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Affichage des résultats pour « APM ED jumelles ».

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  1. Bonjour, je suis débutant et je suis dans une association d' astronomie depuis 18 mois dans le Var. -J'ai une lunette skywatcher 90/900 eq2 -Un Dobson flextube 300/1500 goto skywatcher . - Une paire de jumelles 10x50 Nikon aculon . Je débute l'astrodessin mais pas du tout d'astrophoto . A bientôt
  2. Bonjour à tous. De retour sur Webastro pour, cette fois, pêcher quelques infos et/ou avis sur les jumelles hibou. Mon frère et mes nièces étant adeptes de soirées d'observation, j'envisage une paire de jumelles hibou en cadeau de Noël familial. Actuellement, il observe avec ses filles le ciel nocturne, 80% du temps à l'œil nu, 15% du temps via jumelles et 5% via lunette (modèle parmi les plus bas de gamme). Pour en avoir discuté avec lui, il ne porte pas d'intérêt a l'observation via un télescope et n'envisage pas le moins du monde l'achat d'un instrument à court ou moyen terme. Il est vraiment axé sur l'observation la plus simple possible. Les filles, elles, ne seraient pas contre un télescope, de ce que j'ai comprit. Du coup, de ce que j'ai lu de ces jumelles, cela pourrait manifestement pas mal agrémenter leurs observations, mais je suis un peu dépassé par les différentes caractéristiques. J'ai un budget de 150€ max. Pour ce budget, j'ai éliminé d'emblée les VIXEN et les ORION en neuf. Vu les délais relativement courts, il est peu probable que je trouve ces modèles en occasion en moins de 2 semaines. Je n'y croit pas, mais je zyeute tout de même, sait-on jamais. En neuf, il me reste les OMEGON 2.1x42, et des modèles Chinois. Déjà, que peut-on attendre de modèles chinois? Du matériel Chinois pour l'astronomie que j'ai osé acheté à ma fille, j'ai n'ai jamais été déçu si je ramène les performances au prix payé. J'aurai donc tendance à considérer ces choix comme parfaitement honorables. Certains sont traités FMC et inspire plus confiance que d'autres. Ceci étant, les OMEGON ont-elles forcément ascendant qualitatif sur ces modèles meilleurs marchés? Après, parmi les modèles chinois, on trouve différents grossissement, ouverture et champs. Il y a des 2.0x40, 2.1x42, 2x54, 3x50; les champs vont de 17° à 36°. Je note que de toute évidence, le grossissement pénalise le champs. Pensez-vous qu'il faille privilégier le champs, ou le grossissement x3? Concernant l'ouverture, j'imagine que la plus grande possible n'a pas vraiment de contre partie pénalisante; je me trompe? Lss 2x54 ne seraient-elles pas un trés bon compromis? Merci pour votre aide avisée. @+...
  3. Mmmm.... On dit Jumelles? ou Siamoises? Mêmes poids, mêmes gueules, mêmes poignées...... Le gabarit semble calculé pour rentrer pile poil entre le moteur AZ et la hache du StarGate... @sixela tu confirmes que les 307Wh sont presque tous là?
  4. Goofy

    EVSCOPE 2

    Salut @ajfr721 J'utilise un C11 EDGE HD, un lunette Taka TSA-120, des jumelles APM 100 SD APO 90° et depuis 2 ans un eVscope2. Le C11 et la TSA-120 offrent une vision plus "vivante" (image turbulente, netteté variable en fonction du seeing, etc...), mais l'eVscope 2 en montre bien plus en terme de luminosité et de contraste (la couleur en plus) grâce à la technologie utilisée. Sauf en planétaire bien sûr (focale de seulement 450 mm sur les pixels capteur de 2.4 µm). Force est de conster que l'eVscope 2 sort infiniment plus souvent que le C11 et la TSA-120. Il est tellement plus pratique à utiliser, léger, rapidement mis en œuvre (en moins de 2 minutes) et encore plus vite démonté et rangé dans son sac à dos. Tout cela pour en voir plus, de façon évidente et en couleur, mais le côté "vivant" en moins. Je n'hésite pas à sortir l'eVscope 2 pour une brève séance, ce que je ne fais pas avec mes autres instruments uniquement optiques, plus lourds, plus longs à mettre en œuvre et moins simple à utiliser. J'ai près de 50 ans de pratique de l'astronomie derrière moi, ma pupille oculaire baissant naturellement ainsi que ma vue, les capacités physiques aussi, l'eVscope 2 est parfait pour moi. Si tu souhaites pratiquer de l'observation, l'eVscope 2 ou l'Odyssey Pro d'Unistellar seraient un bon choix (diamètre, focale, capteur, oculaire). Si tu souhaites plutôt pratiquer l'astrophoto, alors les produits de chez Vaonis (Vespera(s) ou Stellina) ou de chez ZWO (SeeStar) seraient un meilleur choix (champs plus grands, capteurs plus performant, lunette APO quadruplet et des conforts en plus (résistance chauffante automatique pour l'objectif (chez Vaonis), mise au point automatique en temps réel), mais pas d'oculaire électronique). Les temps d'intégration sont plus longs, moins compatibles avec l'observation. A noter que Celestron va sortir l'Origin cet été (RASA de 150 mm, focale de 335 mm, capteur d'ancienne génération (IMX 178), rapport F/D 2.2) Cette technologie se développe de plus en plus, il y a une réelle demande. Je suppose que Skywatcher ne vas pas laisser ce marché se développer sans lui... Si tu veux accéder à cette technologie, tout en conservant tes instruments et en augmentant nettement leur capacité pour voir confortablement de faibles objets du ciel profond, Pegasus Astro va sortir un SmartEye vers la fin de l'année (autour de 1400 ~ 1500 €): https://pegasusastro.com/products/smarteye/
  5. Salut les observateurs à 2 yeux, Bon il faut le reconnaitre la "diamétrite aigüe" ne s'applique pas d'aux gros dobsons... Après l'expérience avec les Kepler BT100, il faut dire que la tentation était grande de passer encore au-dessus... Et je me suis laissé tenter par une offre très difficile à ignorer, fin 2023 chez Bresser, une magnifique paire de jumelles de 120 mm BT120 "refurbished" (reconditionnée), à 60% du prix neuf le plus bas. C'est une version de base, achromatique (pompeusement qualifiée de "semi-APO") et coudées à 45°. Dommage, malgré une cuvée exceptionnelle de 5 pages de divers matériels reconditionné Bresser/Explore Scientific qui fondait à vue d'oeil, pas de version coudée à 90°. Tant pis, je ferais avec. J'ai un peu attendu avant de faire des tests, la météo n'ayant pas aidé et je voulais aussi les collimater correctement pour les pousser un peu en grossissement. Bien sûr sur des 120 mm achro à F/D 5.5 le chromatisme va monter assez vite donc inutile de chercher à grossir trop. Donc mon côté je me suis fixé comme limite des oculaires de 5 mm (132x) munis d'un filtre "semi-Apo" pour le Lunaire, ça me suffira. Pour la monture, j'ai juste réutilisé celle que j'avais déjà fabriqué pour les Keple de 100 mm. COLLIMATION : Comme pour les BT 100 Kepler, les BT120 Explore Scientific ont des objectifs montés sur des excentriques comme moyen de collimation. Par contre la différence est qu'il faut démonter 2 bagues sur les BT120 au lieu d'un seule sur les BT100 pour accéder au réglage. Il faut d'abord retirer les 2 bagues devant l'objectif servant d'arrêt pour les caches anti-buée. Sur cette bague il y a 2 petits trous et, en théorie, il faut un outil spécial pour la desserrer. Ne l'ayant pas sous la main, j'ai donc improvisé : il suffit de récupérer 2 clous de 2 mm de diamètre (de mémoire) avec les pointes recoupés proprement. Ils rentrent de justesse, c'est parfait, bien les pousser au fond. Avec un plat en acier ou en alu dépassant de chaque côté, il suffit de l'utiliser comme levier pour dévisser la bague. Pour la suite, pas le choix, il faut un outil spécial. Ayant gardé l'outil générique de provenance Amazon déja utilisé pour les 100 mm, je l'ai réutilisé : https://www.amazon.fr/dp/B00J5F73GA/ref=pe_27091421_487030221_TE_SCE_dp_3 Par contre il est trop court d'origine pour des objectifs de 120 mm. J'avais sous la main une tige stub de 5 mm de diamètre et il me suffisait juste de couper 2 morceaux plus long (de 120 on passe à 150mm de long). La rigidité est encore suffisante mais "il faut tout". Prendre soin soin de n'utiliser que les vis à tête hexagonale pour bien serrer les mâchoires avec une clé et éviter tout risque de "riper". De plus bien ajuster avec soin l'écartement des mâchoires pour un minimum de jeu, les bagues étant souvent bloquées, il faut tenir très fermement les jumelles et l'outil. Pousser sur l'outil tout en dévissant la bague de maintien pour éviter tout risque de dérappage. C'est assez "viril", plus que pour les Kepler 100, car on manque de bras de levier. J'y suis arrivé sans casse mais maxi-stress pendant l'opération ! Reste à dévisser la bague, retirer ensuite la rondelle de calage et on arrive enfin à l'excentrique (à ne pas confondre avec avec la bague maintenant les lentilles qui elle est de plus petit diamètre !) : On peut désormais passer à l'étape collimation à l'aide de l'outil utilisé précédemment. Sur mon exemplaire l'un des excentriques était difficile à tourner donc là encore rester bien concentré pour éviter la cata ! Je me suis inspiré de ces documents et fait la collimation de jour avec des oculaires de 5 mm en visant de grandes antennes distantes de 15 km environ. https://nimax-img.de/Produktdownloads/53076_Collimation_instructions_APMAPOBino_Version_1_3.pdf http://r2.astro-foren.com/index.php/de/10-beitraege/02-ed-optiken-halb-apos-und-frauenhofer-systeme/677-b045-02-how-to-collimate-a-apm-100-bino http://r2.astro-foren.com/index.php/de/10-beitraege/02-ed-optiken-halb-apos-und-frauenhofer-systeme/522-b045-01-apm-fernglas-100mm-ed-apo-doppelbilder-zentrierung Google Trad est votre ami.. En notant la position de départ des objectif de chaque côté et en les tournant comme indiqué dans le second lien, on finit à force par "sentir" l'effet des réglages. C'est déroutant au début mais on s'y habitue. J'ai fait les réglages en déplaçant le regard à l'horizontale d'un oculaire à l'autre. Avec un peu d'entrainement on détermine vite ce qui ne va pas entre les deux images. Ensuite remonter les bagues en serrant "suffisamment" mais pas non plus comme un bourrin. Sur ces Explore Scientific 120, j'ai au final bien amélioré la collimation (suffisante à 33x, mais pas à 132x). Maintenant ça fusionne correctement avec les oculaires de 5 mm. inutile d'aller plus loin, le grossissement maxi de 132x est bien suffisant pour des modèle achromatiques ! OBSERVATION : Jeudi puis vendredi, malgré le froid (petite bise bien fraïche) et un ciel un peu laiteux (présence du halo de Bourges/ Saint Florent et quelques éclairages proches). Allez hop, sortie des jumelles et en avant la ballade céleste ! Observations faites avec les BT 120, les 2 oculaires fournis de base, des Explore Scientific 20 mm 62° (33x), sans filtre. Fond de ciel un peu laiteux, dû à la pollution lumineuse. * Les Pléiades M45 : magnifique spectacle ! Tout le monde rentre dans le champ, * Le Double amas de Persée : très impressionnant, ça fourmille d'étoiles, on s'y perd littéralement ! * M42 Nébuleuse d'Orion : la claque une fois les yeux bien habitués au noir ! Le grand oiseau se déploie sur à peu près 1/4 du champ. Un spectacle fascinant, on distingue les différences d'homogénéité lumineuse de la structure de la nébuleuse, impossible de décrocher. Les 4 étoiles du trapèze sont bien séparées même si ça tubule un peu. * M31 / M32 / M110 : la fameuse M31, la galaxie si frustrante habituellement... C'est la plus belle vision que j'en ai eu jusque là ! Attention, elle reste toujours frustrante, pas de détails évidents, un noyau bien brillant mais elle se déploie sur tout le champ. M32 saute aussi aux yeux alors que M110 est visibla mais plus discrète. * M81/M82 : les deux galaxies entrent facilement dans le même champ. Certes plus petites que M31 mais franchement plus intéressantes je trouve. Là aussi le spectacle est fascinant, difficile de décrocher. J'ai ensuite testé 2 oculaires APM 10 mm 60° UFF, sans filtre sur M42 et M81/M82: le ciel est bien plus noir, le contraste est un peu meilleur mais on perd bien sûr en luminosité de surface. Au vu de la qualité de mon ciel (côté pollution lumineuse) et si je met de côté la grande M31, je pense que le compromis idéal en CP serait des oculaires de 15 / 16 mm et de 60 / 70° de champ. Que ce soit avec les 20 mm ou les 10 mm, sans filtre, franchement, le chromatisme ne se voit pas sur ces cibles peu lumineuses. Après, avec les 10 mm et sur des étoiles très brillantes et surtout sur des planètes brillantes comme Jupiter, là évidemment il apparait clairement sous la forme d'un halo magenta / bleu / rouge. Justement je suis allé faire un tour du côté de la famille Jupitérienne avec les oculaires de 10 mm (66x). En effet, le halo est bien visible. J'ai utilisé 2 filtres jaune clair, ça aide beaucoup, une grosse partie du halo disparait, l'image de Jupiter est plus contrastée, les principales formations sont visibles. Je n'ai pas testé cette fois les filtres "semi-APO", on verra une autre fois. Je voulais aussi faire une comparaison entre les oculaires ES 20 mm 62° livrés de base avec les BT120 et les oculaires APM 19 mm 65° UFF livrés de base avec les BT100 Kepler. Le champ est légèrement plus grand pour les APM, le piqué est je trouve légèrement meilleur au centre des ES 20 mm mais par contre les bords de champ sont sensiblement mieux corrigés sur les APM 19 mm. Donc, après réflexion, les APM 19 mm seront dès aujourd'hui attribuées aux 120 mm Explore Scientific. Et je pense aussi équiper les oculaires de 10 mm avec des filtres "semi-APO" pour l'observation lunaire. Du côté du poids et encombrement, Évidemment les 120 mm sont plus lourdes et encombrante que des 100 mm mais cela reste "raisonnable" pour qui veut pouvoir aller observer à la campagne ou à la montage. AJOUT DU 15:01:2024 : Test ce soir sur la Lune (croissant du 4e ou 5e jour), toujours avec les Explore Scientific BT120 . * Oculaires APM 10 mm 60° UFF (66x) + filtre semi-APO Baader : quel spectacle ! On en "prend plein les mirettes". Le croissant bien brillant (presque trop) et aussi la lumière cendrée en entier dans le champ. Franchement difficile de décrocher du spectacle... Dans la lumière cendrée on peut même voire les grandes configurations sous une forme "fantomatique" et c'est très sympa ! On a aussi la sensation d'une sphère (même si c'est juste une sensation vu la distance de Sélène). Ca turbule un peu mais ça croustille de cratères. Globalement la couleur est naturelle, pas de dominante vraiment évidente et il reste un peu de chromatisme (liseré vert sur le limbe). * Oculaires Célestron X-Cel-LX 10 mm 60° UFF (132x) + filtre semi-APO Baader : là la Lune ne tient plus entière dans le champ, donc on doit se balader. Bien sûr l'image est moins lumineuse et c'est à mon avis ce qui fait que la dominante due au filtre (légèrement jaune-vert) est plus évidente. On perd aussi en contraste et le chromatisme est plus présent. L'image reste encore belle mais pour moi c'est la limite de grossissement "raisonnable" pour la version achromatique. AJOUT DU 19/01/2024 : Test des oculaires Explore Scientific 8.8 mm 82° J'ai refait un essai ce soir. J'avais oublié (comment est-ce possible ?) que j'avais 2 oculaires Explore Scientific 8.8 mm 82° sous la main. La Lune a désormais dépassé le premier quartier... Avec les Jumelles BT120 ça donne un grossissement de 75x exactement, donc un peu plus qu'avec les APM 10 mm. En plus le champ est très généreux et la Lune passe largement, ce qui permet de facilement la suivre. Avec les filtres Semi-Apo Baader vissés aux oculaires, une fois la mise au point faite, déjà on se prend une bonne claque ! L'énorme boule cratérisée brillante flotte devant mes yeux, légère turbulence... Comme il fait totalement nuit l'image est particulièrement lumineuse et contrastée. Le chromatisme est plus sensible que ma précédente session du 15/01 avec les 10mm. Il faut dire que ma précédente observation était faite en fin de journée alors qu'il ne faisait pas totalement nuit. Et ça joue beaucoup sur la perception du contraste et du chromatisme ! J'ai eu la sensation de retrouver un chromatisme assez équivalent à celui de la lunette achro Bresser AR 127 L / 1200 à grossissement équivalent. Donc F/D 5.5 + filtre versus F/D 9.4 sans filtre. Cela dit, franchement, on oublie vite ce point de détail et on profite de parcourir l'image croustillante de fin détails. Difficile de s'arracher du spectacle mais il le faut bien pour rédiger ce mini-CROA... CONCLUSION (modifiée le 19/01/2024) : Je voulais aussi faire une comparaison entre les oculaires ES 20 mm 62° livrés de base avec les BT120 et les oculaires APM 19 mm 65° UFF livrés de base avec les BT100 Kepler. Le champ est légèrement plus grand pour les APM, le piqué est je trouve légèrement meilleur au centre des ES 20 mm mais par contre les bords de champ sont sensiblement mieux corrigés sur les APM 19 mm. Donc, après réflexion, les APM 19 mm seront dès aujourd'hui attribuées aux 120 mm Explore Scientific. Et je pense équiper les oculaires les ES 8.8 mm 82° avec les filtres "semi-APO" pour l'observation lunaire. Ces oculaires sont vraiment parfaitement adaptés, grossissement de 75x, le chromatisme reste encore raisonnable et le champ permet de suivre confortablement le globe lunaire. Du côté du poids et encombrement, Évidemment les 120 mm sont plus lourdes et encombrante que des 100 mm mais cela reste "raisonnable" pour qui veut pouvoir aller observer à la campagne ou à la montage. Albéric
  6. Hello tout le monde, ça fait un moment que j'y pense et aujourd'hui je suis enfin décidé. Le constat : je fais de moins en moins d'astrophoto, ma femme m'a fait remarqué un jour que bien que faisant de l'astronomie je n'observais plus le ciel. J'ai trouvé sa remarque pertinente et en y réfléchissant bien il est vrai que je passais plus de temps devant un écran que face au ciel. Je me suis alors racheté une petite paire de jumelles, histoire de faire un peu d'observation durant mes sessions photo. En fin de compte, j'ai tellement aimé ça que mes dernières sorties ne se résument plus qu'à observer aux jumelles, prendre des notes, faire des croquis et rédiger des CROAs. Tout cela est bien moins stressant pour moi, plus vite installé et finalement je prends beaucoup plus de plaisir que de faire un joli fond d'écran de temps en temps 😅. C'est ainsi que je me décide à ne faire plus que du visuel et de m'équiper en conséquence : une nouvelle paire de jumelles bien meilleure (il faudra lire mon prochain CROA pour savoir de quoi il s'agit 😚) et un télescope. Les contraintes : je garde pour le moment ma 80ED et mon HEQ5 (car je les aime quand même !) mais ça prend de la place et ajouter un télescope à ça c'est no way pour madame 😉. Il me faut donc le plus gros possible mais aussi le plus compact : après quelques recherches, il me parait évident que c'est un Strock 250 qui va le faire. Par ailleurs, ça se transporte partout et ça ira très bien en complément des jumelles. Je pensais dans un premier temps à l'acheter, mais ça coûte quand même un peu et puis c'est pas facile à trouver... Je me débrouille un peu en bricolage, j'ai une maison, des outils, du temps : OK je vais le fabriquer ! En plus tous les plans existent (merci à M. Strock et tous les membres du club Magnitude 78 !🥰) et beaucoup l'on déjà réalisé avec brio sans être menuisiers. D'ailleurs c'est aussi en parcourant l'aventure partagée ici de certains (merci par avance à eux aussi !) et en voyant la belle qualité de leurs réalisations que je me suis décidé à y aller aussi. C'est donc aujourd'hui que l'aventure commence : j'ai récupéré il y a quelques temps déjà des caisses de contreplaqué au boulot (c'est pas la top qualité, plein de trous et de clous, pas la bonne épaisseur), j'ai tout démonté je vais donc pouvoir m'amuser à me faire la main dessus, des traçages, des coupes, me familiariser avec certains outils comme la défonceuse, etc... Quand je penserai être prêt j'attaquerai sur le "vrai" contreplaqué. Les premières questions : où trouver du bon CTP ? Quelle essence ? Quels outils indispensables ? Quels miroirs installer (indus ou artisan), sachant que j'aimerai à terme une excellente qualité ? Pour l'instant, comme je n'ai jamais touché un télescope jusqu'à présent (je sais c'est mal 😄), il ne me parait pas idiot d'en trouver un d'occas pour pas cher, avec des miroirs chinois au bon format que je pourrai récupérer plus tard, histoire de me faire la main sur la mécanique, les réglages tout ça.. Z'en pensez quoi ? Voilà, j'espère que mon choix est cohérent et que je ne regretterai pas, et j'espère aussi que je pourrai compter sur vous pour me motiver et m'aider quand je serai en galère (dans pas longtemps j'en suis sûr 😅). Et peut-être un Strock de plus et une première lumière d'ici l'été prochain ? Bien à vous. Alexis
  7. Bonjour à tous, Je ne sais que choisir parmi les différentes montures à fourche pour mes récentes jumelles APM 100 ED. Je suis preneur de conseils et j'aimerais notamment savoir s'il existe des versions motorisées ? J'évolue sur un trépied Berlebach UNI 19C. Merci pour vos retours. Sébastien.
  8. Bonjour à tous, Voilà un bon moment que les jumelles APM 100 ED 90° me faisait de l'œil. Je remercie très chaleureusement au passage les personnes qui ont répondu à mes interrogations sur ce sujet : 90° parce que mon jardin est arboré, il sera rare que je pointe l'horizon et je ne fais absolument pas de terrestre. Même si je me déplace également dans un endroit complètement dégagé, ces 90 ° me paraissait plus intéressantes que les 45° au vu de la situation. J'ai longuement discuté avec ma femme et celle ci m'a entièrement accompagné dans mon projet d'achat, c'est une chance, j'en ai bien conscience. Partant dans l'optique d'un achat définitif ma femme m'a même conseillé de prendre les 120, sûrement de peur que je revende un jour les 100 pour partir sur des 120... Et elle a très probablement raison 😄 La première question étant surtout si ces 20mm de différence entre ces deux paires pouvaient justifier cet enorme écart de tarif... Nous avons eu beaucoup d' échange de mails avec Markus pour définir mes attentes. Il est plutôt clair, direct dans ses réponses, un manque de chaleur humaine à mon goût, mais il répond très vite aux messages et même le week-end. On n'a qu'une vie, j'ai vendu beaucoup de matériel et j'ai donc fait le choix de partir sur les 120 SD 90 ° avec option contrôlée jusque x160 et la fourche APM qui lui est dédié. Reçu ce jour, livraison en 3 jours, rapide ! L'emballage est correct avec un double carton lui même dans du papier bulle: Ensuite on la sort du carton, ça respire la qualité et le sérieux. Petite détails des vis, réglables à la main : Et les boudins en caoutchouc pour stopper une éventuelle "chute" sur la monture des jumelles: Posées et équilibrées sur un trépied 028B, ça semble faire le travail, mais un berlebach uni 19 devrait mieux faire l'affaire: Sur le descriptif ils annoncent un poids de 9kg, en les posant sur la balance sans les caches, ni oculaires on est plutôt à 10.1kg. La portabilité était un critère et ce poids me faisait peur. Il n'en est rien du tout, elles sont bien maniables et facilement transportables, aucun regret la dessus ! La fourche est extrêmement bien maniable et très fluide. Je viens juste de les recevoir et le temps n'est bien évidemment pas au rendez vous, bien sûr Il ne s'agit pour le moment que d'impressions personnelles et de photos, quand le temps le permettra je vous ferai un feedback dessus en observation. Je n'ai rien vu sur ces jumelles sur les forums francais, s'il y a utilisateurs je serais ravi qu'ils viennent se greffer à mon post. Mes premières impressions me semblent très très bonnes, testé rapidement en terrestre je suis surpris de la qualité ! Vivement les yeux dans les étoiles ! Deux liens de test d'autres membres sur ces jumelles :
  9. Bonjour messieurs les passionnés, Je viens de recevoir ces jumelles il y a 2 jours. J'ai posté mes premières et deuxièmes impressions "a chaud" MAIS il faut noter que je ne connais pas encore l’instrument et que le paramètre "excitation" de l'acquisition d'un nouvel instrument est à prendre en compte (en tous les cas pour moi). Ce qui frappe en premier c'est leur taille. Elles sont énormes .... puis comme toutes choses ont si fait. Mais quand même, elle en impose au niveau taille ! J'imagine les 120 ou 150 , n'est ce pas Subwoof : heureux possesseur de 120 et en plus apo Ce sont des achro dite semi apo. Le terme semi apo est du pur marketing mais tout le monde s'y est mis alors bon ... je ne dirais pas que c'était mieux avant car mes fils me disent que je fais mon vieux. Y a plus de respect !!! ...donc, j'ai pu voir avec 2 oculaires zooms Baader mark IV, selon mes critères qualitatifs, qu'à des grossissements de 25x à 70x, elles sont plutôt nettes et contrastées. L'effet 3D est surprenant !!! moi qui suis habitué au binoviewer sur un mak 127 et une lunette 80 apo. L'aberration chromatique est bien présente de jour mais uniquement lors de fort contraste (pas encore testé de nuit). Le principale souci de ces jumelles avec lesquelles on peut changer d'oculaire, donc faire de "forts" grossissements est sur la collimation (adéquation des deux images). Par exemple sur mes jumelles, j'ai un souci à partir de 45X. Je n'arrive plus à fusionner les 2 images. L'image de gauche est trop à gauche et celle de droite trop à droite. Attention lors de l'achat de bien préciser votre désir de grossir jusqu'à quel grandissement. Bon, dans mon cas le souci va être réglé car le vendeur est de confiance. Je prévois, BIEN SUR, de faire des photos à l'oculaire mais pour l'instant voici quelques photos ci-après de la jumelle géante TS-Optics 100mm semi-apo 90° : HD : https://www.webastro.net/pages/constellia/image_pleine.php?photo=91681 HD : https://www.webastro.net/pages/constellia/image_pleine.php?photo=91684 Les objectifs 100 mm : HD : https://www.webastro.net/pages/constellia/image_pleine.php?photo=91683 Au fond du canon de droite via l'objectif de droite : HD : https://www.webastro.net/pages/constellia/image_pleine.php?photo=91685 En passant par les primes jusqu'au bouchon d'oculaire via l'objectif de droite : HD : https://www.webastro.net/pages/constellia/image_pleine.php?photo=91686 Les protèges objectif (en plastique) : HD : https://www.webastro.net/pages/constellia/image_pleine.php?photo=91687 Les oculaires : HD : https://www.webastro.net/pages/constellia/image_pleine.php?photo=91688 L'anneau de serrage de l'oculaire : HD : https://www.webastro.net/pages/constellia/image_pleine.php?photo=91689 Au fond du porte oculaire (je pense que l'on perçoit le fond du canon droit de l'autre coté mais pas sur). Le reflet cyan vient du traitement du prisme : HD : https://www.webastro.net/pages/constellia/image_pleine.php?photo=91691 En passant par les prismes (je pense que c'est le fond du canon droit aussi de l'autre coté mais pas sur) via le porte oculaire : HD : https://www.webastro.net/pages/constellia/image_pleine.php?photo=91690 Filtage 5M du support chercheur (vis 5M) : En attendant la suite, je vous souhaite à tous un bon ciel (ici, il pleut ) Ben cordialement, Franck ...
  10. Ah ! La météo ! Gros problème pour tout le monde depuis des mois. Mais je gage qu'aux mois de mauvais temps succèderont forcément des périodes de beau temps. Le balancier finit toujours par repartir dans l'autre sens. Pour le visuel, la méthode est simple, que ce soit avec une paire de jumelles, ou un C8. On compare l'éclat de la variable à celui d'autres étoiles du secteur dont on connait la magnitude, et on reporte le résultat sur un bloc note avant de passer à une autre cible. Les cartes de référence sont annotées de façon à connaître la magnitude des étoiles de comparaison (les "comps"). Il y a une page ici (AFOEV) : https://cdsarc.u-strasbg.fr/afoev/var/deb.htx Pour les cartes de référence, voir le message de Skywatcher ci dessus. Nos amis de l'AFOEV te donneront toutes les précisions nécessaires. Pour la photométrie, c'est un peu la même chose : on compare la cible à une ou plusieurs comps dans le secteur imagé, sauf que c'est l'ordinateur qui fait le calcul. On se contente de lui montrer la cible, ainsi que les comps, au travers d'un logiciel spécialisé, on clique, et le résultat apparaît sur l'écran. Il faut juste apprendre à utiliser le/les softs. Un C8 est une super optique. Evidemment, le fait que la monture soit az complique un peu les choses. Toutefois, il existe des moyens de transformer une az en EQ. Je ne connais pas ton modèle, mais le principe consiste à incliner la monture az selon ta latitude. Soit avec une table EQ de chez celestron, soit avec une table EQ bricolée. Trois bouts de planches, un peu de vis, de la colle à bois et des écrous/boulon. Dans le genre : https://www.loisirsplaisirs.com/accessoires-montures-equatoriales/4048-table-equatoriale-pour-nexstar-evolution-6-se-et-8-se.html Ensuite, il faut donc au minimum un APN qui puisse prendre des images en mode RAW, et non en jpeg (très important). Si tu n'en n'as pas, un modèle de chez canon à pas cher, aux petites annonces, fera parfaitement l'affaire. Prévoir aussi un timer/déclencheur de ce genre, ou tout autre moyen de programmer automatiquement une série d'images : https://www.amazon.fr/s?k=timer+pour+appareil+photo+canon&__mk_fr_FR=ÅMÅŽÕÑ&crid=IZIM47KHLE5Z&sprefix=timer+pour+appareil+photo+canon%2Caps%2C132&ref=nb_sb_noss Et des batteries de rechange. Sinon, en attendant, un apn sur un trépied peut faire l'affaire pour s'essayer aux manips de base. Il y a des étoiles très faciles à surveiller de cette manière. Algol, par exemple, se fait très bien. Et à l'apn et à l'oeil nu. Tu peux même envisager de capturer des images sur une soirée, tout en faisant des mesures en visuel en parallèle. C'est très formateur. Pour le dates des éclipses d'Algol : https://skyandtelescope.org/observing/the-minima-of-algol/ Prévois de passer la soirée dessus. Bons cieux, Christophe
  11. Le plus simple en ce moment, vu qu'on en parle un eu partout (forums spécialisés, FB, presse Astro et autres sites Web), si on a une paire de jumelles (peu importe laquelle, évidemment des jumelles de randonnée sont limitées, mais on fait avec ce qu'on a, des 42 ou 50mm, c'est mieux !) est de commencer avec T CrB, dit autrement T de la Couronne Boréale. Il y a déjà un post sur le sujet @chrismlt. En visuel, il existe des cartes (ici AFOEV) toute prêtes, parfois anciennes, mais à l'échelle humaine, c'est pas très grave. http://cdsarc.u-strasbg.fr/afoev/cartes/cartes/CrB/ Clique sur A pour télécharger en ensuite sur A1 pour avoir un "niveau de zoom". Cette variable d'actualité est très facile à repérer. Déjà, la constellation est très facile, brillante. Le champ est ensuite aisé, près d'Epsilon. L'idée est déjà de repérer le champ (comme on veut trouver un objet du ciel profond), pour certains de l'apprendre (mais plus on observe, plus on le reconnaîtra assez vite) et ensuite "d'estimer" (car il ne s'agit pas d'une mesure au sens où elle est faite à l'oeil et pas avec une caméra et logiciel par exemple, mais un oeil exercé donne de très bons résultats !) la magnitude de l'étoile dite "variable" par rapport aux autres étoiles environnantes. Il existe des méthodes pour estimer, mais généralement sans partir pour l'instant là-dedans, on arrive assez vite à déduire des résultats utiles et honorables. En l'occurrence, ici, pour le cas présent, soit T CrB est là, soit non. Ce qui est déjà une information précieuse pour un moment "t" (date et heure). Ces informations sont ensuite retranscrites dans un format guère compliqué à appréhender (on aide pour cela) et on a donc une observation de la variable pour un observateur donné à un moment donné. Les observations des variabilistes français sont ensuite regroupées en fin de mois. On peut les additionner avec celles des observateurs des autres pays européens, du Japon, d'Australie, des USA. Avec une masse d'observations conséquentes pour une étoile, on peut l'étudier sur une période de temps, définir si possible une courbe (plus ou moins régulière). Cette tâche totalement "désintéressée", est ensuite utile aux chercheurs qui travaillent sur l'évolution stellaire. Inversement, comme dit, certains astrophysiciens demandent de suivre telle ou telle étoile sur une période ; on parle de "campagne d'observation" et parfois avec des moyens précis (instrument, filtres...). Chacun fait comme il peut et comme il veut, il n'y a ni obligation ni régularité et chacun va à son rythme... Un astram peut faire 5 observations par mois, un autre en envoyer tous les 6 mois, d'autres observateurs font 30 observations en un soir et d'autres observent dès que le ciel est découvert et sont devenus de véritables "machines à observer". Ces derniers connaissent le ciel pour leur latitude "par coeur" et sont souvent capables de pointer sans Go-To. Ils connaissent les champs d'observation qu'ils observent depuis des décennies et pourront même se rendre compte si un objet "non identifié" (nova, planète mineure...) est présent dans le champ... Rod Stubbings est un de ceux-là.
  12. Bonsoir à toutes et tous, Un "premier jet" bricolé avec ce que j'avais sous la main (les "yeux de hibou" Perl peuvent être démontés assez facilement). Ça peut même servir de chercheur en terrestre ( sur les montures exotiques du gnou* ) : Seul inconvénient, le trou reliant les deux branches est de diamètre 8 millimètres. Idéalement, il faudrait un manchon réducteur de ce genre : Image © https://www.faynot.com/manchon-reducteur.html ...mais avec un pas Kodak au lieu du M6, et une vis noyée au niveau du point rouge (M'dame/M'sieur Perl, pourriez pas faire ça ?)... Je vais voir pour bricoler ça dans les jours à venir (ayant des tarauds des 2 filetages)... Il s'agissait juste de voir si c'était utilisable... et ça l'est. * Un jour, je vous parlerai de mes multiples adaptations et bidouillages de l'AZT6....un jour...
  13. Ah ! Voilà une question qu'elle est belle et bonne ☺️ Or donc, par quel côté aborder la montagne ? Déjà, il faut considérer que dans l'univers observable, tout bouge et tout se modifie sans cesse, quelle que soit l'échelle de temps. Même les étoiles les plus calmes montrent des variations, faibles, très faibles, ou infinitésimales. Même le soleil, qui présente des cycles, et des taches, doit apparaître variable, vu depuis l'autre bord de la Voie Lactée. Tout n'est qu'une question de patience, et de précision. Ou pas. Il faut des années parfois, ou des décennies pour montrer la variabilité de certaines étoiles. La conséquence première de tout ceci, c'est qu'il y a de la place pour tout le monde, et tout spécialement pour les amateurs, car les pros ne peuvent être partout. La conséquence seconde, c'est qu'on observera utile pratiquement n'importe que point de lumière visible dans le ciel nocturne. Et que chaque observation apportera son lot de connaissances nouvelles à partager avec la communauté, qu'on observe à la magnitude 3 ou 4, ou à la magnitude 17. Il y en a pour tout le monde, à tous les niveaux de compétence, et pour tous les types de matériels, tous les types de budgets. Variabiliste, c'est un bien grand mot qui peut éventuellement effrayer, et cantonner dans un certain type d'astronomie. Je ne pense pas qu'il faille ainsi catégoriser les gens en fonction de leurs pratiques. Enfin, chacun en sera juge et fera comme il le sent. Il y a d'infinies façon de participer à la grande aventure de l'astronomie en tant que science. Le but c'est d'essayer d'apporter sa petite pierre à l'édifice. Il y en a qui observent des occultations, d'autres qui passent leurs nuits à analyser la lumière des astres au travers d'un spectroscope, et d'autres encore qui mesurent la quantité de lumière émise par les points de lumières céleste. C'est sans doute la façon la plus facile de commencer. Certaines étoiles montrent des variations de lumière détectables à l'oeil nu : Algol, Mira, Betelgeuse ... Pas besoin d'instrument. Sinon, on peut s'armer d'une simple paire de jumelles et de cartes de référence afin de détecter des variations sur des astres invisibles à l'oeil nu. Si l'on dispose d'un instrument plus conséquent, on peut creuser davantage. Quel que soit le diamètre, le type d'optique ou de monture, on pourra observer à l'oeil, c'est à dire sans autre accessoire que son oeil. C'est juste un coup à prendre. J'ai commencé avec ce livre, dans les années 80 (il est dans la bibliothèque). Et puis je suis passé à autre chose. Le tout, une fois l'observation effectuée, c'est de prendre des notes, puis de transmettre à quelqu'un, à une entité, sinon l'observation est perdue. AFOEV, AAVSO, BAA et autres. Pour l'AFOEV, les bonnes personnes sont déjà sur ce fil, qui te renseigneront (Doumé80, Skywatcher707). C'est une formidable aventure, et une vénérable institution. https://cdsarc.u-strasbg.fr/afoev/ L'autre façon de débusquer des variations de luminosité des étoiles, astéroides et autres, c'est d'utiliser un APN, ou une caméra astro. Pas besoin d'un engin dernier cri, ou de pointe. Un simple apn suffit. Même ancien. Et puis une optique, n'importe laquelle, une petite lunette, un gros télescope, un téléobjectif. Il y a moyen de commencer avec un simple objectif de 50 mm sur un apn grand public posé sur un trépied. Certains observateurs font des mesures valables d'étoiles brillantes avec ça. Les possibilités sont quand même assez limitées. Il vaut mieux disposer d'une monture équatoriale motorisée (un seul axe suffit), même très petite, même rudimentaire, même bas de gamme. Le tout c'est de pouvoir poser plus de quelques secondes. Disons entre 20-30 sec et plusieurs minutes, selon la cible. La précision du suivi n'est pas cruciale à ce niveau là - très important : je répète, pas besoin d'un matos de pointe. Il est même possible d'utiliser un matériel qui ne permettrait pas, en temps ordinaire, d'être considéré comme utile en astrophoto "belle image" ; pas besoin d'une apo à 3000 boules ... ça peut être une simple lunette achro de 50 mm, un petit mak, une vieille lunette de 80 ouverte à f10, un 115 de grand-père ... La seule condition, c'est qu'on puisse y coller fermement un apn au foyer ; ça et une motorisation. Il n'est besoin de rien d'autre pour débuter. Après, si on a du matos haut de gamme à la maison, ça le fait aussi. C'est juste que ce n'est ni utile ni indispensable pour débuter, faire ses gammes et poursuivre. Et là, tu deviens "photométriste". Mais peu importe le mot. Variabiliste, photométriste, on s'en balance. C'est pas la question. Le truc, c'est juste qu'on peut commencer à observer, débusquer de petites ou grosses variations dans l'éclat des étoiles, et envoyer des observations soit à destination d'une base de données, soit directement dans la boite mail d'un chercheur qui en a besoin. Mieux que cela encore, il est même possible de faire ses propres découvertes : il y a qq chose comme 2.5 millions d'étoiles variables dans les databases actuellement. Gaia a observé le ciel jusqu'à la mag 20+, ce qui représente entre 1 et 2 milliards d'étoiles ... Combien d'entre-elles sont variables in fine, et restent à découvrir ? Des centaines de millions, très probablement. Voire plus. Tout n'est qu'une question de patience. Alors, dans tout ça, où te situer ? Si tu te sens l'âme d'un Leslie P ou d'un Rod S, il faut tenter les mesures du vrai variabiliste historique : le seul instrument valide c'est l'oeil. Basta le pixel ! Sinon, si tu te sens quand même plus du côté geek, et que tu frémis à l'idée de gratter de la variation dans le fichier fit que tu as capturé la nuit passée, alors, vamos ! Un ou deux logiciels à maîtriser, quelques manips de base avec l'apn à apprendre et c'est parti. Dans tous les cas, c'est simple, c'est fun, et ça finit bien, comme dans les belles histoires du Père Castor. Vois ce qui te convient, ce qui t'intéresse. Si c'est le visuel pur, Doumé ici présent, et tous les membres de l'AFOEV, sont infiniment qualifiés pour t'apprendre le métier, ou te conseiller, et je suis certain que Doumé se fera un plaisir. Sinon, on est quelques uns sur le fofo "l'astronomie autrement", pour te tuyauter au niveau photométrie, te mettre le pied à l'étrier, te faire découvrir le taf 😉 Reviens quand tu veux. On peut même créer un fil nouveau, consacré à ces questions. J'avais justement dans l'idée de rédiger un tuto photométrie pour les débutants. Il en existe un sur le forum, mais il date de 2008, il va falloir actualiser tout ça de toute façon. Christophe
  14. Salut @GeoffreyJoe! Tout d'abord félicitations pour l'arrivée de ton bout de chou ! C'est un bonheur dont il faut savoir profiter également 😊. Ensuite, un grand merci pour ce superbe CROA, bien de saison. On le savoure d'autant plus que les occasions sont rares en ce moment 🙂. Bravo pour tes observations galactiques. Que j'ai hâte de pouvoir aller y jeter un œil également, aux jumelles et encore plus au strock peut être... Puisse le temps devenir favorable à nouveau au partage d'un plus grand nombre d'observations 😉, avec des CROAs délicieux comme celui-ci.
  15. Amoureux du ciel bonjour ! Cette première semaine de Mars nous a gâtés, deux jours de ciel clair d’affilée ! Une occasion à ne pas manquer pour sortir les jumelles, et dénicher les derniers amas ouverts du ciel d’Hiver avant l’arrivée imminente des constellations du Printemps (le ciel change si vite quand on sort à peine une fois par mois…). J’avais donc prévu un beau programme pour ces Mercredi et Jeudi soir. D’abord Mercredi : avec une bonne transparence et un seeing très correct, sans un poil de vent et pas de Lune, c’était un soir parfait pour observer, mais il ne fallait pas trainer, des nuages étaient prévus à partir de 23h : je choisis donc le jardin comme lieu d’observation pour ne pas perdre une minute. Le trépied vite installé en direction de l’Ouest, vers 21h, je démarre par la traque de la comète 12P/Pons-Brooks (je n’en avais pas observé depuis Neowise…). Facile à pointer depuis Alpheratz d’Andromède, elle se présente avec un noyau visible même en VD et forme un triangle avec deux étoiles de magnitudes similaires (6-7). Le fond de ciel est encore trop clair à cette heure à cause de l’éclairage public pour distinguer la queue, j’attends donc 21h30 pour l’extinction et profite de ces quelques minutes pour allez jeter un œil à Jupiter non loin de là. Elle se présente ce jour là avec ses 4 satellites visibles, deux de chaque côté à 10h et à 4h. Une fois les lumières éteintes je repointe la comète pour une observation plus approfondie : son noyau me rappelle un aspect de petit amas globulaire avec un cœur plus brillant et un halo diffus. Malgré la PL classique à l’Ouest de chez moi et une noirceur de ciel pas top (à cause d’un voile de nuages peut-être ?) je parviens tout de même à saisir un début de queue dans la direction opposée à Alpheratz : génial ! 🙂 Bon ça reste une observation difficile et peu gratifiante mais c’est toujours bon à prendre. Il est 21h40 : je débute réellement mon programme après cet apéritif, installation en direction du Sud et la première constellation de ce soir, le Grand Chien. Son étoile principale, la plus brillante du ciel, Sirius, ne trône pas très haut mais est immanquable. C’est tout naturellement que je la vise pour repérer M41, à peine un champ plus bas. C’est un large AO de forme irrégulière avec 5-6 étoiles visibles en VD, et des dizaines en VI, assez espacées. Je remarque une étoile assez brillante toute collée à l’amas. Il est plutôt agréable à regarder et sa position basse fait scintiller légèrement ses étoiles. Cet aspect très esthétique en fait une mise en bouche plaisante, bien plus facile que les cibles qui m’attendent. À commencer par la suivante, à l’Est de Sirius dans le même champ que Gamma Canis Majoris (Muliphein) : NGC 2360. Juste à côté d’une étoile de magnitude environ 6 et collé à une autre bien plus discrète (mag 9) juste à l’Est, l’amas se présente comme une faible tache diffuse, presque ronde, de petite taille (entre 5’ et 10’). Il m’apparait uniforme sans aucune étoile résolue. On pourrait facilement passer à côté et le moindre tremblement le fait s’évanouir. Pour autant, c’est une belle prise 😉. 22h : direction la constellation de la Poupe, où se trouve un trio particulièrement sympa à voir. Partant de l’amas NGC 2360 je décale un champ à l’Est où je tombe sur deux amas : l’un diffus sur la gauche (M46) et l’autre plus brillant et résolu sur la droite (M47), les deux occupant environ la moitié du champ visuel. Visibles à l’œil nu sous une étoile de mag 4 (Alpha Monocerotis), M47 est le plus évident, presque visible en VD ; quant à M46, c’est surtout l’étoile de mag 5 toute proche (140 Puppis) qui permet de le repérer. Aux jumelles, je commence par l’inspection de ce dernier : M46 est d’aspect large ; rond et diffus au premier abord, il dévoile en VI une surface plus granuleuse avec 2-3 étoiles visibles de mag 9. C’est l’aspect des AO que je préfère, quand ça commence à pétiller du coin de l’œil ☺️ ! Au Nord de l’amas j’aperçois une zone vaste, allongée et riche en étoiles plutôt brillantes et éparses (des dizaines en VI), que je prends au départ comme un grand amas mais non présent sur le PSA, et qui se révèle n’être qu’un groupe quelconque, ce qui n’enlève rien à la beauté de cet endroit qui relève d’autant la vision de M46, et de son voisin. M47 est bien différent, avec 7-8 étoiles visibles en VD, de forme allongée sur un axe N-S. Trois étoiles y forment un beau triangle isocèle. Son aspect ne change guère en VI où il se noie finalement dans le champ autour. Au Nord de l’amas, une petite surprise, comme reliée par une file de 4 étoiles de mag 9 : le discret amas NGC 2423. Et c’est peu dire : faible et entièrement diffus, d’un diamètre d’environ 5’, il s’agit là plus de repérage que d’observation . Mais il vient compléter l’ensemble du tableau qui tient tout entier dans les 6,9° de champ. Ce petit amas est finalement très semblable à NGC 2360. La suite du voyage se passe bien au-dessus, dans la constellation du Cancer, où je me devais de finir proprement une observation démarrée la fois précédente. M44 est encore très haut à cette heure et la position est loin d’être confortable. Néanmoins je prends quelques minutes à me perdre dans cet amas qui occupe tout le centre du champ. Il porte bien son nom car dans cette ruche c’est un essaim d’étoiles qui se laisse voir. Déjà bien visible à l’œil nu il devient franchement magnifique à l’oculaire. Je prends le temps d’y déceler les étoiles les plus faibles, formant des regroupements de 2 ou 3, des petits triangles… Tout ceci est d’une grande finesse et je suis heureux d’avoir des optiques de qualité pour en profiter. Il y a de quoi faire, en balayant du centre vers les bords de l’amas, c’est à chaque fois une nouvelle couche de beauté qui s’ajoute. Un peu plus bas, pour le plus grand bonheur des cervicales, je trouve aisément M67 dans un champ pourtant clairsemé, collé à une étoile de mag 8. C’est une tache grise d’environ 10’, de forme allongée NE-SO. À peine visible en VD il est bien lumineux en VI avec un grouillement d’étoiles perceptible. Il est bien agréable à observer, mais j’aimerais poursuivre mon programme encore trop chargé (les nuits exploitables sont rares alors j’ai tendance à vouloir trop en mettre…) donc je ne m’attarde pas et accepte facilement un échec sur l’observation des deux étoiles carbonées T et X Cancri que je n’ai pu localiser avec certitude ; je m’attendais à une couleur plus prononcée et une magnitude plus abordable, tant pis ce sera une mission plus adaptée pour le futur strock-250. Ainsi, à 22h40 il est temps de terminer la soirée dans la discrète constellation de la Licorne. Non loin du museau du Grand Chien (Theta Canis Majoris) (dont la tête a demandé quelques efforts pour être repérée à l’œil nu) je trouve M50, un champ au Nord. C’est un petit AO perdu dans un champ d’étoiles faibles. Composé d’1-2 étoiles en VD, il se trouve être plus fourni en VI où fourmillent une petite dizaine d’étoiles faibles sur un fond laiteux. Je trouve sa forme difficile à appréhender, avec un aspect singulier qui finalement ne m’enchante pas autant que les précédents. Toujours dans la Licorne, je repars sur la zone de M46-M47 pour pointer Alpha et trouver ainsi M48 sans trop de difficulté. L’amas est très gros, je dirais une trentaine de minutes (soit le diamètre de la pleine Lune quand même !). Pourtant je peine à distinguer ses étoiles en VD, toutes de mag 9 au moins. En VI, c’est facilement une vingtaine qui se dévoilent, mais elles restent difficiles à dénombrer car à la limite de la visibilité. D’une forme ovale à irrégulière difficile à saisir je le trouve très intéressant. Il me semble apercevoir en son centre un alignement N-S de quelques étoiles resserrées et un peu plus brillantes. Tous ces AO sont décidément bien différents, avec chacun leur personnalité et j’aime me faire surprendre à chaque nouvel amas observé 🥰. Allez, je tente une descente vers son voisin NGC 2506 un champ au Sud. C’est une petite tache ronde de taille entre 5’ et 10’ qui ressort à peine du fond de ciel que je trouve là, entourée d’étoiles très faibles. Hyper discret, je n’y perçois aucun détail particulier même en VI. C’est finalement un vrai challenge que d’observer cet amas et je dois m’y reprendre à plusieurs fois pour confirmer sa position ; d’ailleurs il m’apparait de moins en moins visible… 🤨 Non loin de là je tente d’attraper un autre spécimen du même genre : NGC 2539. Je crois l’apercevoir furtivement puis plus rien près de l’étoile de mag 5 où il est censé se trouver. Il est 23h15 et décollant les yeux des jumelles je constate que le ciel a littéralement disparu derrière les nuages ! Ceci explique sûrement cela… Bon, il fera beau demain, il est temps de rentrer, tandis que seule Sirius perce encore le rideau qui se tire sur cette soirée… ---- Jeudi : suite et fin Pour cette seconde nuit claire, j’avais d’abord prévu d’aller m’installer dans les hauteurs dégagées du village, mais le vent annoncé me décide à rester dans le jardin. En effet, bien que le ciel soit parfaitement dégagé un vent avec des rafales glaciales s’abat par ici, et les 6°C de ce soir paraissent bien moins que les 3°C de la veille. Le seeing est moyen à bon selon la hauteur et la noirceur toujours pas aux petits oignons. La vue n’étant pas aussi dégagée que dans les champs en haut du village, je tente quand même deux cibles basses que j’avais notées sur ma liste : M79 et M93. Ce sera un échec, les arbres du voisins les masquant de peu. Ca ne commence pas très bien, mais je reste motivé et retente tout de suite les deux derniers amas de la veille. C’est bizarrement avec plus de difficulté que je retrouve NGC 2506 : toujours très pâle et difficile à détacher du fond de ciel. Je me dis alors que j’atteins une limite pour mon ciel et qu’il me faudrait plutôt tenter ce genre de cibles en montagne. Je vise près de là 19 Puppis et après quelques secondes à la regarder en VI ca y est ! Une nuée pâle accolée à l’étoile fait son émersion de l’obscurité. NGC 2539 est plus grand que l’amas précédent, visible uniquement en VI avec un fourmillement perceptible sur l’ensemble de sa surface. D’une forme globalement ronde il est une invitation à travailler/tester sa vision décalée. L’étoile accolée, malgré sa faible magnitude et qui est un excellent repère pour trouver l’amas, se trouve être également une gêne à l’observation de NGC 2539, incroyablement discret mais plaisant. Je savoure cette réussite avant de passer à la suite, tandis que le vent devient plus fort et bruyant. Direction le Taureau, et un objet que j’attends depuis longtemps, même si c’est pourtant le premier de la liste Messier. En visant le bout de la corne la moins brillante (Tianguan/Zeta Tauri) je m’attendais à un repérage facile. En réalité la nébuleuse M1 tant convoitée qui se cache près de là est bien plus faible et petite que ce à quoi je m’attendais, et il me faudra plusieurs minutes avant de déceler la fameuse tache en VI ,après avoir soigneusement repéré sa position par rapport aux étoiles faibles alentour. Quel labeur ! Finalement, je reconnais bien sa forme allongée avec un centre il me semble un poil plus lumineux, mais il faut insister longuement pour que le signal persiste car la nébuleuse fuit très vite le regard. À la fin rien de très spectaculaire mais c’est compensé par le plaisir de l’avoir enfin détectée (un peu comme avec M57 finalement) 🙂. Ce sera la seule exception à la liste d’amas ouverts et j’y retourne assez vite avec les deux cibles suivantes : NGC 1746 et NGC 1647. Le premier est facile à repérer : en suivant une suite d’étoiles brillantes vers l’Ouest je tombe assez vite sur un regroupement peu dense et ovale d’une dizaine d’étoiles assez brillantes et bien séparées, réparties en deux lobes plus 2-3 étoiles plus serrées en bas au milieu. De grande taille, il présente un aspect identique en VI. Un peu trop dispersé à mon goût, je le trouve moins intéressant que les amas de la veille. Son voisin NGC 1647 sera plus facile à repérer en partant d’Aldébaran. De plus grande taille il est également composé d’étoiles plus faibles, 6-7 en VD et bien davantage en VI. Comme le précédent j’ai un peu de mal à saisir les limites réelles de l’amas qui se fond avec les étoiles proches. Si j’en reste à la partie la moins brillante, il semble de forme plutôt ronde. C’est le plus intéressant des deux à mon avis. Le vent toujours agressif et le ballet incessant des voitures et leurs phares m’invitent à me réfugier sur la terrasse pour la dernière cible de la soirée (déjà, oui, et puis la fatigue se fait ressentir, avec des conditions qui grapillent petit à petit la précieuse énergie). Partant de M1 je descend vers un large groupe d’étoiles qui remplit tout le champ des jumelles et juste à l’Ouest j’arrive vite, non pas sur un, mais sur deux amas ouverts : NGC 1807 et NGC 1817. On dirait presque deux jumeaux, chacun assez dispersé, composés de 5-6 étoiles en VD, plutôt arrondis et bien espacés l’un de l’autre. Quelques étoiles s’y ajoutent en VI. Peu intéressants séparément, l’ensemble reste sympa car les doubles amas sont assez rares. Même si j'avais bien prévu encore 4 amas dans la Licorne, c'est cette vision qui clôturera la tournée hivernale aux jumelles, tandis que le Printemps approche à grands pas, annoncé par les constellations du Lion, de la Vierge et de la Chevelure de Bérénice, avec leurs multitudes de galaxies que j’ai hâte de découvrir 🤤 En attendant, retour du ciel couvert, et donc du bricolage ! Alexis
  16. Bonjour Pascvale, Tu as parfaitement raison concernant ce phénomène de fusion. A certains grossissements plus ou moins importants, certains on plus ou moins de facilité à fusionner les 2 images et peu importe l’instrument utilisé. Mon épouse a par exemple du mal a fusionner sur certaines de mes jumelles voir aussi avec mes bino sur lunette ou mak127 (notes que je ne dis pas ça parce que c’est mon épouse car je reconnais que c'est bien elle la cheffe a la maison ) alors que moi, je fusionne sans difficulté. C'est peut être que j'ai plus l’habitude ? Je crois d’ailleurs que cette capacité de fusion à un nom mais je ne m'en souvient plus et ne voudrais pas dire de bêtise. Bien astronomiquement FRanck
  17. Hello, bravo ! tentée hier soir pour la première fois aux 8x42, mais rien de rien ...je n'avais en tête que la position très approximative, proche de Jupiter. Et beaucoup de cirrus dans le ciel comme tu dis, bien trop ...Mais bon à priori à 4 de mag, aux jumelles même avec des cirrus j'aurais dû la voir. Et la séance de CP au T300 est aussi tombée à l'eau, en raison de ciel trop voilé pour de très faibles nébulosités au programme ☹️ Et là depuis ce matin immense clair bleu transparent sans le moindre nuage ...
  18. Salut, Surtout que sans vouloir être impertinent, T CrB est vraiment une variable "très facile" à observer, même pour le débutant, notamment au niveau de repérage, que ce soit la constellation et le champ (jumelles 80mm ou petit Newton par exemple, dès un 115/130mm). Pas besoin de programmes informatiques ou autres "fioritures" demandant à faire des lignes de code comme pour certains sujets ou domaines "pro-am". Cela se fait à l'oeil, simplement, rapidement, elle est là ou pas et on peut être en capacité facilement à faire l'exercice d'estimation. Pour une fois, sans équipement plus ou moins lourd, que ce soit au niveau technique ou budget. Excellent exercice pour le débutant qui veut apprendre le ciel, en plus avec un objet qui est bien placé à cette période de l'année dès la tombée de la nuit et qu'on pourra suivre jsq'à l'automne. T CrB est suivie en permanence par les variabilistes mondiaux depuis des décennies...
  19. T Coronae Borealis (T Crb). Une étoile qui explose tous les 80 ans ? Le comportement de cette étoile intrigue, et c'est le moins qu'il y ait à en dire, depuis près de 160 ans. La nova la plus brillante de l’ère moderne, qui est entrée en éruption en 1866, puis en 1946, devenant ainsi visible à l’oeil nu, tel un nouveau diamant dans la constellation de la Couronne Boréale, en atteignant la magnitude 2, s’apprête-t-elle à « exploser » de nouveau en 2024 ? Un certain nombre d’indices le laissent à penser, et pas mal d'astrophysiciens sont même prêts à parier leur chemise là-dessus. LC en 1945-46. AAVSO La reconstitution et l'analyse de la courbe de lumière, adaptée aux standards actuels en V et en B, à partir de plus de 100 000 mesures de magnitude effectuées entre le milieu du dix-neuvième siècle et 2013, archivées dans la littérature astronomique, et à partir de dizaines d'autres milliers de points récoltés dans les data de l'AAVSO sur les deux dernières décennies, associées à une compréhension désormais plutôt bonne de l'évolution stellaire, ont permis de mettre en évidence un large faisceau de présomptions dans le comportement de l'étoile … qui amènent à la grande question de l'année, en quatre mots : pétéra, ou pétera pas ? Si tel est bien le cas, la star de l'année, le feu d'artifice qui remportera tous les Oscars à la prochaine cérémonie, ce sera elle, comme en 1987, la fameuse supernova du Grand Nuage de Magellan. Un point détaillé sur cette étoile, sur ce fil : Les derniers articles parus dans la sphère scientifique ne tablent plus sur le fait qu'il y ait explosion de la nova à terme, mais sur celui de poser la date à laquelle cela va se produire. En voici quelques-unes : Munari et al. (2016) : éruption en 2025.5±1.3 Luna, Sokoloski, Mukai et Kuin (2020) : éruption en 2026±3 Maslennikova,Tatarnikov et al (2023) : éruption en janvier 2024 Schaefer, Kloppenborg et Waagen (2023) : éruption en 2024.4±0.3 (soit entre le 6 février et le 11 septembre 2024) La dernière alerte en date est donc celle émise par l'AAVSO, qui annonce l'apparition de la nova le plus vraisemblablement ce printemps. Mais quand ? Dans le semaine qui vient ? La nuit prochaine ? En mars ? Ou sera-ce plutôt en septembre ? L'année prochaine ? Va savoir, René. https://www.aavso.org/news/t-crb-pre-eruption-dip LC AAVSO. Le creux en W, synonyme de l'arrivée de l'éruption. Je surveille l'étoile depuis début janvier à chaque occasion. Ça se fait bien avec une simple paire de jumelles, et à l'oeil nu, bien sur. Elle est visible, ou elle ne l'est pas. Avec des 10x50, on voit très bien la zone où elle est située, sous un ciel moyen, mais sans apercevoir l'étoile, actuellement vers mag 10. En revanche, elle est très bien vue dans une paire de jumelles 11x70. La constellation est visible en seconde partie de nuit pour l'instant, mais elle se lève chaque jour un peu plus tôt, et la situation s'améliore rapidement avec les semaines qui passent. En imagerie, on a bien l'étoile (à magnitude 10) avec un objectif de 50 mm en deux minutes de pose à 5.6. La définition est suffisante pour des images souvenir, mais insuffisante pour produire une photométrie correcte à cette éclat. Par contre, si le feu d'artifice devait advenir, le champ serait correct pour avoir de bonnes étoiles de comparaison (ne pas oublier de défocaliser largement pour éviter la saturation des étoiles) Pour obtenir des informations rapidement, et presque en temps réel, la solution, est de s'abonner aux forums de l'AAVSO. La BAA dispose également d'une mailing-list d'alerte sur Groups.IO : https://groups.io/g/baavss-alert L'AFOEV a peut-être aussi un système d'alerte rapide, et un système de messagerie pour ses membres, mais je l'ignore. Dans tous les cas, si cela explose : taïaut ! La phase d'éruption ne dure que très peu de temps. En 1866 et 1946, on n'a pas pu apercevoir la phase de montée en éclat, et la décroissance en luminosité, une fois le maximum atteint et l'étoile découverte, s'est faite au rythme d'environ une demie magnitude en moins par tranche de 24 heures. En une semaine, plus ou moins, la nova n'était plus visible à l'oeil nu. Il apparaît néanmoins qu'une surveillance étroite de l'étoile dès à présent, dans la continuité de ce qui se fait depuis plus d'un siècle, et très important pour la connaissance du phénomène. Y aura-t-il d'autres signes avant-coureurs que ceux que l'on a détectés a posteriori sur les courbes de lumières datant des années 1940 ? Des soubresauts dans les jours, les heures précédent l'éruption ? Des fluctuations pendant la montée en éclat, au moment du maximum ? Pendant la redescente ? Les spectroscopistes seront à l'évidence aux premières loges pour produire des documents d'une importance capitale pour la compréhension des mécanismes stellaires à l'oeuvre. Pour ma part, le jour J, je n'hésiterai pas à poser trois ou quatre jours de repos et à traverser le pays pour avoir une trouée dans la couche nuageuse, si nécessaire. Il s'agit clairement du phénomène astronomique d'une vie. Après avoir largement étudié les courbes de lumière depuis 1866, malaxé du marc de café en quantité, et questionné un plat de tripes à la graisse d'uru, je tablerais volontiers sur la période allant du 05 au 20 avril 2024 pour l'éruption, si la courbe de lumière est à ce point reproductible d'une éruption à l'autre. Qui vivra verra;-) Je propose qu'on utilise ce fil pour partager des infos, des alertes, et des observations. Bonne chasse à la nova, Bons cieux, Christophe Cartes de champs, avec magnitude pour estimation visuelles (AAVSO)
  20. XS_Man Merci pour ce CROA fort bien détaillé Je tremblais a la lecture du la collimation de tes 120 132 X c est énorme pour des jumelles Apo, semi apo on s'en fout le principal est de se faire plaisir Bon ciel Pascal
  21. Bonjour à tous, Je cherche à offrir des jumelles à mon conjoint pour observer les étoiles. Je n'y connais rien, mais disons plutôt format "lunettes" avec un petit zoom car c'est ce dont il m'avait parlé une fois. Avez-vous des jumelles à me conseiller, prix max 200euros ? Merci pour vos réponses
  22. Salut à tous, Comme vous pouvez le constater, je n'ai guère fait mieux... Après un mois de mars catastrophique niveau météo, le soir du 1er avril (j'ai cru à un poisson !), en fermant les volets, le ciel était dégagé sur l'horizon N-O. C'était bien le seul endroit. 12P évidente à gauche de Hamal (Alpha Ari) avec les petites jumelles 8x32 uniquement (pas le temps de sortir les 25x100) en se disant que cela n'allait pas tenir bien longtemps vu un Jupiter voilé par moments. Le temps de sortir le Vespera et qu'il s'initialise. 8 mn et 50 images seulement. Je n'ai même pas attendu que la mosaïque se termine. 90 % d'humidité et des rafales de vent... Rideau avant 22h légales, depuis plus rien... Bon ciel.
  23. Bonjour, Je viens à nouveau solliciter l'aide du forum pour une question matos. Ma compagne souhaite m'offrir une paire de jumelle pour mon anniversaire en prévision d'un trek au népal. Je fais pas mal de randonnée et je me suis souvent plain de ne pas avoir de jumelle lors des randos. Dans l'idée c'est d'avoir une paire assez compacte et pas trop lourde pour pouvoir la prendre en rando et en trek mais si possible de pouvoir faire un peu d'astronomie également avec. J'imagine que le raisonnement qui veux qu'il n'y ai pas de télescope capable de tout faire a son équivalent en jumelle et qu'une paire faite pour la rando / observation nature ne peux pas exceller en observation nocturne, surtout avec un budget inférieur ou égale à 400€. J'ai fait quelque recherches avant de vous solliciter et je voudrais votre avis sur les différents modèles que j'ai trouvé. J'ai du mal à me positionner dessus et à bien comprendre les différences. Si jamais vous avez des modèles qui vous viennent en tête je suis également preneur. Pour la partie astro, on parle de seance d'observation dans des situations ou je ne pourrais pas avoir de trepieds (et je suis bien conscient que du coup cela limite pas mal les observations). Celestron Granite Bresser CONDOR Bresser EXPLORE SCIENTIFIC G400 Urikan BRIDGE 8x42 - 10x42 Si quelqu'un peut me faire un retex sur ces modèles ca serait top. Merci d'avance. jérémy
  24. Ose ! car j’ai jamais rencontré un seul soucis avec AliExpress en 4 ans 1/2 plus d’une centaine d’articles achetés nombreux oculaires, filtres j’ai même acheté des jumelles 34x110 ! c’est passé par l’Europe via la Pologne et par la poste en France. je m’étais dis qu’un seul problème avec une commande je ne commanderai plus et bien je n’ai pas encore rencontré de litige ! et plus de 1500€ dépensé donc le mieux c’est de faire comme moi la première fois : un essai d’une commande pas trop chère
  25. Bonjour Je ne sais si c'est un bon endroit pour relayer une annonce de vente, mais j'ai peur qu'elle se perde dans la masse!! Je vends des Jumelles APM ED Apo 100 mm 45° avec pied Manfrotto et monture Binoptic (ce qui est parfait!) https://www.webastro.net/petites_annonces/jumelles-apm-100-mm-ed-apo-45--oculaires-pied-et-monture-binoptic_92589.htm Désolé si je dérange mais au moins je m'adresse à des astro intéressés par les grandes jumelles..; marc
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