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Posté

Salut à tous !

 

Je suis en train de réfléchir à ma futur gamme d'oculaire pour mon dobson 14" (f/d 4.6)

J'aimerais prendre un pentax 30mm mais ce dernier me donnerait une pupille de 6,4mm. Est ce que cela est acceptable (j'ai 29 ans) ? quel est l'impact visuel si ma pupille est légèrement inférieur à cette valeur ?

 

Merci d'avance pour vos réponses !

Posté

L'impact est assz simple, si ta pupille à toi est inférieure à 6,4 mm tu vas "diaphragmmer" la lumière qui sort de l'oculaire, donc perdre en luminosité, sans doute aussi un peu en séparation des détails (là je suis moins sûr).

Posté

Bonjour,

 

N'oublies pas que les statistiques d'une pupille de 6mm sont bâties sur la moyenne d'une population qui ne passe jamais en vision nocturne.

 

6,4 sans aucun problème :beer:

Posté

Il y a bien une méthode pour mesurer la taille de ta pupille, mais elle est assez "violente" :((le mot est faible)...je crois que c'est Dédé de St-Fé qui l'avait expérimentée. vous vous souvenez ??? : un grand coup de flash dans la figure après 1/2h dans le noir...:be::be::cool:

Posté

Salut jimmystar,

 

Une trop grande pupille au pire c'est un gaspillage de photons mais ça ne va pas dégrader l'image. L'avantage d'un oculaire 30mm en 2" c'est avant tout de pouvoir exploiter un maximum de champ, c'est à mon avis plus important que la pupille. Tu auras de toute façon bien assez de lumière.

Posté

Pas pour dire mais sur un dob 14" même si tu en perds 30% ça te fait tout de même de beaux restes.

 

Admettons que tu prennes un oculaire qui donnerait 10mm de pupille de sortie. Ca te fait dans les 20-25% de perte.

Ca te fait par exemple les dentelles avec un miroir de 10".

 

Quelquefois il peut être intéressant de prendre un oculaire avec beaucoup de champ sur ciel même si on sait qu'on aura pas 100% du miroir.

Avec ton 14" même si tu diaphragmais tu restes sur du diamètre bien supérieur à ce que tu pourrais avoir avec des jumelles ou autre chose.

 

Mais encore une fois, 6,4 ça ne diaphragmera pas :)

Posté

Je serais étonné que ton diamètre de pupille soit supérieur aux 6,4mm... Tu n'es plus un enfant

Posté

Merci pour ces infos ! Je vais rester sur ce choix donc !

Je partais sur un 26mm nagler autrement, mais je trouve le pentax plus confortable

Posté (modifié)
Admettons que tu prennes un oculaire qui donnerait 10mm de pupille de sortie. Ca te fait dans les 20-25% de perte.

Ca te fait par exemple les dentelles avec un miroir de 10".

 

Enfin si ça pupille arrive à 7mm, parce que s'il plafonne à 6mm il se retrouve avec un 200mm à 45% d'obstruction.

Puis enfin s'il n'a plus que 5mm c'est encore pire.

 

Faut essayer mais surtout faut savoir si on veut du champ à tout prix ou si on préfère optimiser son "grand" champ étoilé.

Dans ce cas on peut tenir compte :

- de son astigmatisme résiduel des grandes pupilles : les étoiles peuvent avoir des aigrettes dans tous les sens au lieu d'être de petites têtes d'épingle.

- d'obtenir le ciel le plus noir possible pour l'esthétisme mais aussi pour le nombre de fines étoile visibles : privilégier le champ apparent de l'oculaire.

Plutôt qu'un 30mm 70°, un 26mm 82° ou mieux un 20mm 100° : le ciel sera plus noir, les objets nettement mieux vus (car grossit) et les étoiles fines apparaîtront en plus grand nombre.

 

Donc sans contredire ce qui a été dit au-dessus, je déconseillerais quand même un beau Pentax pour ce genre d'utilisation, c'est un peu donner de la confiture à un cochon... C'est presque un oculaire "utilitaire" un swan 33 ferait preut-être l'affaire non ?

 

Je veux dire mettre le prix dans une belle pupille de sortie (~4mm) mais pour les pupilles plus grosses, faut d'abord tester son astigmatisme (ne pas dire j'en ai pas, c'est souvent très léger à 5mm et plus mais suffisant pour faire partir les étoile en biberine). Voir ce que l'on aime comme niveau de champ et de ciel noir.

Et au final pourquoi pas un 28mm 82° premier prix ?

 

Amicalement, Vincent

Modifié par Daube-sonne
Posté
Je serais étonné que ton diamètre de pupille soit supérieur aux 6,4mm... Tu n'es plus un enfant

 

Non je sais que ma pupille n'est pas supérieur. Ma question était de savoir quelle dégradation j'aurais en ayant une pupille plus petite, ce qui est très certainement le cas

Posté
Non je sais que ma pupille n'est pas supérieur. Ma question était de savoir quelle dégradation j'aurais en ayant une pupille plus petite, ce qui est très certainement le cas

 

Faudrait un peu arrêter de croire mordicus aux 6mm.

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=57886&highlight=mesurez

 

Un être humain n'est pas une machine, ses capacités dépendent beaucoup de ce qu'il fait.

Quand quelqu'un utilise régulièrement sa vision nocturne vous n'allez pas me faire croire qu'il aura la même pupille que quelqu'un qui ne laisse jamais croitre l'obscurité et a toujours de la lumière.

 

Tu peux compter sans aucun problème sur une pupille de 7 ou 7,5mm car tu es un astram, toute petite partie de la population qui utilise sa vision nocturne et la développe.

 

Envoyez donc les 6mm aux chiottes, ça ne s'applique pas à nous.

 

Bon ciel

Posté (modifié)
F

Quand quelqu'un utilise régulièrement sa vision nocturne vous n'allez pas me faire croire qu'il aura la même pupille que quelqu'un qui ne laisse jamais croitre l'obscurité et a toujours de la lumière.

 

Peut-on en déduire que si on se sert plus souvent de sa :censuré:, ça l'agrandit ?

 

(bien sûr je parle de :langue15: et non pas de :banana:, bandes d'obsédés !)

Modifié par Thierry Legault
Posté

Bonjour, pour des tests sur des filtres et une comparaison entre mon 210 et la lulu achro de 100/600, j'ai mis l'oculaire de 55mm sur la lulu, soit 9mm de pupille de sorti :be:, je n'ai trouvé aucun problème ou gène à l'utilisation, bien sur dans ce cas je ne profite pas du surplus de lumière (la limitation vient de la pupille de l’œil), mais je profite du champ (je crois ?), mais en aucun cas les étoiles était moche ou autre problème particulier (ombre volante ou autre), mais bon c'était sur une lulu, sur un télescope il y a une limite dans les grossissements faible, sinon le secondaire se voit, cas réel sur un mak 150/1500 avec oculaire de 40mm/43° et réducteur de focale fait maison.

Yves.

Posté

Plutôt qu'un 30mm 70°, un 26mm 82° ou mieux un 20mm 100° : le ciel sera plus noir, les objets nettement mieux vus (car grossit) et les étoiles fines apparaîtront en plus grand nombre.

+1 avec Vincent.

 

30x70 = 2100

26x82 = 2132

20x100 = 2000

 

Des trois, c'est le 26mm qui te donnera le 'plus grand ciel', avec l'avantage d'un grossissement un peu plus important et un fond de ciel plus noir.

Après il y a aussi l'Ethos 21, le meilleur des deux mondes? :p

Posté

Pour moi le principal défaut des grossissements trop faibles, ce n'est pas qu'on va perdre un petit peu de pouillèmes magnitude parce que ça va déborder de notre pupille, c'est qu'on va perdre pas mal de pouillèmes de magnitude parce que le fond du ciel noie les plus faibles étoiles. Le but ne devrait pas être d'avoir le plus faible grossissement possible (un moyen, OK, pas un but) mais d'avoir le plus grand champ possible sur le ciel. Donc, comme l'a dit Daube-sonne : on grossit un peu moins, mais avec plus de champ apparent. On aura le même champ sur le ciel, mais avec un ciel plus noir, donc avec plus d'étoiles visibles, et - cerise sur le gâteau - une meilleure impression d'immersion dans l'espace.

 

Maintenant, il faut voir aussi le budget...

Posté
Peut-on en déduire que si on se sert plus souvent de sa :censuré:, ça l'agrandit ?

...

 

et ça rend flasque :blase2:

 

Je ne reviens plus sur le détail, mais une petite étude de Gahberg menée sur des astrams d'un âge avancé (60 et plus) qui ont pratiqué pendant un certain temps à montré des pupilles de sortie dépassant bien les 6mm (7 et plus).

 

Merci à 'Bruno: ce résumé me remet bien les idées en place. (ceci dit, mon Bresser 56mm/52° sur mon Dobson 200 en f/6 :b: m'a offert un super effet hublot sur les Pléiades, mais il faudrait qu'une nuit, je compare le nombre d'étoiles y visibles entre celui-ci et, mettons, mon BW Optik 30mm/80° - champ réel mis à part).

 

Je ne voudrais pas jeter de l'huile sur le feu, mais en termes de contraste objectif, il ne devrait pas y avoir de changement sur le même instrument, non?

J'augmente la pupille de sortie et à la fois la cible observée et le ciel environnant deviennent plus clairs. (Encore qu'avec des différences constantes de luminosité entre détails clairs et détails sombres, le rapport de luminosité peut varier et rendre la chose mieux ou moins bien visible).

 

Alors qu'en terme de perception subjective du contraste, l'llumination supplémentaire du ciel environnant avec de grandes pupilles de sortie ne va pas faciliter les choses: est-ce bien ça?

Merci d'avance pour vos explications :). C'est un truc où je me mêle toujours les pinceaux et j'aimerais bien me marteler une fois pour toutes dans la tête ce qu'il en est réellement :).

Posté

 

Je ne voudrais pas jeter de l'huile sur le feu, mais en termes de contraste objectif, il ne devrait pas y avoir de changement sur le même instrument, non?

J'augmente la pupille de sortie et à la fois la cible observée et le ciel environnant deviennent plus clairs. (Encore qu'avec des différences constantes de luminosité entre détails clairs et détails sombres, le rapport de luminosité peut varier et rendre la chose mieux ou moins bien visible).

 

Alors qu'en terme de perception subjective du contraste, l'llumination supplémentaire du ciel environnant avec de grandes pupilles de sortie ne va pas faciliter les choses: est-ce bien ça?

Merci d'avance pour vos explications :). C'est un truc où je me mêle toujours les pinceaux et j'aimerais bien me marteler une fois pour toutes dans la tête ce qu'il en est réellement :).

 

Ca m'intéresse aussi! :be:

Posté

Starac : pour les questions de contraste, ça dépend si on vise un astre étendu ou un astre ponctuel.

 

En affaiblissant le grossissement, on fait monter la brillance de fond du ciel, mais aussi d'une nébuleuse, donc effectivement le contraste nébuleuse/ciel est constant. Par contre, une étoile étant ponctuel, elle offre toujours la même luminosité, quel que soit le grossissement (en théorie ça n'est valable qu'en-dessous du grossissement résolvant). C'est pour ça par exemple que la magnitude limite est améliorée lorsqu'on grossit de plus en plus (jusqu'au résolvant). Donc l'inconvénient des faibles grossissements, je le vois surtout sur les étoiles. Pour les faibles nébuleuses du style NGC 7000, surtout avec un filtre interférentiel, là on a intérêt à peu grossir.

 

Une analogie pour bien comprendre ces histoires de contraste :

 

Le champ à l'oculaire est bassine remplie d'eau (la lumière du ciel) dont le diamètre (de la bassine) correspond au champ apparent. Les étoiles sont des petits bâtons plantés verticalement, certains émergent, d'autre pas (étoiles visibles et invisibles). La quantité d'eau dépend de la superficie sur le ciel. Par exemple il y a 1 mètre cube pour 1 degré carré. Si je diminue de moitié le grossissement, je vais doubler le diamètre du champ sur le ciel, donc multiplier par quatre la superficie sur le ciel. Par exemple, je vais passer de 1 degré carré à 4 degrés carrés, donc dans ma bassine, j'aurais 4 mètres cube. Si le champ apparent est toujours le même (bassine de même diamètre), le niveau de l'eau aura donc été multiplié par 4.

 

Comme le grossissement a été divisé par 2, les bâtons sont vus à l'oculaire 2 fois plus étroits (si ce sont des cylindres, ils ont alors une base 4 fois plus petite), donc à même volume ils vont être 4 fois plus haut. Du coup le rapport entre la hauteur des bâtons et celle de l'eau ne change pas. Mais ça, c'est si les bâtons représentent des objets dont la taille est visible (par exemple des galaxies, des nébuleuses planétaires, des planètes...) Or les étoiles, elles, sont représentées par des bâtons sans épaisseur visible car la taille du disque d'Airy est plus petite que le pouvoir de résolution (ce n'est pas vrai au-dessus du grossissement résolvant). Du coup, leur hauteur va rester constante quel que soit le grossissement. Cette fois, avec le niveau de l'eau qui est monté, forcément certains bâtons vont se retrouver noyés.

 

Quant aux nébuleuses, ce sont des objets faibles, donc la résolution est plus grossière (surtout si on les observe en vision décalée), et certains détails (genre noyau de galaxie, ou nodosités dans une nébuleuse) peuvent être plus petits que le pouvoir de résolution de la vision décalée. Du coup là encore on peut noyer ces détails dans le fond du ciel.

Posté

J'aimerais prendre un pentax 30mm mais ce dernier me donnerait une pupille de 6,4mm. Est ce que cela est acceptable (j'ai 29 ans) ? quel est l'impact visuel si ma pupille est légèrement inférieur à cette valeur ?

Merci d'avance pour vos réponses !

 

ça marche sans problème. (j'ai quelques années de plus que toi et ça passe très bien) au pire dans 20 ans ça sera un peu plus sombre, mais ça marchera toujours

Posté
Starac : pour les questions de contraste' date=' ça dépend si on vise un astre étendu ou un astre ponctuel.[...']

 

Une analogie pour bien comprendre ces histoires de contraste :

 

Le champ à l'oculaire est bassine remplie d'eau (la lumière du ciel) dont le diamètre (de la bassine) correspond au champ apparent.

[...]

 

Quant aux nébuleuses, ce sont des objets faibles, donc la résolution est plus grossière (surtout si on les observe en vision décalée), et certains détails (genre noyau de galaxie, ou nodosités dans une nébuleuse) peuvent être plus petits que le pouvoir de résolution de la vision décalée. Du coup là encore on peut noyer ces détails dans le fond du ciel.

 

Je crois... que... j'ai... compris. :refl:

 

:p

Posté (modifié)
Il y a bien une méthode pour mesurer la taille de ta pupille, mais elle est assez "violente" :((le mot est faible)...je crois que c'est Dédé de St-Fé qui l'avait expérimentée. vous vous souvenez ??? : un grand coup de flash dans la figure après 1/2h dans le noir...:be::be::cool:

 

Y'a moins violent :). Voir ma méthode dans le lien déjà donné:

 

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=57886&highlight=mesurez

 

6182-1345883438.jpg

Modifié par cpeg
Posté

Bonjour,

 

Starac : pour les questions de contraste' date=' ça dépend si on vise un astre étendu ou un astre ponctuel.

[/quote']

 

D'accord, j'aurais dû préciser: éliminons les sources ponctuelles de lumière que sont les étoiles pour retenir les planètes, les nébuleuses et les galaxies.

J'avais retrouvé un article qui repose sur la même distinction:

http://www.cloudynights.com/item.php?item_id=2710

Mais l'auteur se consacre plutôt à la "luminosité" globale du champ, alors que la question plus intéressante serait, à mon sens, celle de "qu'est-ce qu'il faut pour que tel ou tel objet pète mieux à l'oeil, soit plus lisible ...

 

En affaiblissant le grossissement, on fait monter la brillance de fond du ciel, mais aussi d'une nébuleuse, donc effectivement le contraste nébuleuse/ciel est constant.

 

2e erreur de ma part: le rapport reste constant, et ça, c'est le rapport qu'on appelle contraste, non?

Admettons.

Ne peut-on pas distinguer entre le contraste objectif et la manière dont l'oeil dans les conditions nocturnes s'en rend compte, tout comme de la meilleure façon de révéler ce contraste?

Pour simplifier, un objet très très clair sur un fond clair, se "lit-il" par l'oeil mieux ou moins bien qu'un objet de taille et de structure identiques mais qui est moyennement clair sur fond sombre? Les rapports peuvent très bien être identiques, mais la différence en termes de clarté (par opposition au sombre) diffère: l'oeil en vision nocturne opère-t-il par rapports (ou quotients) ou par différences, par seuils? Il semblerait par différence/seuils, non?

 

Par contre, une étoile étant ponctuel, elle offre toujours la même luminosité, quel que soit le grossissement (en théorie ça n'est valable qu'en-dessous du grossissement résolvant). C'est pour ça par exemple que la magnitude limite est améliorée lorsqu'on grossit de plus en plus (jusqu'au résolvant). Donc l'inconvénient des faibles grossissements, je le vois surtout sur les étoiles. Pour les faibles nébuleuses du style NGC 7000, surtout avec un filtre interférentiel, là on a intérêt à peu grossir.

 

Et bien voilà! :)

Merci :); ça c'est une conclusion qui m'interpelle.

En somme, on en revient toujours à la même question de compromis entre (pour éviter des termes qui prêtent à confusion) la quantité par unité surfacique (ou flux, ou débit) de lumière émise/réfléchie par l'objet observé par rapport à la noirceur du ciel; ou, DANS l'étendue des nébuleuses, le rapport entre régions qui sont plus ou moins sombres. Si ce rapport engendre une certaine différence de clarté, l'oeil en vision nocturne commencerait à voir, et, suivant le degré de la différence, à voir de mieux en mieux. Mais cette différence reste fortement tributaire du contraste intrinsèque de l'objet observé.

exemple: un rapport de contraste de 2 à 1 est le même que 8 à 4, mais les différences sont ... différentes :be:: je parierais que l'oeil verra mieux du 8 sur 4.

 

Une analogie pour bien comprendre ces histoires de contraste :

 

Le champ à l'oculaire est bassine remplie d'eau (la lumière du ciel) dont le diamètre (de la bassine) correspond au champ apparent. Les étoiles sont des petits bâtons plantés verticalement, certains émergent, d'autre pas (étoiles visibles et invisibles). La quantité d'eau dépend de la superficie sur le ciel. Par exemple il y a 1 mètre cube pour 1 degré carré. Si je diminue de moitié le grossissement, je vais doubler le diamètre du champ sur le ciel, donc multiplier par quatre la superficie sur le ciel. Par exemple, je vais passer de 1 degré carré à 4 degrés carrés, donc dans ma bassine, j'aurais 4 mètres cube. Si le champ apparent est toujours le même (bassine de même diamètre), le niveau de l'eau aura donc été multiplié par 4.

 

Comme le grossissement a été divisé par 2, les bâtons sont vus à l'oculaire 2 fois plus étroits (si ce sont des cylindres, ils ont alors une base 4 fois plus petite), donc à même volume ils vont être 4 fois plus haut. Du coup le rapport entre la hauteur des bâtons et celle de l'eau ne change pas. Mais ça, c'est si les bâtons représentent des objets dont la taille est visible (par exemple des galaxies, des nébuleuses planétaires, des planètes...) Or les étoiles, elles, sont représentées par des bâtons sans épaisseur visible car la taille du disque d'Airy est plus petite que le pouvoir de résolution (ce n'est pas vrai au-dessus du grossissement résolvant). Du coup, leur hauteur va rester constante quel que soit le grossissement. Cette fois, avec le niveau de l'eau qui est monté, forcément certains bâtons vont se retrouver noyés.

 

Quant aux nébuleuses, ce sont des objets faibles, donc la résolution est plus grossière (surtout si on les observe en vision décalée), et certains détails (genre noyau de galaxie, ou nodosités dans une nébuleuse) peuvent être plus petits que le pouvoir de résolution de la vision décalée. Du coup là encore on peut noyer ces détails dans le fond du ciel.

 

En parlant des volume des "bâtons-galaxies" ou des "bâtons nébuleuses", tu parles de leur clarté intrinséque, laquelle ne peut évidemment pas changer en fonction de l'instrument ou de l'oculaire choisis. Si on en réduit la base par 4 dans l'exemple, pour garder la même clarté (le "même volume de lumière"), il FAUT les remonter d'un facteur 4.

 

Un grand merci à toi :beer: mes "noeuds" commencent à se défaire mais je sens que je devrai replancher sur ce sujet à tête reposée demain :).

 

Je soupçonne aussi que pour le non-initié comme moi, la confusion, l'ambiguïté ou l'incompréhension trouve en partie sa source dans des abus de langage, dans le manque de précision ou de définitions communes des mots ou des notions et on n'est jamais certain comment comprendre et, surtout, comment s'exprimer sur ces sujets pas faciles.

 

Encore merci pour ton temps et tes explications extrêmement utiles.

Posté
+1 avec Vincent.

 

30x70 = 2100

26x82 = 2132

20x100 = 2000

 

Des trois, c'est le 26mm qui te donnera le 'plus grand ciel', avec l'avantage d'un grossissement un peu plus important et un fond de ciel plus noir.

Après il y a aussi l'Ethos 21, le meilleur des deux mondes? :p

 

Bonjour,

 

je lis avec intérêt ce post et je suis intrigué par ce calcul Focale oc * champ apparent .

Peux tu développer OrionRider ? que te permet il de déduire ?

 

Merci pour tes lumières ( pas parasites :be: )

 

 

BOn ciel

Posté
Bonjour,

 

je lis avec intérêt ce post et je suis intrigué par ce calcul Focale oc * champ apparent .

Peux tu développer OrionRider ? que te permet il de déduire ?

 

Merci pour tes lumières ( pas parasites :be: )

 

 

BOn ciel

 

Bonjour,

 

Ce simple calcul permet de donner une comparaison sur le champ réel en comparant les quantités obtenues.

Après de là à conclure précisément je ne sais pas ; cas du Nagler 13mm, qui serait du point de vu du champ réel plutôt comme un 11mm 82° par exemple...

Pas simple avec les formules optiques plus ou moins orthoscopique d'autres pas du tout...etc

 

Mais ça donne une idée. Sinon une petite application en ligne toute bête (qui ne fait pas mieux, mais qui présente bien) : http://www.takahashi-europe.com/support/softwares/calculvisuel/calvisu10.htm

 

Amicalement, Vincent

Posté (modifié)

ceresius38, c'est très simple :

Le champ sur le ciel Ce est égal au champ apparent Ca (celui de l'oculaire) divisé par le grossissement G.

Donc Ce = Ca / G

Par ailleurs, le grossissement G est égal au rapport F/f (Focale objectif / focale oculaire).

Donc Ce = Ca x f/F ou encore (Ca x f)/F

Conclusion : pour une focale F donnée, le champ sur le ciel sera d'autant plus grand que le produit Ca x f sera grand ;).

 

Dans l'exemple considéré, ce sera l'oculaire de 26 mm de focale, avec un champ de 82°, qui donnera le plus grand champ sur le ciel (avec un produit Ca x f de 2132).

CQFD

Modifié par Toutiet
Posté

Bonjour,

 

L'autre façon d'y arriver est donnée par la formule (pour reprendre les symboles de Toutiet)

 

Ce = [diaphragme de champ x 57.3] / F (F = focale objectif = focale de l'instrument)

 

Le diaphragme de champ (de l'oculaire) est le diamètre de l'ouverture libre visible en retournant l'oculaire et en regardant sous sa ... :blush: ... jupe.

 

Le facteur 57.3 est le rapport entre 180° et le nombre pi (3.14159265etcetcetc): je ne connaîs sa provenance, mais elle réside dans la géométrie optique.

 

Mais voilà, tous les constructeurs/vendeurs ne donnent pas le diaphragme de champ (sauf TV p. ex.), donc cette formule, plus précise, est loin de pouvoir toujours être utilisée.

 

Voilà, c'était simplement pour la discussion.

Posté
Non je sais que ma pupille n'est pas supérieur. Ma question était de savoir quelle dégradation j'aurais en ayant une pupille plus petite, ce qui est très certainement le cas

 

Tu serai etonne de decouvrir que les astro-amateurs qui passe leurs nuits dehors dans le noir ont des pupilles au dessus de 6.5mm meme a 40 solstices passe. Ma pupille a ete mesuree a presque 7 mm, depuis tout jeune j'ai pris l'habitude de me deplacer la nuit chez moi dans le noir le plus total cela a du aider ;-)

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