par l'avant mais en regagne par l'émission du sol par l'arrière ) . En tous cas les deux méthodes pour ralentir au maximum les échanges thermiques sont astucieuses et méritent d'être expérimentées.

Modifié par helie
  • J'aime 1
Posté

En laissant le tube dehors de façon permanente, les soucis demeurent quand les gradients de températures sont d'autant plus fort.

Ce que vous décrivez correspond à une recherche d'équilibre, cad un tube sorti du home pour le mettre dehors.

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