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Actualités des Asteroïdes


Estonius

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Petit rappel pour ceux qui voudraient observer 433 EROS qui passera au plus près de notre Terre au matin du 31 janvier 2012 (0.18 UA, soit environ 27 millions de km).

 

Magnitude attendue : 8.6

 

Plus de détails concernant ses propriétés et sa localisation ici : http://users.skynet.be/boninsegna/astro11a.htm

 

Bonne chance.

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  • 4 semaines plus tard...
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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Le Catalina Sky Survey vient de découvrir le 700e NEA du type Aten. Il s'agit de l'objet 2012 DQ8 repéré le 21 février.

 

Les astéroïdes du type Aten représentent 8 % du total des NEA. Le premier a été découvert en janvier 1976 par l'astronome américaine E. Helin au Mont Palomar. Il a reçu le numéro et le nom 2062 Aten.

 

Parmi ces 700 objets, 11 ne pénètrent jamais à l'intérieur de l'orbite terrestre et ont leur aphélie Q toujours inférieur à 0,983 UA. Ils font partie du sous-type Atira du nom du premier objet connu ayant cette particularité : 163693 Atira découvert en 2003 par LINEAR.

 

Les responsables du Minor Planet Center ont, à juste raison, renoncé à créer un nouveau type, puisque le type Aten regroupe tous les objets qui ont leur demi-grand axe a inférieur à 1,00 UA.

 

Il est bien clair que les objets du type Aten existent par milliers, mais apparemment aucun ne dépasse 5 km de diamètre moyen.

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  • 2 semaines plus tard...

On le savait déjà, mais la tendance se confirme de mois en mois : les grands surveys spécialisés dans la découverte des astéroïdes font la loi.

 

Actuellement, on compte plus de 1300 astronomes individuels, observatoires et surveys dans la liste officielle des découvreurs du Minor Planet Center. En mars 2012, 322 611 objets sont numérotés, avec déjà 12 235 nouveaux en 2012.

 

Or, quand on regarde les chiffres d'un peu plus près, on se rend compte que les six grands surveys recensés (dont deux, NEAT et LONEOS, ont arrêté leur travail), se partagent 269 375 découvertes, soit 83,5 % du total. Autant dire que la majorité des autres découvreurs, notamment les individuels, se partagent des miettes.

 

Le palmarès des grands surveys est actuellement le suivant :

 

1. LINEAR, 131 331 astéroïdes numérotés

2. Spacewatch, 58 942

3. NEAT, 32 717

4. LONEOS, 18 044

5. Mt Lemmon Survey, 14 399

6. Catalina Sky Survey, 13 942

 

L'apparition de ces grands surveys, dans la foulée du premier, Spacewatch, a été une véritable révolution. On sait déjà que le million d'astéroïdes connus sera atteint dans les années 2014-2015.

 

Comme je le dis souvent, l'Europe n'existe que par un seul observatoire, celui de La Sagra en Andalousie, et par de très nombreux amateurs qui se font gentiment un petit pactole : quelques dizaines de découvertes en général. Mais ils ne jouent pas dans la même division.

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  • 3 semaines plus tard...

La découverte du 1300e PHA (Potentially Hazardous Asteroids) est annoncée ce 1er avril 2012 par le Minor Planet Center.

 

Il s'agit de l'astéroïde 2012 FO62, découvert le 28 mars par Pan-STARRS 1. C'est le 23e PHA de l'année, ce qui donne une moyenne voisine de 8 nouveaux PHA par mois, ce qui est beaucoup. Il y a eu 8 nouveaux en janvier, 7 en février et 8 en mars. On sera encore cette année entre 80 et 100 nouveaux, si le rythme actuel continue.

 

Ces cinq dernières années, cette fourchette a été respectée : en 2011 101 nouveaux, en 2010 90, en 2009 80, en 2008 99 et en 2007 84.

 

Il n'y a aucune raison pour que ça s'arrête, puisque les astéroïdes découverts ne sont que des objets parmi d'autres. Ce qui est sûr, par contre, c'est que le pourcentage des PHA par rapport aux NEA (Near Earth Asteroids) diminue, dans la mesure où de plus en plus d'objets minuscules sont découverts (avec H > 22,0) qui ne peuvent être des PHA (des objets "dangereux") par définition, même s'ils s'approchent très fortement de la Terre.

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Merci pour ce suivi d'informations Whiston. :)

 

Ces astéroïdes potentiellement dangereux sont certainement plus nombreux qu'on ne peut l'imaginer, tout un univers de "gros cailloux" est à découvrir, et à inquiéter !

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  • 3 semaines plus tard...

Bonjour, post plus particulièrement destiné à Whiston (et donc généralement à tous ceux qui s'intéressent à l'actualité des astéroïdes).

 

Donc, Whiston, auriez vous plus d'infos concernant ce projet : http://osiris-rex.lpl.arizona.edu/targetasteroids.html (matériel requis minimum par ex.)?

 

Egalement ici : http://www.universetoday.com/94701/nasa-wants-your-help-in-finding-asteroids/#more-94701

 

Merci à vous ainsi qu'aux autres éventuel(les)s participant(e)s ou interessé(e)s.

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  • 2 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

C'est fait ! Le 9000e NEA a été enregistré le 15 août 2012. Il s'agit de l'objet 2012 PS17 découvert en Andalousie à l'observatoire de La Sagra.

 

Le bilan est le suivant :

722 Atens (8 pour 100 du total en gros)

4494 Apollos (toujours la moitié du total en gros)

3784 Amors (42 pour 100 du total en gros)

1324 PHA.

 

Le 10 000e est prévu pour la fin de l'année prochaine. Nombre totalement inimaginable pour les spécialistes des années 1980.

 

Mais aujourd'hui tous les spécialistes savent bien que les NEA existent en fait par centaines de milliers. Le progrès technologique a été déterminant pour la spécialité, comme pour beaucoup d'autres.

 

Ce qui existe aujourd'hui a existé hier. Et on commence (à peine) à envisager les cataclysmes d'origine cosmique qui ont eu des conséquences locales pour les petits objets (quelques dizaines de mètres de diamètre) et régionales pour les objets de taille hectométrique. Les historiens, les paléontogues et les archéologues ne veulent pas entendre parler de ces cataclysmes et leurs conséquences sur les civilisations du passé. Ils ont tort ! L'avenir va leur prouver qu'il leur faut tenir compte, eux aussi, des réalités astronomiques.

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  • 2 mois plus tard...

Une nouveauté à signaler dans le petit monde des astéroïdes et plus particulièrement des NEA (Near Earth Asteroids) :

 

Pour la première fois un objet de type Apollo, à orbite rétrograde, vient d'être numéroté. Il s'agit de 2009 HC82 qui a hérité du numéro définitif 343158. Il avait été découvert le 29 avril 2009 par le Catalina Sky Survey.

 

Ses éléments sont les suivants :

a = 2.528 UA

e = 0.807

i = 154.5 (en degrés)

q = 0.487 UA

H = 16.1

 

Son origine cométaire ne fait pas de doute, mais comme il est totalement dégazé, cet objet est très logiquement catalogué comme un astéroïde.

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Son origine cométaire ne fait pas de doute, mais comme il est totalement dégazé, cet objet est très logiquement catalogué comme un astéroïde.

 

Bonsoir :)

que faut-il comprendre? que toutes les comètes une fois perdu leur eau deviennent des astéroïdes?

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Pas toujours, mais très souvent. On pense de nos jours qu'une grosse partie des comètes ont des parties centrales partiellement rocheuses, et donc qu'une fois totalement dégazées elles survivent en tant qu'astéroïdes. C'est le cas de 2009 HC82 avec son inclinaison supérieure à 90° et donc à son orbite rétrograde.

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Pas toujours, mais très souvent. On pense de nos jours qu'une grosse partie des comètes ont des parties centrales partiellement rocheuses, et donc qu'une fois totalement dégazées elles survivent en tant qu'astéroïdes.

 

Cela peut-il dépendre des collisions déjà subies par l'objet?

Un truc me chagrine... Une partie centrale rocheuse implique une différenciation de l'intérieur de l'astéroïde. A la base, il me semble qu'ils sont trop petits pour ça. Et c'est encore plus le cas des comètes. Alors? Fragmentation d'un objet plus gros? Moi, je ne trouve pas ça très crédible: il me semble que ça ne marcherait pas bien.

 

Autre possibilité: à la base l'objet est rocheux. Là, il traverse ( ou non ) une zone de poussières glacées...

Mon idée est la suivante. A la formation du système solaire, le rayonnement du soleil pousse l'eau vers l'extérieur, où se forme un brouillard riche en eau, mais contenant aussi de la matière rocheuse. Les impacts finissent par être énergétiques à mesure que les morceaux qui se percutent deviennent de plus en plus gros. A ce moment-là, il peut y avoir une différence entre roches et eau pour l'accrétion: à l'impact, la roche reste plus facilement que l'eau sur l'objet qui grossit, formant des "noyaux rocheux", tandis que l'eau est rejetée.

Certains noyaux rocheux finissent par orbiter dans des régions propres et restent rocheux.

D'autres noyaux finissent par orbiter dans des régions finalement allégées en roche par l'accrétion antérieure mais encore riches de l'eau que l'énergie trop importante des collisions a empêchée de se déposer jusque là: une couche de neige plus ou moins épaisse se forme à leur surface: on a des objets différenciés. Même des petits objets me semblent alors pouvoir se former.

Il se peut que les nuages de brouillard s'agglomèrent sans avoir besoin de noyaux rocheux: on obtiendrait des comètes plus conformes à l'ancien modèle de la "neige sale".

 

Ce scénario vous parait-il jouable?

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Bonjour elarwen :)

 

Quasiment aucune comète est un objet différencié. La majorité d'entre elles sont des agglomérats de roches, de glaces et aussi de gaz. Quand les glaces et les gaz ont disparu suite à des passages à proximité du Soleil, seules restent les roches plus ou moins bien agglutinées. On les observe en tant qu'objets astéroïdaux de quelques kilomètres de diamètre en général. Mais souvent ces noyaux se fragmentent et les résidus peuvent n'avoir que quelques centaines ou même dizaines de mètres.

 

Il ya aussi quelques comètes sans noyau solide. C'est la fameuse hypothèse de la "boule de neige sale", mais ce genre de comètes n'a aucun avenir. A chaque passage près du Soleil elle perd une partie de sa matière et finit par se désintégrer en poussière cosmique.

 

C'est d'abord par leurs éléments orbitaux que l'on détecte les comètes mortes (celles qui sont totalement dégazées), ou en sommeil parfois pour certaines (celles qui ont encore quelques glaces protégées par un carapace de poussières). Il est clair qu'un astéroïde à orbite rétrograde est presque obligatoirement d'origine cométaire.

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  • 2 semaines plus tard...

Le 21 octobre dernier, le Mt Lemmon Survey a découvert un nouvel astéroïde très intéressant. Il s'agit de l'objet 2012 US136. Des observations ultérieures ont confirmé son caractère unique (unique pour le moment, car aucun objet est "unique").

 

Voici les caractéristiques orbitales de 2012 US136 :

 

a = 4.599 UA (entre l'anneau des astéroïdes et Jupiter)

e = 0.918 (excentricité nettement cométaire)

i = 51.9° (inclinaison cométaire)

q = 0.378 UA (dans la région de Mercure)

Q = 8.82 UA

moid = 0.0837 UA (approche à l'orbite terrestre)

H = 15.9, d'où un diamètre moyen de l'ordre de 4 km

 

Cet objet est donc une comète dégazée, actuellement sous l'influence de Jupiter, mais cette orbite est très instable et donc provisoire.

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Il se confirme que le nombre de PHA (Potentially Hazardous Asteroids) a été assez nettement sous-estimé par les différentes études qui ont été chargées de les répertorier théoriquement.

 

La réalité est là, un peu différente : 20 nouveaux viennent d'être identifiés en 56 jours seulement (6 T, 5 U et 9 V). On arrive à 1350 objets qui sont considérés comme potentiellement dangereux, ce qui est d'ailleurs très nettement exagéré.

 

Bien sûr, ces nouvelles découvertes sont dues aux surveys américains spécialisés qui sont très efficaces. Les 1500 PHA sont pour 2014, en attendant la suite évidemment.

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Les lettres T, U et V sont les lettres de quinzaines (les premières d'une désignation provisoire d'astéroïde).

 

le T = quinzaine du 1er au 15 octobre

le U = quinzaine du 16 au 31 octobre

le V = quinzaine du 1er au 15 novembre

le W = quinzaine du 16 au 30 novembre

 

Donc, il y a eu 6 PHA découverts durant la première quinzaine d'octobre, 5 durant la deuxième quinzaine d'octobre et 9 durant la première quinzaine de novembre.

 

Je rappelle que comme il y a seulement 24 quinzaines, et qu'il y a 26 lettres, deux ne sont pas utilisées comme lettres de quinzaine. Ce sont le I et le Z.

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  • 3 semaines plus tard...

Il n'est pas impossible que le nombre mythique de 1000 nouveaux NEA découverts en une seule année soit atteint en 2012. Si ce score n'est pas atteint, il sera sérieusement approché.

 

Le 11 décembre, le nombre de découvertes est de 936 , soit déjà largement plus que l'ancien record qui datait de 2010 : 916 nouveaux.

 

Ce nombre de 936 NEA découverts en 345 jours correspond à l'incroyable moyenne de 2,71 nouveaux objets par jour. Sans compter, évidemment, plusieurs centaines de réobservations d'objets déjà connus.

 

La conclusion est claire pour les spécialistes : le nombre de NEA observables est supérieur à 50 000 objets. Ça promet...

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Il ne faut jamais oublier qu'il y a actuellement seulement sept surveys professionnels qui s'occupent de découvrir les astéroïdes, cinq aux Etats-Unis, un en Australie et un en Espagne. Les autres chercheurs sont des amateurs, souvent valeureux, mais qui ne luttent pas dans la même catégorie.

 

Les objets transneptuniens sont majoritairement découverts par les autres observatoires, au cours d'autres travaux, notamment ceux qui concernent le ciel profond. Cela explique le nombre assez restreint de découvertes. Il faut aller chercher la magnitude 22 et plus pour découvrir des transneptuniens.

 

Cela dit, on sait qu'ils existent par centaines de milliers. Le jour où plusieurs surveys leur seront consacrés, les découvertes exploseront, comme c'est le cas pour les NEA. Ne jamais oublier que la recherche est une question d'argent. Des surveys importants comme ODAS, NEAT et LONEOS ont été arrêtés par manque d'argent.

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Il ne faut jamais oublier qu'il y a actuellement seulement sept surveys professionnels qui s'occupent de découvrir les astéroïdes, cinq aux Etats-Unis, un en Australie et un en Espagne. Les autres chercheurs sont des amateurs, souvent valeureux, mais qui ne luttent pas dans la même catégorie.

 

Les objets transneptuniens sont majoritairement découverts par les autres observatoires, au cours d'autres travaux, notamment ceux qui concernent le ciel profond. Cela explique le nombre assez restreint de découvertes. Il faut aller chercher la magnitude 22 et plus pour découvrir des transneptuniens.

 

Cela dit, on sait qu'ils existent par centaines de milliers. Le jour où plusieurs surveys leur seront consacrés, les découvertes exploseront, comme c'est le cas pour les NEA. Ne jamais oublier que la recherche est une question d'argent. Des surveys importants comme ODAS, NEAT et LONEOS ont été arrêtés par manque d'argent.

 

Je sais tout ça, mais il y a quelques temps (avant 2006), il en pleuvait (c'est relatif, un par an environ) et depuis, nada.Mike Brown serait-il partis en retraite?

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Mike Brown est encore loin de la retraite puisqu'il est né en 1965. Cependant, il n'observe plus et n'a rien découvert depuis longtemps. Il est professeur d'astronomie et un professeur ça travaille le jour et rarement la nuit.

 

Cela dit, il y a d'autres équipes qui sont relativement efficaces, mais pas spécialisées. C'est la différence avec les surveys spécialisés dans la recherche des NEA. Ils existent parce qu'ils sont financés. C'est l'éternel problème. Pas de financement, pas de survey, très peu de découvertes. Apparemment ce n'est pas la priorité aux Etats-Unis.

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Je sais tout ça, mais il y a quelques temps (avant 2006), il en pleuvait (c'est relatif, un par an environ) et depuis, nada.Mike Brown serait-il partis en retraite?

 

Non, Mike a toujours le nez dans la ceinture de Kuiper. Il passe aussi pas mal de temps à étudier Europe ces derniers mois.

Il déclarait être un sur nouveau survey ici :

https://twitter.com/plutokiller/status/245907894632083458

 

Et Megan Schwamb qui y répond est elle sur un survey de gros objets exclusivement dans l'hémisphère Sud, où elle s'attend à en trouver un ou deux gros sur un programme de 3 ans : http://meetingorganizer.copernicus.org/EPSC-DPS2011/EPSC-DPS2011-1094.pdf

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Mike Brown est encore loin de la retraite puisqu'il est né en 1965. Cependant, il n'observe plus et n'a rien découvert depuis longtemps. Il est professeur d'astronomie et un professeur ça travaille le jour et rarement la nuit.

 

Cela dit, il y a d'autres équipes qui sont relativement efficaces, mais pas spécialisées. C'est la différence avec les surveys spécialisés dans la recherche des NEA. Ils existent parce qu'ils sont financés. C'est l'éternel problème. Pas de financement, pas de survey, très peu de découvertes. Apparemment ce n'est pas la priorité aux Etats-Unis.

 

Mike est très actif sur les réseaux sociaux et je le vois régulièrement poster des messages sur des observations de transneptuniens ou live-tweeter (oh le joli mot) ses observations depuis le Keck. Ce ne sont pas des surveys à proprement parler, mais il semble être toujours "dans le métier" :?:

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1000 nouveaux NEA ou pas en 2012 ? C'est la question que se posent les spécialistes à quinze jours de la fin de l'année.

 

Le 15 décembre, le nombre officiel est de 974 NEA 2012, avec un record déjà pulvérisé. Encore 26 objets et le cap des 1000, réellement historique sera atteint. C'est évidemment un objectif qui reste tout à fait possible.

 

A noter l'extraordinaire travail fourni par le Mt Lemmon Survey : déjà 353 nouveaux objets à son actif, c'est-à-dire plus de 1 par jour en moyenne.

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Je reviens sur la question posée par Fitz («*Que devient Mike Brown et pourquoi on ne découvre plus de transneptuniens*»)

 

M. Brown a publié sur arXiv il y a un an ce gros et intéressant pdf, «*The compositions of Kuiper belt objects*»

 

http://arxiv.org/abs/1112.2764

 

En ce qui concerne les découvertes, elles nécessitent l’utilisation des plus gros télescopes (genre KECK) qui sont déjà over over-bookés (en particulier par les chasseurs d’exoplanètes)…

Mais ça devait repartir de plus belle avec le programme PAN-STARS, dont un des quatre télescopes prévus est déjà en service, et surtout le fameux LSST (entrée en service vers 2018-2020)

Ce sont des brouettes complètes de planètes naines qu’on devrait découvrir, si les résultats sont à la hauteur de ce que nous promettent les astronomes !!!

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