LucaR

Et voilà:

Oui, bientôt

Bin c'est pas exactement un remplacement puisque ce script utilise starnet 🙂 Donc je suppose qu'il a besoin d'un starnet déjà installé. En effet c'est dommage que ce ne soit plus opensource. Et c'est désormais un peu à la merci du créateur: si soudain il décide de le rendre complètement payant, ou de ne plus le distribuer, ça risque d'être un souci. En attendant la nouvelle version 2 est plus performante que la 1, j'ai testé: moins d'artefacts, elle marche bien.

Quelle marque pour un capteur IMX571 mono ? Vous avez 4h 🙂 Mon coeur balance entre la Zwo à 2800 euros, la QHY à un peu moins de 2600, et la Altaïr à 2200. Aux extrèmes on a aussi la RisingCam à 1900 euros et la Moravian à pas-les-moyens euros, mais j'aime pas prendre les extrèmes... Ce sera pour une utilisation avec Indi sur mon RPI, je précise. Qu'en pensez-vous?

Je ne vois aucun souci 🙂 Sur la brute les couleurs sont déséquilibré mais c'est normal, j'ai testé et ça se rétabli très bien à l'étalonnage, que ce soit manuellement (comme décrit dans ton pdf) ou avec la photométrie: Chouette image au demeurant, dommage pour la trame encore visible... Manque de dithering?

Merci! Faut dire on voit plus souvent des pigeons que des chevaux ailés 🙂 Je fais une HOO et une HHO sous Siril avec une balance des couleurs manuelles, puis (en résumé) je combine Ha (en luminance), HOO (en couleur) et HHO à 25% environs d'opacité (toujours en couleurs). Après je travaille les couleurs avec les outils de Photoshop: vibrance, satu, corrections sélectives, etc... J'ai fait pas mal d'essais car j'avais souvent des rouges qui atténuaient trop les belles nébulosités claires à droite de la tête... Je ne suis dailleurs pas satisfait de cette zone mais tant pis à un moment faut savoir s'arrêter 🙂 Le plus compliqué a été d'atténuer le bruit de chrominance car les débruiteurs de Photoshop et de Topaz donnaient tous deux des effets crados... Au final j'y suis parvenus en utilisant celui de "Camera Raw" et en jouant sur les flous et les masques.

Merci à vous! Je le fais pas sous Siril mais sous Photoshop. Sous Siril je me contente d'empiler la session RGB pour les étoiles à part. Sous photoshop j'aligne manuellement avec l'image Ha (mais ça c'est idiot en fait je devrais aligner depuis Siril, maintenant que j'y pense), j'augmente saturation et vibrance, je floute légèrement, puis j'applique en mode couleur avec un masque d'étoiles.

Oui je sais pas hyper original en cette saison, mais faut bien la faire une fois dans sa vie d'Astram celle-là 🙂 C'est sans doute la plus célèbre des nébuleuses, star parmi les étoiles: la Tête de Cheval et sa compagne la nébuleuse de la Flamme ! Située à 1500 années-lumière de nous, c'est une région de l'immense structure très agitée nommée la Boucle de Barnad, comprenant également la nébuleuse d'Orion, où naissent des milliers d'étoiles dans des volutes de gaz interstellaires - une véritable maternité spatiale ! Les formes sombres - dont la fameuse tête de cheval - sont des nuages obscurs qui se détachent devant des volutes luisantes et multicolores, ionisées pas les étoiles en formation mais aussi par Sigma Orionis, l'étoiles brillante du haut de l'image. C'est caché au creux de ces nuages sombres que naissent les étoiles, lorsque le gaz, sous l'effet conjugué du rayonnement d'autres étoiles (les "vents stellaires") et de courants gravitationnels, s'effondre sur lui-même et se contracte sous une pression inimaginable, au point d'allumer des réactions nucléaires - le brasier stellaire, le même qui se déroule depuis des milliards d'années au cœur de notre propre soleil. Les bébés étoiles sont cachés à nos yeux en lumière visible mais se dévoilent dès qu'on regarde dans l'infrarouge, comme l'a fait Hubble et le fera bientôt le James Webb. Il ne faut se fier à nos reflexes paréidoliques: ce fougueux cheval de feu, de l'encolure au sommet du crâne, fait 3,5 années lumières de hauteur - on pourrait y empiler 3 milliards de fois la Terre... La très grosse étoile entre les deux nébuleuses - en réalité loin devant, à mi-chemin entre nous et les nébuleuses - est Alnitak, la première des trois étoiles formant la ceinture d'Orion dans la constellation du même nom. Mais ne cherchez pas un Canasson avec des jumelles ou même un petit télescope : il ne se révèle qu'en photographie à pose très longue (plus de 8h, ici). Il fut d’ailleurs découvert sur une plaque photographique en 1888 par l'astronome américaine Williamina Fleming. EXIFs (données techniques): - 162x180s = 8h06 d'intégration au filtre duobande + 20x60s=20min sans filtre pour la couleur des étoiles - Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800 - Filtre STC duo-narrowband H+O version EOS-Clip, - APO triplet 102 f/5 avec réducteur - Monture AZEQ6 - Guidage chercheur + Zwo ASI178mc - Dates de prise de vue: deux nuits les 5 et 24 janvier 2022 - Ciel Bortle 4 dans le Vexin, sans lune la première nuit, un peu la deuxième - Température moyenne 0°C - Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop

Merci! Sous Siril j'ai fais une composition HOO et une composition HHO, puis sous Photoshop j'ai d'abord travaillé une luminance à partir de la Halpha, puis j'ai superposé en mode couleur les calques de la HOO puis de la HHO par dessus, et j'ai mis 35% d'opacité sur la HHO. Ensuite par dessus tout ça j'ai encore travaillé les couleurs (saturations, vibrance, équilibrages, etc...). C'est ce que j'avais l'habitude de faire avant l'introduction du pixelmath sous Siril, avec celui-ci je vais ptet désormais me contenter de travailler une unique composition avec H en rouge, O en bleu et un mixte de H et O en vert, mais faut que je test des trucs pour voir

La différence est que la vitesse de la lumière n'est une limite supérieure que pour un corps (plus généralement, une information) qui se déplace *dans* l'espace. Deux galaxies très éloignées peuvent être immobiles, ou lentes, chacune de leur côté dans leur morceau d'espace local (et donc, ne pas violer la limite de vitesse c) tout en ayant l'air de s'éloigner très vite l'une de l'autre du fait que l'espace lui-même enfle entre les deux. Si elles sont assez loin, cette éloignement apparent peut se faire à une vitesse supérieure à c : rien ne l'en empêche puisqu'en vrai elles sont toujours aussi immobiles ou très lente dans leur espace local (qui bouge avec elles). C'est tout l'espace situé entre elles qui gonfle, et la limite de vitesse c ne s'applique pas à ce cas de figure. En revanche ça produit bien le même effet de red shift, oui.

La différence est que la vitesse de la lumière n'est une limite supérieure que pour un corps (plus généralement, une information) qui se déplace *dans* l'espace. Deux galaxies très éloignées peuvent être immobiles, ou lentes, chacune de leur côté dans leur morceau d'espace local (et donc, ne pas violer la limite de vitesse c) tout en ayant l'air de s'éloigner très vite l'une de l'autre du fait que l'espace lui-même enfle entre les deux. Si elles sont assez loin, cette éloignement apparent peut se faire à une vitesse supérieure à c : rien ne l'en empêche puisqu'en vrai elles sont toujours aussi immobiles ou très lente dans leur espace local (qui bouge avec elles). C'est tout l'espace situé entre elles qui gonfle, et la limite de vitesse c ne s'applique pas à ce cas de figure. En revanche ça produit bien le même effet de red shift, oui.

La différence est que la vitesse de la lumière n'est une limite supérieure que pour un corps (plus généralement, une information) qui se déplace *dans* l'espace. Deux galaxies très éloignées peuvent être immobiles, ou lentes, chacune de leur côté dans leur morceau d'espace local (et donc, ne pas violer la limite de vitesse c) tout en ayant l'air de s'éloigner très vite l'une de l'autre du fait que l'espace lui-même enfle entre les deux. Si elles sont assez loin, cette éloignement apparent peut se faire à une vitesse supérieure à c : rien ne l'en empêche puisqu'en vrai elles sont toujours aussi immobiles ou très lente dans leur espace local (qui bouge avec elles). C'est tout l'espace situé entre elles qui gonfle, et la limite de vitesse c ne s'applique pas à ce cas de figure. En revanche ça produit bien le même effet de red shift, oui.

Si jamais tu revends ta 2600 ça m'intéresse 😁 (enfin si c'est la mm?)

Tout est là: https://siril.org/fr/tutorials/synthetic-biases/

Bah pourtant yen a deux vraiment bien détaillés, en mode manuel: https://siril.org/fr/tutorials/tuto-manual/ Ou bien avec scripts: https://siril.org/fr/tutorials/tuto-scripts/ Le manuel à l'avantage qu'on comprend mieux ce qu'on fait, et ce que fait la machine.

Déjà ça ne sert à rien de faire du Ha sur un APN non défiltré, tu ne précise pas si ton 1200 l'est ou pas? Sinon prends le 450d, donc. Même avec un défiltré c'est normal de ne pas voir grand chose sur les brutes en linéaire. Sur la nébuleuse du Coeur à f/5 et 180s de pose et un filtre duoband je ne voyais guère qu'un peu de signal sur la partie tête de poisson faiblarde, rien sur le reste. Mais le signal est bien là, il est juste faible... Ca n'empêchera pas de le récupérer à l'empilement. Pour le reste c'est le même principe que sans filtre à la prise de vue: dark, offset (ou offset synthétique avec Siril) et flat. Les galaxies ne sont pas de très bonnes cibles à filtrer, le Ha on en a surtout dans les nébuleuses (enfin tu as quand même quelques petites nébuleuses visibles dans M31 et M33 que tu peux faire ressortir avec le filtre en effet, mais ça ne te servira sans doute pas des masses sur d'autres galaxies). Contrairement à ce qu'on s'imagine il n'y a pas tellement besoin de poses plus longues: le signal qui passe le filtre est le même que sans filtre, modulo le taux de transmission du filtre qui est du genre 90% donc il n'y aurait guère que 10% de temps en plus à envisager. Le filtre coupe énormément les autres longueurs d'onde mais justement on n'en veut pas, donc inutile d'allonger les temps de pose juste pour ça! Au traitement tu sépare les couches après le pré-traitement car ton signal ne sera que sur la rouge. Sur la séquence d'images monochromes extraites des couches rouges donc tu fais le retrait de gradient, tu aligne avec drizzle (si t'es sous Siril) pour récupérer la même taille d'image et tu empile, ça te donne ton stack Halpha auquel tu peux appliquer un autre retrait de gradient si besoin, puis asinh et monté d'histo. Enfin tu peux utiliser ce dernier dans tes compositions ainsi que pixelmath (si t'es sous Siril ou PIX) si tu as aussi des stack RGB de la même cible par exemple.

Comme Drase je te recommande de commencer par la photo à l'objectif sur du grand champs de nébuleuses, c'est plus simple pour débuter. Il y a beaucoup de cibles intéressante à 300mm tu ne vas pas épuiser le sujet de si tôt (sauf peut-être en mai où on a moins de nébuleuses, la fameuse saison des galaxies qui ne seront pas vraiment accessibles à 300mm, et bien sûr en juin où n'a pas de nuit de toute façon 😛) Attention: 300 mm pour une SA ça commence déjà à être serré si tu n'autoguide pas, et ça devient pas facile de viser aussi sans goto... Tu peux toujours investir dès maintenant dans une EQ6 bien entendu, ça ne sera pas perdu pour monter en diamètre plus tard (en revanche pas sûr que ton dobson soit adapté à la photo?), mais c'est un investissement autrement plus important! Si tu veux en reste à un budget de même ordre que la SA tu peux opter pour la AZGTI avec une base équatoriale (la même que la SA), qui a l'avantage d'avoir le goto et de pouvoir être guidée sur les deux axes, à 300mm c'est pas forcément du luxe. Aussi, ton APN est-il défiltré? Sinon pense y, c'est quand même autre chose.

Je sais bien, voisin 😄 Oui ça reste un APN. Mais d'ailleurs, j'ai quand même moins bien réussi à la débruiter que d'habitude - en fait je l'ai même pas fait du tout car le résultat était tout de suite horrible même avec les curseurs au minimum... Du coup je me demande si c'est pas dû à la Lune, qui a pu entrainer un retrait de gradient plus fort ce qui, je suppose, entraine plus de bruit?

Recharge la page j'ai corrigé dans le message initial

Bien vu!! Je le voyais pas du tout, ptet à cause de mon daltonisme 😄 En remontant l'historique ya eu une erreur de manip qui s'est glissé lors du traitement d'un masque - j'ai dû cliquer sans le vouloir alors que j'avais l'outils pinceau activé, et paf un gros rond noir dans le masque que j'avais pas vu 🙂 J'ai corrigé du coup, et j'en ai profité pour retirer un débruitage qui en fait n'était vraiment pas joli... Merci pour ta perspicacité!! 🙂

Hello! A quoi fais tu référence au juste?!

La nébuleuse du Cœur ou IC1805 est l'une des plus grande de notre ciel - on pourrait y mettre deux fois la pleine lune. En son centre un amas d'étoiles très brillantes, parmi les plus chaudes et massives qu'on connaisse dans notre galaxie, dénommé Melotte 15 - ce sont elles qui éclairent et font luire la nébuleuse par ionisation du gaz, et leurs vents solaires y sculptent de jolies structures. A ses côtés - en bas à droite de l'image - une excroissance nommée "tête de poisson" - sans doute pour rester pudique 😄 Il n'y probablement plus de création d'étoiles dans le Cœur, mais celles de Melotte 15 sont encore très jeunes en terme cosmologique - à peine 1,5 millions d'années - c'est pourquoi elles n'ont pas encore dispersé tout le gaz qui les a créé et leur sert de berceau. Cette nébuleuse est située à environs 7500 années-lumière de nous, et sa taille est d'environs 200 années lumières d'un bout à l'autre. Cette photo contient presque 12h de pose en deux nuits sous la quasi pleine lune de cette semaine. J'avais déjà photographié cette nébuleuse il y a quelques mois mais avec un instrument différent, un objectif au lieu d'un lunette, en plus grand champs ce qui permettait d'inclure son compagnon la nébuleuse de l'âme. - 230x180s = 11h30 d'intégration au filtre duobande + 20x60s=20min sans filtre pour la couleur des étoiles - Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800 - Filtre STC duo-narrowband H+O version EOS-Clip, - APO triplet 102 f/5 avec réducteur - Monture AZEQ6 - Guidage chercheur + Zwo ASI178mc, - Ciel Bortle 4 dans le Vexin, lune à 85% avec seeing médiocre la première nuit, 90% avec seeing correct la seconde. Date de prise de vue: 13-15 janvier 2022 - Température moyenne 0°C - Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop - Composition: Luminance Ha + couleurs HOO avec 35% de HHO + couleurs RGB pour les étoiles

Le L-Extreme n'existe pas en EOS-clip ce qui complique beaucoup la chose. Le seul duoband qui existe en EOS-clip est le STC Astroduo. En plus il paraît se comporter mieux que le l-extrème à f/d réduit - comme sur le Samyang 135 justement, surtout si tu veux l'utiliser à fg/2 ou f/2.8 - donc tout bénéf! En contrepartie il est un peu moins restrictif que le Optolong (10nm au lieu de 7) donc sera théoriquement un peu moins bon sur un f/d plus élevé (genre 5 ou 6) - mais franchement je l'utilise aussi avec ma lulu à f/5 et rien à redire, il me donne d'excellents résultats. Exemple avec mon Canon 650D sur le Samyang 135 à f/2 et le filtre STC donc: Et exemple à f/5 sur ma lulu triplet, même APN 650D et même filtre STC en EOS-Clip:

Moi j'ai choisi un temps de pose qui avec mon APN donne un résultat un peu au dessus des 3 sigmas sans filtre, un peu au dessous avec, et qui ne produit pas trop de perte quelque soit mon setup (j'en ai deux). Depuis je n'utilise que ce temps de pose tout le temps, sauf très rares exception - en l'occurence 180s. Ca m'a permis de me faire une biblio de dark, et donc ne pas avoir à refaire des darks à chaque session, et de mieux systématiser le processus. Je penser y gagner beaucoup tout bien pesé.

Bien sûr on peut faire du HOO et du HHO sans le SII pas de souci ça fait de très belles images 🙂